Bonjoursoir,
Tubs écrit :
J'ai craqué hier en faisant un tour à ma librairie préférée.
Comme je le comprends ! Je suis énormément en retard pour certains compte-rendus de l'Aérobibliothèque, et je suis en train de colmater. Pas facile, car un livre pareil ne se lit pas en une heure ou deux.
J'en enfin (et j'ai présenté mes excuses à l'éditeur) rédigé ma recension après avoir passé deux jours avec le nez dans le livre.
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Très sincèrement, je me suis modéré dans mes louanges, car d'aucuns auraient pensé que j'avais des actions chez Lela.
Les points forts : outre qu'il aborde un sujet qui, s'il n'est pas complètement anecdotique, est tout de même fort peu traité dans les ouvrages francophones, il dispose d'une qualité assez rare : un certain équilibre. Je m'explique : il arrive assez souvent qu'un livre traite son sujet en amoncelant menu détail sur menu détail dans l'ordre chronologique, relatant avec précision chaque mission, sans qu'on sache vraiment exactement dans quel cadre stratégique cela se passe. Ici, tout est limpide. On sait ce qui se passe, mais on sait aussi le pourquoi et le comment et on peut situer l'action dans un cadre beaucoup plus large, ce qui facilite tout de même la compréhension et renforce l'intérêt.
Certains (dont Tubs) trouvent l'iconographie un poil trop riche. Force est de constater qu'elle est nombreuse, mais elle n'empiète néanmoins pas sur le texte qui conserve la priorité. Par ailleurs, les illustrations remplissent bien leur fonction : elles illustrent, et ne sont pas là pour faire du remplissage, comme c'est parfois le cas. J'aurais pour ma part apprécié quelques cartes supplémentaires à la place de quelques photographies, mais cela relève du chipotage. Bah ! L'éditeur aurait retiré une poignée de photos que cela n'aurait pas changé grand-chose au prix du livre, alors ne boudons pas.
Un livre pareil mérite à mes yeux un "coup de cœur" de l'Aérobiblio. Hélas, je le présente trop en retard pour cela… et on m'aurait soupçonné de collusion avec l'éditeur. Très franchement, si tous les livres traitant d'un théâtre d'opérations étaient à ce niveau, ce serait Versailles et je me casserais moins la tête.
PB