Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#51Certainement dû au manque de place, mais il aurait pu être intéressant d'avoir un peu plus de billes sur les raisons de la fusion RFC/RNAS, qui n'a pas dû se faire dans la fluidité.
Le match entre les deux services n'est d'ailleurs aujourd'hui encore pas terminé.
Le match entre les deux services n'est d'ailleurs aujourd'hui encore pas terminé.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#52Cette fusion a eu lieu le premier avril 1918, et beaucoup ont cru que c'était une blagueIII/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Certainement dû au manque de place, mais il aurait pu être intéressant d'avoir un peu plus de billes sur les raisons de la fusion RFC/RNAS, qui n'a pas dû se faire dans la fluidité.
Le match entre les deux services n'est d'ailleurs aujourd'hui encore pas terminé.
L'idée de fusion date d'un rapport du mois de juin 1917 du général Jan Smuts, ancien général Boer et futur premier ministre d'Afrique du Sud. L'idée est, compte tenu de l'importance croissante de l'arme aérienne dans les batailles futures, de rationaliser celles de la Grande Bretagne. A cette époque, l'opinion eest chauffée à blanc par les raids des Zeppelin, tout comme les politiciens. La fusion fusionnera... tout, plutôt que de se contenter d'amalgamer les unités terrestres du RNAS qui se battaient sur le champ de batailles à celles du RFC, on y inclura les unités côtières (qui se prendront un numéro RAF) et les unités de Home Defense.
Après, il y a l'action du ministre de l'air britannique Lord Rothermere, qui ne s'entend pas du tout avec Trenchard qui lui reproche de vouloir mobiliser trop d'appareils pour la défense côtière. Rothermere n'aime pas du tout le maréchal Haig et ses offensives aussi meurtrières pour les troupes britanniques qu'inutiles sur le plan militaire, que Trenchard défendait bec et ongles. Trenchard sera viré du commandement de la RAF qu'il aurait dû logiquement prendre et se verra attribuer en consolation le commandement de l'Independant Air Force qui n'a finalement pas servi à grand chose.
Il y a un bon petit bouquin qui explique toute les intrigues et enjeux, "The Birth of the Royal Air Force", de Ian Philipott, pas trop cher et plutôt pas mal fait, si vous en voulez les détails.
DM
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#53En pleine lecture! Ce numéro est tout aussi intéressant et bien construit que ses prédécesseurs.
Petite question à propos des courbes de perfo p24-25 : sur quelles données se basent-elles? Rapports d’essais effectués sur des appareils capturés ? Données constructeurs?
Il ne semble pas que les sources soient indiquées.
Petite question à propos des courbes de perfo p24-25 : sur quelles données se basent-elles? Rapports d’essais effectués sur des appareils capturés ? Données constructeurs?
Il ne semble pas que les sources soient indiquées.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#54Fiches du STAé, qui a testé tous les appareils français et anglais, plus les avions allemands capturés.
Malheureusement, ils n'ont jamais capturé de Fokker D.VII F.
DM
Malheureusement, ils n'ont jamais capturé de Fokker D.VII F.
DM
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#55Merci David (et Christophe) pour toute ces précisions.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#56Aucun? Vu qu'un bon paquet a été envoyé, par exemple, aux États-Unis comme prise de guerre, c'est surprenant, non? Ou alors est-ce parce qu'il était difficile pour les Alliés de s'y retrouver dans les dénominations et qu'ils n'ont pas vraiment fait la différence entre un DVII et un DVII F?Malheureusement, ils n'ont jamais capturé de Fokker D.VII F
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#57Je viens de lire avec une pointe de nostalgie le passage concernant la Bertha.
Le coin m'est familier pour avoir été stationné juste à côté pendant une dizaine d'années, au Quartier Mangin.
J'y passais régulièrement pour le cross matinal.
Le terrain avait été bien retourné par les tirs de contre-batterie, mais les blockhaus étaient toujours là, ainsi que les cuvette de tir dans lesquelles prenaient place les canons.
Les voies (a faible écartement) avaient disparues, mais les cheminements subsistaient entre les arbres, jusqu'à l'ancienne jonction avec la VF Laon-St Quentin.
Le coin est laissé à l'abandon, car c'est un autre emplacement de canon dont je ne me souviens plus qui avait été retenu pour faire office de lieu historique officiel.
Problème, ce canon n'avait jamais tiré sur Paris!
Enfin, c'était il y a plus de vingts ans.
C'est en tout cas un lieu chargé d'histoires au pluriel. A proximité se trouve Vivaise, ou ont été basées quelques JaSta. Je ne connais pas l'emplacement exact, mais c'est presque certainement celui du terrain de Laon-Couvron, occupé officiellement par l'Armée de l'Air avant le second conflit mondial, puis par la Luft', qui y a basé des KG lors de la Bataille d'Angleterre (La piste orientée Est-Ouest à été construite par les Allemands). L'USAAF/USAF à ensuite utilisé Laon AB jusqu'en 1967 (et construit la piste Nord-Sud, ainsi que les marguerites et les grosses infra du terrain), y basant successivement P-47, A-26, B-57 et finalement RF-101C, ceux-ci partant ensuite pour le Vietnam!
Un peu plus loin se trouve Laon-Athies, ou se trouvaient basées des NJG, mais c'est une autre histoire.
Le coin m'est familier pour avoir été stationné juste à côté pendant une dizaine d'années, au Quartier Mangin.
J'y passais régulièrement pour le cross matinal.
Le terrain avait été bien retourné par les tirs de contre-batterie, mais les blockhaus étaient toujours là, ainsi que les cuvette de tir dans lesquelles prenaient place les canons.
Les voies (a faible écartement) avaient disparues, mais les cheminements subsistaient entre les arbres, jusqu'à l'ancienne jonction avec la VF Laon-St Quentin.
Le coin est laissé à l'abandon, car c'est un autre emplacement de canon dont je ne me souviens plus qui avait été retenu pour faire office de lieu historique officiel.
Problème, ce canon n'avait jamais tiré sur Paris!
Enfin, c'était il y a plus de vingts ans.
C'est en tout cas un lieu chargé d'histoires au pluriel. A proximité se trouve Vivaise, ou ont été basées quelques JaSta. Je ne connais pas l'emplacement exact, mais c'est presque certainement celui du terrain de Laon-Couvron, occupé officiellement par l'Armée de l'Air avant le second conflit mondial, puis par la Luft', qui y a basé des KG lors de la Bataille d'Angleterre (La piste orientée Est-Ouest à été construite par les Allemands). L'USAAF/USAF à ensuite utilisé Laon AB jusqu'en 1967 (et construit la piste Nord-Sud, ainsi que les marguerites et les grosses infra du terrain), y basant successivement P-47, A-26, B-57 et finalement RF-101C, ceux-ci partant ensuite pour le Vietnam!
Un peu plus loin se trouve Laon-Athies, ou se trouvaient basées des NJG, mais c'est une autre histoire.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#58Le site Anciens-Aérodromes donne deux positions:Je ne connais pas l'emplacement exact, mais c'est presque certainement celui du terrain de Laon-Couvron
Vivaise Est:
http://www.anciens-aerodromes.com/?p=2828
Vivaise Ouest:
http://www.anciens-aerodromes.com/?p=2830
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#59Ok, bien vu.
Les deux sont donc hors enceinte de la base.
Les deux sont donc hors enceinte de la base.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#60Putaing ! Laon Couvron !
Von Kaos,j'y étais aussi de décembre 96 à aout 97 ! Si ça se trouve, on s'y est croisés...
DM
Von Kaos,j'y étais aussi de décembre 96 à aout 97 ! Si ça se trouve, on s'y est croisés...
DM
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#61actionjoe a écrit :Aucun? Vu qu'un bon paquet a été envoyé, par exemple, aux États-Unis comme prise de guerre, c'est surprenant, non? Ou alors est-ce parce qu'il était difficile pour les Alliés de s'y retrouver dans les dénominations et qu'ils n'ont pas vraiment fait la différence entre un DVII et un DVII F?Malheureusement, ils n'ont jamais capturé de Fokker D.VII F
Le fait est qu'il n'y a pas de fiche STAé propre au Fokker D.VII F. Si quelqu'un me trouve une analyse de ses performances en vitesse selon l'altitude, je suis preneur !
DM
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#62Tu as fais ton service comme aspouille là-bas?David M a écrit :Putaing ! Laon Couvron !
Von Kaos,j'y étais aussi de décembre 96 à aout 97 ! Si ça se trouve, on s'y est croisés...
DM
Au glorieux 2eme RD, ou dans l'artoche?
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#63Il existait déjà à l'epoque un organisme chargé des essais en vol du matos capturé?David M a écrit :actionjoe a écrit :Aucun? Vu qu'un bon paquet a été envoyé, par exemple, aux États-Unis comme prise de guerre, c'est surprenant, non? Ou alors est-ce parce qu'il était difficile pour les Alliés de s'y retrouver dans les dénominations et qu'ils n'ont pas vraiment fait la différence entre un DVII et un DVII F?Malheureusement, ils n'ont jamais capturé de Fokker D.VII F
Le fait est qu'il n'y a pas de fiche STAé propre au Fokker D.VII F. Si quelqu'un me trouve une analyse de ses performances en vitesse selon l'altitude, je suis preneur !
DM
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#64Le STAé a évalué les avions allemands capturés. Et rédigé des fiches sur tous les avions français et anglais (carton 1A71 au SHD).III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Il existait déjà à l'époque un organisme chargé des essais en vol du matos capturé?David M a écrit :actionjoe a écrit :
Aucun? Vu qu'un bon paquet a été envoyé, par exemple, aux États-Unis comme prise de guerre, c'est surprenant, non? Ou alors est-ce parce qu'il était difficile pour les Alliés de s'y retrouver dans les dénominations et qu'ils n'ont pas vraiment fait la différence entre un DVII et un DVII F?
Le fait est qu'il n'y a pas de fiche STAé propre au Fokker D.VII F. Si quelqu'un me trouve une analyse de ses performances en vitesse selon l'altitude, je suis preneur !
DM
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PS : Aspoche au 1er RAMA !
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#65Une erreur de jeunesse, certainement...David M a écrit :PS : Aspoche au 1er RAMA !
J'étais dans l'écurie d'à côté.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#66Merci pour les précisions David. Même le SAV est top moumoutte!
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#67Hormis chez Osprey, existe-t-il quelque part de la doc centrée sur les Nightfighters Glaouiches?
Ou tout au moins un tableau récap' des succès remportés?
Ou tout au moins un tableau récap' des succès remportés?
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Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#68Oui, bien sûr. C'était la Section Technique de l'Aéronautique (STAé), devenue par la suite le STA (Service Technique de l'Aéronautique).III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Il existait déjà à l'epoque un organisme chargé des essais en vol du matos capturé?David M a écrit :actionjoe a écrit :
Aucun? Vu qu'un bon paquet a été envoyé, par exemple, aux États-Unis comme prise de guerre, c'est surprenant, non? Ou alors est-ce parce qu'il était difficile pour les Alliés de s'y retrouver dans les dénominations et qu'ils n'ont pas vraiment fait la différence entre un DVII et un DVII F?
Le fait est qu'il n'y a pas de fiche STAé propre au Fokker D.VII F. Si quelqu'un me trouve une analyse de ses performances en vitesse selon l'altitude, je suis preneur !
DM
Les Français faisaient parfaitement la différence entre un D.VII "normal" et un appareil à moteur surcompressé, qu'il s'agisse d'un VIIF à moteur BMW D.IIIa ou d'un VII Mercedes D.IIIavü (voir mon article sur le premier Fokker D.VII capturé dans AVIONS n° 216) car ces derniers rivalisaient avec leurs propres appareils à haute altitude, chose à laquelle ils n'étaient plus habitués depuis longtemps...
Ils ont bien sûr récupéré des Fokker D.VIIF en fin de guerre, mais je n'ai pas encore mis la main sur leurs essais ! Affaire à suivre, je n'ai pas abandonné tout espoir. Les chiffres que j'ai fournis à David, et qu'on n'a pas publiés par manque de place, sont tirés de la revue allemande "Flugsport" en 1919 ; ils sont peut-être un peu trop optimistes.
Christophe
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#69En tout cas un excellent travail de recherche et de synthèse qui mériterait en effet sans doute une édition revue et augmentée vu la quantité (et la qualité) des informations qui n'ont pas été publiés faute de place. De quoi faire un bouquin voire plus qui trouveraient preneurs, j'en suis persuadé.
Sinon, il y a un sujet qui ne me semble par vraiment abordé (sauf erreur de ma part), à savoir celui des armes aériennes développées par les principaux belligérants.
Je ne suis pas spécialiste mais quand on voit les projectiles lancées à la fin de la guerre (cf. la torpille aérienne allemande non explosé), on se rend compte de l'évolution par rapport aux "bombinettes" lancées à la main au début de la guerre. Est-ce qu'il existe quelque chose sur ce sujet?
Idem pour ce qui est des armes de bord si on compare aux simples carabines et autres mousquetons emportés par les observateurs de 1914. De ce côté, il semble cependant que l'industrie française ait été moins performante que dans le domaine des cellules et des moteurs puisque les avions français sont surtout armés de Vickers et de Lewis, je suppose fabriquées sous licence. Y-a-t-il une raison particulière?
Et au passage, je suis toujours étonné de voir le SE5, pourtant considéré comme un des meilleurs chasseurs de la fin de guerre, avec une mitrailleuse montée sur le plan supérieur. Il me semble que le tir à travers le champs de l'hélice était maitrisé depuis longtemps. Pourquoi les concepteurs ont-ils choisi cette option qui pourtant ne devait pas être idéale du point de vue aérodynamique (et ça aussi, ils devaient le savoir).
Sinon, il y a un sujet qui ne me semble par vraiment abordé (sauf erreur de ma part), à savoir celui des armes aériennes développées par les principaux belligérants.
Je ne suis pas spécialiste mais quand on voit les projectiles lancées à la fin de la guerre (cf. la torpille aérienne allemande non explosé), on se rend compte de l'évolution par rapport aux "bombinettes" lancées à la main au début de la guerre. Est-ce qu'il existe quelque chose sur ce sujet?
Idem pour ce qui est des armes de bord si on compare aux simples carabines et autres mousquetons emportés par les observateurs de 1914. De ce côté, il semble cependant que l'industrie française ait été moins performante que dans le domaine des cellules et des moteurs puisque les avions français sont surtout armés de Vickers et de Lewis, je suppose fabriquées sous licence. Y-a-t-il une raison particulière?
Et au passage, je suis toujours étonné de voir le SE5, pourtant considéré comme un des meilleurs chasseurs de la fin de guerre, avec une mitrailleuse montée sur le plan supérieur. Il me semble que le tir à travers le champs de l'hélice était maitrisé depuis longtemps. Pourquoi les concepteurs ont-ils choisi cette option qui pourtant ne devait pas être idéale du point de vue aérodynamique (et ça aussi, ils devaient le savoir).
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#70Alors, si je ne m'abuse, le fuselage était trop étroit pour accueillir deux Vickers, et vu qu'en face la double mitrailleuse, c'était la norme, il était aussi question d'avoir une puissance de feu "équivalente" (il y a eu quelques Nieuports "chargés" de la même façon , côté français). Il a aussi été dit que des pilotes appréciaient le fait de pouvoir tirer par le dessous (la Lewis était inclinable), Albert Ball, je crois, a revendiqué quelques Allemands avec cette méthode (mais était-ce avec le Nieuport, ou avec le SE5?).Et au passage, je suis toujours étonné de voir le SE5, pourtant considéré comme un des meilleurs chasseurs de la fin de guerre, avec une mitrailleuse montée sur le plan supérieur. Il me semble que le tir à travers le champs de l'hélice était maitrisé depuis longtemps. Pourquoi les concepteurs ont-ils choisi cette option qui pourtant ne devait pas être idéale du point de vue aérodynamique (et ça aussi, ils devaient le savoir).
Peut-être une question de fiabilité aussi? La Lewis n'étant pas synchronisée, il y a moins de risque de cafouillage, d'enrayage qu'avec la Vickers qui l'est?
Edit: Coïncidence? Ce post de Vintage Aviator dans mon fil FB, ce matin : "Major James T.B. McCudden had some interesting comments regarding the SE5a, particularly regarding the armament:
"The S.E.5 which I was now flying was a most efficient fighting machine, far and away superior to the enemy machines of that period. It had a Vickers gun, shooting forward through the propeller, and a Lewis gun shooting forward over the top-plane, parallel to the Vickers, but above the propeller. The pilot could also incline the Lewis gun upwards in such a way that he could shoot vertically upwards at a target that presented itself. As a matter of fact, these guns were rarely used in this manner, as it was quite a work of art to pull this gun down and shoot upwards, and at the same time manage one's machine accurately. The idea of using a Lewis gun on the top-plane of an S.E. was first put forward by the late Captain Ball, who used his top gun with such excellent success in another Squadron whilst flying Nieuports."
"However, the modern machine has nowadays such a climb and reserve of power that it is quite usual for a machine to get some speed first and then do a vertical zoom towards an opponent who is above and get in a burst of fire before losing all its speed and falling down in a stalled condition. Other good points of the S.E.5 were its great strength, its diving and zooming powers, and its splendid view. Apart from this, it was a most warm, comfortable and easy machine to fly."
Flying Fury - Five years in the Royal Flying Corps"
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#71Tu as ce bouquin paru il y a quelques semaines et qui est pas mal documenté et plus particulièrement sur les caractéristiques de toutes ces armeslarsenjp a écrit :
Sinon, il y a un sujet qui ne me semble par vraiment abordé (sauf erreur de ma part), à savoir celui des armes aériennes développées par les principaux belligérants.
Idem pour ce qui est des armes de bord si on compare aux simples carabines et autres mousquetons emportés par les observateurs de 1914.
https://www.crepin-leblond.fr/accueil/6 ... 04349.html
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#72J’ignorais cette petite particularité de conception du SE5. Cela explique en effet cette arme supplémentaire.
Quant à tirer l’ennemi par dessous, je ne savais pas que la « Schrage Musik » avait été inventé par Ball! Sans doute une brillante idée mais comme le dit McCudden en avance sur son temps.
Quant à tirer l’ennemi par dessous, je ne savais pas que la « Schrage Musik » avait été inventé par Ball! Sans doute une brillante idée mais comme le dit McCudden en avance sur son temps.
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#73@Kamov
Je me doutais que tu aurais une réponse
Je me doutais que tu aurais une réponse
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#74larsenjp a écrit :@Kamov
Je me doutais que tu aurais une réponse
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Batailles Aériennes n°85 - Des offensives allemandes à la victoire finale alliée
#75Bon, et bien, lecture terminée!!!
Ce fût excellent, à tout point de vue, bravo.
J'avais soigneusement orchestré la lecture des cinq volumes prévus, retardant celles des premiers de manière à réduire au maximum l'attente pour une lecture plus fluide évitant des retours en arrière trop importants... Sauf que je n'avais pas prévu le sixième élément. Excellente nouvelle que ce n° supplémentaire, mais l'attente va être longue, cette période de transition étant aussi intéressante que peu documentée...
Je vote des deux mains pour la publication d'un bouquin regroupant ces cinq volumes. Je suis conscient que la charge de travail est conséquente, mais vous aurez l'avantage de partir d'un travail de fond quasi parfait, je ne vois en effet rien à redire sur les différents BA.
Découpage idéal, iconographie très bien choisie et peu connue, cartographie tout comme il faut.
Histoire de faire une critique, il n'y aurait guère que les profils couleurs à retravailler. Il y a déjà eu d'énormes efforts depuis les débuts, mais la marge de progression existe. Il faut à mon avis travailler sur les ombres et l'éclairage, ainsi que sur le vieillissement, pour leurs donner un aspect plus réaliste basé sur de vrais engin, et non sur des Dinky Toys.
Ce fût excellent, à tout point de vue, bravo.
J'avais soigneusement orchestré la lecture des cinq volumes prévus, retardant celles des premiers de manière à réduire au maximum l'attente pour une lecture plus fluide évitant des retours en arrière trop importants... Sauf que je n'avais pas prévu le sixième élément. Excellente nouvelle que ce n° supplémentaire, mais l'attente va être longue, cette période de transition étant aussi intéressante que peu documentée...
Je vote des deux mains pour la publication d'un bouquin regroupant ces cinq volumes. Je suis conscient que la charge de travail est conséquente, mais vous aurez l'avantage de partir d'un travail de fond quasi parfait, je ne vois en effet rien à redire sur les différents BA.
Découpage idéal, iconographie très bien choisie et peu connue, cartographie tout comme il faut.
Histoire de faire une critique, il n'y aurait guère que les profils couleurs à retravailler. Il y a déjà eu d'énormes efforts depuis les débuts, mais la marge de progression existe. Il faut à mon avis travailler sur les ombres et l'éclairage, ainsi que sur le vieillissement, pour leurs donner un aspect plus réaliste basé sur de vrais engin, et non sur des Dinky Toys.