Je te rassure, je ne cherche pas à être critique d'ouvrages d'aviation. Je suis bien conscient de mes limites a savoir une maitrise insufisante du français et surtout de l'anglais et enfin je ne suis pas aviateur. Mais je pense qu'on peut toujours chercher à s'améliorer en tenant compte des critiques des autres surtout quand elle sont constructive comme la tienne.
Connaissant ton sérieux et ta passion historique, mon but n’était pas de t’enfoncer ou quoi que ce soit de ce genre.
Ce qui me gênait le plus, c’est qu’un lecteur pouvait avoir une vision négative de l’ouvrage et à fortiori de son auteur, sur simple lecture d’une impression première sur une lecture qui n’a pas été … disons très soignée.
(Comme je suis conscient qu’il est toujours très difficile d’être objectif sur le fond, je préfère toujours discuter sur la forme lorsque je donne mes impressions – les détails de fond sont destinés à une autre forme de critique et discussion beaucoup plus approfondies et souvent passionnées – j’évite donc de mélanger les deux, car ça ne serait pas rendre justice à l’auteur - et de plus on ne peut pas parler de fond en quelques lignes)
Juste une parenthèse concernant la langue anglaise : Si elle est facile d’utilisation, elle se révèle parfois ou souvent ambiguë dans la compréhension car un mot peut avoir de très nombreux sens différents ou nuancés, et la signification exacte ne peut être trouvée (ou interprétée) par le lecteur que par le contexte.
En clair (en exagérant) un mot anglais n’a pas vraiment de signification propre en dehors du contexte dans lequel il est utilisé.
Et puis j'ai déja remarqué quelques coquilles. Exemple , l'auteur parle de F-10 abattus ( il a oublé un chiffre )
Des coquilles, il y en a dans la pluplart des livres. Signe seulement que la relecture avant publication n’a pas été très soigneuse. J’y attache peu d’importance.
Une coquille n’altère en rien la valeur du travail de son auteur, et encore moins l’ensemble du contenu de l’ouvrage.
C’est comme si on disait qu’un film est mauvais parce que l’on a vu un bracelet-montre au poignet d’un figurant d’un pléplum…
Dans son livre sur les pilotes du Nord VietNam, il cite à plusieurs reprises R Cunningham en le désignant correctement par son grade de Lt (normal car c’est un militaire, et les militaires tiennent à leurs grades), et à un endroit, sans que l’on sache trop pourquoi, le désigne par 2nd Lt, grade de l’USAF qui n’a rien à voir avec celui de Lt de l’USN. C’est une coquille, sans plus.
Si il n'est pas possible de citer tout les combats, j'aurais souhaité une liste des revendications des vietnamiens ( 320 au total) en annexe. En employant une petite police c'est tout a fait possibe. Les osprey bien plus petits le font bien. Il existe des ouvrages qui détaillent aussi au jour le jour tout ce qui se passe.
On peut toujours comparer avec Osprey, mais ces derniers sont bien ciblés – la ligne de conduite est bien fixée et on sait toujours ce que l’on va y trouver.
Un ouvrage comme celui de R Boniface n’est pas dans la même lignée. Il faut le prendre avec ses qualités et ses défauts. Je pense que l’on peut saluer la démarche, même si elle n’est pas celle d’un spécialiste en la matière. L’auteur n’est pas non plus un historien…
10 may would usher in one of the most contreversial days of the whole air war over north vietnam. It would also the first day of the linebacker campaign , when the usaf would claim its first ace of the conflict in the shape of of Lt. Randall cunningham
J'ai compris ma faute. Du fait du 10 mai, j'ai cru qu'on parlait de randy , c'est le jour de son sacre mais en relisant le texte, l'auteur parle en fait de la campagne linebacker qui effectivement vera le premier as de l'usaf
J'ai relié aussi le when au first day et non à linebacker campaign du fait qu'on commençait la phrase avec le 10 mais en le présentant comme le jour le plus contreversé.
Tu me dira, le verbe would aurait du te mettre la puce à l'oreille mais cette phrase est citée juste avant le détail des combats de la journée . L'ouvrage est basé sur une chronologie des évenements.
Enfin in the shape of peut se traduire par réprésenté par , sous la forme de
progress, in the shape of motorways/supermarkets
En revenant sur ce point, en l’absence du paragraphe complet, il n’est pas forcément évident de voir s’il y a coquille ou non.
Avec les éléments que tu donnes, il y a peut-être (certainement pour moi) une coquille.
On parle du 10 May 1972, jour où R Cunningham est devenu As.
Dans ce cas c’est USN et non pas USAF qui aurait dû est écrit – et « in the shape of » reprend alors son sens premier en terme d’identification « en la personne de » (ce que tu dis).
L’évocation de Linebacker est juste une coïncidence de date. Il se trouve que cette campagne avait débuté 3 jours avant ce 10 May, journée au cours de laquelle R Cunningham est entré dans les annales de l’histoire.
C’est le mot ALSO qui me fait comprendre la pensée de l’auteur comme cela. S’il peut être fréquent qu’un auteur (ou n’importe qui d’autre) puisse utiliser des mots un peu à tort et à travers, il est par contre extrêmement rare qu’un adverbe le soit.
Pensée de l’auteur : le 10 May etc… coïncide également à peu près avec le début de Linebacker I et fut le jour de gloire pour la Marine avec Cunningham.
Le jour du 10 May est l’objet principal de la discussion et l’adverbe ALSO ne fait qu’introduire un élément secondaire qui est Linebacker (marquant une coïcidence). « Cunningham » est donc lié au « 10 May », donc USN est de rigueur.
Le Would ici ne permet pas de lever l’ambigüité dans la mesure où il ne représente pas un conditionnel mais simplement (son sens premier) le preterite de Will. On parle dans le passé en évoquant des événement qui vont se produire (futur dans ce passé).
En français, on peut traduire par un conditionnel ou bien par un temps passé comme l’imparfait (ne me demandez pas pourquoi, je ne suis pas linguiste).
“Perhaps the desire for the navy to celebrate its first ace of the war”
Ensuite comment est rattachée cette phrase au contexte, toi seul en détiens le secret… puisque tu possèdes l’ouvrage.
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