Je me rappelle des "Open HAtch" qui permettent de passer dans le compartiment Radio sans traverser une écoutille fermée et aussi du SH3 Mini Tweaker qui permet de modifier entre autres, la couleurs de l'éclairage.
Sinon je sais pas.
Alors revenons un instant sur cette 5ème patrouille car elle est vraiment intéressante.
Reprise donc au NO des Shetlands et lente descente vers le Sud entrecoupée d'apparition de destroyers et d'avions.
Il ne fait jamais nuit et c'est toujours assez délicat de recharger les batteries.
En chemin je rencontre un beau cargo bien dodu et je poursuis mon entrainement à mettre une torpille dans l'étrave. C'est vraiment de plus en plus précis.
Peu de temps après, je tombe sur deux navires naviguant ensemble et je commets une légère erreur, à savoir que j'attend trop entre le tir de la première torpille sur le plus gros et la seconde.
Ce qui a pour résultat qu'immédiatement après le premier impact, le second bateau change immédiatement de cap...
Mais, sans doute les Dieux de la guerre sont-ils avec moi car malgré ce changement de cap, ma seconde torpille va le percuter de plein fouet et l'immobilise.
Je les achève au canon en toute tranquillité malgré la proximité des côtes...
Mais le plus beau est à venir.
Au Sud-Ouest de l'Irlande un convoi est signalé.
D'après les relevés, je suis déjà sur la bonne route pour l'intercepter, mais j'en suis quand même à 93 km à vol d'oiseau, soit à peu près 110 km, si je tiens compte de sa vitesse, pour l'intercepter.
Et je n'ai plus que 2 torpilles devant, une T1 et une T2...Plus trois derrière mais on s'en sert pas souvent.
Arrivé à portée de tir, je dois encore une fois constater que le temps est épouvantable et ne permet pas de voir les cibles. Mais cette fois, l'escorte est très forte, au moins 4 navires de guerre tout autour...
Je me dis qu'eux non plus ne peuvent pas me voir et je me rapproche encore un peu.
Un tour de périscope et ça me dit que droit devant il y a un pétrolier T3 et légèrement sur la gauche, 15° environ, un croiseur auxilliaire !
Du gros gibier.
Mais je ne vois rien et il sera impossible de viser l'étrave...
Tant pis, grâce au triangle vert(me demande bien comment je pourrais faire ça en 100% réaliste...) je verrouille le pétrolier et à 4 250 mètres je lui tire la T1 sans trop de conviction.
A 4250 mètres !!!
Comme le croiseur est un peu plus proche, j'attends un peu et je lui tire la T2 à 3200 mètres sans plus de conviction car je ne sais même pas si ils sont suffisament de profil.
Puis je vais rechercher le T3 avec F12 et dans cette purée c'est pas évident même quand on est dans la bonne direction.
Mais je le trouve et je reste dessus en suivant le chronomètre.
Le temps est dépassé, toujours rien.
J'allais faire demi-tour n'y croyant plus quand soudain, coup sur coup, deux explosions: les deux navires ont été touché en plein centre, sous les machines !
Incroyable dans ce brouillard !
L'escorte ne bronche quasiment pas et comme en plus je suis déjà à 90 mètres et à zéro noeud, il lui faudra vraiment de la chance pour me trouver, surtout que je suis vraiment loin pour une fois !
Je reste donc à faire la navette entre le T3 et le croiseur pour voir l'avancement de leur enfoncement.
Le croiseur coule en 8 minutes !
Le pétrolier s'enfonce mais ne coule pas...
Par contre, ses machines sont stoppées...
Dès que le convoi a disparu des hydrophones, je remets en route et je manoeuvre pour venir lui tirer une torpille avec le tube arrière et il coule directement.
Vraiment un très bon moment.
Actuellement, 20 juillet 1940, je suis au Nord du Golfe de Gascogne, j'attends que BDU me dise que le port d'attache a changé mais on ne me dit rien...Si je dois rentrer à Willhelmshaven je vais devoir passer dans La Manche...
En regardant ma carte actuelle, on peut quasiment retracer ma route en reliant les points rouges.
Une fort belle mission(sans utiliser les save pour survivre excepté pour les explosions inexpliquées) mais elle n'est pas encore finie...
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