Le Shenyang J-31 est nettement moins gros que le Chengdu J-20, il semble être un avion complémentaire plus que concurrent. Point faible commun avec le J-20, l’utilisation, faute de mieux, de vieux moteurs russes : ceux du MiG 29 cette fois-ci. On peut imaginer qu’une version série aura des moteurs plus modernes (avec des tuyères plus furtives façon F 22 ? ), mais… quand ?
Comme pour tous les avions furtifs, le dessin est dépouillé et donc la maquette aussi, d’autant que l’avion n’a pas encore été vu avec des charges. Le montage promet donc d’être simple et rapide…
Après assemblage du fuselage, je passe au cockpit, et là : caramba ! Anigrand s’est encore gaufré, en fournissant une verrière trop plate et (pour pouvoir rentrer en dessous ?) un siège éjectable tout rikiki. Ca fait 3 maquettes qu’ils nous font le coup : le J-20, le Mirage G ( oui, c’était eux, en fait ! ) et maintenant le J-31. C’est pourtant pas compliqué : sur les vrais avions, le gabarit des sièges est une donnée de départ, et on dessine les habitacles autour !
Je récupère dans l’indispensable boîte à rabiots un siège identique à celui du J-20, qui ressemble beaucoup à un MB Mk14, puis, plus délicat, je cherche dans une autre boîte à rabiots une verrière qui puisse s’adapter et qui soit plus ressemblante. Evidemment, interdit de bricoler une partie transparente. Pas moyen non plus de contourner la difficulté en laissant la verrière ouverte : on n’a pas de photos assez détaillées de l’intérieur du cockpit…Je finis par trouver une verrière soufflée qui, avec bien des ajustements, finira par faire l’affaire.
La planche de bord, elle, est un décal provenant d’une maquette du J-20 : j’ai supposé qu’elles devaient être assez semblables dans la réalité.
Le reste du montage est, comme souvent pour les maquettes d’avions furtifs, simple et rapide : deux dérives, deux empennages, les trains et les trappes (qui seront posées après peinture).
La peinture va également être très simple : les soutes de train l’intérieur des trappes sont rouge vif, le radome est gris moyen, et tout le reste de l’avion est bombé en noir brillant.
Anigrand fournit une planche de decals qui comprend tout… ce qu’on distingue sur les photos de l’avion. Je n’ai pas appliqué les étoiles rouges chinoises, car on ne les voit sur aucune photo, signe que cet avion serait bien une « private venture » de son fabricant : ah que, les temps changent !
Pour finir je bombe tout l’avion en vernis mat avant de rendre sa transparence à la verrière avec un peu de vernis brillant.
L’allure générale de cette maquette est bonne, mais il est difficile d’évaluer son exactitude : si on se fie aux dimensions publiées, elle pourrait être 5% trop petite, mais sous réserve, car on a beaucoup moins de données sur le J 31 qu’on en avait sur le J 20, et… encore moins de moyen de les vérifier !
J 31 et J 20 : chasseur lourd et chasseur léger :
J 31 et F 22 : une certaine ressemblance… à la taille près !
J 31 et MiG 29 : la même motorisation 30 ans après…
L’apparition du J-31 a été, si peu de temps après celle du J-20, une surprise, car on se demande comment il se situe par rapport à celui-ci. Il pourrait faire un jour un bon chasseur embarqué, le J 20 étant sans doute trop gros pour les porte-avions. On dit aussi qu’il ne serait pas nécessairement destiné à l’Aviation Chinoise : ce serait plutôt un chasseur (relativement) léger destiné à l’export : le chasseur furtif « low-cost » est-il pour demain ?
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). C'est plus un cerveau, c'est de la sauce blanche 
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