Armée de l'Air et de l'Espace

Maquettes, images, meetings, aviation réelle
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Armée de l'Air et de l'Espace

#1

Message par Deltafan »

Article A&C, avec le titre : Armées : la préparation opérationnelle inquiète les députés

https://air-cosmos.com/article/armees-l ... utes-64196
Deux députées ont rendu ce 8 février un rapport d’information sur la préparation opérationnelle des armées. Soulignant, avec d’autres collègues, leurs craintes pour celle de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Retrait Mirage 2000C et Rafale au soutien export :
Les nuages se sont accumulés sur la préparation opérationnelle de l’Armée de l’Air et de l’Espace, estiment Anna Pic (socialiste) et Brigitte Liso (Renaissance) qui produisent des indicateurs en baisse, dont une partie (et leurs causes) étaient déjà connus. La faute au retrait des Mirage 2000C ou à la mobilisation du parc des Rafale au profit du soutien export, que ce soit par le biais de cessions (Grèce, Croatie) ou par des formations de pilotes étrangers. La préparation opérationnelle la plus élevée nécessite des radars AESA et des pods de ciblage laser, et ceux-ci ne sont pas disponibles en nombre suffisant, notent-elles aussi.

Les navigants pas encore à 180 heures :
Les navigants chasse volent ainsi en moyenne 164 heures de vol en moyenne en 2021, contre 161 en 2022, et seulement 147 en 2023, « bien loin des normes fixées dans la LPM à 180 heures » déplore Anna Pic. « Les effets les plus significatifs de la baisse d’activité se font sentir sur les équipages les plus jeunes » ajoute l’élue. Alors qu'en plus la multiplication des opérations, à un tempo soutenu, tend à réduire le temps passé à la formation continue. Les escadrons opérationnels peuvent, en plus, récupérer des missions de formation auparavant tenus par l'escadron de transformation Rafale, amputant d'autant le temps consacré à la préparation opérationnelle.

Les limites de la simulation et du recours au Red Air :
Le recours à la simulation ne compensant pas cette baisse, d’autant plus qu’elle n’est pas toujours accessible : « le centre de simulation Rafale de Saint Dizier est resté trop longtemps dysfonctionnel », constate Anna Pic. Le recours au Red Air (des prestataires privés entraînant au combat aérien), actuellement étudié par l’armée de l’air et de l’espace est une façon de pouvoir prendre en compte les besoins de renforcement de l’entraînement, mais les élues restent prudentes sur ce recours au privé dans toute les situations. « Il convient d‘être vigilant que le coût ne soit pas plus important que de le faire en interne, et maintenir la confidentialité des actions », livre Anna Pic.

Plus de munitions complexes pour les entraînements :
Leur travail rappelle ainsi que c’est une société… canadienne, Calian, qui a écrit le scénario du volet terrestre de l’exercice interarmées Orion dont la partie dynamique commence dans quelques jours. Une facture à 400.000 euros, pour une séquence globale estimée à 35 millions d’euros. Les auteures du rapport insistent aussi, avec plusieurs de leurs collègues, sur la nécessité d’obtenir plus de munitions complexes pour les entraînements, afin qu’ils restent réalistes. Les besoins sont, selon elles, particulièrement marquées dans la Marine, où les munitions instrumentées doivent aussi voir leur coût baisser.
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Kamov
Pilote émérite
Pilote émérite
Messages : 9890
Inscription : 29 juillet 2008

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#2

Message par Kamov »

Merci pour le partage malheureusement je ne suis pas étonné par le résultat de ce rapport et qui continuera à se dégrader si rien n'est fait rapidement
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère

Image
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#3

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : L’armée de l’Air et de l’Espace veut renforcer la synergie entre l’aviation de chasse et la défense sol-Air

https://www.opex360.com/2023/02/25/larm ... e-sol-air/
L’an passé, dans le cadre du plan « Altaïr », l’armée de l’Air a lancé une nouvelle réforme « organique », celle-ci devant lui permettre de « gagner en performance ». Dans les grandes lignes, les changements annoncés devaient surtout concerner le Commandement des Forces Aériennes [CFA], trois de ses unités étant appelées à s’émanciper de sa tutelle.
En effet, il était question de rattacher directement la Brigade des Forces spéciales Air [BAFSA], la Brigade aérienne d’appui et de projection [BAAP] et la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [BAAC] à l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [EMAAE].
(...)
Cette « émancipation » de la BAAC par rapport au Commandement des forces aériennes doit se traduire par quelques changements. Ainsi, depuis l’été 2022, les Escadrons de soutien technique aéronautiques [ESTA] – du moins ceux se trouvant dans le « périmètre de ses activités » – sont passés sous son autorité. Ce qui fait que, désormais, ESTA et escadrons de chasse sont sous une tutelle unique, avec une « vision d’ensemble au niveau de l’escadre ».
(...)
Un autre changement qui n’était pas forcément attendu concerne les quatre Escadrons de défense sol-air [EDSA] qui, dotés de systèmes Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre [dont le nombre devrait être porté à 12 à la faveur de la prochaine Loi de programmation militaire] et de systèmes CROTALE NG, dépendent actuellement de la Brigade aérienne du contrôle de l’espace [BACE] et de la Brigade aérienne des systèmes d’armes et de la logistique [BASAL].
En effet, selon le général Coste, la « responsabilité des systèmes de défense sol-air va être transférée à la BAAC » à l’été 2023. « L’ambition est d’avoir une meilleure synergie entre l’aviation de chasse et la défense sol-air, la guerre en Ukraine en illustre le bien-fondé », justifie-t-il.
(...)
Par ailleurs, le général Coste a confirmé que les Avions légers de surveillance et de reconnaissance [ALSR] « VADOR » quitteront bien la base aérienne d’Évreux [où les deux premiers exemplaires sont mis en oeuvre par l’Escadron électronique aéroporté 1/54 Dunkerque] pour être affectés à la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA], installée à Cognac.

Au terme de cette réforme « organique », la BAAC comptera 240 aéronefs et 26 unités. « Sa mission n’évolue pas : former et entraîner en permanence les équipages de combat de l’AAE [hors Forces aériennes stratégiques, ndlr] et entretenir nos avions pour réaliser, ou être prêts à réaliser à tout moment, les missions ordonnées par le président de la République », conclut le général Coste.
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#4

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : L’armée de l’Air & de l’Espace va renoncer à une partie de ses avions légers de surveillance et de renseignement

https://www.opex360.com/2023/04/05/larm ... eignement/
À chaque projet de Loi de programmation militaire [LPM] est associé un rapport dans lequel sont précisés les formats des forces armées, leurs contrats opérationnels ainsi que les « cibles » des principaux programmes d’armement.

En règle générale, un tel document est assez complet et précis. Ce qui n’est pas le cas de celui mis en annexe du projet de LPM 2024-30…
(...)
l’AAE devra faire une croix sur la poursuite de son programme d’avion léger de surveillance et de renseignement [ALSR, encore appelé VADOR, pour « Vecteur aéroporté de désignation, d’observation et de reconnaissance »]. Elle en dispose actuellement de deux exemplaires, sur les huit prévus initialement. Pour rappel, un troisième a été confirmé à la faveur du plan de soutien à la filière aéronautique, dévoilé en juin 2020. Et selon le rapport annexé, qui ne livre aucune explication, il n’est pas question d’aller plus loin.

Confié à Thales et à Sabena Technics en 2016, le programme ALSR, qui consisté à intégrer des des capteurs pour collecter du renseignement d’origine électromagnétique [ROEM] et du renseignement d’origine image [ROIM] à bord d’un Beechcraft King Air 350, a connu quelques difficultés, le choix de la boule optronique Star Saphire s’étant révélé peu judicieux.

En revanche, le programme Archange, qui vise à remplacer les Transall C-160G « Gabriel » dédiés à la guerre électronique par trois Falcon 8X a été confirmé. Quant aux drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance], susceptible d’emporter une nacelle de renseignement électro-magnétique, le rapport entérine le retrait des MQ-9 Reaper à l’horizon 2035, au profit de six systèmes EuroMale, soit deux de plus que prévu au départ.
(...)
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#5

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Bientôt un avion d’entrainement britannique pour la préparation opérationnelle des pilotes de chasse français ?

https://www.opex360.com/2023/05/02/bien ... -francais/
Dans leur récent rapport sur la préparation opérationnelle des forces armées, les députées Brigitte Lino et Anna Pic ont rapporté que l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] était en train d’étudier « l’opportunité d’avoir recours à un prestataire pour remplir des fonctions de force adverse ‘Rouge’ [Red Air] », qui lui permettrait de « décharger les unités qui remplissent aujourd’hui le rôle des forces ennemies lors des entraînements les plus simples et de concentrer pilotes et matériels sur des missions de haut niveau, requérant des savoir-faire plus complexes ».

Plus tôt, lors d’une audition au Sénat, le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], fit valoir qu’il pourrait être intéressant de « soutenir la création d’un champion Red air français pour répondre aux besoins qui se développent », sous réserve de trouver un « modèle économique » compétitif vis-à-vis des besoins d’entraînement. Cependant, la volonté de voir émerger un « champion français » du Red Air a pris un coup en janvier, avec la fin de l’ESSD [Entreprise de Services de Sécurité et de Défense] ARES, née du rapprochement entre les (passage manquant) alors composée de 9 Aermacchi MB339C et d’un Cessna 337. « Chers clients et partenaires, nous tenons à vous informer que la société ARES n’est plus en activité depuis le 1er janvier 2023. Nous vous remercions pour votre confiance et votre fidélité tout au long de ces années. Nous vous invitons désormais à vous adresser à la société SDTS pour vos besoins de missions aériennes, ou à la société SECAMIC pour vos besoins en termes de modernisation et intégration de systèmes [MRO] et maintenance en condition opérationnelle [MCO] d’aéronefs », a en effet annoncé l’entreprise, via un bref message posté sur son site Internet.

Quoi qu’il en soit, les activités liées à l’entraînement des forces aériennes se poursuivent… mais sous la bannière de la seule SDTS. Or, celle-ci nourrit encore des ambitions. En témoigne l’accord qu’elle a signé avec le constructeur aéronautique britannique Aeralis. « SDTS a signé un protocole d’accord avec le développeur d’avions militaires britanniques transformationnels Aeralis. [Il] permettra à SDTS d’être prêt avec un avion de nouvelle génération pour répondre aux besoins futurs de Red Air en Europe, d’ici 2030 », a en effet annoncé l’entreprise française, le 26 avril.

L’avion en question est encore en cours de développement, lequel bénéficie du soutien du Rapid Capabilities Office [RCO] de la Royal Air Force. Il s’agit d’un chasseur léger à réaction pouvant se transformer en trois versions différentes en fonction des besoins [entraînement de base, formation avancée, attaque]. Pour cela, il suffirait de lui changer ses ailes et sa motorisation [qui peut être double ou simple], 85% des composants devant être communs à toutes les déclinaisons de cet appareil. Ce qui permettrait de réduire de 30% le coût de possession d’une telle flotte.

« Ce partenariat entre Aeralis et SDTS est une formidable opportunité de développer une solution unique pour répondre aux vastes besoins RED AIR des Forces européennes », a commenté Emmanuel Pasqualini, le Pdg de l’ESSD française. Avec cette option mise sur l’avion modulaire d’Aeralis, SDTS pourrait se substituer à l »escadron d’entraînement 3/8 Côte d’Or, quand celui-ci devra retirer du service ses Alphajet. Cependant, ce ne sera pas suffisant pour « durcir » la préparation opérationnelle des pilotes de chasse français.
Image
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

jojo
Dieu vivant
Dieu vivant
Messages : 35157
Inscription : 22 octobre 2002

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#6

Message par jojo »

Deltafan a écrit :
mar. mai 02, 2023 9:11 pm
Article OPEX 360, avec le titre : Bientôt un avion d’entrainement britannique pour la préparation opérationnelle des pilotes de chasse français ?

https://www.opex360.com/2023/05/02/bien ... -francais/
Dans leur récent rapport sur la préparation opérationnelle des forces armées, les députées Brigitte Lino et Anna Pic ont rapporté que l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] était en train d’étudier « l’opportunité d’avoir recours à un prestataire pour remplir des fonctions de force adverse ‘Rouge’ [Red Air] », qui lui permettrait de « décharger les unités qui remplissent aujourd’hui le rôle des forces ennemies lors des entraînements les plus simples et de concentrer pilotes et matériels sur des missions de haut niveau, requérant des savoir-faire plus complexes ».

Plus tôt, lors d’une audition au Sénat, le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], fit valoir qu’il pourrait être intéressant de « soutenir la création d’un champion Red air français pour répondre aux besoins qui se développent », sous réserve de trouver un « modèle économique » compétitif vis-à-vis des besoins d’entraînement. Cependant, la volonté de voir émerger un « champion français » du Red Air a pris un coup en janvier, avec la fin de l’ESSD [Entreprise de Services de Sécurité et de Défense] ARES, née du rapprochement entre les (passage manquant) alors composée de 9 Aermacchi MB339C et d’un Cessna 337. « Chers clients et partenaires, nous tenons à vous informer que la société ARES n’est plus en activité depuis le 1er janvier 2023. Nous vous remercions pour votre confiance et votre fidélité tout au long de ces années. Nous vous invitons désormais à vous adresser à la société SDTS pour vos besoins de missions aériennes, ou à la société SECAMIC pour vos besoins en termes de modernisation et intégration de systèmes [MRO] et maintenance en condition opérationnelle [MCO] d’aéronefs », a en effet annoncé l’entreprise, via un bref message posté sur son site Internet.

Quoi qu’il en soit, les activités liées à l’entraînement des forces aériennes se poursuivent… mais sous la bannière de la seule SDTS. Or, celle-ci nourrit encore des ambitions. En témoigne l’accord qu’elle a signé avec le constructeur aéronautique britannique Aeralis. « SDTS a signé un protocole d’accord avec le développeur d’avions militaires britanniques transformationnels Aeralis. [Il] permettra à SDTS d’être prêt avec un avion de nouvelle génération pour répondre aux besoins futurs de Red Air en Europe, d’ici 2030 », a en effet annoncé l’entreprise française, le 26 avril.

L’avion en question est encore en cours de développement, lequel bénéficie du soutien du Rapid Capabilities Office [RCO] de la Royal Air Force. Il s’agit d’un chasseur léger à réaction pouvant se transformer en trois versions différentes en fonction des besoins [entraînement de base, formation avancée, attaque]. Pour cela, il suffirait de lui changer ses ailes et sa motorisation [qui peut être double ou simple], 85% des composants devant être communs à toutes les déclinaisons de cet appareil. Ce qui permettrait de réduire de 30% le coût de possession d’une telle flotte.

« Ce partenariat entre Aeralis et SDTS est une formidable opportunité de développer une solution unique pour répondre aux vastes besoins RED AIR des Forces européennes », a commenté Emmanuel Pasqualini, le Pdg de l’ESSD française. Avec cette option mise sur l’avion modulaire d’Aeralis, SDTS pourrait se substituer à l »escadron d’entraînement 3/8 Côte d’Or, quand celui-ci devra retirer du service ses Alphajet. Cependant, ce ne sera pas suffisant pour « durcir » la préparation opérationnelle des pilotes de chasse français.
Image
C'est moi ou ça ressemble à un Alpha Jet "Minecraft" ? :emlaugh:
Config: MSI Z270 GAMING M5/ I7 7700K + Water Cooling/ SSD 500Go/DDR4 4x16Go 3200Mhz/ MSI RTX 3080 Ventus 3x Plus 10Go
Virpil T50CM3 + WarBRD + TM Hornet/ MFG Crosswind/ HP Reverb G2

Photo aéro: Nikon D7000/ D500 + Sigma 150-600 F5-6.3
ma galerie: cliquez FLICKR / WARBIRDS
Image
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#7

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Les armées vont récupérer une capacité de renseignement électronique aéroportée avec le contrat Solar

https://www.opex360.com/2023/05/08/les- ... rat-solar/
Le retrait des deux Transall C-160G « Gabriel » de l’Escadron 1/54 Dunkerque sans attendre l’arrivée de leurs successeurs [trois Falcon « Archange », ndlr] a privé l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] et, surtout, la Direction du renseignement militaire [DRM] d’une capacité aéroportée de collecte du renseignement d’origine électro-magnétique [ROEM] au moment où celle-ci allait être essentielle, dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Cela étant, en matière de ROEM, l’AAE n’est pas totalement démunie pour continuer à alimenter la DRM : elle peut compter sur les nacelles ASTAC [Analyseur de Signaux TACtiques] des Mirage 2000D, deux avions légers de surveillance et de renseignement [ALSR] « VADOR » [Vecteur aéroporté de désignation, d’observation et de reconnaissance], la suite MSE [Mesures de soutien électronique] des quatre E-3F AWACS ainsi que les trois satellites de la constellation CERES [Capacité d’écoute et de renseignement électromagnétique spatiale], mis en orbite en novembre 2021. Enfin, ses drones MQ-9 Reaper seront bientôt en mesure d’emporter une charge « ROEM ».

Quoi qu’il en soit, la décision de retirer du service les deux « Gabriel » a été assumée par le général Frédéric Parisot, le numéro deux de l’AAE. « Je suis le responsable de l’arrêt des Transall ‘Gabriel’ et je l’assume : dix Transall nous coûtaient plus de 80 millions d’euros par an, pour une disponibilité de 20 %. Plutôt que de faire des coupes ailleurs, j’ai choisi de les retirer du service », avait-il en effet déclaré lors d’une audition parlementaire, en juillet 2022.

Seulement, les besoins en matière de renseignement électromagnétique restent importants, surtout dans le contexte actuel, où les menaces s’empilent les unes sur les autres… En outre, dans l’attente de l’arrivée des trois Falcon Archange, il faut maintenir les savoir-faire des spécialistes de l’escadron 1/54 Dunkerque… D’où la nécessité de trouver une solution intérimaire. Et cela d’autant plus que la mise en service du Falcon Archange ne sera pas prononcée d’ici 2028… Alors qu’elle était annoncée pour 2026. C’est en effet ce qu’a indiqué le général Jacques Langlade de Montgros, le « patron » de la DRM, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30.
(...)

(Le général Montgros a) précisé que (le retrait des Gabriel ) sera compensé par « le contrat SOLAR », lequel « permettra ainsi, pendant la période 2024-2028, de bénéficier d’une capacité de renseignement d’origine électromagnétique aéroportée, dans l’attente de l’arrivée des Archange ». Le directeur du renseignement militaire n’a pas livré de détails supplémentaires au sujet de ce contrat SOLAR. A priori, et selon ce qui avait été envisagé l’an passé par le général Parisot, il consisterait à louer un avion de type Saab 340, doté de capteurs de nouvelle génération. « Sa location nous permettra d’en changer rapidement auprès du prestataire [qu’il n’a pas identifié] si des capteurs de meilleure qualité arrivent sur le marché, ce qui est très important », avait-il dit.
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Milos
Dieu vivant
Dieu vivant
Messages : 22465
Inscription : 27 janvier 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#8

Message par Milos »

Deltafan a écrit :
lun. mai 08, 2023 11:26 am
la mise en service du Falcon Archange ne sera pas prononcée d’ici 2028…

:ohmy: :ohmy: :ohmy:

Deltafan a écrit :
lun. mai 08, 2023 11:26 am
il consisterait à louer un avion de type Saab 340, doté de capteurs de nouvelle génération. « Sa location nous permettra d’en changer rapidement auprès du prestataire [qu’il n’a pas identifié] si des capteurs de meilleure qualité arrivent sur le marché, ce qui est très important », avait-il dit.


On connait la suite : on loue un appareil une fortune et au bout de quelques années on dit que ça nous revient trop cher et qu'il faut l'acheter ce qui, au total, nous aura couté le double. Ce n'est pas la première fois :emlaugh:
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.

Mon pit
Avatar de l’utilisateur

kekelekou
Pilote Confirmé
Pilote Confirmé
Messages : 2920
Inscription : 14 novembre 2005

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#9

Message par kekelekou »

Je pense très fort à "détournement de fonds publics légalisé".
Image
Avatar de l’utilisateur

JulietBravo
Pilote d'essais
Pilote d'essais
Messages : 7751
Inscription : 08 mai 2007

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#10

Message par JulietBravo »

Milos a écrit :
lun. mai 08, 2023 11:39 am
On connait la suite : on loue un appareil une fortune et au bout de quelques années on dit que ça nous revient trop cher et qu'il faut l'acheter ce qui, au total, nous aura couté le double. Ce n'est pas la première fois :emlaugh:
Des exemples tirés d’un passé récent pour étayer cette théorie ? :huh:
Avatar de l’utilisateur

E-crew
Jeune Pilote
Jeune Pilote
Messages : 1355
Inscription : 18 février 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#11

Message par E-crew »

En l'occurrence et au vu des retards des ASLR vador, justement pour cause de capteurs déjà obsolètes à la livraison, l'option location via contrat de service semble la plus pertinente pour le domaine du renseignement.
C'est une solution rentable lorsqu'elle est correctement gérée (l'OTAN et bien sûr les américains fonctionnent beaucoup comme ça).

Les besoins critiques et immédiats du renseignement technique se marient mal avec l'élongation des programmes militaires, qui se compte souvent en années (ici deux ans de retard pour l'ASLR).

https://www.opex360.com/2022/05/28/lavi ... rationnel/

Le prestataire non identifié est probablement CAE qui travaille déjà avec la DGSE.

La réalité paradoxale derrière le retrait des Transals GABRIEL sans remplacement est que, bien que le loup soit à la porte, nous n'avons pas pour autant les ressources pour tout financer... 🙄
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#12

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : L’entraînement des pilotes de chasse français sera en partie externalisé, dans l’attente du successeur de l’Alphajet

https://www.opex360.com/2023/10/05/lent ... lalphajet/
Actuellement, l’Escadron d’entraînement 3/8 « Côte d’Or », basé à Cazaux, assure des missions dites « Red Air » dans le cadre de la préparation opérationnelles des équipages de Rafale et de Mirage 2000. En clair, il s’agit pour cette unité, dotée d’avions d’entraînement Alphajet, de tenir le rôle de « force adverse » [ou d’agresseur »]. En outre, lors des campagnes de tir, comme celles régulièrement organisées depuis la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara [Corse], elle est chargée de mettre en oeuvre des cibles acoustiques tractées [les « biroutes »].

Seulement, l’Alphajet est un maintenant un avion ancien, dont les années sont comptées. Et, ses performances sont sans doute limitées pour préparer au mieux les pilotes de chasse à un engagement dit de « haute intensité ». Sous d’autres cieux, comme aux États-Unis, les prestations « Red Air » font l’objet de marchés attribués à des entreprises de services de défense et de sécurité [ESSD] ayant consenti de lourds investissements pour se doter d’avions de combat récemment retirés du service [Mirage F1, F-16, etc.].

L’an passé, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Stéphane Mille, n’avait pas exclu d’externaliser cette fonction Red Air… Mais pas à n’importe quel prix. « Il ne faudrait pas que le coût de l’heure de vol du Red air soit supérieur à celui que nous connaissons en générant l’activité en interne », avait-il soutenu, lors d’une audition au Sénat. Et d’ajouter : « Les discussions se poursuivent aujourd’hui autour du modèle économique du Red Air pour garantir qu’il soit compétitif vis-à-vis des besoins d’entraînement ».

Visiblement, la réflexion a depuis avancé… Et le projet annuel de performances [PAP] relatif au programme 178 « Préparation et emploi des forces », publié à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances 2024, évoque « la mise en place », dès l’an prochain, d’un « contrat de location de 6 ans de prestation RED AIR, afin de mettre à disposition des forces une capacité d’entraînement au combat adaptée au contexte actuel ».

L’opération budgétaire « Activités et entraînement des forces » [dotée de 87,9 millions d’euros, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, ndlr] inclut « l’activité liée aux services spatiaux et regroupe les crédits nécessaires à la préparation opérationnelle des forces, notamment l’achat d’équipements spécifiques et de télécommunication, l’instruction et l’entraînement externalisés et l’assistance en escale », lit-on dans le document. « Elle double sa dotation en 2014 [+104% en AE] notamment avec la mise en place d’un contrat de location de prestation RED AIR », précise-t-il.

Lors d’un audition à l’Assemblée nationale, ce 5 octobre, le général Mille a justifié ce recours au secteur privé. « Nous avons à gérer la fin de vie de l’Alphajet. […] Nous avons fait le choix, au moins temporairement, d’externaliser la fonction Red Air. Nous le faisons parce que, au-delà de l’aspect matériel, il y a aussi la question de la ressource humaine. Nous préférons nous concentrer sur le coeur de la mission », a-t-il expliqué.

« Pour des missions de biroutage [la mise en oeuvre des cibles acoustiques, ndlr], objectivement, on n’a pas besoin d’y consacrer des heures de pilotes que je préfère mettre dans un Rafale qui se prépare pour des missions de haute intensité », a insisté le général Mille. « C’est un choix qui me semble raisonnable. Il est pour l’instant temporaire. On verra plus tard [ce que l’on fera] une fois qu’on aura décidé le successeur de l’Alphajet », a-t-il conclu.

Reste maintenant à connaître le prestataire qui sera choisi pour assurer ces missions Red Air. Le français Procor, qui s’est procuré des Mirage 2000C à cette fin, fait partie des favoris… De même que SDTS, qui a signé un accord avec Aeralis, le constructeur britannique d’avions d’entraînement « modulaire », en vue d’être en mesure de « répondre aux besoins futurs de Red Air en Europe, d’ici 2030 ». À moins qu’une entreprise étrangère [et américaine] soit mieux placée, comme Draken International, qui été choisie par la Royal Air Force après la dissolution du No.100 Squadron, alors chargé de jouer les « agresseurs ».
Je remarque qu'il est donc question d'un successeur de l'Alpha Jet...

Sinon, je mets également ici le lien sur Aeralis (dont il est également question plus haut dans ce topic), principalement from ze perfide Albion :
viewtopic.php?f=279&t=218652
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#13

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : Selon le général Mille, on va avoir un « vrai problème » en matière de transport aérien stratégique

https://www.opex360.com/2023/10/07/selo ... rategique/
Sans avion de transport « hors gabarit » [ou « gros porteur »], il est compliqué de « projeter » des forces sur un théâtre extérieur, comme cela a été le cas lors de l’opération Serval, au Mali, en janvier 2013. Jusqu’alors, le ministère des Armées a pu compter sur le contrat SALIS [Solution intérimaire pour le transport aérien stratégique], attribué par l’Otan à la compagnie privée ukrainienne Antonov Logistics Salis ou passer par une procédure dite à « bons de commande » afin d’affréter des Antonov AN-124-100, capables d’emporter un chargement de 120 tonnes, ou encore des AN-22, AN-225 et Il-76 [de conception russe, ndlr].

Seulement, la guerre en Ukraine a changé la donne : il est désormais exclu d’avoir recours à des Il-76 et la disponibilité des appareils loués dans le cadre du contrat SALIS a été réduite. Qui plus est, ces avions « hors gabarit » approchent de leur fin de vie…

Dans un rapport publié en 2017, l’ex-député François Cornut-Gentille avait alerté sur la dépendance des forces françaises en matière de transport aérien stratégique. « Le ministère de la Défense et le ministère des Affaires étrangères sont ici des adeptes de la méthode Coué : les armées se satisfont du bon acheminement du fret et les diplomates de la solidité du couple franco-allemand au sein de l’Otan! Tous feignent de ne pas voir que, dans les faits, ce sont les Russes et les Ukrainiens qui ont la maîtrise de la projection de nos forces sur les théâtres extérieurs », avait-il dénoncé.

Quoi qu’il en soit, et même si le projet SATOC [Strategic Air Transport For Outsized Cargo] a été lancé grâce à des fonds européens et confié à l’Allemagne [avec la participation de la France, de la République tchèque et des Pays-Bas], le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [CEMAAE], le général Stéphane Mille, est inquiet pour l’avenir, faute de pouvoir disposer d’une solution à court terme. « On a un vrai problème. Le contrat SALIS, ce sont de vieux appareils qui commencent à arriver en fin de vie. Et, pour autant, le marché, tout important qu’il soit, n’est pas suffisant pour justifier le lancement d’un programme nouveau », a en effet affirmé le général Mille, lors d’un audition à l’Assemblée nationale, le 5 octobre.

Faut-il en déduire que le projet SATOC a déjà du plomb dans l’aile? « On a un vrai sujet qui est de sensibiliser un certain nombre de pays de manière à pouvoir créer une masse suffisante. Si on n’y arrive pas, on ne pourra pas avancer dans ce domaine », a-t-il dit. En clair, le développement d’une capacité européenne de transport aérien hors gabarit n’est pas une priorité pour la plupart… « Il faut donc qu’on cherche tous azimuts quels pourraient être les vecteurs utilisables pour ça [le transport hors-gabarit, ndlr]. Et il n’y en a pas beaucoup », a conclu le général Mille.

Si son développement n’avait pas été annulé en 2007, l’A380-800F cargo aurait pu être une solution, avec sa capacité de transporter jusqu’à 150 tonnes de fret. Mais pour le moment, il faut se contenter de A300-600ST « Beluga », qu’Airbus Defense & Space met en avant depuis quelques mois. Seulement, si cet appareil peut emporter des pièces volumineuses, sa capacité de chargement est limitée à « seulement » 47 tonnes.
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

Topic author
Deltafan
As du Manche
As du Manche
Messages : 10889
Inscription : 13 avril 2004

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#14

Message par Deltafan »

Article OPEX 360, avec le titre : L’armée de l’Air et de l’Espace envisage la création d’une base aérienne de réservistes

https://www.opex360.com/2023/10/07/larm ... servistes/
La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit d’augmenter significativement le format de la réserve opérationnelle; l’objectif étant de disposer de 105’000 réservistes à l’horizon 2035, ce qui donnera un ratio d’un militaire de réserve pour deux militaires d’active. Reste à voir ce que feront les armées de tels renforts…

Pour l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], il s’agira d’abord de constituer une « réserve de compétences » pour des domaines exigeant des connaissances et des savoir-faire particuliers, notamment dans les métiers ayant trait à l’espace et au cyber. « Chercher des spécialistes qui viennent faire réserviste [sic] au Commandement de l’Espace [CdE], ça a du sens », a ainsi estimé le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [CEMAAE], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 5 octobre.

Ensuite, et plus traditionnellement, les réservistes de l’AAE viendront renforcer ponctuellement le « fonctionnement » des bases aériennes dans le cadre d’activités « locales », comme c’est d’ailleurs déjà le cas actuellement quand il s’agit de remplacer des aviateurs « projetés » en opération extérieure. Mais le général Mille a l’intention d’aller encore plus loin. « On a mis sur la table, une fois que la montée en puissance [des réserves] sera terminée, l’idée que l’on pourrait mettre en place une base aérienne de réservistes », a-t-il dit. Et cela afin de pouvoir, le cas échéant, avoir la capacité de disperser les moyens de l’AAE.

Il s’agirait ainsi d’identifier des réservistes aux compétences « utiles », de les regrouper sur une base et de les engager dans des exercices de dispersion lors des manoeuvres majeures de l’AAE. « On fait armer une base par des réservistes que l’on rappelle pour un exercice majeur de ce type », a résumé le général Mille. « On a déjà des réservistes qui travaillent sur les bases aériennes et qui occupent certaines fonctions. Donc, ce n’est pas totalement une vue de l’esprit que d’imaginer une base aérienne de réservistes. Il s’agit simplement d’identifier toutes les ressources, de les regrouper et de leur dire ‘à vous de jouer' », a-t-il ajouté.

En poussant le raisonnement du général Mille, une telle base aérienne de réservistes pourrait même mettre en oeuvre des aéronefs… grâce aux peu connues Sections de réserve de l’armée de l’Air [SARAA]. Ces unités, au nombre de 13, comptent, en moyenne, 8 pilotes titulaires du brevet militaire de pilote d’avion « Estafette » [BMPE] et 5 mécaniciens. Les avions qu’elles mettent en oeuvre – DR400, Cessna – sont généralement loués auprès d’aéroclubs conventionnés. Enfin, les missions qu’elles assurent sont variées : cela va du rôle de plastron pour l’entraînement aux mesures actives de sûreté aérienne [MASA] des escadrons de chasse et d’hélicoptères à l’observation aérienne dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt, en passant par des vols d’expérimentation au profit de certaines unités de l’AAE.
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
Avatar de l’utilisateur

DeeJay
Légende volante
Légende volante
Messages : 17597
Inscription : 08 septembre 2001

Re: Armée de l'Air et de l'Espace

#15

Message par DeeJay »

Je connais au moins une boutique qui ne fonctionnerait pas sans ses réservistes (qui arrivent à la butée ferraillage et à l'usure de toutes façons).
Le résultat d'un budget assassin et d'une politique RH fine et intelligente.
Et pourtant, les cérémonies, sentinelle et toutes ces conneries de tours de services qui n'en finissent pas en sup de l'engagement ops n'ont toujours pas fini de pousser les gens vers la sortie (par usure) ... vieux comme jeunes.

Voyons comment ça va se danser cette affaire là (?) Perso, avant de chercher à faire revenir les vieux et/ou faire faire de l'interim à des jeunes (nons qualifiés) ... je chercherai un moyen de garder geux qui sont là (et non, le pognon n'est pas nécessairement le bon levier à actionner).
Répondre

Revenir à « Aviation passion »