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Le Jean-Bart est admis au service actif le 1er mai 1955, après 57, il est effectivement mis en réserve et il restera amarré dans la rade de Toulon jusqu'à sa destruction en 70. ( 2 ans de service actif pour un cuirassé et on se moque des anglais qui retirent leurs E-3 avant la mise en service de leur remplaçant, la Royale n'avait visiblement pas peur du ridicule à l'époque)
Oui, c'est lui qui a tiré au 380 à Suez sur les panou-panou
Le Jean Bart ne fut jamais totalement achevé ni pleinement opérationnel, à Suez de mémoire une seule de ses tourelles de 380 était servie, par manque de personnel.
Toutes proportions gardées la Marine s'est retrouvée avec lui un peu comme les Américains avec les Iowa, il était là et on essayait de lui trouver un rôle.
De surcroît pour une Marine sortie de la guerre décimée ou avec des bâtiments totalement obsolètes (exception faite de ceux qui avaient été refondus aux States - à différents niveaux selon les canotes) pouvoir achever le JB était aussi bien salutaire militairement et industriellement que d'un point de vue symbolique.
Bonjour
Il y avait un Hors Série de je sais plus quel mag sur la bombe A au Japon
Après la guerre, les ricains avaient questionné les civils japonais
Ils expliquaient que pour les bombardements aériens, la sirène retentit, on se planque, on attend et on ressort. Pénible mais tolérable
Le pire pour eux étaient les bombardements par les cuirassiers de l'USN qui arrivaient un peu au hasard, et ça c'était bien pire.
Le coté hasard de la mort qui peut frapper à tout moment était bien plus dur à accepter
Les cuirassés alliés bombardaient les installations industrielles côtières mais la précision de ces frappes était aléatoire.
Ainsi par exemple à l'aube du 15 juillet 1945 la Task Unit 34.8.2 (Rear Admiral Oscar C. Badger sur l'Iowa) comprenant l'Iowa, le Missouri et le Wisconsin est détachée du gros de la TF 58 et pilonne – 860 obus de 406 mm tirés entre 27 et 30 000 m – les installations sidérurgiques stratégiques de Muroran dans le sud de l'île d'Hokkaido. Les usines de la Nihon Steel Co. et de Wanishi Ironworks sont touchées par 170 obus et voient leur activité cesser jusqu’à la fin de la guerre. La plupart des parpaings tombent sur la ville de Muroran qui est dévastée …
Et pourtant les bombardiers HA voient bien leurs cibles d'en haut, pas le cuirassé, à moins qu' il aurait utilisé son hydravion reco pour régler les tirs. A confirmer, j'ai pas d'info.
2 ans de service actif pour un cuirassé et on se moque des anglais qui retirent leurs E-3 avant la mise en service de leur remplaçant, la Royale n'avait visiblement pas peur du ridicule à l'époque)
