Tu constateras que quand on réaligne, c'est toujours le moins cher sur le plus cher

Pour comparer il faut faire ce que tu suggères. C'est à dire considérer que sur les 33MJ contenus dans un litre de kérosène, à peine 30% peuvent réellement être convertis en énergie mécanique/propulsive. Alors que ce sont 95% des 5MJ contenus dans un litre de batterie qui peuvent être convertis en énergie mécanique. On est donc plus proche d'un ratio 1/2 pour la chaîne de puissance complète. L'unité physique qui permet de faire des comparaisons s'appelle l'exergie.
Sans compter l'alimentation de tous les instruments et éléments électriques.Warlordimi a écrit : ↑sam. nov. 02, 2019 12:54 amMon expérience perso sur l’électrique c’est que chauffage fait tomber la batterie en flèche!
Tu connais des piles à combustible qui tournent avec l’O2 ambiant ?Azrayen a écrit : ↑sam. nov. 02, 2019 12:28 pmOui, ce sont des points que j'ai abordés![]()
Sauf La réserve d'O2 liquide, pas nécessaire sur Terre, l'O2 nécessaire pouvant être extrait en direct de l'air ambiant (jusqu'à quelle altitude = à voir si ça suffit pour les liners, mais déjà pour tout ce qui est transports terrestres, ça fait un sujet de moins)
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Az'
Juste pour dire, l'expérience concluante des diesels montés en grande série est assez ancienne et concerne surtout l'emploi du millier de Tcharomsky M-30 et M-40 pour les Yer-2 et les Pe-8 entre 1942 et 1946. Disons que ce n'était pas pire au niveau fiabilité que les autres moteurs soviétiques de l'époque.Azrayen a écrit : ↑lun. oct. 28, 2019 11:48 amMouais, faut avoir une définition assez serrée de "ancienne" (si on considère la flotte en service, donc le risque accident, plutôt que la seule commercialisation d'avions neufs ou les projets).
Ma question porte (depuis plusieurs posts déjà) sur l'évolution de la fiabilité de la technologie diesel en aviation générale, suite à cette "première expérience" au bilan plus que mitigé, qui laisse encore des traces.
Merci pour l'article, je lis que c'est assez récent mais que l'expérience monte : 2 000 moteurs, 2 millions d’heures de vol.
L'atteinte d'un TBO 1800h met la techno à grosso modo égalité avec les blocs essence classique (à plus ou moins quelques centaines d'heure, on est dans le même ordre de grandeur), et désormais révision plutôt que remplacement ; il semble qu'il reste quelques faiblesses = injecteurs à changer à 900h (cf commentaire).
Je n'ai pas de stats sur les incidents éventuels en exploitation et leur récurrence. Je suis preneur d'info (c'est peut-être très fiable ou trop récent).
Un plus vieil article célèbre cette amélioration du TBO (depuis 1500h même si pas précisé) : https://www.aerobuzz.fr/breves-aviation ... eur-ae330/
Ce lien indique que des modifs sont en cours pour se débarasser d'AD : https://www.federalregister.gov/documen ... bh-engines
Sur la fiabilité des Thielert ou autres Austro-Engines, je n'ai pas grand chose à dire. Sauf que le choix des russes se porte sur cet appareil après un certain REx d'utilisation de l'avion dans des pays tels que l'Arménie, L'Ukraine, la Thailande ou le Turkménistan.Azrayen a écrit : ↑lun. nov. 04, 2019 12:15 pm...
Je n'ai pas abordé (même si je ne les ignore pas) la question des diverses fractions issues des raffineries. Si jamais il y avait malentendu : je n'ai pas d'objectif +/- masqué "contre" le diesel, et après les recherches menées suite à mon interrogation précédente, je constate que les progrès sont intéressants. La comparaison essence/diesel dans mon propos était essentiellement un questionnement sur la fiabilité du moteur, pour des usages civils et dans la peau d'un utilisateur/pilote.
NB si je voulais être taquin au sujet de ces fractions lourdes :
- oui, quoi qu'on fasse, on obtiendra toujours du mazout et du kérozène, voire du goudron à partir du pétrole, même si on n'en veut pas.
- non, il n'y a pas d'obligation à l'utiliser d'une manière ou d'une autre ; surtout si "l'utiliser" implique de le cramer donc d'émettre des GES.![]()
Au delà de cette boutade, je suis en revanche tout à fait ouvertement intéressé par les alternatives au fossile en général (pas que dans l'aviation, et pas que le diesel), et c'est cela qui m'amène à discourir à propos du Pipistrel et autres motorisations électriques. Là, ce qui importe à mes yeux est "sans émission GES" ; à ce titre, la différence entre essence et diesel est trop faible pour être significative. Donc dans l'attente d'une techno plus mature, essence ou diesel peu m'importe (du moment que ça fonctionne) donc très bien pour le DA-42T
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Az'