Torpille MK48
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#26
filoguidée je pense
parcque envoyer une onde de téléguidage suppose une puissance importante vu la propagation du son dans l' eau et aussi une probable detection . car quand une torpille est tiré le sous marin adverse n' a qu un azimuth de lancement donc cela reste flou si en plus on a un fort bruit d' emission sonore ou disturbation electromagnétique alors la detection pour une contre attaque n' en est que plus facilitée
pour la schval la masse d' armement etant trés importante compense un peu le manque de précision de l' engin un peu le meme principe que la roquette génie a ogive nucléaire .
parcque envoyer une onde de téléguidage suppose une puissance importante vu la propagation du son dans l' eau et aussi une probable detection . car quand une torpille est tiré le sous marin adverse n' a qu un azimuth de lancement donc cela reste flou si en plus on a un fort bruit d' emission sonore ou disturbation electromagnétique alors la detection pour une contre attaque n' en est que plus facilitée
pour la schval la masse d' armement etant trés importante compense un peu le manque de précision de l' engin un peu le meme principe que la roquette génie a ogive nucléaire .
carte mere MSI Z97-G43 (MS-7816)/ Intel Core i7 @ 4000 MHz-/8192 Mo/NVIDIA GeForce GTX 970/ Western Digital WD10EZEX-08M2NA0 ATA Device (1000Go)/Windows 7 64bit
#27
La torpille sera tirée avec un azimut de croisement calculé et ne passera active qu'en fin de course. Le navire visé ne sera prévenu que très tard, trop pour échapper, bien qu'il ait une toute petite chance minime. Le but du jeu est de ne pas laisser un SM arriver à distance de tir d'une cible majeure.mais vu que la taille de la torpille augmente , sa manœuvrabilité et sa vitesse doivent s'en trouvés diminué !
face a un destroyer rapide et maniable c'est pas gênant ?
Je pense qu'elles ne sont utilisées qu'à courte distance.Heureusement que les Shkval sont à tir rectilignes...
#28
Juste pour ramener le débat à de justes proportions, les cible privilégiées des torpilles de "petit" gabarit (Mk-46, Mk-50, Mk-54, MU90 et autres) sont les submersibles, pas les bâtiments de surface.
Pour ce qui est de la gamme Mk-48 ADCAP et autres, un des soucis pour un bâtiment de surface est de les détecter. Un submersible peut détecter au son une frégate à des dizaines de kilomètres. En eaux profondes ou pire dans un bac à glaçons comme la mer de Barents, la frégate, elle, aura toutes les peines du monde à repérer un sous-marin en marche lente... et ne pourra tout simplement pas le repérer en sprint sous la couche thermique! Il est donc tout à fait imaginable pour un sous-marin nucléaire de monter au dessus de la couche en marche silencieuse, pointer le bruiteur, sprinter sous la couche (vitesse maxi supérieure à 30 kt) en cavitant comme un malade en toute impunité, et ainsi se rapprocher suffisamment pour lancer ses torpilles en demeurant sous la couche! Alors, la torpille remontera progressivement jusqu'à sa profondeur de croisière, filoguidée sur une trajectoire horizontale rectiligne pour ne pas perdre d'énergie. Quand elle franchit la couche thermique (c'est là qu'elle devient détectable par sa cavitation) en direction de la position supposée du contact, on cesse le filoguidage, elle passe en mode actif: Là elle est plus que détectable tant par le bruit de son propulseur que par le ping de son sonar s'il est en mode actif, mais bien trop tard! Et aucune frégate au monde ne s'en sortira en comptant sur sa seule vitesse.
NB: Ce type de torpille peut se guider, au choix, par sonar actif (ping et retour) ou passif (se guidant sur le bruit émis par la cible), et on peut, tant que ses fils de guidages sont connectés (et ils mesurent des kilomètres!), les guider à la main sans activer l'autodirecteur. Quand le filoguidage est interrompu (c'est préprogrammé, mais on peut le provoquer aussi à la main), l'autodirecteur se met au travail et la torpille se met à louvoyer à la recherche d'une cible.
Pour ce qui est de la gamme Mk-48 ADCAP et autres, un des soucis pour un bâtiment de surface est de les détecter. Un submersible peut détecter au son une frégate à des dizaines de kilomètres. En eaux profondes ou pire dans un bac à glaçons comme la mer de Barents, la frégate, elle, aura toutes les peines du monde à repérer un sous-marin en marche lente... et ne pourra tout simplement pas le repérer en sprint sous la couche thermique! Il est donc tout à fait imaginable pour un sous-marin nucléaire de monter au dessus de la couche en marche silencieuse, pointer le bruiteur, sprinter sous la couche (vitesse maxi supérieure à 30 kt) en cavitant comme un malade en toute impunité, et ainsi se rapprocher suffisamment pour lancer ses torpilles en demeurant sous la couche! Alors, la torpille remontera progressivement jusqu'à sa profondeur de croisière, filoguidée sur une trajectoire horizontale rectiligne pour ne pas perdre d'énergie. Quand elle franchit la couche thermique (c'est là qu'elle devient détectable par sa cavitation) en direction de la position supposée du contact, on cesse le filoguidage, elle passe en mode actif: Là elle est plus que détectable tant par le bruit de son propulseur que par le ping de son sonar s'il est en mode actif, mais bien trop tard! Et aucune frégate au monde ne s'en sortira en comptant sur sa seule vitesse.
NB: Ce type de torpille peut se guider, au choix, par sonar actif (ping et retour) ou passif (se guidant sur le bruit émis par la cible), et on peut, tant que ses fils de guidages sont connectés (et ils mesurent des kilomètres!), les guider à la main sans activer l'autodirecteur. Quand le filoguidage est interrompu (c'est préprogrammé, mais on peut le provoquer aussi à la main), l'autodirecteur se met au travail et la torpille se met à louvoyer à la recherche d'une cible.
Blog: Kurultay.fr
#29
C'est pas pour ça que les frégates ASM ont des sonars remorqués, pour pouvoir écouter sous la couche et loin de l'hélice ?*Aquila* a écrit : la frégate, elle, aura toutes les peines du monde à repérer un sous-marin en marche lente... et ne pourra tout simplement pas le repérer en sprint sous la couche thermique!
Et les prairie-masker, nixies,..., c'est pas efficace pour contrer les soums ?
Ce sont de vrais questions, ma seul compétence dans le domaine est la pratique de Dangerous Waters...
"Gentlemen, you can't fight in here! This is the War Room!"
Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb
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#30
C'est pour ça.
Le Prairie Masker diffuse des bulles en pagaille, brouillant le bruit du navire dans un bruit ambiant rappelant une forte averse de pluie. Ceci empêche l'identification, pas la détection. Et un bruiteur qui fait un bruit d'averse, au bout d'un moment, on va se dire qu'il a des choses à se repprocher. Le PM permet donc de gagner du temps, c'est déjà bien mais ça ne fait pas tout.
La Nixie (AN/SLQ-25), dans ses dernières versions, leurre les torpilles à guidage sonar actif et passif en répercutant les pings et en faisant plus de bruit que le navire porteur. Mais elle est à usage unique. Or il y a au moins 4 tubes sur un soum, pour une à deux Nixies par bâtiment de surface... Et un soum peut gérer le tir et le guidage simultané de toutes ses torpilles tubées. Sans parler des torpilles russes qui se guident sur la turbulence de sillage: celles-là n'ont que faire des leurres.
Bref, l'éternelle lutte du glaive et du bouclier, du missile et du leurre, etc.
Ne pas perdre de vue que couler un navire n'est pas forcément une priorité: le sortir d'une zone d'opérations direction la cale sèche, c'est déjà une victoire en soi. Or l'explosion d'une torpille lourde à proximité, ça peut faire très, très mal! D'autant que ça provoque dans l'eau des phénomènes très violents.
Quant à Dangerous Waters, c'est une excellente approche des réalités navales. Je partage ton goût pour cette vieille branche! Sûrement pas le plus mauvais des simus!
Le Prairie Masker diffuse des bulles en pagaille, brouillant le bruit du navire dans un bruit ambiant rappelant une forte averse de pluie. Ceci empêche l'identification, pas la détection. Et un bruiteur qui fait un bruit d'averse, au bout d'un moment, on va se dire qu'il a des choses à se repprocher. Le PM permet donc de gagner du temps, c'est déjà bien mais ça ne fait pas tout.
La Nixie (AN/SLQ-25), dans ses dernières versions, leurre les torpilles à guidage sonar actif et passif en répercutant les pings et en faisant plus de bruit que le navire porteur. Mais elle est à usage unique. Or il y a au moins 4 tubes sur un soum, pour une à deux Nixies par bâtiment de surface... Et un soum peut gérer le tir et le guidage simultané de toutes ses torpilles tubées. Sans parler des torpilles russes qui se guident sur la turbulence de sillage: celles-là n'ont que faire des leurres.
Bref, l'éternelle lutte du glaive et du bouclier, du missile et du leurre, etc.
Ne pas perdre de vue que couler un navire n'est pas forcément une priorité: le sortir d'une zone d'opérations direction la cale sèche, c'est déjà une victoire en soi. Or l'explosion d'une torpille lourde à proximité, ça peut faire très, très mal! D'autant que ça provoque dans l'eau des phénomènes très violents.
Quant à Dangerous Waters, c'est une excellente approche des réalités navales. Je partage ton goût pour cette vieille branche! Sûrement pas le plus mauvais des simus!
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#31
En ce qui concerne le Prairie Masker, est-ce que ca ne représente pas un risque ? Il suffirait de doter les torpilles d'un moyen de guidage se lockant sur l'extrémité du tapis de bulles...
#32
Faut pas oublier que si une torpille est filoguider, les infos qu'elle reçoit du sous-marin sont très loin d'être aussi précise qu'on le croit. Un sous-marin detecte en passif pour rester discret et donc le temps nécessaire pour etablir une situation est tres long, pour peu que la fregate change de cap et de vitesse tout est foutu et faut recommencer.
#33
M'enfin ? C'est nous prêter (qui est on ?) des "croyances" (sic) que l'on n'a pas forcément...lancaster a écrit :Faut pas oublier que si une torpille est filoguider, les infos qu'elle reçoit du sous-marin sont très loin d'être aussi précise qu'on le croit.
Et pi sinon, je vais passer pour un empêcheur de tourner en rond (un comble s'agissant de Mk-48) mais ça ne vole pas très haut ce topic.
A prendre au sens premier, car il n'en reste pas moins intéressant... :laugh:
Heureusement, je vois mal sous l'eau.
Az'
#34
On la guide un temps dans la direction estimée du contact, puis on la passe active. Là elle louvoie en ouvrant jusqu'à une quarantaine de degrés à droite puis à gauche, autodirecteur en marche. Si l'estimation de distance est à peu près correcte, pas besoin que la position du but soit précisément connue: ça va accrocher. D'où la possibilité de lancer sous la couche. A ne pas faire près du trafic civil...lancaster a écrit :Faut pas oublier que si une torpille est filoguider, les infos qu'elle reçoit du sous-marin sont très loin d'être aussi précise qu'on le croit. Un sous-marin detecte en passif pour rester discret et donc le temps nécessaire pour etablir une situation est tres long, pour peu que la fregate change de cap et de vitesse tout est foutu et faut recommencer.
@ Az': Désolé, c'est vrai que ça vole profond...
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#35
oui mais l'idée est d'amener la torpille le plus près possible avant qu'elle passe en actif.lancaster a écrit :Faut pas oublier que si une torpille est filoguider, les infos qu'elle reçoit du sous-marin sont très loin d'être aussi précise qu'on le croit. Un sous-marin detecte en passif pour rester discret et donc le temps nécessaire pour etablir une situation est tres long, pour peu que la fregate change de cap et de vitesse tout est foutu et faut recommencer.
Sachant qu'en plus, les torpilles modernes peuvent envoyer leurs infos sonar vers le soum (peut être très pratique en actif pour pas dévoiler son azimuth).
y a t'il quelque chose d'équivalent pour les missiles aériens...
et hop, devant un public ébahie, retournement de topic vers le coeur d'activité du forum.
EDIT :
c'est vrai que c'est une simu passionnante, avec un rythme complètement différent des sims aériennes, ça entraine à la patience*Aquila* a écrit : Quant à Dangerous Waters, c'est une excellente approche des réalités navales. Je partage ton goût pour cette vieille branche! Sûrement pas le plus mauvais des simus!
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#36
Un copain de la Royale m'a expliqué un système qui relève plus du piége que de la mine.
Il s'agit d'un "container" immergé et contenant une torpille. Celle-ci reconnait un bruit de moteur particulier (par exemple le KUSNETSOV). Si celui ci, et uniquement celui-ci, passe dans le secteur, la torpille sera activée.
Ca existe bien dans les sous-munitions larguées par les avions (et hop, on repart sur l'aviation ).
Il s'agit d'un "container" immergé et contenant une torpille. Celle-ci reconnait un bruit de moteur particulier (par exemple le KUSNETSOV). Si celui ci, et uniquement celui-ci, passe dans le secteur, la torpille sera activée.
Ca existe bien dans les sous-munitions larguées par les avions (et hop, on repart sur l'aviation ).
#37
La MK-60, intégrant une Mk-46 modifiée comme tu le dis, est embarquée en l'occurrence par le P-3.
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#38
A ma connaissance, les LAM sont monodirectionnelles avion=>missile.Shingouz a écrit :y a t'il quelque chose d'équivalent pour les missiles aériens...
Donc non.
Mais :
1) je peux me tromper lourdement
2) ceux qui savent (pas moi, donc) ne doivent pas pouvoir en causer...
++
Az'
#39
Milos a écrit :Les navires actuels possèdent une double coque dans laquelle va exploser la torpille.
C'était pas ce qu'avait le Bismarck ?
Pourtant, une torpille a bien réussi à faire un trou du côté du gouvernail, non ?
#40
En même temps, quand une torpille moderne avec une charge avoisinant les 800-900 kg d'explosif explosent à côté de ta double coque, je sais pas si ça change grand chose et dans un sous-marin, tu dois pas faire le fier...
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre
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#41
Ca a faussé l'abre, mais pas cassé la coque!
Ya déjà eu plusieurs discussions la-dessus. Et les robots envoyés dedans remettent en cause la thèse de la torpille baladeuse. Puis on parle pas de technologie comme aujourd'hui, même si certaines plaques d'acier du Bismarck se trouvent encore sur les quais de Kiel sans trop de rouille, preuve s'il en est de la qualité de métallurgie qu'ils avaient.
Ya déjà eu plusieurs discussions la-dessus. Et les robots envoyés dedans remettent en cause la thèse de la torpille baladeuse. Puis on parle pas de technologie comme aujourd'hui, même si certaines plaques d'acier du Bismarck se trouvent encore sur les quais de Kiel sans trop de rouille, preuve s'il en est de la qualité de métallurgie qu'ils avaient.
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#42
A priori, tu as raison, pour les missiles actuellement en service. Mais ça devrait changer pour la génération suivante. Ainsi, l'AIM-120D devrait bénéficier d'une liaison fonctionnant dans les deux sens.Azrayen a écrit :A ma connaissance, les LAM sont monodirectionnelles avion=>missile.
Donc non.
Mais :
1) je peux me tromper lourdement
2) ceux qui savent (pas moi, donc) ne doivent pas pouvoir en causer...
++
Az'
J'ignore ce qu'il en sera pour le Meteor.
#43
Parle pas trop vite Az' , il y aussi une liaison missile> avion, mais celle-ci n'est pas vraiment voulue si vous voyez ce que je veux dire...:laugh:Azrayen a écrit :A ma connaissance, les LAM sont monodirectionnelles avion=>missile.