Aéro-Journal n° 10
#26
Ju 88 : le survol de la carrière d'un avion sur cinq ans (en 20+ pages, difficile de faire mieux qu'un survol) m'apparaissait comme assez ch... pour le lecteur. Faute de disposer du nombre de pages de l'Osprey, le risque était de tomber dans le travers des "Bomber Units of the LW" de Classic avec une énumération de dates et de terrains à n'en plus finir.
J'ai opté pour quelque chose de plus dynamique en relevant quelques opérations et équipages qui sortaient de l'ordinaire ou qui, au contraire, constituaient le pain quoitidien des bombardiers.
La partie sur le front de l'Est (plus courte, 3 ans) sera un mélange des deux genres.
D.520 : chiffres relevés dans l'ouvrage de Danel ! Me serai-je planté ?
Erratum : le Ju 88 présenté en photo p. 29 n'est pas un A-5 mais un A-6. On distingue les attaches de la lame coupe-câble sur le nez.
J'ai opté pour quelque chose de plus dynamique en relevant quelques opérations et équipages qui sortaient de l'ordinaire ou qui, au contraire, constituaient le pain quoitidien des bombardiers.
La partie sur le front de l'Est (plus courte, 3 ans) sera un mélange des deux genres.
D.520 : chiffres relevés dans l'ouvrage de Danel ! Me serai-je planté ?
Erratum : le Ju 88 présenté en photo p. 29 n'est pas un A-5 mais un A-6. On distingue les attaches de la lame coupe-câble sur le nez.
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#27
Histoire & collections, HS avions, Les ailes françaises donnent une vitesse comprise entre 529 & 535 entre 4000m et 5500 m et le Dewoitine était donné comme moins rapide que le 109 E lui-même souvent donné pour 560 km/hD.520 : chiffres relevés dans l'ouvrage de Danel ! Me serai-je planté ?
#28
C'est ce que j'ai en tête également, d'après le Docavia 530 km/h max
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
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#29
Depuis ma jeunesse j ai toujours vu le D 520 aux environs de 530 km:Hjeanba a écrit :C'est ce que j'ai en tête également, d'après le Docavia.
Le grand livre des chasseurs donne 534 KM/h aussi
Le D 520 920 ch pour 2670 kg
Le 109 E : 1175 ch pour 2665 kg
#30
[quote="warbird2000"]
Oui, mais il faut aussi prendre en compte la qualité du compresseur.
Oui, mais il faut aussi prendre en compte la qualité du compresseur.
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#31
Tout a fait d accord mais le D-520 est connu commé étant moins rapide que le 109 Ejeanba a écrit :Oui, mais il faut aussi prendre en compte la qualité du compresseur.
C est ce que dit en tout cas , les ailes françaises
Dès 4000m, il est à l aise grâce à son moteur à compresseur . Cependant , sa vitesse de pointe reste en deça de celle du BF 109 E
#32
Pas trop le temps en ce moment de reprendre mes notes, mais je le ferai.
Je veux bien admettre m'être planté, mais de grâce, ne me citez pas "Les ailes françaises" comme référence...
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#33
C est pour cela que je donne le plus souvent mes sources, ainsi chacun peut juger de la pertinence de l infoCJE a écrit :Pas trop le temps en ce moment de reprendre mes notes, mais je le ferai.
Je veux bien admettre m'être planté, mais de grâce, ne me citez pas "Les ailes françaises" comme référence...
Ceci dit avions hs dans le numéro consacré au GC I/3 donne deux pages d évaluation faites par le groupe et à la page performance voici ce qui est dit
Certaines modifications ... et permettent d escompter une augmentation de 20 km/h , donnant ainsi une vitesse de 530 KM/H
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#34
j'ai le docavia sous la main, si ça peut aider :
p38 : le D 520-02 est donné pour 550km/h à 5200m
p70 : me D 520 n°13 qui servit de plateforme pour des tests de capotage est donné au max pour 549km/h à 6500m
sur la même page il est dit qu'en unité, en général, l'altitude de rétablissement restait de 5500m et la vitesse max de 535km/h.
p38 : le D 520-02 est donné pour 550km/h à 5200m
p70 : me D 520 n°13 qui servit de plateforme pour des tests de capotage est donné au max pour 549km/h à 6500m
sur la même page il est dit qu'en unité, en général, l'altitude de rétablissement restait de 5500m et la vitesse max de 535km/h.
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#35
Interresant ton post car on se rend compte qu entre le prototype et la version de série l écart de vitesse est très significatif
J ai vu aussi que diverses motorisations ont été testées pour le D-520
J ai vu aussi que diverses motorisations ont été testées pour le D-520
#36
C'est courant ? J'avais lu la même chose pour un des premiers MiG (MiG-1 je crois), le proto pétait le feu, mais les appareils de série, moins, notamment à cause de la différence de qualité de la main-d'oeuvre utilisé pour construire l'un et l'autre.warbird2000 a écrit :Interresant ton post car on se rend compte qu entre le prototype et la version de série l écart de vitesse est très significatif
#37
C'est pour que ta défaite soit complète et ton humiliation TOTALE !!!!:devil::devil::devil:CJE a écrit : Je veux bien admettre m'être planté, mais de grâce, ne me citez pas "Les ailes françaises" comme référence...
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#38
Assez ouiRob1 a écrit :C'est courant ?
Un autre exemple : le Lagg3 : 570 km/h en essais, 520 max pour un avion de série, et nos chers Moranes 406, "vendus" comme faisant du 480 km/h aux Finlandais et qui selon eux n'a jamais dépassé les 455 ...
Il est très fréquent que le client prélève un avion de production au hasard pour vérifier s'il est toujours conforme aux spécifications, et notamment performances "vendues", justement pour éviter un écart trop violent.
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#39
648 km/h pour le proto de mig 1 et 628 km/h pour l avion de sérieRob1 a écrit :C'est courant ? J'avais lu la même chose pour un des premiers MiG (MiG-1 je crois), le proto pétait le feu, mais les appareils de série, moins, notamment à cause de la différence de qualité de la main-d'oeuvre utilisé pour construire l'un et l'autre.
Le pire c est l UHU qui est donné pour 670 km/h mais dont les performances de lavion de série était de 585 KM/h même moins
Attention, je ne veut pas paraitre pour quelqun qui dénigre AEJ 10. Je suis comme Jeanba surpris de la vitesse annoncée pour le D-520 mais j avais oublié que le prototype est souvent nettement plus rapide que l avion de série.
#40
Ce n'est pas tout à fait le cas : compte tenu des améliorations en cours de production, les avions de séries avaient tendance à être plus performants.warbird2000 a écrit :Attention, je ne veut pas paraitre pour quelqun qui dénigre AEJ 10. Je suis comme Jeanba surpris de la vitesse annoncée pour le D-520 mais j avais oublié que le prototype est souvent nettement plus rapide que l avion de série.
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#41
Un cas particulièrment cèlebre est le P-400 ( P-39 anglais )
Les anglais testent un avion à 630 km/h et se retrouvent avec une vitesse de pointe de seulement 570 km/h pour les avions de série
Mais ici c est de la tricherie car l avion d essai avait fait l objet de differses préparations non standard ( ex polissage ) pour séduire les anglais
Les anglais testent un avion à 630 km/h et se retrouvent avec une vitesse de pointe de seulement 570 km/h pour les avions de série
Mais ici c est de la tricherie car l avion d essai avait fait l objet de differses préparations non standard ( ex polissage ) pour séduire les anglais
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#43
J ai mon numéro sous les yeux et je trouve que le travail de mise en page et présentation est remarquable. Cela donne vraiment envie de lire de numéro.
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#44
J ai lu le numéro
L article sur le ju 88 jai apprécié le début et les cartes mais en un seul numéro comme Jeanba l a dit traiter à la fois du front ouest et de la méditerranée, c est trop peu. Vous n êtes pas obligé non plus de nous servir du JU 88 pendant quatre numéros consécutifs ( Penser à l approche BA )
Très bien l article sur yamamoto . Si j ai bien lu les pilotes ne se sont jamais entrainés pour cette mission avec les réservoirs supplémentaires ?
Pour la défense sur le reich, une information dans cet article est incorrecte . En 42, hitlier n aurait pas put augmenter la taille de son aviation car la pétrole manquait déja , ce qui imposait des restrictions sur la consommation locale. Plus d avions auraient put être produits mais le pétrole pour les faires voler et enrainer le personnel n aurait pas pu être disponible.
En 39 le reich importe 5,5 millions de barils et en 40 ce chiffre chute à 2 millions de barils dont 60000 t en provenance de l urss. L invasion de l urss fait que cette dernière source disparait car hitler n atteindra jamais les puits du caucase.
Enfin en 42, sur les 162 divisions du front est, seulement 8 sont opérationnelles à 100 % et seule une cinquantaine peut effectuer des offensives limitées. Autrement dit , debut 42, le sort de l armée allemande est déjà joué. Elle entrée dans une guerre d usure qu elle n aucun espoir de remporter
Pour revenir a cet article , c est un bon équilibre entre les chiffres ( nombre d engagés et pertes ) et les témoingnages. Bonne idée de faire le comparatif entre les revendications et les pertes réelles des allliés
L article sur le ju 88 jai apprécié le début et les cartes mais en un seul numéro comme Jeanba l a dit traiter à la fois du front ouest et de la méditerranée, c est trop peu. Vous n êtes pas obligé non plus de nous servir du JU 88 pendant quatre numéros consécutifs ( Penser à l approche BA )
Très bien l article sur yamamoto . Si j ai bien lu les pilotes ne se sont jamais entrainés pour cette mission avec les réservoirs supplémentaires ?
Pour la défense sur le reich, une information dans cet article est incorrecte . En 42, hitlier n aurait pas put augmenter la taille de son aviation car la pétrole manquait déja , ce qui imposait des restrictions sur la consommation locale. Plus d avions auraient put être produits mais le pétrole pour les faires voler et enrainer le personnel n aurait pas pu être disponible.
En 39 le reich importe 5,5 millions de barils et en 40 ce chiffre chute à 2 millions de barils dont 60000 t en provenance de l urss. L invasion de l urss fait que cette dernière source disparait car hitler n atteindra jamais les puits du caucase.
Enfin en 42, sur les 162 divisions du front est, seulement 8 sont opérationnelles à 100 % et seule une cinquantaine peut effectuer des offensives limitées. Autrement dit , debut 42, le sort de l armée allemande est déjà joué. Elle entrée dans une guerre d usure qu elle n aucun espoir de remporter
Pour revenir a cet article , c est un bon équilibre entre les chiffres ( nombre d engagés et pertes ) et les témoingnages. Bonne idée de faire le comparatif entre les revendications et les pertes réelles des allliés
#45
Ju 88 : l'équilibre est délicat entre trop et trop peu. Quand ça plaît, y en a jamais assez, quand ça déplaît, y en a toujours de trop... Après tout, c'est une revue de "vulgarisation avancée", pas un livre "définitif" comme disent nos amis anglo-saxons.
Ce sera en trois épisodes, dernier volet front de l'Est.
Euh !... c'est quoi, l'approche BA ?
Reich : Certes, certes... Mais quand je parle de mobilisation industrielle, cela vaut aussi pour l'industrie pétrolière. Il n'était sans doute pas possible de pousser le rendement de Ploesti, dont la plupart des puits étaient en cours de tarissement - quoique la Kontinentale Öl AG n'a jamais entrepris le moinde investissement dans de nouveaux forages. En revanche, il était possible non seulement d'augmenter la production du pétrole synthétique, mais surtout de créer de nouvelles usines d'hydrogénation. Speer s'y emploiera, mais deux ans trop tard. Il est tout à fait envisageable d'imaginer des courbes homothétiques de production d'avions et de pétrole pour l'année 1944.
La chute de la production entre 1939 et 1940 s'explique par le fait que les Allemands ont découvert des réserves très importantes en Pologne et surtout en France. Cela montre à quel point l'exploitation et la gestion des ressources était confiée à des incompétents à cette époque.
On reparlera de cette affaire de pétrole dans le troisième volet de la Défense du reich (août).
Ce sera en trois épisodes, dernier volet front de l'Est.
Euh !... c'est quoi, l'approche BA ?
Reich : Certes, certes... Mais quand je parle de mobilisation industrielle, cela vaut aussi pour l'industrie pétrolière. Il n'était sans doute pas possible de pousser le rendement de Ploesti, dont la plupart des puits étaient en cours de tarissement - quoique la Kontinentale Öl AG n'a jamais entrepris le moinde investissement dans de nouveaux forages. En revanche, il était possible non seulement d'augmenter la production du pétrole synthétique, mais surtout de créer de nouvelles usines d'hydrogénation. Speer s'y emploiera, mais deux ans trop tard. Il est tout à fait envisageable d'imaginer des courbes homothétiques de production d'avions et de pétrole pour l'année 1944.
La chute de la production entre 1939 et 1940 s'explique par le fait que les Allemands ont découvert des réserves très importantes en Pologne et surtout en France. Cela montre à quel point l'exploitation et la gestion des ressources était confiée à des incompétents à cette époque.
On reparlera de cette affaire de pétrole dans le troisième volet de la Défense du reich (août).
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#46
Ba = bataille aérienne? dans son edito, on expliquait qu on évitait trois numéro consecutifs sur un sujet n est pas une bonne idée.Euh !... c'est quoi, l'approche BA ?
Ex un numéro sur le pacifique, le second sur le front russe, le troisième sur bataille d angleterre
Remarque judicieuse mais la technologie était-elle au point pour produire aussi vite du carburant synthétique. La production de petrole synthetique passe de 39 de 2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes en 41. Peu de secteur peuvent se prévaloir d une progression aussi forteEn revanche, il était possible non seulement d'augmenter la production du pétrole synthétique, mais surtout de créer de nouvelles usines d'hydrogénation. Speer s'y emploiera, mais deux ans trop tard. Il est tout à fait envisageable d'imaginer des courbes homothétiques de production d'avions et de pétrole pour l'année 1944.
#47
Pétrole :
Extrait de ce que j'ai écrit pour le second volet que vous trouverez dans le n° 11 (août) :
Malgré l’exploitation de petits gisements dans le Nord du pays et en Autriche, l’Allemagne est entièrement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en pétrole, en particulier de la Hongrie et, surtout, de la Roumanie. Pour pallier sa déficience, elle a développé une puissante industrie de carburant synthétique, mais ce n’est que fin 1943 qu’il est décidé d’augmenter le nombre de sites d’hydrogénation – l’objectif étant de passer de quelque 7 millions de tonnes en 1943 à 9 millions en 1945. La sortie de la guerre de l’Italie (qui « pompait » une partie du pétrole allemand) et la capture inattendue d’importants stocks en Italie du Nord permettent à la Luftwaffe, pour la première fois depuis mai 1941, de se constituer de solides réserves, celles-ci passant de 33 786 tonnes en novembre 1943 à 119 738 en mai 1944.
Cette décision (augmenter le nombre de sites d'hydrogénation) aurait pu être prise deux ans plus tôt (et même dès 1938 !), mais Hitler était persuadé de mettre la main sur les pétroles du Caucase. Et quand il réussira à s'emparer de certains champs pétrolifères, il aura la mauvaise surprise de constater qu'ils ont été détruits et qu'aucune goutte de brut n'en sortira jamais avant que la Wehrmacht n'en soit chassée. Curieuse naïvieté quand on a subi ailleurs la politique de la terre brûlée pratiquée par les Soviétiques !
La technologie était au point et le procédé Fischer-Tropsch de cette époque est exactement le même de nos jours (à peu de chose près).
BA :
BA a sa politique éditoriale, j'ai la mienne. Sans être diamétralement opposées, nos politiques et nos lignes éditoriales sont différentes. BA traite de sujets que ne traite pas AJ et réciproquement.
Au lecteur de trancher.
Extrait de ce que j'ai écrit pour le second volet que vous trouverez dans le n° 11 (août) :
Malgré l’exploitation de petits gisements dans le Nord du pays et en Autriche, l’Allemagne est entièrement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en pétrole, en particulier de la Hongrie et, surtout, de la Roumanie. Pour pallier sa déficience, elle a développé une puissante industrie de carburant synthétique, mais ce n’est que fin 1943 qu’il est décidé d’augmenter le nombre de sites d’hydrogénation – l’objectif étant de passer de quelque 7 millions de tonnes en 1943 à 9 millions en 1945. La sortie de la guerre de l’Italie (qui « pompait » une partie du pétrole allemand) et la capture inattendue d’importants stocks en Italie du Nord permettent à la Luftwaffe, pour la première fois depuis mai 1941, de se constituer de solides réserves, celles-ci passant de 33 786 tonnes en novembre 1943 à 119 738 en mai 1944.
Cette décision (augmenter le nombre de sites d'hydrogénation) aurait pu être prise deux ans plus tôt (et même dès 1938 !), mais Hitler était persuadé de mettre la main sur les pétroles du Caucase. Et quand il réussira à s'emparer de certains champs pétrolifères, il aura la mauvaise surprise de constater qu'ils ont été détruits et qu'aucune goutte de brut n'en sortira jamais avant que la Wehrmacht n'en soit chassée. Curieuse naïvieté quand on a subi ailleurs la politique de la terre brûlée pratiquée par les Soviétiques !
La technologie était au point et le procédé Fischer-Tropsch de cette époque est exactement le même de nos jours (à peu de chose près).
BA :
BA a sa politique éditoriale, j'ai la mienne. Sans être diamétralement opposées, nos politiques et nos lignes éditoriales sont différentes. BA traite de sujets que ne traite pas AJ et réciproquement.
Au lecteur de trancher.
#48
Comparer batailles aérienne à aéro-journal n'a pas de sens à mon avis. En effet, BA, comme son nom l'indique, ne traîte que d'une bataille, donc d'un théâtre d'opérations. En effet, dans ce cas, je suis bien d'accord que faire plusieurs numéros de suite risquerait d'ennuyer le lecteur lambda.
Au contraire, les sujets dans AJ sont vraiment variés. Dans le dernier numéro, on est quand même sur le Pacifique, la défense du reich, les ops en Méditerranée et Europe avec le Ju-88, etc... . Pour moi, la remarque de Warbird, et donc l'approche BA, serait parfaitement recevable, si Aéro-Journal consacrait plusieurs numéros complet de suite au Ju-88 où à n'importe quel autre sujet !
Au contraire, les sujets dans AJ sont vraiment variés. Dans le dernier numéro, on est quand même sur le Pacifique, la défense du reich, les ops en Méditerranée et Europe avec le Ju-88, etc... . Pour moi, la remarque de Warbird, et donc l'approche BA, serait parfaitement recevable, si Aéro-Journal consacrait plusieurs numéros complet de suite au Ju-88 où à n'importe quel autre sujet !
Parce que moi : A PAS PEUR !!!!
Officier Caviste et négociant en boisson
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#49
Malgré l’exploitation de petits gisements dans le Nord du pays et en Autriche, l’Allemagne est entièrement dépendante de l’extérieur pour son approvisionnement en pétrole, en particulier de la Hongrie et, surtout, de la Roumanie. Pour pallier sa déficience, elle a développé une puissante industrie de carburant synthétique, mais ce n’est que fin 1943 qu’il est décidé d’augmenter le nombre de sites d’hydrogénation – l’objectif étant de passer de quelque 7 millions de tonnes en 1943 à 9 millions en 1945. La sortie de la guerre de l’Italie (qui « pompait » une partie du pétrole allemand) et la capture inattendue d’importants stocks en Italie du Nord permettent à la Luftwaffe, pour la première fois depuis mai 1941, de se constituer de solides réserves, celles-ci passant de 33 786 tonnes en novembre 1943 à 119 738 en mai 1944.
Très bons arguments :notworthy
Mais Ce n est pas en 42 qu une telle décision aurait changé le cours de la guerre.
Elle aurait du être prise en 39 , 40 ou 41.
Or dans votre article vous parlez de mobiliser les ressources industrielles en 42 mais c est déja trop tard.
Mobiliser des ressources industrielles oui mais avec quelle main d oeuvre ?. Il aurait fallu que hitler accorde plus d avantages alors aux étrangers ou soldats capturés mais alors ce ne serait pas hitler
Pour la production de 44, elle est de qualité médiocre et se fait au dépend de la production de bombardiers ou avions de tranport
Je n ai peut être pas pris le meilleur exemple mais qu est ce qui empèche AJ de publier un premier article sur le ju 88 en fervrier et faire une suite non pas en mars mais en mai par exemple.Au contraire, les sujets dans AJ sont vraiment variés. Dans le dernier numéro, on est quand même sur le Pacifique, la défense du reich, les ops en Méditerranée et Europe avec le Ju-88, etc... . Pour moi, la remarque de Warbird, et donc l'approche BA, serait parfaitement recevable, si Aéro-Journal consacrait plusieurs numéros complet de suite au Ju-88 où à n'importe quel autre sujet !
__________________
De toute manière , si l article était mauvais je n en redemanderais pas .
C est comme une glace qui goute bien, parfois on aimerait qu il y en ai plus. Manger la même variété de glace continuellement peut déplaire aussi.
me suis je fais comprendre ?
#50
Papy 67 :
Vos remarques sont judicieuses. Il est difficile de comparer les deux, chacun offrant ce que l'autre ne peut pas offrir.
Warbird2000 :
Nous sommes d'accord, c'est bien pour cette raison que j'ai suggéré que cette politique aurait dû être mise en place dès 1938, alors qu'Adolf avait déjà en tête d'aller visiter la Place Rouge.
Comment peut-on vouloir déclarer la guerre au monde entier sans s'en donner les moyens ? Or, l'Allemagne de 1939 possédait un potentiel industriel capable de rivaliser avec celui des autres nations. Le temps que les USA et l'URSS mobilisent à plein leurs ressources, l'Allemagne aurait eu deux ou trois ans d'avance.
Mais en 41 - et même en 42 (limite) - il n'était pas encore trop tard. Quand Goebbels appelera à la "guerre totale" (février 43), c'en est déjà fini.
La production de 44 se fait effectivement au détriment des bombardiers et avions de transport, puisque ces deux catégories sont rayées des listes de construction.
Le Jägerstab a au moins eu l'intérêt de prendre en compte la vraie situation du Reich à cette époque.
Vos remarques sont judicieuses. Il est difficile de comparer les deux, chacun offrant ce que l'autre ne peut pas offrir.
Warbird2000 :
Nous sommes d'accord, c'est bien pour cette raison que j'ai suggéré que cette politique aurait dû être mise en place dès 1938, alors qu'Adolf avait déjà en tête d'aller visiter la Place Rouge.
Comment peut-on vouloir déclarer la guerre au monde entier sans s'en donner les moyens ? Or, l'Allemagne de 1939 possédait un potentiel industriel capable de rivaliser avec celui des autres nations. Le temps que les USA et l'URSS mobilisent à plein leurs ressources, l'Allemagne aurait eu deux ou trois ans d'avance.
Mais en 41 - et même en 42 (limite) - il n'était pas encore trop tard. Quand Goebbels appelera à la "guerre totale" (février 43), c'en est déjà fini.
La production de 44 se fait effectivement au détriment des bombardiers et avions de transport, puisque ces deux catégories sont rayées des listes de construction.
Le Jägerstab a au moins eu l'intérêt de prendre en compte la vraie situation du Reich à cette époque.