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#501
Ce n’est pas dans le répertoire des combats aériens, mais il y a un livre de Assi Hahn "Du ciel aux enfers". (J'ai mis du temps pour le trouver.)
Cet ouvrage se limite à la dernière mission de guerre de Assi pour se poursuivre sur toute sa captivité (ils ne plaisantaient pas les Soviétiques !!!) et se termine à son retour auprès guerre.
Cet ouvrage se limite à la dernière mission de guerre de Assi pour se poursuivre sur toute sa captivité (ils ne plaisantaient pas les Soviétiques !!!) et se termine à son retour auprès guerre.
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#502
Le titre original est "Ich Sprache Die Wahrheit!" (je dis la vérité), publié en 1951, un bouquin que j'aimerais bien lire.Belly a écrit :Ce n’est pas dans le répertoire des combats aériens, mais il y a un livre de Assi Hahn "Du ciel aux enfers". (J'ai mis du temps pour le trouver.)
Cet ouvrage se limite à la dernière mission de guerre de Assi pour se poursuivre sur toute sa captivité (ils ne plaisantaient pas les Soviétiques !!!) et se termine à son retour auprès guerre.
#503
Un petit extrait de ce livre ("Du ciel aux enfers" de Assi Hahn), nous sommes le lendemain de sa capture …
<< J’avais l’impression qu’il faisait moins froid, à moins que les émotions des dernières heures m’eussent donné chaud (il échappa de peu à un lynchage). Couché de nouveau sur le planché du camion, je regrettais presque d’être encore en vie. Sans l’intervention providentielle de l’homme au regard cruel, je n’aurais plus eu à craindre d’autres tortures, d’autres humiliations. La tête enfouie dans ma casquette à visière, je m’endormis, sous une douce couverture de neige. Mes gardiens, transformés en statues blanches, se tenaient immobiles, assis au rebord de la plate forme. Aux premières lueurs de l’aube, nous nous arrêtâmes dans un village qui paraissait désert. A ma grande surprise, la première maison dans laquelle nous entrâmes était habitée. Les soldats tirèrent de l’unique lit une vielle femme et deux jeunes filles, puis, ils se couchèrent à tour de rôle, afin de se réchauffer. Pendant que la vielle, livide de peur faisait bouillir de l’eau, je me reposais, affalé sur une planche. Sans cesse, les jeunes filles jetaient des regards apitoyés sur mes pieds nus, bleuis de froid ; finalement, leur mère m’apporta quelques chiffons sales et bout de ficelle. Les chiffons m’auraient été bien utiles, malheureusement, je n’eus pas le droit de les garder. Un des soldats me les arracha des mains et les lança dans le feu. Par gestes, il m’expliqua qu’à aucun prix, je ne devais accepter quoi que ce fût. Après avoir bu, tous, une gorgée d’eau chaude, nous repartîmes à travers la grisaille mouvante des flocons qui continuaient à tomber en rangs serrés. Bientôt, le camion, abandonnant la route parsemée d’ornières, s’engagea sur la grande autostrade Léningrad-Kalinine-Moscou. Au milieu de la circulation étonnamment active, des groupes de femmes et enfants, requis sans doute dans les villages voisins, déblayaient la large piste constamment envahie par la neige. Des deux cotés de l’autostrade s’alignaient, sur des centaines de mètres, de gigantesques panneaux illustrant les horreurs perpétrées par les soldats allemands. Ici, un fantassin crevait à coup de baïonnette les yeux d’un bébé, une botte posée sur la poitrine de la mère qui gisait, nue, devant une cabane. Là, des S.S. étaient en train de jeter des enfants dans un puits. Plus loin, des femmes étaient écartelées, des hommes fouettés et fusillés. Chaque image s’accompagnait d’une légende. Par endroits apparaissait, entre deux tableaux des atrocités germaniques, le visage empreint de bonté du Père Staline, entourant de ses bras quelques enfants au sourire confiant, ou encore le portrait démesuré d’un Héros de l’Union Soviétique. Jamais, je n’aurai cru que ces peintures grossières eussent fanatisé les civils russes à un tel point. Or, l’effet de cette propagande se révélait si terrible que je ne pouvais me montrer dans les localités où nous nous arrêtions. Chaque fois que j’étais obligé de descendre du camion, la population s’attroupait et me lapidait de toute sortes de projectiles ; sans la protection de mon escorte, je n’aurais certainement pas échappé au lynchage.
Ce voyage peu réjouissant dura toute la matinée. La neige tombait de plus en plus dru, cependant, le froid était supportable, j’estimais la température à dix ou douze degrés au dessous de zéro. Pour me réchauffer, je n’avais que la couche de neige qui s’accumulait sur moi. Vers trois heures de l’après midi, le camion quitta la route et s’engagea dans un chemin forestier pour s’arrêter à une barrière près d’un grand blockhaus. On me fit descendre. Aussitôt, j’eus une véritable crise de frissons qui m’ébranlaient de la tête aux pieds. Au bout de quelques minutes, un officier sortit du blockhaus et, en un allemand impeccable, me déclara qu’il allait me demander un petit travail. Auparavant, ajouta t il, je devais me rafraîchir, puisque le long trajet en camion avait du me réchauffer. Il m’indiqua, sur un énorme billot, un gros tronc d’arbre enrobé de glace et m’ordonna de m’y asseoir, « pour me reposer ». Je répondis qu’étant à peine couvert, j’avais au contraire terriblement froid et préférais me reposer dans la maison. Immédiatement, le Russe se mit à hurler.
- Nous savons que les officiers allemands aiment faire du cheval. Comme nous autres Russes sommes des gens courtois, nous tenons à vous en donner l’occasion. Je vous ordonne de vous asseoir sur cet arbre.
Trois soldats m’empoignèrent, me placèrent à califourchon sur le billot et m’attachèrent aux chevilles une poutre qui, j’en avais tout au moins l’impression, devait peser plusieurs quintaux. Je ne pouvais même plus bouger. Impitoyablement, la poutre me clouait sur le billot verglacé. Mes chevilles me faisaient souffrir le martyre. La partie inférieure du corps vêtue uniquement d’un mince caleçon, j’étais collé au bois par le gel ; à tout instant, je m’attendais à fendre en deux entre les jambes. L’officier m’observa quelques minutes, puis, il alluma une cigarette.
- Reposez vous une heure, ensuite, je vous ferai chercher, ricana t il, et il disparu dans la maison.
Quand au bout d’une heure, on me détacha, je m’écroulais dans la neige. Les épreuves des dernières trente six heures (depuis sa capture) avaient eu raison de ma résistance. A coup de crosse, les soldats m’amenèrent devant l’officier qui m’attendait dans une petite pièce au rez de chaussée.
- Voici du papier et un crayon, commença t il. Vous avez exactement quarante cinq minutes pour exposer en détail l’organisation du ministère de l’Air allemand. Je suis chargé de vous avertir qu’en cas de refus, vous serez fusillé.
Puis il me laissa seul.
Sans parler du fait que j’ignorais tout de l’organisation intérieure de notre ministère de l’Air, je n’avais nullement l’intention de révéler le peu que je savais. En outre, j’étais tellement raidi par le froid que j’étais incapable de tenir le crayon. J’étais donc en train de vivre ma dernière heure. Ma pensée se mit à vagabonder, à voler, pour couvrir en quelques secondes le long trajet jusqu’en Allemagne. Pourquoi ne profiterais je pas de l’occasion pour écrire une lettre d’adieu à ma femme et à ma mère ? Péniblement, je refermai mes doigts engourdis sur le crayon. Les dents serrées, je parvins à tracer des mots. Une fois de plus, le film de ma vie se déroula dans mon esprit.
Je venais de terminer mes deux lettres lorsque le Russe réapparut.
- Et bien, vous avez fini ? demanda t il.
- Je n’ai pas exécuté votre ordre. Par contre, j’ai écrit à ma femme et à ma mère. Je vous prie de faire jeter ces lettres au dessus des lignes allemandes, afin qu’elles parviennent à ma famille. Chose facile pour vous, puisque vous êtes dans l’aviation. Vous accéderez, j’espère, à ma prière, sans doute la dernière que j’aurai l’occasion de formuler.
L’officier, probablement un commissaire politique, m’arracha les lettres et les déchira en menus morceaux qu’il me lança à la figure.
- On va te fusiller séance tenante, espèce de cochon, hurla t il.
Il me prit par le collet et me poussa dehors. Devant le blockhaus stationnaient deux voitures cellulaires et un camion bondé de soldats. On m’enferma dans le premier véhicule qui démarra aussitôt pour stopper un quart d’heure plus tard. En descendant, je vis que nous nous trouvions devant un stand de tir, aux traverses espacées de vingt cinq mètres. On me fit signe de longer le stand. Derrière moi venaient deux Russes, les mains liées, les pieds entravés. Les soldats fermaient le cortège. Nous fîmes halte après la dernière traverse. Un jeune officier aviateur, mitraillette au poing, m’ordonna de la suivre jusqu’au mur terminal où se dressaient trois poteaux. Il me dit de m’agenouiller devant celui du milieu, m’expliquant qu’il devait m’attacher les bras et me bander les yeux. Déjà, à ma droite et à ma gauche, les deux Russes s’étaient mis à genoux, les bras joints derrière le poteau. Je demandais au lieutenant une dernière grâce : je voulais mourir debout, sans lien ni bandeau. Je lui donnais ma parole d’honneur de ne pas bouger. Il porta sa main à la casquette.
- J’accepte d’exaucer votre désir, dit il simplement.
Puis, il recula jusqu’à l’endroit, éloigné d’une dizaine de mètres, où les soldats avaient pris position sur deux rangs. Il se plaça à l’extrémité droite du peloton ; à celle de gauche se tenait un tambour.
Les poings crispés, les yeux grands ouverts, le corps raidi, je regardais devant moi. Le lieutenant, levant sa mitraillette, donna le premier commandement. Les soldats chargèrent leurs fusils, au second commandement, ils mirent en joue, le tambour ajusta son instrument et saisit ses baguettes. Le troisième commandement, le lieutenant abaissa brutalement sa mitraillette, un roulement de tambour, la salve !
C’était donc cela, la mort ? Je n’avais rien senti. Je pouvais toujours remuer la tête. Encore debout devant mon poteau, je vis les soldats remettre leurs armes en bandoulière. Prudemment, je me penchais en avant pour voir les trous de balles que devait porter mon corps. Or, je ne vis rien, rien du tout. J’étais indemne. Mais à ma droite, une flaque de sang souillait la neige. Aux poteaux qui m’encadraient pendaient les Russes, littéralement déchiquetés. Ils râlaient encore, un son horrible que coupaient les hoquets de sang. Je crus que ma raison allait sombrer …
En quelques enjambées, le lieutenant fut près de moi. Il me secoua par les épaules et cria :’’En avant, marche !’’. En titubant, plus mort que vif, je longeai de nouveau le stand de tir, remontai dans le panier à salade et, un quart d’heure plus tard, me retrouvai dans le blockhaus où le commissaire me reçut avec un sourire peu engageant.
- Charmante, cette petite promenade, n’est ce pas ? fit il. Croyez moi, vous finirez bien par parler.
Il s’assit et commença à m’interroger.
Lorsque je me fus quelque peu ressaisi, je déclarai au commissaire qu’avec moi, des méthodes pareilles, loin de me mater, aboutissaient exactement au résultat opposé.
- Tant pis pour vous, fit il. Nous allons essayer un autre traitement. Vous êtes vraiment plus stupide qu’il n’est permis de l’être. Il faudra bien que vous vous décidiez à parler, bon grè mal grè ; suivant votre attitude, votre captivité, elle aussi, se passera bien ou mal !
On me ramena dans la voiture cellulaire qui me transporta jusqu’à une prison aux trois quarts détruite par les bombes destinées au terrain d’aviation voisin. Deux soldats me firent descendre dans la cave, par un escalier dangereusement lézardé. Une lourde porte de fer grinça dans ses gonds plus ou moins descellés, je reçus un coup de pied au postérieur qui me précipita dans un trou complètement noir. Aussitôt, la porte fut refermée et barricadée. Le sol de mon cachot était couvert d’immondices et d’excréments. En essayant de me redresser, je constatai que l’infecte oubliette mesurait tout au plus 1m.20 de haut. Mes mains, explorant les parois ruisselantes d’eau, firent une seconde découverte : j’étais enfermé dans une sphère, une cellule qui n’avait pas un seul mur droit. Je ne pouvais ni me tenir debout, ni m’appuyer. J’étais donc forcé de m’asseoir par terre, dans les excréments d’où émanait une puanteur pestilentielle. Je compris qu’un séjour prolongé dans cet endroit horrible allait faire chavirer ma raison. Tâtant prudemment le sol, je heurtai un cadavre d’animal à moitié pourri ; secoué de dégoût, je me dressai brusquement, et ma tête percuta contre le plafond voûté. Je me mis à hurler, martelant des deux poings la porte de fer. Rien de bougeait, personne ne répondait. Alors, je senti la folie s’emparer lentement de mon pauvre cerveau. En proie à une affreuse sensation d’angoisse, je commençai à sangloter, à me cogner le front au mur. Soudain, je me rendis compte de ce que je faisais. Epouvanté, je hurlai à pleins poumons :
- Je suis déjà fou, ça y est, je suis déjà fou …
Au bout de quelques minutes, complètement épuisé, je me tus et m’accroupis tant bien que mal. Peu à peu, je repris le contrôle de mes nerfs. « Attention, mon petit vieux, pensai je, essai de retrouver ton sang froid. De toute façon, on ne te laissera pas éternellement dans ce trou. Alors, cesse de t’abandonner au désespoir. C’est exactement ce que ces montres espèrent ; à toi de ne pas leur faire ce plaisir. ». Cherchant un remède contre l’affolement, j’imaginais que ma femme m’observât. Idée saugrenue, sans doute, mais qui m’apporta un merveilleux soutien. Très vite, je repris mon équilibre. Avec une sérénité proche de l’indifférence, je me rappelai que je n’avais pris aucune nourriture depuis le petit déjeuné de la veille, quelques minutes avant mon dernier envol. Cependant, à la seule pensée de manger dans ce trou nauséabond, j’éprouvais déjà une violente envie de vomir ; j’avais seulement soif, une soif atroce, intolérable. Au fait, depuis combien de temps croupirais je dans cet ignoble cachot ? Faisait il jour, faisait il nuit ? A en juger d’après l’état de ma barbe, le soleil avait dû se coucher plus d’une fois depuis le 21 février, jour de ma capture. A deux reprises, je reçus un quart de thé fortement sucré ; mais ces distributions se faisaient si vite que je n’avais même pas le temps d’interpeller mes gardiens. Comme j’étais bien obligé de faire mes besoins dans la minuscule cellule, mes cheveux, ma barbe, mes mains, le corps tout entier disparaissait sous une épaisse couche de crasse gluante. En somme, j’étais presque content que personne ne pût me voir. Flottant dans une sorte de demi sommeil, je rêvais continuellement d’une baignoire remplie d’eau chaude, d’un pyjama propre, d’un lit moelleux.
Enfin, le grincement de la porte me tira de ma torpeur. Le faisceau lumineux d’une lampe de poche fouilla la cachot et se fixa sur moi. J’entendis le mot « Dawaï ! » (en avant !) et, à quatre pattes, sortis dans le couloir. A mon étonnement, je n’eus aucun mal à monter les marches conduisant au rez de chaussée. Que l’air était pur dans cet escalier de cave ! Je gonflai voluptueusement mes poumons, encore quelques pas, puis, je me trouvai dehors, sous un ciel bleu nuit, parsemé d’étoiles. Le sol était verglacé, mais mes pieds nus ne sentaient même pas le froid. Après avoir traversé la piste cimentée d’un aérodrome, je pénétrai dans un vaste abri. Longeant une cuisine où des filles en blouse blanche poussèrent à ma vue des cris de frayeur, j’atteignis une pièce confortablement meublée, au plancher recouvert de tapis. Derrière un beau bureau, était assis un jeune général d’aviation qui, à mon entrée, se boucha les narines avec des tampons d’ouate. Devant lui se tenaient huit officiers. Je dus monter sur une petite estrade que deux soldats avaient repoussée dans le coin le plus éloigné du bureau. Les officiers firent semblant de frissonner de dégoût et crachèrent par terre. Un lieutenant colonel, le visage encadré d’une belle barbe noire, s’approcha de moi et me tendit une glace.
- Cochon de fasciste, tu oses te présenter dans cet état à un général russe ? cria t il.
Ce fut mon tour de frissonner : le facies reflété dans la glace n’avait plus rien d’humain.
Le général commença l’interrogatoire, par le truchement du lieutenant colonel. Il me demanda une description détaillée de notre terrain de Rjelbbitzy : importance numérique des forces de terre et des groupes d’escadrille, emplacement des réserves d’essence, des abris et dortoirs, du bureau des opérations et ainsi de suite. Je refusai catégoriquement de donner la moindre indication. Ces messieurs comprendraient certainement, ajoutai je, que je ne voulais pas trahir.
- Si vous ne répondez pas, hurla le lieutenant colonel, nous vous jetterons dans un cachot encore plus petit, encore plus infect. Le général est très mécontent !
Quand même un beau compliment, pensai je. Au mur derrière le bureau, un calendrier indiquait la date du 27 février. J’avais donc passé six jours dans cette horrible prison. Soudain, je fus pris de panique à l’idée d’y retourner. Quand on me donna une feuille de papier et un crayon, en m’ordonnant de dessiner le plan de notre terrain, je me mis immédiatement au travail. Bien entendu, mon esquisse n’eut aucun rapport avec la réalité. Dans un coin, je plaçai quelques appareils, dans un autre, un abri, ici, les réserves d’essence, là bas, la tour de contrôle, bref, je marquai tout ce que mes tortionnaires voulaient savoir. Un beau travail où mon imagination se donna libre cours. Puis, je tendis la feuille au barbu.
- C’est ça, Rjelbitzy ? éclata t il, en lançant mon œuvre à la figure. Vous ignorez sans doute que je suis le commandant de nos escadrilles de reconnaissance dans le secteur nord. Tenez, voici Rjelbitzy.
Il tira de sa poche une photographie aérienne de mon aérodrome, prise avec une telle précision qu’on distinguait jusqu’au moindre caillou. Je reconnu même le mess et, ironie suprême du sort, mon chien couché devant la porte. >>
<< J’avais l’impression qu’il faisait moins froid, à moins que les émotions des dernières heures m’eussent donné chaud (il échappa de peu à un lynchage). Couché de nouveau sur le planché du camion, je regrettais presque d’être encore en vie. Sans l’intervention providentielle de l’homme au regard cruel, je n’aurais plus eu à craindre d’autres tortures, d’autres humiliations. La tête enfouie dans ma casquette à visière, je m’endormis, sous une douce couverture de neige. Mes gardiens, transformés en statues blanches, se tenaient immobiles, assis au rebord de la plate forme. Aux premières lueurs de l’aube, nous nous arrêtâmes dans un village qui paraissait désert. A ma grande surprise, la première maison dans laquelle nous entrâmes était habitée. Les soldats tirèrent de l’unique lit une vielle femme et deux jeunes filles, puis, ils se couchèrent à tour de rôle, afin de se réchauffer. Pendant que la vielle, livide de peur faisait bouillir de l’eau, je me reposais, affalé sur une planche. Sans cesse, les jeunes filles jetaient des regards apitoyés sur mes pieds nus, bleuis de froid ; finalement, leur mère m’apporta quelques chiffons sales et bout de ficelle. Les chiffons m’auraient été bien utiles, malheureusement, je n’eus pas le droit de les garder. Un des soldats me les arracha des mains et les lança dans le feu. Par gestes, il m’expliqua qu’à aucun prix, je ne devais accepter quoi que ce fût. Après avoir bu, tous, une gorgée d’eau chaude, nous repartîmes à travers la grisaille mouvante des flocons qui continuaient à tomber en rangs serrés. Bientôt, le camion, abandonnant la route parsemée d’ornières, s’engagea sur la grande autostrade Léningrad-Kalinine-Moscou. Au milieu de la circulation étonnamment active, des groupes de femmes et enfants, requis sans doute dans les villages voisins, déblayaient la large piste constamment envahie par la neige. Des deux cotés de l’autostrade s’alignaient, sur des centaines de mètres, de gigantesques panneaux illustrant les horreurs perpétrées par les soldats allemands. Ici, un fantassin crevait à coup de baïonnette les yeux d’un bébé, une botte posée sur la poitrine de la mère qui gisait, nue, devant une cabane. Là, des S.S. étaient en train de jeter des enfants dans un puits. Plus loin, des femmes étaient écartelées, des hommes fouettés et fusillés. Chaque image s’accompagnait d’une légende. Par endroits apparaissait, entre deux tableaux des atrocités germaniques, le visage empreint de bonté du Père Staline, entourant de ses bras quelques enfants au sourire confiant, ou encore le portrait démesuré d’un Héros de l’Union Soviétique. Jamais, je n’aurai cru que ces peintures grossières eussent fanatisé les civils russes à un tel point. Or, l’effet de cette propagande se révélait si terrible que je ne pouvais me montrer dans les localités où nous nous arrêtions. Chaque fois que j’étais obligé de descendre du camion, la population s’attroupait et me lapidait de toute sortes de projectiles ; sans la protection de mon escorte, je n’aurais certainement pas échappé au lynchage.
Ce voyage peu réjouissant dura toute la matinée. La neige tombait de plus en plus dru, cependant, le froid était supportable, j’estimais la température à dix ou douze degrés au dessous de zéro. Pour me réchauffer, je n’avais que la couche de neige qui s’accumulait sur moi. Vers trois heures de l’après midi, le camion quitta la route et s’engagea dans un chemin forestier pour s’arrêter à une barrière près d’un grand blockhaus. On me fit descendre. Aussitôt, j’eus une véritable crise de frissons qui m’ébranlaient de la tête aux pieds. Au bout de quelques minutes, un officier sortit du blockhaus et, en un allemand impeccable, me déclara qu’il allait me demander un petit travail. Auparavant, ajouta t il, je devais me rafraîchir, puisque le long trajet en camion avait du me réchauffer. Il m’indiqua, sur un énorme billot, un gros tronc d’arbre enrobé de glace et m’ordonna de m’y asseoir, « pour me reposer ». Je répondis qu’étant à peine couvert, j’avais au contraire terriblement froid et préférais me reposer dans la maison. Immédiatement, le Russe se mit à hurler.
- Nous savons que les officiers allemands aiment faire du cheval. Comme nous autres Russes sommes des gens courtois, nous tenons à vous en donner l’occasion. Je vous ordonne de vous asseoir sur cet arbre.
Trois soldats m’empoignèrent, me placèrent à califourchon sur le billot et m’attachèrent aux chevilles une poutre qui, j’en avais tout au moins l’impression, devait peser plusieurs quintaux. Je ne pouvais même plus bouger. Impitoyablement, la poutre me clouait sur le billot verglacé. Mes chevilles me faisaient souffrir le martyre. La partie inférieure du corps vêtue uniquement d’un mince caleçon, j’étais collé au bois par le gel ; à tout instant, je m’attendais à fendre en deux entre les jambes. L’officier m’observa quelques minutes, puis, il alluma une cigarette.
- Reposez vous une heure, ensuite, je vous ferai chercher, ricana t il, et il disparu dans la maison.
Quand au bout d’une heure, on me détacha, je m’écroulais dans la neige. Les épreuves des dernières trente six heures (depuis sa capture) avaient eu raison de ma résistance. A coup de crosse, les soldats m’amenèrent devant l’officier qui m’attendait dans une petite pièce au rez de chaussée.
- Voici du papier et un crayon, commença t il. Vous avez exactement quarante cinq minutes pour exposer en détail l’organisation du ministère de l’Air allemand. Je suis chargé de vous avertir qu’en cas de refus, vous serez fusillé.
Puis il me laissa seul.
Sans parler du fait que j’ignorais tout de l’organisation intérieure de notre ministère de l’Air, je n’avais nullement l’intention de révéler le peu que je savais. En outre, j’étais tellement raidi par le froid que j’étais incapable de tenir le crayon. J’étais donc en train de vivre ma dernière heure. Ma pensée se mit à vagabonder, à voler, pour couvrir en quelques secondes le long trajet jusqu’en Allemagne. Pourquoi ne profiterais je pas de l’occasion pour écrire une lettre d’adieu à ma femme et à ma mère ? Péniblement, je refermai mes doigts engourdis sur le crayon. Les dents serrées, je parvins à tracer des mots. Une fois de plus, le film de ma vie se déroula dans mon esprit.
Je venais de terminer mes deux lettres lorsque le Russe réapparut.
- Et bien, vous avez fini ? demanda t il.
- Je n’ai pas exécuté votre ordre. Par contre, j’ai écrit à ma femme et à ma mère. Je vous prie de faire jeter ces lettres au dessus des lignes allemandes, afin qu’elles parviennent à ma famille. Chose facile pour vous, puisque vous êtes dans l’aviation. Vous accéderez, j’espère, à ma prière, sans doute la dernière que j’aurai l’occasion de formuler.
L’officier, probablement un commissaire politique, m’arracha les lettres et les déchira en menus morceaux qu’il me lança à la figure.
- On va te fusiller séance tenante, espèce de cochon, hurla t il.
Il me prit par le collet et me poussa dehors. Devant le blockhaus stationnaient deux voitures cellulaires et un camion bondé de soldats. On m’enferma dans le premier véhicule qui démarra aussitôt pour stopper un quart d’heure plus tard. En descendant, je vis que nous nous trouvions devant un stand de tir, aux traverses espacées de vingt cinq mètres. On me fit signe de longer le stand. Derrière moi venaient deux Russes, les mains liées, les pieds entravés. Les soldats fermaient le cortège. Nous fîmes halte après la dernière traverse. Un jeune officier aviateur, mitraillette au poing, m’ordonna de la suivre jusqu’au mur terminal où se dressaient trois poteaux. Il me dit de m’agenouiller devant celui du milieu, m’expliquant qu’il devait m’attacher les bras et me bander les yeux. Déjà, à ma droite et à ma gauche, les deux Russes s’étaient mis à genoux, les bras joints derrière le poteau. Je demandais au lieutenant une dernière grâce : je voulais mourir debout, sans lien ni bandeau. Je lui donnais ma parole d’honneur de ne pas bouger. Il porta sa main à la casquette.
- J’accepte d’exaucer votre désir, dit il simplement.
Puis, il recula jusqu’à l’endroit, éloigné d’une dizaine de mètres, où les soldats avaient pris position sur deux rangs. Il se plaça à l’extrémité droite du peloton ; à celle de gauche se tenait un tambour.
Les poings crispés, les yeux grands ouverts, le corps raidi, je regardais devant moi. Le lieutenant, levant sa mitraillette, donna le premier commandement. Les soldats chargèrent leurs fusils, au second commandement, ils mirent en joue, le tambour ajusta son instrument et saisit ses baguettes. Le troisième commandement, le lieutenant abaissa brutalement sa mitraillette, un roulement de tambour, la salve !
C’était donc cela, la mort ? Je n’avais rien senti. Je pouvais toujours remuer la tête. Encore debout devant mon poteau, je vis les soldats remettre leurs armes en bandoulière. Prudemment, je me penchais en avant pour voir les trous de balles que devait porter mon corps. Or, je ne vis rien, rien du tout. J’étais indemne. Mais à ma droite, une flaque de sang souillait la neige. Aux poteaux qui m’encadraient pendaient les Russes, littéralement déchiquetés. Ils râlaient encore, un son horrible que coupaient les hoquets de sang. Je crus que ma raison allait sombrer …
En quelques enjambées, le lieutenant fut près de moi. Il me secoua par les épaules et cria :’’En avant, marche !’’. En titubant, plus mort que vif, je longeai de nouveau le stand de tir, remontai dans le panier à salade et, un quart d’heure plus tard, me retrouvai dans le blockhaus où le commissaire me reçut avec un sourire peu engageant.
- Charmante, cette petite promenade, n’est ce pas ? fit il. Croyez moi, vous finirez bien par parler.
Il s’assit et commença à m’interroger.
Lorsque je me fus quelque peu ressaisi, je déclarai au commissaire qu’avec moi, des méthodes pareilles, loin de me mater, aboutissaient exactement au résultat opposé.
- Tant pis pour vous, fit il. Nous allons essayer un autre traitement. Vous êtes vraiment plus stupide qu’il n’est permis de l’être. Il faudra bien que vous vous décidiez à parler, bon grè mal grè ; suivant votre attitude, votre captivité, elle aussi, se passera bien ou mal !
On me ramena dans la voiture cellulaire qui me transporta jusqu’à une prison aux trois quarts détruite par les bombes destinées au terrain d’aviation voisin. Deux soldats me firent descendre dans la cave, par un escalier dangereusement lézardé. Une lourde porte de fer grinça dans ses gonds plus ou moins descellés, je reçus un coup de pied au postérieur qui me précipita dans un trou complètement noir. Aussitôt, la porte fut refermée et barricadée. Le sol de mon cachot était couvert d’immondices et d’excréments. En essayant de me redresser, je constatai que l’infecte oubliette mesurait tout au plus 1m.20 de haut. Mes mains, explorant les parois ruisselantes d’eau, firent une seconde découverte : j’étais enfermé dans une sphère, une cellule qui n’avait pas un seul mur droit. Je ne pouvais ni me tenir debout, ni m’appuyer. J’étais donc forcé de m’asseoir par terre, dans les excréments d’où émanait une puanteur pestilentielle. Je compris qu’un séjour prolongé dans cet endroit horrible allait faire chavirer ma raison. Tâtant prudemment le sol, je heurtai un cadavre d’animal à moitié pourri ; secoué de dégoût, je me dressai brusquement, et ma tête percuta contre le plafond voûté. Je me mis à hurler, martelant des deux poings la porte de fer. Rien de bougeait, personne ne répondait. Alors, je senti la folie s’emparer lentement de mon pauvre cerveau. En proie à une affreuse sensation d’angoisse, je commençai à sangloter, à me cogner le front au mur. Soudain, je me rendis compte de ce que je faisais. Epouvanté, je hurlai à pleins poumons :
- Je suis déjà fou, ça y est, je suis déjà fou …
Au bout de quelques minutes, complètement épuisé, je me tus et m’accroupis tant bien que mal. Peu à peu, je repris le contrôle de mes nerfs. « Attention, mon petit vieux, pensai je, essai de retrouver ton sang froid. De toute façon, on ne te laissera pas éternellement dans ce trou. Alors, cesse de t’abandonner au désespoir. C’est exactement ce que ces montres espèrent ; à toi de ne pas leur faire ce plaisir. ». Cherchant un remède contre l’affolement, j’imaginais que ma femme m’observât. Idée saugrenue, sans doute, mais qui m’apporta un merveilleux soutien. Très vite, je repris mon équilibre. Avec une sérénité proche de l’indifférence, je me rappelai que je n’avais pris aucune nourriture depuis le petit déjeuné de la veille, quelques minutes avant mon dernier envol. Cependant, à la seule pensée de manger dans ce trou nauséabond, j’éprouvais déjà une violente envie de vomir ; j’avais seulement soif, une soif atroce, intolérable. Au fait, depuis combien de temps croupirais je dans cet ignoble cachot ? Faisait il jour, faisait il nuit ? A en juger d’après l’état de ma barbe, le soleil avait dû se coucher plus d’une fois depuis le 21 février, jour de ma capture. A deux reprises, je reçus un quart de thé fortement sucré ; mais ces distributions se faisaient si vite que je n’avais même pas le temps d’interpeller mes gardiens. Comme j’étais bien obligé de faire mes besoins dans la minuscule cellule, mes cheveux, ma barbe, mes mains, le corps tout entier disparaissait sous une épaisse couche de crasse gluante. En somme, j’étais presque content que personne ne pût me voir. Flottant dans une sorte de demi sommeil, je rêvais continuellement d’une baignoire remplie d’eau chaude, d’un pyjama propre, d’un lit moelleux.
Enfin, le grincement de la porte me tira de ma torpeur. Le faisceau lumineux d’une lampe de poche fouilla la cachot et se fixa sur moi. J’entendis le mot « Dawaï ! » (en avant !) et, à quatre pattes, sortis dans le couloir. A mon étonnement, je n’eus aucun mal à monter les marches conduisant au rez de chaussée. Que l’air était pur dans cet escalier de cave ! Je gonflai voluptueusement mes poumons, encore quelques pas, puis, je me trouvai dehors, sous un ciel bleu nuit, parsemé d’étoiles. Le sol était verglacé, mais mes pieds nus ne sentaient même pas le froid. Après avoir traversé la piste cimentée d’un aérodrome, je pénétrai dans un vaste abri. Longeant une cuisine où des filles en blouse blanche poussèrent à ma vue des cris de frayeur, j’atteignis une pièce confortablement meublée, au plancher recouvert de tapis. Derrière un beau bureau, était assis un jeune général d’aviation qui, à mon entrée, se boucha les narines avec des tampons d’ouate. Devant lui se tenaient huit officiers. Je dus monter sur une petite estrade que deux soldats avaient repoussée dans le coin le plus éloigné du bureau. Les officiers firent semblant de frissonner de dégoût et crachèrent par terre. Un lieutenant colonel, le visage encadré d’une belle barbe noire, s’approcha de moi et me tendit une glace.
- Cochon de fasciste, tu oses te présenter dans cet état à un général russe ? cria t il.
Ce fut mon tour de frissonner : le facies reflété dans la glace n’avait plus rien d’humain.
Le général commença l’interrogatoire, par le truchement du lieutenant colonel. Il me demanda une description détaillée de notre terrain de Rjelbbitzy : importance numérique des forces de terre et des groupes d’escadrille, emplacement des réserves d’essence, des abris et dortoirs, du bureau des opérations et ainsi de suite. Je refusai catégoriquement de donner la moindre indication. Ces messieurs comprendraient certainement, ajoutai je, que je ne voulais pas trahir.
- Si vous ne répondez pas, hurla le lieutenant colonel, nous vous jetterons dans un cachot encore plus petit, encore plus infect. Le général est très mécontent !
Quand même un beau compliment, pensai je. Au mur derrière le bureau, un calendrier indiquait la date du 27 février. J’avais donc passé six jours dans cette horrible prison. Soudain, je fus pris de panique à l’idée d’y retourner. Quand on me donna une feuille de papier et un crayon, en m’ordonnant de dessiner le plan de notre terrain, je me mis immédiatement au travail. Bien entendu, mon esquisse n’eut aucun rapport avec la réalité. Dans un coin, je plaçai quelques appareils, dans un autre, un abri, ici, les réserves d’essence, là bas, la tour de contrôle, bref, je marquai tout ce que mes tortionnaires voulaient savoir. Un beau travail où mon imagination se donna libre cours. Puis, je tendis la feuille au barbu.
- C’est ça, Rjelbitzy ? éclata t il, en lançant mon œuvre à la figure. Vous ignorez sans doute que je suis le commandant de nos escadrilles de reconnaissance dans le secteur nord. Tenez, voici Rjelbitzy.
Il tira de sa poche une photographie aérienne de mon aérodrome, prise avec une telle précision qu’on distinguait jusqu’au moindre caillou. Je reconnu même le mess et, ironie suprême du sort, mon chien couché devant la porte. >>
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#504
Merci, ça donne envie!
Pas de partager le sort du pauvre "Assi" mais de lire son bouquin...
Son réçit commence par sa dernière mission, le 21 février 1943, alors qu'il commande le II. Gruppe du JG 54. Il est soit abattu en combat aérien contre des La-5 (version des soviétiques) soit victime d'une panne moteur (sa version) et, quoi qu'il en soit, pose en catastrophe son Bf 109 G-2/R6 (avec canons de 20 mm en gondoles) dans les lignes russes où il est immédiatement fait prisonnier et envoyé vers une captivité qui se terminera en 1951...
C'est vraisemblablement son Gustav, semblant intact et reconnaissable à son camouflage hivernal, son double chevron de Kommandeur et son Grünherz sous le cockpit, qui apparait avec d'autres 109 sur la photographie d'une parade statique de matériel allemand capturé.
Pas de partager le sort du pauvre "Assi" mais de lire son bouquin...
Son réçit commence par sa dernière mission, le 21 février 1943, alors qu'il commande le II. Gruppe du JG 54. Il est soit abattu en combat aérien contre des La-5 (version des soviétiques) soit victime d'une panne moteur (sa version) et, quoi qu'il en soit, pose en catastrophe son Bf 109 G-2/R6 (avec canons de 20 mm en gondoles) dans les lignes russes où il est immédiatement fait prisonnier et envoyé vers une captivité qui se terminera en 1951...
C'est vraisemblablement son Gustav, semblant intact et reconnaissable à son camouflage hivernal, son double chevron de Kommandeur et son Grünherz sous le cockpit, qui apparait avec d'autres 109 sur la photographie d'une parade statique de matériel allemand capturé.
#505
SOG: A Photo History Of The Secret Wars
Livre sur le Military Assistance Command, Vietnam – Studies and Observations Group (MACV-SOG ou plus simplement "SOG), unité militaire chargée des missions clandestines lors de la guerre du Viêt-nam. Ses missions étaient variées : patrouilles de reconnaissances en zones où l'armée US n'était officiellement pas active (Laos, Cambodge, Nord-Viêt-nam), infiltrations d'espions vietnamiens, opérations psychologiques, diversions pour couvrir les patrouilles de reconnaissance...
Comme son nom l'indique, ce livre est surtout un livre de photos (environ 700 photos N&B), John Plaster ayant publié auparavant un livre plus textuel. Mais celui-ci se lit bien sans connaître le premier.
Le rapport avec la choucroute ? Une des sept parties du livre est dédiée au soutien aérien du SOG, ca me semble digne d'intéret. Elle se divise en trois chapitres.
Chaque chapitre est constitué d'une partie présentant les généralités sur le sujet (partie pas très détaillée sur les éléments factuels type date, noms des appareils et autres statistiques). Une deuxième partie constituée de séries de photos et de "vignettes" pour détailler certaines choses (personnage ou incident notable).
Blackbirds and Night Skies
Le soutien logistique (y compris parachutage de ravitaillement et de tracts) était assuré par deux unités. La première était une escadrille de C-123 Providers pilotés par des Chinois nationalistes. Une seule perte, au Sud-Viêt-nam, malgré les centaines de vols effectués au-dessus du Nord-Viêt-nam. A noter un navigateur qui avait été abattu au-dessus de la RPC à sept reprises. A chaque fois il s'était échappé du pays sans être capturé. (Juste mentionné comme "background" avant qu'il soit au SOG)
L'autre unité était le 15th Special Operations Squadron "Blackbirds" qui volait sur MC-130. Nettement plus performants que les C-123, avec des gadgets remarquables pour l'époque : systèmes de navigation, ECM, FLIR, Fulton Skyhook (ce dernier a été mis en oeuvre à plusieurs reprises pour tenter de sauver des pilotes éjectés mais il n'y eut aucun rammassage réussi). Un MC-130 détruit lors d'une attaque de mortier, un autre disparu lors d'une mission profonde au Nord-Viêt-nam près de la frontière chinoise (jamais retrouvé).
Special Helicopters and special crews
Des H-34 "Kingbees" du 219th Helicopter Squadron sud-viêtnamien et des UH-1 du 20th SOS "Green Hornets" (seule unité de l'USAF sur Huey) étaient attachés en propre au SOG, mais celui-ci bénéficiait aussi d'unités d'hélicos de l'Army et des Marines détachées . Les taux de pertes étant élevés, ces dernières étaient "rotatées" fréquemment et il semble impossible d'en établir la liste... Comme le service au SOG n'était pas mentionné dans les citations de médailles descernées, il y a ainsi une série de héros du SOG qui restera sans doute inconnue.
Le H-34 était vieux mais apprécié pour sa robustesse, il continuait à voler malgré des pistons éclatés... d'ailleurs en cas de coup dur, le moteur protégeait les passagers des balles. Les UH-1 étaient des version F (turbine plus puissante) et P (version gunship avec pods roquettes + miniguns en door-gunners).
Le 21st SOS "Pony Express" qui volait sur CH-3 Jolly Green Giant en Thaïlande (puis sur HH-53) est mentionné dans une vignette. Les principales pertes de cettes unités datent d'après l'évacuation du Viêt-nam, lors des combats sur l'île cambodgienne de Koh Tang lors de l'affaire du Mayaguez.
FACs and fighters
Le SOG avait ses propres FACs, en l'occurence les 20th, 21st et 23rd TASS (O-1 Bird Dog, O-2 Skymaster puis OV-10 Bronco). Les O-1 de la 219th Aviation Company (US Army et non USAF) "Sneaky Pete Air Force"/SPAF les soutenaient souvent. A noter l'utilisation fréquente d'un vétéran "terrestre" du SOG comme observateur à bord de ces engins.
En CAS, sans surprise, c'est le Skyraider qui était évidemment préféré, quatre unités travaillant fréquemment avec le SOG : les 6th, 1st, 22nd et 602nd SOS (ce dernier étant au départ dédié à l'escorte de HH-53 au Nord-Viêt-nam). Des fast-movers étaient employés en cas de besoin (F-100, Corsairs et Intruders selon dispo). Il est arrivé lors de certains contacts de RT avec l'ennemi que plusieurs dizaines de passes CAS soient effectuées. Une vignette sur l'AC-130.
De ce que j'en ai vu pour le moment, le livre est très instructif pour détailler les missions, tactiques, matériels et anecdotes du SOG. Pour une réflexion historique/documentaire plus approfondie, on cherchera sans doute ailleurs (je suppose que le livre de Richard Shultz The Secret War Against Hanoi me semble être un bon candidat).
On n'échappe pas au style très "américain" avec des photos de groupes auxquelles je ne trouve pas trop d'intéret. Grand regret, toutes les photos à l'intérieur sont en N&B alors qu'un bon nombre étaient sans doute en couleur à l'origine.
EDIT : La photo suivante est reproduite dans ce chapitre, mais la partie de droite est coupée, ce qui prive le lecteur d'un détail, heu, "amusant", sur la trajectoire des roquettes.
Livre sur le Military Assistance Command, Vietnam – Studies and Observations Group (MACV-SOG ou plus simplement "SOG), unité militaire chargée des missions clandestines lors de la guerre du Viêt-nam. Ses missions étaient variées : patrouilles de reconnaissances en zones où l'armée US n'était officiellement pas active (Laos, Cambodge, Nord-Viêt-nam), infiltrations d'espions vietnamiens, opérations psychologiques, diversions pour couvrir les patrouilles de reconnaissance...
Comme son nom l'indique, ce livre est surtout un livre de photos (environ 700 photos N&B), John Plaster ayant publié auparavant un livre plus textuel. Mais celui-ci se lit bien sans connaître le premier.
Le rapport avec la choucroute ? Une des sept parties du livre est dédiée au soutien aérien du SOG, ca me semble digne d'intéret. Elle se divise en trois chapitres.
Chaque chapitre est constitué d'une partie présentant les généralités sur le sujet (partie pas très détaillée sur les éléments factuels type date, noms des appareils et autres statistiques). Une deuxième partie constituée de séries de photos et de "vignettes" pour détailler certaines choses (personnage ou incident notable).
Blackbirds and Night Skies
Le soutien logistique (y compris parachutage de ravitaillement et de tracts) était assuré par deux unités. La première était une escadrille de C-123 Providers pilotés par des Chinois nationalistes. Une seule perte, au Sud-Viêt-nam, malgré les centaines de vols effectués au-dessus du Nord-Viêt-nam. A noter un navigateur qui avait été abattu au-dessus de la RPC à sept reprises. A chaque fois il s'était échappé du pays sans être capturé. (Juste mentionné comme "background" avant qu'il soit au SOG)
L'autre unité était le 15th Special Operations Squadron "Blackbirds" qui volait sur MC-130. Nettement plus performants que les C-123, avec des gadgets remarquables pour l'époque : systèmes de navigation, ECM, FLIR, Fulton Skyhook (ce dernier a été mis en oeuvre à plusieurs reprises pour tenter de sauver des pilotes éjectés mais il n'y eut aucun rammassage réussi). Un MC-130 détruit lors d'une attaque de mortier, un autre disparu lors d'une mission profonde au Nord-Viêt-nam près de la frontière chinoise (jamais retrouvé).
Special Helicopters and special crews
Des H-34 "Kingbees" du 219th Helicopter Squadron sud-viêtnamien et des UH-1 du 20th SOS "Green Hornets" (seule unité de l'USAF sur Huey) étaient attachés en propre au SOG, mais celui-ci bénéficiait aussi d'unités d'hélicos de l'Army et des Marines détachées . Les taux de pertes étant élevés, ces dernières étaient "rotatées" fréquemment et il semble impossible d'en établir la liste... Comme le service au SOG n'était pas mentionné dans les citations de médailles descernées, il y a ainsi une série de héros du SOG qui restera sans doute inconnue.
Le H-34 était vieux mais apprécié pour sa robustesse, il continuait à voler malgré des pistons éclatés... d'ailleurs en cas de coup dur, le moteur protégeait les passagers des balles. Les UH-1 étaient des version F (turbine plus puissante) et P (version gunship avec pods roquettes + miniguns en door-gunners).
Le 21st SOS "Pony Express" qui volait sur CH-3 Jolly Green Giant en Thaïlande (puis sur HH-53) est mentionné dans une vignette. Les principales pertes de cettes unités datent d'après l'évacuation du Viêt-nam, lors des combats sur l'île cambodgienne de Koh Tang lors de l'affaire du Mayaguez.
FACs and fighters
Le SOG avait ses propres FACs, en l'occurence les 20th, 21st et 23rd TASS (O-1 Bird Dog, O-2 Skymaster puis OV-10 Bronco). Les O-1 de la 219th Aviation Company (US Army et non USAF) "Sneaky Pete Air Force"/SPAF les soutenaient souvent. A noter l'utilisation fréquente d'un vétéran "terrestre" du SOG comme observateur à bord de ces engins.
En CAS, sans surprise, c'est le Skyraider qui était évidemment préféré, quatre unités travaillant fréquemment avec le SOG : les 6th, 1st, 22nd et 602nd SOS (ce dernier étant au départ dédié à l'escorte de HH-53 au Nord-Viêt-nam). Des fast-movers étaient employés en cas de besoin (F-100, Corsairs et Intruders selon dispo). Il est arrivé lors de certains contacts de RT avec l'ennemi que plusieurs dizaines de passes CAS soient effectuées. Une vignette sur l'AC-130.
De ce que j'en ai vu pour le moment, le livre est très instructif pour détailler les missions, tactiques, matériels et anecdotes du SOG. Pour une réflexion historique/documentaire plus approfondie, on cherchera sans doute ailleurs (je suppose que le livre de Richard Shultz The Secret War Against Hanoi me semble être un bon candidat).
On n'échappe pas au style très "américain" avec des photos de groupes auxquelles je ne trouve pas trop d'intéret. Grand regret, toutes les photos à l'intérieur sont en N&B alors qu'un bon nombre étaient sans doute en couleur à l'origine.
EDIT : La photo suivante est reproduite dans ce chapitre, mais la partie de droite est coupée, ce qui prive le lecteur d'un détail, heu, "amusant", sur la trajectoire des roquettes.
#506
http://www.zephyreditions.net/bd.php?bd=141&position=6
Une BD accompagnée d'un large documentaire sur la guerre du Viet-nam et leurs opérations aériennes.
Un avis mitigé sur le dessin des personnages, on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres.
#511
fred 41 a écrit :
http://www.zephyreditions.net/bd.php?bd=141&position=6
Une BD accompagnée d'un large documentaire sur la guerre du Viet-nam et leurs opérations aériennes.
Un avis mitigé sur le dessin des personnages, on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres.
je ne l'ai pas acheté (c'est rare pour de la BD avia ) mais je ne trouve pas que mélanger la BD avvec un doc soit une si bonne idée.
Finalement on est frustré de voir que l'album qui paraît épais contient une histoire plus courte que prévu et le documentaire n'est pas forcément aussi complet que pourrait l'être même un magazine d'histoire aérienne.
Je n'ai pas non plus acheté U47 chez le même éditeur pour la même raison.
#512
Tous les 1° du mois à lieu à Salon de Provence une brocante auxquelles ce-joignent quelques bouquinistes,à l'occasion de cette journée,j'ai acheté:
Colloque international
"Histoire de la guerre aerienne"
Hommage au capitaine Georges Guynemer a l'occasion du 70ème anniversaire de sa disparition du SHAA
et
Il y avait d'autres livres très interessant comme une histoire de la 7° escadre en 2 tome,un autre sur celles des Cigognes,un livres en très mauvais état relatant les pilotes disparus(WWII)et bien d'autres encore,j'étais tres tenté mais je manquais de temps ,je manque de place,je n'avais pas les moyens financiers sur le moment!!!
Dans les 2 cas d'achats j'ai pris les coordonnées de ces messieurs l'un disposant d'après ses dires d'un lot important non trié venant d'un officier de l'AA en retraite!!!
Colloque international
"Histoire de la guerre aerienne"
Hommage au capitaine Georges Guynemer a l'occasion du 70ème anniversaire de sa disparition du SHAA
et
Il y avait d'autres livres très interessant comme une histoire de la 7° escadre en 2 tome,un autre sur celles des Cigognes,un livres en très mauvais état relatant les pilotes disparus(WWII)et bien d'autres encore,j'étais tres tenté mais je manquais de temps ,je manque de place,je n'avais pas les moyens financiers sur le moment!!!
Dans les 2 cas d'achats j'ai pris les coordonnées de ces messieurs l'un disposant d'après ses dires d'un lot important non trié venant d'un officier de l'AA en retraite!!!
NN_Luso
#513
LUSO 83 a écrit :
Dans les 2 cas d'achats j'ai pris les coordonnées de ces messieurs l'un disposant d'après ses dires d'un lot important non trié venant d'un officier de l'AA en retraite!!!
Tu peux nous donner ses coordonnés
#514
Ce livre, (20X12, 274 pages), est un assemblage de plusieurs éléments/
- le manuel technique du Spitfire Mk IIa/b
- un historique sur les Spitfire
- extraits du pilot's Flying log book du 414 Squadron
- Quelques extraits de rapport de combats de pilotes du 78
- un "Forget me nots", où on trouve les instruction en "BD", ou caricatures
- Instructions sur le tir et le combat aérien (des exercices à faire pour évalue les distances et la déflection à apporter au collimateur
- Bag the Hun
- des profils pour spotters (avec un Bf 109 revu)
Bref, tout en anglais, mais une bonne source, je le commence sous peu.
#515
merci pour l'info Obélix.
Je l'avais vu sur Amazon il quelques temps mais le descriptif étant plutôt chiche (juste le nombre de pages) j'avais hésité.
Du coup je viens de me le commander.
Je l'avais vu sur Amazon il quelques temps mais le descriptif étant plutôt chiche (juste le nombre de pages) j'avais hésité.
Du coup je viens de me le commander.
Fighter pilots make movies, bomber pilots make history
[SIGPIC][/SIGPIC]
http://histomodforum.forumactif.net/
[SIGPIC][/SIGPIC]
http://histomodforum.forumactif.net/
#516
Reçu aujourd'hui! sans l'avoir lu, je peux dire que ce livre est très certainement le livre définitif sur cet avion, il est d'ailleurs le premier et sans doute le dernier
Appareil qui devait à l'époque concurrencer les Lockheed et autres Douglas, malheureusement Air France la principale compagnie à l'avoir commandé se désista au dernier moment, et seulement quelques exemplaires furent construits, ceux-ci furent mis en oeuvre par la SAGETA
Livre de 192 pages, son auteur (Laurent Gruz) doit-être un amoureux de l'avion, car le livre est complet, tout est dit sur ce type d'appareil, et la qualité est au rendez-vous
Pour plus d'information lire la recension ci-dessous
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article3094.html
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#517
Salut
Mes deux derniers bouquins (reçu hier, pas encore lu)
KEITH CAMPLING & THE STORY OF AVIATION IN EAST AFRICA par J Wedekind.
http://www.ianallanpublishing.com/keith ... frica.html
et
THEY SERVED AFRICA WITH WINGS: 60 Years of Aviation in Central Africa par WGM Stirling, JA House
http://www.ianallanpublishing.com/they- ... frica.html
Sinon, sans rapport avec l'aviation, récupérés divers bouquins (mémoires et compilations de cours/lectures aux Écoles Militaires) du Maréchal Joffre et Foch (édition 1920 - 1930 selon)
Mes deux derniers bouquins (reçu hier, pas encore lu)
KEITH CAMPLING & THE STORY OF AVIATION IN EAST AFRICA par J Wedekind.
http://www.ianallanpublishing.com/keith ... frica.html
et
THEY SERVED AFRICA WITH WINGS: 60 Years of Aviation in Central Africa par WGM Stirling, JA House
http://www.ianallanpublishing.com/they- ... frica.html
Sinon, sans rapport avec l'aviation, récupérés divers bouquins (mémoires et compilations de cours/lectures aux Écoles Militaires) du Maréchal Joffre et Foch (édition 1920 - 1930 selon)
#518
Les avions Caudron, tome 1, par André Hauet :
Acheté sur le net pour env 25 €, une suite de fiche des avions Caudron jusqu'en 1927, avec beaucoup de photos
Acheté sur le net pour env 25 €, une suite de fiche des avions Caudron jusqu'en 1927, avec beaucoup de photos
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
-
- Jeune Pilote
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#519
Les toutes récentes parutions de deux séries incontournables pour les amateurs de la Luftwaffe:
- à tout seigneur, tout honneur, Luftwaffe im Focus N° 18, de la remarquable série d'Axel Urbanke.
Des photos généralement inédites, toujours d'excellente qualité et souvent en grand format, certaines en couleur, et des profils signés maintenant par Claes Sundin illustrent un texte très documenté et riche en anecdotes. En allemand et en anglais; traduction française (de qualité) au format .pdf disponible prochainement sur le site.
http://www.luftfahrtverlag-start.de/LwF ... utsch.html
Au sommaire, parmi de nombreux sujets: des Ju 290 en mission evasan en Crète, une photographie en couleur de Klaus Mietusch au début de sa carrière pendant la Bataille d'Angleterre, le Jagdgruppe 10 et ses Fw 190 A aux fuselages ornés d'un serpent, un B-17 posé sur le ventre à Bad-Zwischenahn,...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Luftwaffe Galery N°2, par Eric Mombeek, s'avère tout aussi passionnant que le premier numéro paru il y a quelques mois et qui m'avait emballé. Sujets originaux, mise en page soignée et agréable, photographies de qualité et, cerise sur cet excellent gâteau, nombreux et magnifiques profils couleur en grand format par Thierry Dekker.
http://www.luftwaffe.be/ rubrique "Quoi de neuf?"
Au sommaire:
- Les insignes figurant Mickey Mouse dans la Luftwaffe.
- Les camouflages en serpentin.
- Photographies en couleurs de Bf 109 F en Sicile.
- Marques de victoire des avions d'attaque et de bombardement maritimes.
- Les cannes de victoires sculptées.
- Hydravions (1ère partie).
- Notes des lecteurs.
- à tout seigneur, tout honneur, Luftwaffe im Focus N° 18, de la remarquable série d'Axel Urbanke.
Des photos généralement inédites, toujours d'excellente qualité et souvent en grand format, certaines en couleur, et des profils signés maintenant par Claes Sundin illustrent un texte très documenté et riche en anecdotes. En allemand et en anglais; traduction française (de qualité) au format .pdf disponible prochainement sur le site.
http://www.luftfahrtverlag-start.de/LwF ... utsch.html
Au sommaire, parmi de nombreux sujets: des Ju 290 en mission evasan en Crète, une photographie en couleur de Klaus Mietusch au début de sa carrière pendant la Bataille d'Angleterre, le Jagdgruppe 10 et ses Fw 190 A aux fuselages ornés d'un serpent, un B-17 posé sur le ventre à Bad-Zwischenahn,...
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- Luftwaffe Galery N°2, par Eric Mombeek, s'avère tout aussi passionnant que le premier numéro paru il y a quelques mois et qui m'avait emballé. Sujets originaux, mise en page soignée et agréable, photographies de qualité et, cerise sur cet excellent gâteau, nombreux et magnifiques profils couleur en grand format par Thierry Dekker.
http://www.luftwaffe.be/ rubrique "Quoi de neuf?"
Au sommaire:
- Les insignes figurant Mickey Mouse dans la Luftwaffe.
- Les camouflages en serpentin.
- Photographies en couleurs de Bf 109 F en Sicile.
- Marques de victoire des avions d'attaque et de bombardement maritimes.
- Les cannes de victoires sculptées.
- Hydravions (1ère partie).
- Notes des lecteurs.
#522
sans blague ? où ? sur la baie ? je n'ai jamais pensé à rechercher des livre d'aviation dessus ... il y a un vrai marché ?Kamov a écrit :
Le tout acheté 3€
fanch
#524
Reçu il y a 2 semaines, je commence à le lire
http://www.mmpbooks.biz/mmp/books.php?book_id=135
Belle mise en bouche en attendant le bouquin de Chris Shores à venir pour cette année
http://www.mmpbooks.biz/mmp/books.php?book_id=135
Belle mise en bouche en attendant le bouquin de Chris Shores à venir pour cette année
#525
Salut à tous,
Quelqu'un a déjà lut ses livres:
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article2328.html
Quelqu'un a t'il un avis rapide, plz
Je cherche des livres racontant la vie des pilotes de chasses durant la Grande guerre, notamment leur vécu, témoignage ...
:notworthy
Quelqu'un a déjà lut ses livres:
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article2328.html
Quelqu'un a t'il un avis rapide, plz
Je cherche des livres racontant la vie des pilotes de chasses durant la Grande guerre, notamment leur vécu, témoignage ...
:notworthy
Escadre de combat DCS Cold War
https://discord.gg/f7VgApBqHT
Config: Rog strix b550-f gaming/Nvidia 3080Ti/AMD Ryzen 7 5850X3DX/2X16GB RAM 3200Mhz/Alim Corsair HX1000W/2X1T Samsung 870 Evo/nvme Samsung 980 1T/Hotas Warthog/Palo Saitek Pro Flight Rudder/Quest 2
Jeux du moment: DCS/MFS/Helldiver 2/Squad/Squad 44/U-Boat/HOI4
Bêta testeur RedWings FS2020
https://redwing-copter.com/
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Config: Rog strix b550-f gaming/Nvidia 3080Ti/AMD Ryzen 7 5850X3DX/2X16GB RAM 3200Mhz/Alim Corsair HX1000W/2X1T Samsung 870 Evo/nvme Samsung 980 1T/Hotas Warthog/Palo Saitek Pro Flight Rudder/Quest 2
Jeux du moment: DCS/MFS/Helldiver 2/Squad/Squad 44/U-Boat/HOI4
Bêta testeur RedWings FS2020
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