PPL, et après ?
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#1Hello,
Pour ceux qui ont obtenu leur PPL, quelles sont les mauvaises surprises à appréhender ? Des obstacles imprévus, des charges supplémentaires, des pièces difficile à trouver…
Je suis preneuse de vos retours d’expérience !
Bon weekend ^^/
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ฅ^•ﻌ•^ฅ
“Ce qui importe, ce n'est pas d'arriver, mais d'aller vers.” St Ex
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Re: PPL, et après ?
#2J'imagine qu'il y a des réponses, au moins partielles, dans les 15 pages de ce topic :
https://www.checksix-forums.com/viewtop ... 9&t=204833
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"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
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Re: PPL, et après ?
#3Merci pour le partage de cette histoire trop cool !Deltafan a écrit : ↑sam. mars 25, 2023 10:19 pmJ'imagine qu'il y a des réponses, au moins partielles, dans les 15 pages de ce topic :
https://www.checksix-forums.com/viewtop ... 9&t=204833
Effectivement ça ne répond pas entièrement à mes interrogations, qui se portent sur « l’après PPL »…
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Re: PPL, et après ?
#4Je ne suis pas sûr de bien comprendre ta question. A quoi penses-tu par "pièces difficile à trouver" ?
Sinon, après le PPL il y a beaucoup de chemins possibles. La filière pro bien sûr mais aussi les voyages, les baptêmes, les machines différentes, les qualifications (nuit, montagne), la voltige, les rallyes, les "expéditions fantastiques", l'instruction... Tout dépend des rencontres et de tes aspirations. Tu voles où ?
Sinon, après le PPL il y a beaucoup de chemins possibles. La filière pro bien sûr mais aussi les voyages, les baptêmes, les machines différentes, les qualifications (nuit, montagne), la voltige, les rallyes, les "expéditions fantastiques", l'instruction... Tout dépend des rencontres et de tes aspirations. Tu voles où ?
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Re: PPL, et après ?
#5beeen, "après PPL", c'est vaste... la question est plutôt de savoir ce que toi, tu veux faire après le PPL... si c'est voler ici et là et faire des petites balades autour du terrain où tu es basée, ce n'est pas la même chose que vouloir faire de la voltige, ou encore des voyages plus longs, ou encore la formation pro, etc, etc...
essaie déjà d'avoir une petite idée de ce qui te titille et on pourra éventuellement t'éclairer en partant de là
Re: PPL, et après ?
#6Obtenir le PPL est souvent un objectif, et la motivation retombe ensuite... Par absence d'objectif suivant.
Le plus important est à mon sens d'anticiper cet objectif suivant.
Ça peut être un autre brevet ou qualification pour de conserver un challenge, par exemple accessible facilement il y a :
Le brevet ULM en mettant à profit la partie commune du théorique PPL (pas besoin de repasser l'examen),
Le qualification de nuit, qui améliore la sécurité (savoir gérer un déroutement nocturne) et apporte des éléments IFR intéressants (le circuit visuel).
Les objectifs peuvent également être dans le contenu des vols (navigation lointaine, exercices reguliers des procedures d'urgence - déroutement, pannes, en fait tout le programme du PPL), afin de ne pas se retrouver à faire des tours de piste "par défaut".
Le plus important est à mon sens d'anticiper cet objectif suivant.
Ça peut être un autre brevet ou qualification pour de conserver un challenge, par exemple accessible facilement il y a :
Le brevet ULM en mettant à profit la partie commune du théorique PPL (pas besoin de repasser l'examen),
Le qualification de nuit, qui améliore la sécurité (savoir gérer un déroutement nocturne) et apporte des éléments IFR intéressants (le circuit visuel).
Les objectifs peuvent également être dans le contenu des vols (navigation lointaine, exercices reguliers des procedures d'urgence - déroutement, pannes, en fait tout le programme du PPL), afin de ne pas se retrouver à faire des tours de piste "par défaut".
Re: PPL, et après ?
#7passer des qualifs rigolotes : hydravion, montagne, voltige. Faire de l'instruction. Voyager (même jusqu'à l'aérodrome d'à côté, dès fois ils ont des recettes différentes pour les barbeuks et c'est essentiel !)
Avec 800 mètres de piste et l'avion qui va bien, il n'y a aucune limite !
Avec 800 mètres de piste et l'avion qui va bien, il n'y a aucune limite !
Re: PPL, et après ?
#8Tu peux trouver des éléments de réponse dans ta signature. Il me semble que c'est un résumé d'un paragraphe de 'Citadelle' , qui n'est pas le livre plus aéronautique ni le plus facile à approcher puisque 'semi brouillon'. Je ne sais ce que vaut la traduction dans ta langue maternelle, mais l'original a un côté 'persan', on peut avoir la sensation de se perdre. L'opposition avec 'terre des hommes' est frappante.
"Le PPL n'est qu'une illusion ..."
Re: PPL, et après ?
#9Je n’ai pas encore le PPL mais je me pose la question depuis deux ans.
Je connais qqn qui avait eu son PPL mais qui ne le renouvelle plus
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Re: PPL, et après ?
#10À un moment faut aussi savoir la motivation du PPL. Certains veulent "juste" voler et faire des petites nav VFR en France suffit largement à leur bonheur.
D'autres ont besoin de se sentir progresser, avoir des qualifications, se remettre en question, etc...
Si tu réponds à la question "pourquoi je veux mon PPL", il y a des chances que ça t'oriente assez naturellement sur "que faire ensuite"
D'autres ont besoin de se sentir progresser, avoir des qualifications, se remettre en question, etc...
Si tu réponds à la question "pourquoi je veux mon PPL", il y a des chances que ça t'oriente assez naturellement sur "que faire ensuite"
Je suis donc je pense
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
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Re: PPL, et après ?
#11Hello,
Mon projet a toujours été de passer pro.J'ai eus mon PPL en janvier 2022.Depuis cette date j'ai fais...5hdv.
Manque de temps, manque d'argent, quelques changements pro par là...et voilà.Mais je vois enfin le chemin qui reprend, d'abord une qualif vdn, et après...on verra.
Mon projet a toujours été de passer pro.J'ai eus mon PPL en janvier 2022.Depuis cette date j'ai fais...5hdv.
Manque de temps, manque d'argent, quelques changements pro par là...et voilà.Mais je vois enfin le chemin qui reprend, d'abord une qualif vdn, et après...on verra.
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Re: PPL, et après ?
#12c'est un peu ce qui est dit plus haut.. on va avoir le PPL, puis.. beeeen... on sait plus.. faire un petit tour ici et là, ouai, bof... voir son bled d'en haut, on se dit qu'on en a fait le tour assez vite.. et tous les amis qu'on allait emmenr en balade après, beeeeen... soit on les invite à ses frais, ce qui peut avoir ses limites, soit il n'y a rapidement plus personne...
du coup, à moins d'avoir vraiment la passion de voler (être en l'air), et en avoir les moyens (car, mine de rien, ça coute quand même d'aller faire une balade, surtout quand on veut aligner un aller-retour de 3-4h, voire davantage), le renouvellement du PPL passe au second plan...
Pose-toi la question: qu'est-ce qui te botte, et pour quoi le PPL pourrait être une première étape?
Re: PPL, et après ?
#13J'ai fait l'erreur de voir le PPL comme un objectif
Je me force presque à voler alors que j'aime ça
Passer la qualif nuit m'a redonné un objectif, mais ça ne suffit pas
J'avais lu que la majorité des PPL volent en fait très peu, c'est bien dommage
Je me force presque à voler alors que j'aime ça
Passer la qualif nuit m'a redonné un objectif, mais ça ne suffit pas
J'avais lu que la majorité des PPL volent en fait très peu, c'est bien dommage
Re: PPL, et après ?
#14Et il faut ajouter aussi tous les à-coté et contraintes diverses qui rendent l'aviation de tourisme contraignante, un peu moins avec l'ULM.TooCool_12f a écrit : ↑lun. mars 27, 2023 6:00 pmc'est un peu ce qui est dit plus haut.. on va avoir le PPL, puis.. beeeen... on sait plus.. faire un petit tour ici et là, ouai, bof... voir son bled d'en haut, on se dit qu'on en a fait le tour assez vite.. et tous les amis qu'on allait emmenr en balade après, beeeeen... soit on les invite à ses frais, ce qui peut avoir ses limites, soit il n'y a rapidement plus personne...
du coup, à moins d'avoir vraiment la passion de voler (être en l'air), et en avoir les moyens (car, mine de rien, ça coute quand même d'aller faire une balade, surtout quand on veut aligner un aller-retour de 3-4h, voire davantage), le renouvellement du PPL passe au second plan...
C'est ce qu'un copain de copain lui a dit, il a passé le PPL, a emmené en balade les copains mais assez rapidement il n'y avait plus personne. Une fois l'enthousiasme des débuts un peu retombé il a finit par tourner en rond et au final, maintenant il prend plus de plaisir (et surtout avec beaucoup moins de contraintes et d'argent) à sortir la moto et se faire un tour en montagne, quand il veut, comme il veut, en s'arrêtant pour boire une bière en terrasse quand ça lui chante, etc...
Re: PPL, et après ?
#15Sinon une option moins chère et donc plus facile à entretenir sur le long terme : le planeur !
Une pratique pleine de choses à apprendre, mais qui a le défaut d’être un poil chronophage
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Falcon BMS 4.37 - Winwing F16 HOTAS - Track IR Pro 5 + Track Clip Pro
Re: PPL, et après ?
#16Tu peux développer en quoi le planeur est plus chronophage que l'avion, Icewind?
C'est pour un copain qui se tâte pour se lancer
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Re: PPL, et après ?
#18Le planeur se pratique souvent en journées complètes contrairement à l’avion où une fois breveté tu sors ton avion solo du hangar, tu fais ton heure, le plein et tu rentres chez toi. Je caricature, il y a toujours de quoi s’investir dans les clubs et ça dépend beaucoup de l’ambiance de celui ci, mais globalement rien ne t’oblige à rester bien au delà des créneaux où tu voles pour toi.
En planeur c’est un peu différent car tu dépend des autres, et les autres dépendent de toi. C’est un sport d’équipe pour partir en vol. En général tu te retrouves au terrain à 9h30-10h l’été pour sortir toutes les machines qui volent, faire le briefing commun journalier, préparer les planeurs et les mettre en piste. Tu vas manger, et ça décolle vers 11h-12h en moyenne pour les belles journées en plaine, et les derniers retours peuvent s’étaler jusqu’aux derniers rayons de soleil.
Y a souvent besoin d’un coup de main pour rentrer les derniers planeurs, fermer les portes du hangar, aller chercher les copains qui sont « aux vaches…Bref, les soirs d’été il n’est pas rare de quitter l’aérodrome vers 20h-21h en moyenne. Bien sûr tu ne fais pas nécessairement des journées de 10h au terrain chaque fois que tu vas voler, mais il faut compter en général plus qu’une demi journée.
Quand tu es élève ce n’est pas super rentable en temps (1 jour = 1 à 2 leçons de 45mins-1h30 en fonction de ce que tu travailles), par contre une fois breveté 1 jour = 4,5,7…h de vol à accumuler des km sur la campagne. Et là c’est une autre dimension qui s’ouvre à toi ! Le plaisir de voler en planeur est selon moi bien plus exaltant que le vol moteur à long terme. C’est un renouvellement permanent de ton terrain de jeu, avec tout plein de questions à se poser en vol pour boucler son circuit. Mais pour emmener tes amis survoler un lieu en particulier, là l’avantage est à la balade en avion.
En planeur c’est un peu différent car tu dépend des autres, et les autres dépendent de toi. C’est un sport d’équipe pour partir en vol. En général tu te retrouves au terrain à 9h30-10h l’été pour sortir toutes les machines qui volent, faire le briefing commun journalier, préparer les planeurs et les mettre en piste. Tu vas manger, et ça décolle vers 11h-12h en moyenne pour les belles journées en plaine, et les derniers retours peuvent s’étaler jusqu’aux derniers rayons de soleil.
Y a souvent besoin d’un coup de main pour rentrer les derniers planeurs, fermer les portes du hangar, aller chercher les copains qui sont « aux vaches…Bref, les soirs d’été il n’est pas rare de quitter l’aérodrome vers 20h-21h en moyenne. Bien sûr tu ne fais pas nécessairement des journées de 10h au terrain chaque fois que tu vas voler, mais il faut compter en général plus qu’une demi journée.
Quand tu es élève ce n’est pas super rentable en temps (1 jour = 1 à 2 leçons de 45mins-1h30 en fonction de ce que tu travailles), par contre une fois breveté 1 jour = 4,5,7…h de vol à accumuler des km sur la campagne. Et là c’est une autre dimension qui s’ouvre à toi ! Le plaisir de voler en planeur est selon moi bien plus exaltant que le vol moteur à long terme. C’est un renouvellement permanent de ton terrain de jeu, avec tout plein de questions à se poser en vol pour boucler son circuit. Mais pour emmener tes amis survoler un lieu en particulier, là l’avantage est à la balade en avion.
Falcon BMS 4.37 - Winwing F16 HOTAS - Track IR Pro 5 + Track Clip Pro
Re: PPL, et après ?
#19Salut,
Je pense que le calcul au plus juste peut rapidement être un "piège", genre : bon il faut 12h tous les 2 ans pour une prorog, je vais viser 12h/an donc 1h en moyenne/mois donc budget 150-200€/mois (si pas de partage de frais), ça passe.
Avec ce raisonnement on n'acquière pas d'expérience rapidement (contrairement aux futurs pro qui font un murissement de 100-150 dès leur PPL en poche), et on en vient vite à "taper" les butées règlementaires (emport pax), associatives (RI club), ou personnelles (je ne me sens pas assez serein/affuté pour me lancer dans telle nav, ou pour emmener/gérer des pax...) donc on restreint sa pratique (du local, du tour de piste) déjà vu et revu, et l'intérêt s'étiole (je crains) vite.
Témoignage tout personnel :
Comme toi, je me suis posé la question un certain temps (pour ne pas dire un temps certain). J'ai choisi d'attendre de ne plus être en RP pour passer ma licence. Question de budget, de praticité (accès au terrain), de qualité de vol (rester sous les classes A à 1500ft, bcp de monde sur les mêmes "rails"... bof) et de qualité de paysages survolés (préférences perso, la Beauce me lasserai assez vite).
Je vole (sans projet pro) dans un environnement relativement chargé (ex RP, suis pas allé m'enterrer en campagne "profonde" mais reste adossé à une grande ville), ce qui me permet d'être à l'aise un peu partout (= pas le syndrome du pilote "de campagne" qui n'ose pas aller en EAC, ou qui rechigne aux taxes parfois salées, donc qui n'a pas l'habitude, donc qui n'est pas à l'aise).
Je prends plaisir à découvrir la région, en étendant les buts et les challenges (*). VDN avec l'ami @Tomcat il y a deux ans, remise en pratique à faire, d'ailleurs, "chez moi". Vols avec pax "persos", vols avec autres pilotes/profils, à plusieurs appareils...
J'ai dans l'idée de valider FCL.055 (ça devrait pas être un gros sujet) pour passer les frontières. Probablement du Wingly pour tirer un peu moins sur le compte en banque (plusieurs dizaines d'HDV/an, même avec des tarifs comparativement "mesurés"...), quelques qualifs de site voire une qualif montagne (me pose la question du maintien de compétence, même en n'étant "pas loin" c'est différent que d'être "sur place"). Pas envie d'IR même si parfois ça gratte un peu quand 1 mois et demi coincé sous le brouillard d'automne (trop "chiant" à mon gout en France, pour mon profil).
J'ai choisi l'avion plutôt que l'ULM pour la capacité "plus que 1 seul pax" et pour les possibilités d'extension, et parce que je ne me passionne pas de méca donc suis pas frustré de ne pas ouvrir le capôt. Le planeur est également une option (mais probablement pas avant un autre déménagement )
(*) ah, et tout bêtement, c'est encore le grand kiff de "juste" se mettre en l'air, et de parfois se laisser surprendre par ce qui nous entoure. Samedi par exemple, me suis suis aperçu que j'avais un avion-licorne. Plaisir "simple" (et, sans volonté sexiste, gros succès auprès des copines ). ++
Az'
Perso, je ne peux pas dire en avoir encore croisé.
Pas une expérience perso, mais une connaissance : jeune PPL avec orientation pro, souci médical (pré-détecté et en principe ça passe), classe 2 validée pour le PPL. Breveté, arrive le moment de passer la classe 1 pour poursuivre vers le CPL. Pas de bol, les règles aéromédicales ont changé, le souci n'est plus accepté (en "première instance"). Pas de conclusion à ce stade, mais typiquement un imprévu/coup au moral.
Il faut un budget pour continuer à voler (si on part avec "que" de quoi passer le PPL, et qu'on se retrouve à sec ensuite, ben... ça vole plus). Ce n'est pas une charge "supplémentaire" dans mon esprit, mais c'est une charge qui se poursuit après l'obtention de la licence.
Je pense que le calcul au plus juste peut rapidement être un "piège", genre : bon il faut 12h tous les 2 ans pour une prorog, je vais viser 12h/an donc 1h en moyenne/mois donc budget 150-200€/mois (si pas de partage de frais), ça passe.
Avec ce raisonnement on n'acquière pas d'expérience rapidement (contrairement aux futurs pro qui font un murissement de 100-150 dès leur PPL en poche), et on en vient vite à "taper" les butées règlementaires (emport pax), associatives (RI club), ou personnelles (je ne me sens pas assez serein/affuté pour me lancer dans telle nav, ou pour emmener/gérer des pax...) donc on restreint sa pratique (du local, du tour de piste) déjà vu et revu, et l'intérêt s'étiole (je crains) vite.
Ca c'est du domaine de la mécanique ou gestion de flotte ; ça ne concerne pas le "simple" PPL... sauf si la personne qui le détient assume également d'autres rôles (à titre privé, pro, associatif...)
Comme écrit par d'autres plus haut, c'est un cas relativement courant. Je rejoins Jaguar, il faut se poser la question avant ("pourquoi je veux mon PPL") et s'interroger si la licence semble une fin "en soi".
Témoignage tout personnel :
Comme toi, je me suis posé la question un certain temps (pour ne pas dire un temps certain). J'ai choisi d'attendre de ne plus être en RP pour passer ma licence. Question de budget, de praticité (accès au terrain), de qualité de vol (rester sous les classes A à 1500ft, bcp de monde sur les mêmes "rails"... bof) et de qualité de paysages survolés (préférences perso, la Beauce me lasserai assez vite).
Je vole (sans projet pro) dans un environnement relativement chargé (ex RP, suis pas allé m'enterrer en campagne "profonde" mais reste adossé à une grande ville), ce qui me permet d'être à l'aise un peu partout (= pas le syndrome du pilote "de campagne" qui n'ose pas aller en EAC, ou qui rechigne aux taxes parfois salées, donc qui n'a pas l'habitude, donc qui n'est pas à l'aise).
Je prends plaisir à découvrir la région, en étendant les buts et les challenges (*). VDN avec l'ami @Tomcat il y a deux ans, remise en pratique à faire, d'ailleurs, "chez moi". Vols avec pax "persos", vols avec autres pilotes/profils, à plusieurs appareils...
J'ai dans l'idée de valider FCL.055 (ça devrait pas être un gros sujet) pour passer les frontières. Probablement du Wingly pour tirer un peu moins sur le compte en banque (plusieurs dizaines d'HDV/an, même avec des tarifs comparativement "mesurés"...), quelques qualifs de site voire une qualif montagne (me pose la question du maintien de compétence, même en n'étant "pas loin" c'est différent que d'être "sur place"). Pas envie d'IR même si parfois ça gratte un peu quand 1 mois et demi coincé sous le brouillard d'automne (trop "chiant" à mon gout en France, pour mon profil).
J'ai choisi l'avion plutôt que l'ULM pour la capacité "plus que 1 seul pax" et pour les possibilités d'extension, et parce que je ne me passionne pas de méca donc suis pas frustré de ne pas ouvrir le capôt. Le planeur est également une option (mais probablement pas avant un autre déménagement )
(*) ah, et tout bêtement, c'est encore le grand kiff de "juste" se mettre en l'air, et de parfois se laisser surprendre par ce qui nous entoure. Samedi par exemple, me suis suis aperçu que j'avais un avion-licorne. Plaisir "simple" (et, sans volonté sexiste, gros succès auprès des copines ). ++
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Re: PPL, et après ?
#20je te conseillerai si tu es en région parisienne de profiter d'un terrain de rêve pour te former au train classique