Bon, pas beaucoup de précisions pour l'instant...
Article Le Point/AFP, avec le titre : La Turquie frappe la Syrie et ouvre la frontière avec la Grèce
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... spartandhp
Samedi 29 février, les forces turques ont frappé la Syrie et affirmé avoir détruit une « installation d'armes chimiques » dans la région d'Alep. Pour l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH, un ONG), ce serait plutôt un aéroport militaire qui aurait été ciblé.
Cela faisait suite à ceci, largement commenté par les médias (du moins quand ils parlent d'autre chose que du coronavirus)
Article RFI, avec le titre : Syrie: Erdogan va devoir négocier une sortie de crise avec Poutine
http://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20200 ... se-poutine
Depuis l’attaque attribuée au régime syrien qui a tué au moins 33 de ses soldats à Idleb jeudi, la Turquie multiplie les initiatives diplomatiques.
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Depuis l’attaque d’Idleb, les autorités turques ne désignent qu’un coupable et ne frappent qu’une cible : les forces du régime de Bachar el-Assad. Pourtant, sur les réseaux sociaux et dans la presse d’opposition, des experts militaires et d’anciens diplomates avancent une autre version des faits : ce serait l’aviation russe qui aurait provoqué la mort d’une trentaine de soldats turcs, et Ankara se tairait pour ménager Moscou.
Une chose est sûre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a sous-estimé le soutien que son homologue russe Vladimir Poutine était prêt à fournir au régime de Damas, et sa réticence à chercher la désescalade à Idleb.
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La Turquie appelle l’Otan à imposer une zone d’exclusion aérienne dans le nord-ouest de la Syrie pour protéger des frappes du régime et de l’aviation russe les trois millions de civils d’Idleb et les milliers de soldats turcs déployés sur place. Sauf que, dans les faits, cette zone d’exclusion aérienne existe déjà, mais sous contrôle russe.
Les avions et les hélicoptères de combat turcs n’ont en effet pas accès au ciel d’Idleb. C’est d’ailleurs ce qui explique en partie le lourd bilan de jeudi : lorsque le convoi turc a commencé à être attaqué, aucune force aérienne n’est venue à sa rescousse. Moscou n’a même pas autorisé le vol d’hélicoptères pour évacuer les blessés, qui ont dû être transportés par la route jusqu’au premier hôpital turc, 70 kilomètres plus loin.
La Turquie réclame que les Etats-Unis ou des Etats européens lui « prêtent » des systèmes de défense antiaérienne. Elle voudrait surtout que des avions de l’Otan soient déployés au-dessus de la zone, ce qui signifie que des avions de l’Otan risqueraient d’être confrontés à des avions et des missiles syriens et russes… Mais ce soutien militaire est improbable, en raison des tensions multiples entre Ankara et ses alliés occidentaux, et surtout de leur réticence à s’enliser à leur tour dans le bourbier syrien.