Préparation au niveau 4 avec Shogun
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Préparation au niveau 4 avec Shogun
#1Sujet: Préparer le terrain pour le test SCP
Date: le mercredi 18 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, à l'instar de Clavier dernièrement, Shogun a décidé à la suite de son niveau 3 acquis avec brio d'en profiter pour continuer sur sa lancée, et tâcher d'aller encore apprendre des trucs en tâtant du niveau 4, c'est-à-dire de la conduite d'une Patrouille Légère.
Comme il ne s'agit pas du test proprement dit, mais d'une initiation, c'est un peu plus cool, c'est-à-dire que j'assiste Shogun au fur et à mesure si je vois une "grosse" faute se profiler, mais cependant sur le même principe: Shogun, directement dans le TE (et non en édition, de telle manière qu'il a un accès limité aux infos sur l'ennemi, tout comme en campagne, "fog of war" oblige") doit créer depuis Osan une mission pour deux F-16C Block 50 CCIP, dont le but est de détruire le radar de veille de Soktam-ni en Corée du Nord. L'armement et le plan de vol sont à son entière convenance, avec pour seule contrainte de devoir décoller obligatoirement entre 09h25 et 09h30 (ben ouais, sinon comment que je peux préparer de belles menaces si je laisse tout le monde décoller quand il veut, hein? ).
Comme toujours pour des vols pour le niveau 4, la difficulté est très moyenne, volontairement modérée, avec un petit "plus" seulement pour rendre le vol un peu plus intéressant, et surtout voir comment l'élève s'en débrouille. Pour ce coup-ci, le petit "plus" c'est que l'attaque va devoir se dérouler entre une grosse concentration de SAM à l'ouest, sur la capitale nord-coréenne, et à l'est un SA-3 qui protège Koksan.
Shogun nous prépare un vol TTBA aux petits oignons, qui nous évitera d'aller chercher le plomb ennemi pour rien. Pour la cible, il choisit deux Mark-84 par appareil. Un bon choix de prendre un armement puissant, et non guidé (à basse altitude, pas besoin du tout, au contraire devoir guider une GBU serait inutilement contraignant), d'autant que nous savons la cible elle-même non défendue, mais je lui conseille tout de même de prendre plutôt la version freinée des Mark-84, les BSU-50, afin d'éviter de se prendre des éclats: l'attaque est prévue pour 2000ft, tandis que l'altitude minimale avec des bombes de 2000 livres est de 1500ft. La différence est faible, mieux vaut utiliser des bombes qui nous permettront d'être bien éloignés lorsqu'elles exploseront.
De la même manière, je rappelle l'utilité d'un bon réglage des temps d'armement: trop court et on ne profite pas de la possibilité que la bombe ne puisse nous exploser à la figure si par mégarde on la largue trop bas, tandis que trop long la bombe risque au contraire de ne pas exploser tel qu'on le désire.
Qui plus est, avec certaines cible le choix du premier ou du second détonateur peut se révéler très important, mais pour notre cible nous pouvons y aller tranquille, elle devrait se ratatiner sans souci avec un réglage NSTL, quoi qu'il en soit.
Après un briefing ma foi assez bon, bien que peut-être un peu restreint quant aux tactiques air-air que nous mettrons éventuellement en oeuvre durant la mission, nous voilà donc dans le monde 3D. Shogun nous conduit avec sûreté au décollage, et le rassemblement ne pose pas de problème.
J'observe qu'il prend le temps de regarder à l'extérieur, et ne reste pas le nez collé au cockpit. Voilà qui est pas mal. De même, il reste attentif à ce que fait son ailier, et donne des consignes claires. Ca roule de ce côté-ci.
Là où, en revanche, les choses pêcheront davantage, ce sera lorsque nous recontrerons deux MiG-23MLD sur notre route (j'aime bien ces MiG-23 dans AF: Fox One pour pas être trop méchants, mais avec une IA bien hargneuse, c'est un plaisir pour les tests ).
En effet, Shogun, à force de voler aux côtés des habiles Rapaces, a pris quelques bonnes habitudes, et nous fait manoeuvrer de manière adroite pour bien nous placer avant que d'être à portée de combat des hostiles, s'aidant des indications de l'AWACS de nos radars.
Toutefois, une fois à portée de combat, Shogun peine à trouver les hostiles au radar, on sent un peu de flottement de ce côté-là, qui fera que je serai finalement le seul à les repérer au radar pendant tout l'engagement.
C'est donc l'occasion de répéter les quelques conseils que j'ai souvent donnés, et qui à mon sens permettent de favoriser une rapide détection en BVR :
***Si l'azimuth de la menace est connue (c'était le cas ici, grâce à l'E-3 qui nous chaperonnait gentiment), réduire tout de suite l'écartement en recherche du radar à 60° (un appui sur [F11], ou bien simplement porter les curseurs complètement sur le côté sur l'écran radar): c'est tout de suite deux fois moins de temps pour trouver la cible
***Dès que l'on monte ou que l'on descend, à tout moment dans le vol, songer à modifier l'élévation de l'antenne radar en conséquence, cela doit devenir un réflexe un peu comme le compensateur sur d'autres appareils, afin qu'au moment où les menaces se pointent l'antenne soit déjà à peu près réglée. Sinon, l'on perd aisément deux à trois secondes le temps de reprendre la bonne élévation, au moment crucial.
***Etre par défaut en RWS plutôt qu'en TWS: le temps d'affichage des contacts en RWS est plus réduit qu'en TWS, ce qui permet encore là de gagner deux à trois secondes au moins. Au pire, une fois les cibles trouvées en RWS, on peut ensuite passer en TWS si besoin est (à mon avis, ce n'est pas très utile dans AF, mais chacun ses goûts, naturellement).
***Bien écouter l'AWACS, et placer les curseurs à la distance qu'il donne pour les menaces, puis s'assurer que les limites d'élévations de l'antenne telles qu'elles sont affichées à côté des curseurs sur l'écran radar encadrent bien l'altitude supposée de la cible (tant qu'à faire avec à peu près la même marge vers le haut et vers le bas, pour minimiser les chances de perdre la cible si elle manoeuvre). Si on règle l'élévation sans que les curseurs soient bien à la distance de la cible, on risque de se planter. Il faut donc bien s'assurer, avant de régler ou parfaire cette élévation, que les curseurs soient à la distance indiquée de la cible.
***Si jamais l'ailier a trouvé les ennemis, et que leur position s'affiche donc sur le HSD via la liaison de données (c'était le cas ici), il faut jongler entre le HSD et le radar. En effet, si la position des contacts s'affiche donc sur le HSD, il faut sur celui-ci bouger les curseurs pour les superposer au contact, et ensuite se reporter à l'écran radar: comme les curseurs bougent toujours au même endroit et en même temps sur l'écran radar et le HSD, alors les curseurs sur l'écran radar seront bien sur la position où devraient s'afficher des contacts. Sur le HSD, on avait pris soin de noter l'altitude de la cible, et il ne reste donc plus sur l'écran radar qu'à régler l'élévation pour encadrer l'altitude connue de la cible, et les contacts vont alors forcément s'afficher.
***Enfin, dès lors que l'on se trouve de manière à peu près certaine à moins de dix nautiques de la cible, il faut absolument porter les yeux dehors, le radar étant alors peu fiable ou pas assez rapide, et tâcher d'acquérir visuellement l'ennemi (en s'aidant éventuellement du padlock).
Nantis de tout ça, avec un peu d'expérience, on trouve ses cibles à tous les coups, et rapidement.
Donc, Shogun n'ayant de SA que par son RWR, nous nous approchons trop des cibles, et si je parviens à avoir le premier MiG-23, le second le prend rageusement en chasse. Je m'élance au secours de Shogun, dans la queue de son poursuivant qui, alerté, finit par se retourner vers moi. Hélas, n'ayant pas reçu de consigne claire à ce sujet auparavant, j'hésite à larguer mes bombes, et ne manoeuvre donc pas assez sèchement pour me placer hors portée (je n'ai plus de missiles à ce moment-là, et c'est pourquoi n'ai que l'échappatoire pour recours), et en fin de vol le deuxième missile IR que décoche le 23 a le temps de m'atteindre, je termine le vol de manière parachutiste (c'est bien aussi, mais c'est pas le même plaisir ).
Bon, pour conclure: Shogun, en dépit de ses préventions initiales, a montré à mon avis qu'il possédait toutes les bonnes bases pour réussir à acquérir le niveau 4. Il n'y a pas de gros manque, seule un peu d'aisance en BVR est peut-être à acquérir. Vraiment rien de bien grave, je crois.
Date: le mercredi 18 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, à l'instar de Clavier dernièrement, Shogun a décidé à la suite de son niveau 3 acquis avec brio d'en profiter pour continuer sur sa lancée, et tâcher d'aller encore apprendre des trucs en tâtant du niveau 4, c'est-à-dire de la conduite d'une Patrouille Légère.
Comme il ne s'agit pas du test proprement dit, mais d'une initiation, c'est un peu plus cool, c'est-à-dire que j'assiste Shogun au fur et à mesure si je vois une "grosse" faute se profiler, mais cependant sur le même principe: Shogun, directement dans le TE (et non en édition, de telle manière qu'il a un accès limité aux infos sur l'ennemi, tout comme en campagne, "fog of war" oblige") doit créer depuis Osan une mission pour deux F-16C Block 50 CCIP, dont le but est de détruire le radar de veille de Soktam-ni en Corée du Nord. L'armement et le plan de vol sont à son entière convenance, avec pour seule contrainte de devoir décoller obligatoirement entre 09h25 et 09h30 (ben ouais, sinon comment que je peux préparer de belles menaces si je laisse tout le monde décoller quand il veut, hein? ).
Comme toujours pour des vols pour le niveau 4, la difficulté est très moyenne, volontairement modérée, avec un petit "plus" seulement pour rendre le vol un peu plus intéressant, et surtout voir comment l'élève s'en débrouille. Pour ce coup-ci, le petit "plus" c'est que l'attaque va devoir se dérouler entre une grosse concentration de SAM à l'ouest, sur la capitale nord-coréenne, et à l'est un SA-3 qui protège Koksan.
Shogun nous prépare un vol TTBA aux petits oignons, qui nous évitera d'aller chercher le plomb ennemi pour rien. Pour la cible, il choisit deux Mark-84 par appareil. Un bon choix de prendre un armement puissant, et non guidé (à basse altitude, pas besoin du tout, au contraire devoir guider une GBU serait inutilement contraignant), d'autant que nous savons la cible elle-même non défendue, mais je lui conseille tout de même de prendre plutôt la version freinée des Mark-84, les BSU-50, afin d'éviter de se prendre des éclats: l'attaque est prévue pour 2000ft, tandis que l'altitude minimale avec des bombes de 2000 livres est de 1500ft. La différence est faible, mieux vaut utiliser des bombes qui nous permettront d'être bien éloignés lorsqu'elles exploseront.
De la même manière, je rappelle l'utilité d'un bon réglage des temps d'armement: trop court et on ne profite pas de la possibilité que la bombe ne puisse nous exploser à la figure si par mégarde on la largue trop bas, tandis que trop long la bombe risque au contraire de ne pas exploser tel qu'on le désire.
Qui plus est, avec certaines cible le choix du premier ou du second détonateur peut se révéler très important, mais pour notre cible nous pouvons y aller tranquille, elle devrait se ratatiner sans souci avec un réglage NSTL, quoi qu'il en soit.
Après un briefing ma foi assez bon, bien que peut-être un peu restreint quant aux tactiques air-air que nous mettrons éventuellement en oeuvre durant la mission, nous voilà donc dans le monde 3D. Shogun nous conduit avec sûreté au décollage, et le rassemblement ne pose pas de problème.
J'observe qu'il prend le temps de regarder à l'extérieur, et ne reste pas le nez collé au cockpit. Voilà qui est pas mal. De même, il reste attentif à ce que fait son ailier, et donne des consignes claires. Ca roule de ce côté-ci.
Là où, en revanche, les choses pêcheront davantage, ce sera lorsque nous recontrerons deux MiG-23MLD sur notre route (j'aime bien ces MiG-23 dans AF: Fox One pour pas être trop méchants, mais avec une IA bien hargneuse, c'est un plaisir pour les tests ).
En effet, Shogun, à force de voler aux côtés des habiles Rapaces, a pris quelques bonnes habitudes, et nous fait manoeuvrer de manière adroite pour bien nous placer avant que d'être à portée de combat des hostiles, s'aidant des indications de l'AWACS de nos radars.
Toutefois, une fois à portée de combat, Shogun peine à trouver les hostiles au radar, on sent un peu de flottement de ce côté-là, qui fera que je serai finalement le seul à les repérer au radar pendant tout l'engagement.
C'est donc l'occasion de répéter les quelques conseils que j'ai souvent donnés, et qui à mon sens permettent de favoriser une rapide détection en BVR :
***Si l'azimuth de la menace est connue (c'était le cas ici, grâce à l'E-3 qui nous chaperonnait gentiment), réduire tout de suite l'écartement en recherche du radar à 60° (un appui sur [F11], ou bien simplement porter les curseurs complètement sur le côté sur l'écran radar): c'est tout de suite deux fois moins de temps pour trouver la cible
***Dès que l'on monte ou que l'on descend, à tout moment dans le vol, songer à modifier l'élévation de l'antenne radar en conséquence, cela doit devenir un réflexe un peu comme le compensateur sur d'autres appareils, afin qu'au moment où les menaces se pointent l'antenne soit déjà à peu près réglée. Sinon, l'on perd aisément deux à trois secondes le temps de reprendre la bonne élévation, au moment crucial.
***Etre par défaut en RWS plutôt qu'en TWS: le temps d'affichage des contacts en RWS est plus réduit qu'en TWS, ce qui permet encore là de gagner deux à trois secondes au moins. Au pire, une fois les cibles trouvées en RWS, on peut ensuite passer en TWS si besoin est (à mon avis, ce n'est pas très utile dans AF, mais chacun ses goûts, naturellement).
***Bien écouter l'AWACS, et placer les curseurs à la distance qu'il donne pour les menaces, puis s'assurer que les limites d'élévations de l'antenne telles qu'elles sont affichées à côté des curseurs sur l'écran radar encadrent bien l'altitude supposée de la cible (tant qu'à faire avec à peu près la même marge vers le haut et vers le bas, pour minimiser les chances de perdre la cible si elle manoeuvre). Si on règle l'élévation sans que les curseurs soient bien à la distance de la cible, on risque de se planter. Il faut donc bien s'assurer, avant de régler ou parfaire cette élévation, que les curseurs soient à la distance indiquée de la cible.
***Si jamais l'ailier a trouvé les ennemis, et que leur position s'affiche donc sur le HSD via la liaison de données (c'était le cas ici), il faut jongler entre le HSD et le radar. En effet, si la position des contacts s'affiche donc sur le HSD, il faut sur celui-ci bouger les curseurs pour les superposer au contact, et ensuite se reporter à l'écran radar: comme les curseurs bougent toujours au même endroit et en même temps sur l'écran radar et le HSD, alors les curseurs sur l'écran radar seront bien sur la position où devraient s'afficher des contacts. Sur le HSD, on avait pris soin de noter l'altitude de la cible, et il ne reste donc plus sur l'écran radar qu'à régler l'élévation pour encadrer l'altitude connue de la cible, et les contacts vont alors forcément s'afficher.
***Enfin, dès lors que l'on se trouve de manière à peu près certaine à moins de dix nautiques de la cible, il faut absolument porter les yeux dehors, le radar étant alors peu fiable ou pas assez rapide, et tâcher d'acquérir visuellement l'ennemi (en s'aidant éventuellement du padlock).
Nantis de tout ça, avec un peu d'expérience, on trouve ses cibles à tous les coups, et rapidement.
Donc, Shogun n'ayant de SA que par son RWR, nous nous approchons trop des cibles, et si je parviens à avoir le premier MiG-23, le second le prend rageusement en chasse. Je m'élance au secours de Shogun, dans la queue de son poursuivant qui, alerté, finit par se retourner vers moi. Hélas, n'ayant pas reçu de consigne claire à ce sujet auparavant, j'hésite à larguer mes bombes, et ne manoeuvre donc pas assez sèchement pour me placer hors portée (je n'ai plus de missiles à ce moment-là, et c'est pourquoi n'ai que l'échappatoire pour recours), et en fin de vol le deuxième missile IR que décoche le 23 a le temps de m'atteindre, je termine le vol de manière parachutiste (c'est bien aussi, mais c'est pas le même plaisir ).
Bon, pour conclure: Shogun, en dépit de ses préventions initiales, a montré à mon avis qu'il possédait toutes les bonnes bases pour réussir à acquérir le niveau 4. Il n'y a pas de gros manque, seule un peu d'aisance en BVR est peut-être à acquérir. Vraiment rien de bien grave, je crois.
#2
Merci pour les infos, et crois moi, comme je l'ai dis au début,
j'irai au bout de mon cursus.
je prend note des conseils, et je fais mon possible pour devenir meilleur dans ce role que je ne m'aitrise pas encore.
encore merci a toi, pour tes conseils
shogun
j'irai au bout de mon cursus.
je prend note des conseils, et je fais mon possible pour devenir meilleur dans ce role que je ne m'aitrise pas encore.
encore merci a toi, pour tes conseils
shogun
i7 -4770 - Carte Graphique RTX 2080 16G/ Carte mère MSI Gaming Plus MPG Z390 // TM Warthog // Saitek Pro Flight Rudder Pedals // Track Ir 5
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#4
Sujet: Préparer le terrain pour le test SCP
Date: le samedi 21 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hier nous avons continué avec Shogun le travail d'apprentissage du lead de Patrouille Simple.
Cette fois nous partions de Corée du Nord pour dégager en Corée du Sud les SAM qui protégeaient la centrale électrique de Yongwol, avant qu'un groupe de strikers aille taper la centrale électrique. Nous avions pour cela une fenêtre de huit minutes.
On progresse pas mal ce coup-ci par rapport à la dernière fois.
La préparation de mission est très bien, et le choix des armements et du plan de vol est sans souci.
Cette fois-ci, petits problèmes de Cougar corrigés aidant, le petit combat air-air qui nous trouve sur l'aller vers la cible est très propre, et deux MiG-25 vont au tapis sans difficulté pour nous.
Ensuite, la phase d'attaque sur cible est très bonne: la coordination entre nous est très bien assurée par le leader.
Simplement, Shogun en profite pour engranger quelques conseils pour le lead, comme par exemple toujours s'assurer de l'état des ailiers après un engagement (fuel, dommage et armement restant), vérifier la position de l'ailier d'un petit coup d'oeil après chaque manoeuvre notable, toujours maintenir 2% de moins en RPM que ce qu'on annonce à l'ailier, etc.
Il intègre tout ça très bien.
Seul souci: semble-t-il une petite confusion de QDM pour l'atterrissage, qui nous oblige à faire une approche un peu pentue.
Enfin, au final, Shogun progresse très bien, et à mon avis nous pourrons bientôt nous lancer dans un test niveau 4 pour de bon, si les choses continuent ainsi.
Date: le samedi 21 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hier nous avons continué avec Shogun le travail d'apprentissage du lead de Patrouille Simple.
Cette fois nous partions de Corée du Nord pour dégager en Corée du Sud les SAM qui protégeaient la centrale électrique de Yongwol, avant qu'un groupe de strikers aille taper la centrale électrique. Nous avions pour cela une fenêtre de huit minutes.
On progresse pas mal ce coup-ci par rapport à la dernière fois.
La préparation de mission est très bien, et le choix des armements et du plan de vol est sans souci.
Cette fois-ci, petits problèmes de Cougar corrigés aidant, le petit combat air-air qui nous trouve sur l'aller vers la cible est très propre, et deux MiG-25 vont au tapis sans difficulté pour nous.
Ensuite, la phase d'attaque sur cible est très bonne: la coordination entre nous est très bien assurée par le leader.
Simplement, Shogun en profite pour engranger quelques conseils pour le lead, comme par exemple toujours s'assurer de l'état des ailiers après un engagement (fuel, dommage et armement restant), vérifier la position de l'ailier d'un petit coup d'oeil après chaque manoeuvre notable, toujours maintenir 2% de moins en RPM que ce qu'on annonce à l'ailier, etc.
Il intègre tout ça très bien.
Seul souci: semble-t-il une petite confusion de QDM pour l'atterrissage, qui nous oblige à faire une approche un peu pentue.
Enfin, au final, Shogun progresse très bien, et à mon avis nous pourrons bientôt nous lancer dans un test niveau 4 pour de bon, si les choses continuent ainsi.
#5
du boulot, encore du Boulot, mais
je vais pas lacher le morceau
je vais pas lacher le morceau
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#7
Chouette, ça tombe bien, j'en ai un de retard!
EDIT: Et le voilà, d'ailleurs:
Sujet: Préparer le terrain pour le test SCP
Date: le lundi 23 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, nous progressons encore avec Shogun. Cette fois-ci, comme la fois dernière, j'accrois un peu la complexité de la mission de formation: nous devons cette fois nous amener avec un timing précis derrière un groupe de SEAD qui doit nous dégager de menaces (du moins autant qu'ils le peuvent ) le terrain de Crotone, dans la botte de l'Italie, sur laquelle Shogun et moi devons frapper les deux hangarettes en bout de piste (HAS NATO), supposés abriter des méchants pas beaux. Nous décollons pour ce faire de Catania, en Sicile, avec deux F-16C Block 50 CCIP.
La complexité accrue réside pour ce vol d'abord dans le fait qu'il y a à présent davantage de vols alliés dans la zone, dont il va falloir tenir compte: l'AWACS et son escorte, un peu en retrait, ainsi qu'un vol de BARCAP posté à la frontière pour protéger une éventuelle retraite de notre part, et enfin la patrouille SEAD en avant de nous qui doit nous ouvrir la voie. Qui plus est, nous attaquons une base aérienne, et ce genre d'objectif demande grande circonspection, puisqu'aux nombreuses défenses qu'il peut compter il ajoute la possibilité de faire décoller des chasseurs sous notre nez (dont acte, je prépare un décollage ennemi pile-poil pour notre arrivée, c'est pas de la préparation niveau 4 pour les fillettes ).
Enfin, cette fois-ci aucune défense sol-air n'est apparente sur la carte de préparation de mission, j'ai choisi à dessein uniquement des systèmes mobiles qui ne se révèleront que lorsque nous les survolerons. Après les deux dernières missions, je pense en effet que le sain réflexe de prudence qui doit guider toute préparation de mission est bien intégré par Shogun, c'est l'occasion de le vérifier.
Donc Shogun, comme les deux dernières fois, nous prépare un plan de vol prudent, qui s'écarte a priori de toute position ou installation ennemie dont on peut s'attendre à ce qu'elle soit défendue. Un seul petit oubli: il ne prend pas en compte une importante concentration portuaire. Je la lui signale avant le départ, et il corrige notre plan de vol. Plus tard, au début de la mission, il se rendra compte finalement que l'écart prévue vis-à-vis de la première base ennemie sur notre route était un peu juste, puisqu'un SA-6 lui sera décoché en limite de portée . Le danger ne sera pas bien grand, mais l'avertissement bien pris: quitte à faire de l'évitement de menace, autant compter large.
Nous arrivons sur zone sans encombre, en croisant le SEAD qui a largué toutes ses munitions sur zone. Shogun nous a prévu une passe à basse altitude, à coup de bombes de 2000 livres freinées, des BSU-50. L'armement est efficace pour assurer la destruction de nos cibles durcies, mais j'ai grande crainte à survoler une base aérienne ennemie, le type même d'installation qui est toujours très bien défendue. Effectivement, avant même de larguer nos bombes nous sommes tirés par la DCA. Nous zigzaguons tous deux en tâchant de ne pas perdre l'axe général d'attaque briefé. Je suis concentré sur ma passe, et parvient avec difficulté à larguer mes munitions en CCIP selon les paramètres briefées (2000 pieds, 450 noeuds), mais suis surpris pendant le dégagement par le décollage intempestif d'appareils Q-5 ennemis. Je n'en vois qu'un, droit devant moi, sur lequel je tire, avant de dégager fissa sur la gauche, mais bientôt l'explosion à l'arrière de mon appareil m'apprend qu'il avait un petit copain dépourvu d'humour et qui a sans doute décollé derrière moi, puisque la zone était tout à fait claire d'appareils ennemies lorsque je l'ai scannée quelques secondes plus tôt au début de la passe air-sol. Et je finis donc une nouvelle fois le vol sous mon parachute... (Ah la la, que de sacrifices ne ferais-je pas pour l'édification des élèves ). Shogun, lui, a pu dégager, et sortir de la zone létale qui couvre la base ennemie, mais sans avoir touché sa cible.
Conclusions de ce vol :
*** Shogun a vraiment affermi sa maîtrise de la conduite d'une patrouille simple. Il a à présent tous les bons réflexes: veiller sur son ailier, être clair, être attentif à la position de l'ailier à chaque changement de situation, être le "pivot de la SA" pour la patrouille, soigner son régime pour le vol en formation, etc. Ca rentre vite, et vraiment très bien.
*** La préparation de mission elle aussi est à présent nickel, et le briefing complet (n'oublie juste pas la partie air-air).
***La réaction face à une situation qui merdoie à vue d'oeil est excellente: lorsque le SA-6 a tiré, Shogun a très bien réagi, en esquivant tout en tenant compte de son ailier auquel il a donné des consignes claires, et puis surtout: lorsque à l'issue de la passe air-sol nous sommes tombés nez-à-nez avec les appareils ennemis, il a eu immédiatement le réflexe qu'il faut avoir dans ce genre de situation où l'on se trouve trop entouré par les menaces: ordonner de dégager tout de suite, en précisant clairement comment (ne surtout pas oublier le "comment", sinon l'ordre de dégagement peut être plus créateur de problème que moyen d'en résoudre ), histoire de prendre un peu l'air. Rester au milieu du bazar aurait effectivement été la pire des attitudes à adopter, parce que si les chasseurs ne nous avaient pas eu de toutes façons nous enrouler avec eux nous aurait conduit avec sûreté à nous prendre du MANPADS ou bien du plomb de tout poids. La meilleure solution était donc de prendre du champ, parce que le risque de se faire tirer dans le dos (comme ça m'est donc arrivé) était bien moins grand que celui d'être assailli de toutes parts.
***Deux leçons importantes pour cette attaque: même en CCIP il ne faut pas hésiter pour une attaque sur cible fixe à entrer les coordonnées GPS précises de cette cible, afin de faciliter grandement sa recherche en visuel, en particulier pour une attaque en basse altitude. En effet, on arrive vite, bas (et en monochrome, charme des JVN, puisque nous volions de nuit), et le temps réservé à l'acquisition visuelle est très faible (d'autant qu'on est bien moins bons lorsqu'on se fait tirer dessus, problème connu ), de sorte que ça n'est pas du luxe lorsque dans le HUD on peut voir apparaître un gros losange bien visible par-dessus la cible à détruire. La deuxième leçon, c'est que dans la réalité (voir les pertes et dommages subis à chaque fois) tout comme dans Falcon il ne faut jamais, jamais, jamais (j'ai dit "jamais" ? ) survoler une base ennemie si l'on peut faire autrement, parce que ce sont toujours des objectifs très défendus, et qui plus est ils s'inscrivent souvent dans une très large zone bien plane qui empêche toute protection du relief.
Pour ce genre d'objectif, trois approches sont possibles, je dirais, concernant le choix des armes: soit des Mavericks, plutôt bons pour la basse altitude, mais qui permettent si l'on est rapide de dégager avant de survoler l'objectif, soit des bombes guidées laser soit des bombes lisses tirées en CCRP depuis la moyenne altitude, en sachant que celle-ci nous était accessible grâce au travail de la patrouille SEAD. Naturellement, les bombes laser n'aiment pas les nuages (souci de Shogun), et leur guidage peut gêner une évasive contre de l'AAA, tandis que les bombes lisses permettent une trajectoire moins prévisible et une échappée facilitée, au prix d'une perte de précision.
Comme Shogun souhaitait la précision, mais s'inquiétait des nuages, il aurait sans doute été préférable d'utiliser les AGM-65G pour traiter nos cibles. En nous aidant des coordonnées GPS, nous aurions pu les tirer d'assez loin et dégager avant de survoler la zone, même en tenant compte du rayon de virage de nos appareils lancés à bonne vitesse , évitant ainsi MANPADS et AAA, et disposant d'un peu de champ dans le cas d'un décollage ennemi impromptu.
En tous les cas, Shogun a vraiment, à mon sens, capté l'essentiel de ce que signifie conduire une patrouille de deux appareils, donc demain nous nous lançons dans le test SCP proprement dit.
EDIT: Et le voilà, d'ailleurs:
Sujet: Préparer le terrain pour le test SCP
Date: le lundi 23 juillet 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Hop, nous progressons encore avec Shogun. Cette fois-ci, comme la fois dernière, j'accrois un peu la complexité de la mission de formation: nous devons cette fois nous amener avec un timing précis derrière un groupe de SEAD qui doit nous dégager de menaces (du moins autant qu'ils le peuvent ) le terrain de Crotone, dans la botte de l'Italie, sur laquelle Shogun et moi devons frapper les deux hangarettes en bout de piste (HAS NATO), supposés abriter des méchants pas beaux. Nous décollons pour ce faire de Catania, en Sicile, avec deux F-16C Block 50 CCIP.
La complexité accrue réside pour ce vol d'abord dans le fait qu'il y a à présent davantage de vols alliés dans la zone, dont il va falloir tenir compte: l'AWACS et son escorte, un peu en retrait, ainsi qu'un vol de BARCAP posté à la frontière pour protéger une éventuelle retraite de notre part, et enfin la patrouille SEAD en avant de nous qui doit nous ouvrir la voie. Qui plus est, nous attaquons une base aérienne, et ce genre d'objectif demande grande circonspection, puisqu'aux nombreuses défenses qu'il peut compter il ajoute la possibilité de faire décoller des chasseurs sous notre nez (dont acte, je prépare un décollage ennemi pile-poil pour notre arrivée, c'est pas de la préparation niveau 4 pour les fillettes ).
Enfin, cette fois-ci aucune défense sol-air n'est apparente sur la carte de préparation de mission, j'ai choisi à dessein uniquement des systèmes mobiles qui ne se révèleront que lorsque nous les survolerons. Après les deux dernières missions, je pense en effet que le sain réflexe de prudence qui doit guider toute préparation de mission est bien intégré par Shogun, c'est l'occasion de le vérifier.
Donc Shogun, comme les deux dernières fois, nous prépare un plan de vol prudent, qui s'écarte a priori de toute position ou installation ennemie dont on peut s'attendre à ce qu'elle soit défendue. Un seul petit oubli: il ne prend pas en compte une importante concentration portuaire. Je la lui signale avant le départ, et il corrige notre plan de vol. Plus tard, au début de la mission, il se rendra compte finalement que l'écart prévue vis-à-vis de la première base ennemie sur notre route était un peu juste, puisqu'un SA-6 lui sera décoché en limite de portée . Le danger ne sera pas bien grand, mais l'avertissement bien pris: quitte à faire de l'évitement de menace, autant compter large.
Nous arrivons sur zone sans encombre, en croisant le SEAD qui a largué toutes ses munitions sur zone. Shogun nous a prévu une passe à basse altitude, à coup de bombes de 2000 livres freinées, des BSU-50. L'armement est efficace pour assurer la destruction de nos cibles durcies, mais j'ai grande crainte à survoler une base aérienne ennemie, le type même d'installation qui est toujours très bien défendue. Effectivement, avant même de larguer nos bombes nous sommes tirés par la DCA. Nous zigzaguons tous deux en tâchant de ne pas perdre l'axe général d'attaque briefé. Je suis concentré sur ma passe, et parvient avec difficulté à larguer mes munitions en CCIP selon les paramètres briefées (2000 pieds, 450 noeuds), mais suis surpris pendant le dégagement par le décollage intempestif d'appareils Q-5 ennemis. Je n'en vois qu'un, droit devant moi, sur lequel je tire, avant de dégager fissa sur la gauche, mais bientôt l'explosion à l'arrière de mon appareil m'apprend qu'il avait un petit copain dépourvu d'humour et qui a sans doute décollé derrière moi, puisque la zone était tout à fait claire d'appareils ennemies lorsque je l'ai scannée quelques secondes plus tôt au début de la passe air-sol. Et je finis donc une nouvelle fois le vol sous mon parachute... (Ah la la, que de sacrifices ne ferais-je pas pour l'édification des élèves ). Shogun, lui, a pu dégager, et sortir de la zone létale qui couvre la base ennemie, mais sans avoir touché sa cible.
Conclusions de ce vol :
*** Shogun a vraiment affermi sa maîtrise de la conduite d'une patrouille simple. Il a à présent tous les bons réflexes: veiller sur son ailier, être clair, être attentif à la position de l'ailier à chaque changement de situation, être le "pivot de la SA" pour la patrouille, soigner son régime pour le vol en formation, etc. Ca rentre vite, et vraiment très bien.
*** La préparation de mission elle aussi est à présent nickel, et le briefing complet (n'oublie juste pas la partie air-air).
***La réaction face à une situation qui merdoie à vue d'oeil est excellente: lorsque le SA-6 a tiré, Shogun a très bien réagi, en esquivant tout en tenant compte de son ailier auquel il a donné des consignes claires, et puis surtout: lorsque à l'issue de la passe air-sol nous sommes tombés nez-à-nez avec les appareils ennemis, il a eu immédiatement le réflexe qu'il faut avoir dans ce genre de situation où l'on se trouve trop entouré par les menaces: ordonner de dégager tout de suite, en précisant clairement comment (ne surtout pas oublier le "comment", sinon l'ordre de dégagement peut être plus créateur de problème que moyen d'en résoudre ), histoire de prendre un peu l'air. Rester au milieu du bazar aurait effectivement été la pire des attitudes à adopter, parce que si les chasseurs ne nous avaient pas eu de toutes façons nous enrouler avec eux nous aurait conduit avec sûreté à nous prendre du MANPADS ou bien du plomb de tout poids. La meilleure solution était donc de prendre du champ, parce que le risque de se faire tirer dans le dos (comme ça m'est donc arrivé) était bien moins grand que celui d'être assailli de toutes parts.
***Deux leçons importantes pour cette attaque: même en CCIP il ne faut pas hésiter pour une attaque sur cible fixe à entrer les coordonnées GPS précises de cette cible, afin de faciliter grandement sa recherche en visuel, en particulier pour une attaque en basse altitude. En effet, on arrive vite, bas (et en monochrome, charme des JVN, puisque nous volions de nuit), et le temps réservé à l'acquisition visuelle est très faible (d'autant qu'on est bien moins bons lorsqu'on se fait tirer dessus, problème connu ), de sorte que ça n'est pas du luxe lorsque dans le HUD on peut voir apparaître un gros losange bien visible par-dessus la cible à détruire. La deuxième leçon, c'est que dans la réalité (voir les pertes et dommages subis à chaque fois) tout comme dans Falcon il ne faut jamais, jamais, jamais (j'ai dit "jamais" ? ) survoler une base ennemie si l'on peut faire autrement, parce que ce sont toujours des objectifs très défendus, et qui plus est ils s'inscrivent souvent dans une très large zone bien plane qui empêche toute protection du relief.
Pour ce genre d'objectif, trois approches sont possibles, je dirais, concernant le choix des armes: soit des Mavericks, plutôt bons pour la basse altitude, mais qui permettent si l'on est rapide de dégager avant de survoler l'objectif, soit des bombes guidées laser soit des bombes lisses tirées en CCRP depuis la moyenne altitude, en sachant que celle-ci nous était accessible grâce au travail de la patrouille SEAD. Naturellement, les bombes laser n'aiment pas les nuages (souci de Shogun), et leur guidage peut gêner une évasive contre de l'AAA, tandis que les bombes lisses permettent une trajectoire moins prévisible et une échappée facilitée, au prix d'une perte de précision.
Comme Shogun souhaitait la précision, mais s'inquiétait des nuages, il aurait sans doute été préférable d'utiliser les AGM-65G pour traiter nos cibles. En nous aidant des coordonnées GPS, nous aurions pu les tirer d'assez loin et dégager avant de survoler la zone, même en tenant compte du rayon de virage de nos appareils lancés à bonne vitesse , évitant ainsi MANPADS et AAA, et disposant d'un peu de champ dans le cas d'un décollage ennemi impromptu.
En tous les cas, Shogun a vraiment, à mon sens, capté l'essentiel de ce que signifie conduire une patrouille de deux appareils, donc demain nous nous lançons dans le test SCP proprement dit.
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#10
haha, phil veut suivre mon exemple
ha mon vieux pote de longue longue date, avec qui j'ai passé de long moment a combattre gun et canons sur le Falcon,
et depuis longtemps on continue avec le SU 27 pour moi, et le F15 pour lui.
allez jette toi a l'eau phil, ca mérite le voyage, je ne regrette pas du tout cette formation tres enrichissante , je serai plus un boulet pour mes copains Rapaces, quand nous partirons en patrouille
ha mon vieux pote de longue longue date, avec qui j'ai passé de long moment a combattre gun et canons sur le Falcon,
et depuis longtemps on continue avec le SU 27 pour moi, et le F15 pour lui.
allez jette toi a l'eau phil, ca mérite le voyage, je ne regrette pas du tout cette formation tres enrichissante , je serai plus un boulet pour mes copains Rapaces, quand nous partirons en patrouille
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#11
Date: mercredi 25 juillet 2007
Sujet: Test Sous-Chef de Patrouille
Mal intentionné de service: Wildcat
Victime 6è dan (:happy:): Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Eh bien, après les vols de préparation, c'était donc l'occasion pour Shogun de se lancer pour de bon dans le vol de test Sous-Chef de Patrouille.
Cette fois, c'était sérieux: il devait se débrouiller seul de bout en bout et sans conseil, avec évaluation à l'issue du vol quant à sa capacité à mener deux appareils au combat.
Il devait donc créer une mission pour deux F-16 décollant de Osan pour aller frapper la base de sous-marins qui se trouve au nord de la péninsule d'Ongjin.
La situation est assez complexe: la zone est couverte par trois bases de chasseurs (Toksan, Haeju et Koksan), et le nid de SAM de la capitale à l'est de la cible oblige à être prudent. Qui plus est, la cible elle-même est défendue par de l'AAA, et possiblement des MANPADS.
Cette mission est épaulée par un AWACS escorté par quatre F-15, ainsi qu'une BARCAP de quatre autres Eagles chargée de patienter à la frontière, préparée à nous prêter main forte le besoin échéant.
Eh bien, le résumé de cette mission va être assez court: Shogun nous prépare un plan de vol qui assure, avec frappe laser pour ne pas s'exposer sur cible, le tout présenté au sein d'un briefing qui couvre tous les points essentiels et nécessaires à notre réussite.
Nous partons donc en vol, et c'est un vrai plaisir de voir à quel point Shogun, qui jusqu'ici avait une expérience modérée du lead, a rapidement intégré ce qui a été vu au fur et à mesures des vols de préparation au niveau 4 que nous avons ensemble effectués. Dans ce vol, il aura été un leader attentif, précis et tranquille, et nous avons parfaitement détruit notre objectif en une seule passe rapide, et détruit sans difficulté la chasse ennemie qui avait cru pouvoir venir nous chercher noises. C'en est suivi un retour à la base sans encombres, dans les règles de l'art.
Bref, au final ç'aura été une mission quasiment modèle, le type même de la mission bien menée.
Le débriefing ensuite effectué par Shogun montre (je n'en doutais guère) qu'il a parfaitement suivi et compris tout ce qui s'est passé durant le vol, et qu'il a à chaque moment toujours eu conscience tant de sa situation que de celle de son ailier. Le récit est précis, et l'analyse des actions faites en vol est juste. C'est du tout bon!
Bref, il ne reste alors plus à ce moment-là à Shogun que de voir un peu l'attaque en pop-up afin de terminer la validation de ce niveau 4, puisque ses capacités de Sous-Chef de Patrouille sont à présent tout à fait démontrées.
Nous travaillons donc sur ça le vendredi qui suit, après que Shogun se soit pas mal entraîné. En dépit de ces craintes, il s'en sort alors sans souci, bien que naturellement il manque une certaine aisance que la pratique apporte, mais l'exercice est néamnoins bien effectué.
Et donc l'EDC a bien l'honneur de valider au niveau 4 un nouveau pilote, Shogun!
Toutes mes félicitations!
Bananes!
Sujet: Test Sous-Chef de Patrouille
Mal intentionné de service: Wildcat
Victime 6è dan (:happy:): Shogun
Version: Falcon 4.0 Allied Force 1.0.12
Eh bien, après les vols de préparation, c'était donc l'occasion pour Shogun de se lancer pour de bon dans le vol de test Sous-Chef de Patrouille.
Cette fois, c'était sérieux: il devait se débrouiller seul de bout en bout et sans conseil, avec évaluation à l'issue du vol quant à sa capacité à mener deux appareils au combat.
Il devait donc créer une mission pour deux F-16 décollant de Osan pour aller frapper la base de sous-marins qui se trouve au nord de la péninsule d'Ongjin.
La situation est assez complexe: la zone est couverte par trois bases de chasseurs (Toksan, Haeju et Koksan), et le nid de SAM de la capitale à l'est de la cible oblige à être prudent. Qui plus est, la cible elle-même est défendue par de l'AAA, et possiblement des MANPADS.
Cette mission est épaulée par un AWACS escorté par quatre F-15, ainsi qu'une BARCAP de quatre autres Eagles chargée de patienter à la frontière, préparée à nous prêter main forte le besoin échéant.
Eh bien, le résumé de cette mission va être assez court: Shogun nous prépare un plan de vol qui assure, avec frappe laser pour ne pas s'exposer sur cible, le tout présenté au sein d'un briefing qui couvre tous les points essentiels et nécessaires à notre réussite.
Nous partons donc en vol, et c'est un vrai plaisir de voir à quel point Shogun, qui jusqu'ici avait une expérience modérée du lead, a rapidement intégré ce qui a été vu au fur et à mesures des vols de préparation au niveau 4 que nous avons ensemble effectués. Dans ce vol, il aura été un leader attentif, précis et tranquille, et nous avons parfaitement détruit notre objectif en une seule passe rapide, et détruit sans difficulté la chasse ennemie qui avait cru pouvoir venir nous chercher noises. C'en est suivi un retour à la base sans encombres, dans les règles de l'art.
Bref, au final ç'aura été une mission quasiment modèle, le type même de la mission bien menée.
Le débriefing ensuite effectué par Shogun montre (je n'en doutais guère) qu'il a parfaitement suivi et compris tout ce qui s'est passé durant le vol, et qu'il a à chaque moment toujours eu conscience tant de sa situation que de celle de son ailier. Le récit est précis, et l'analyse des actions faites en vol est juste. C'est du tout bon!
Bref, il ne reste alors plus à ce moment-là à Shogun que de voir un peu l'attaque en pop-up afin de terminer la validation de ce niveau 4, puisque ses capacités de Sous-Chef de Patrouille sont à présent tout à fait démontrées.
Nous travaillons donc sur ça le vendredi qui suit, après que Shogun se soit pas mal entraîné. En dépit de ces craintes, il s'en sort alors sans souci, bien que naturellement il manque une certaine aisance que la pratique apporte, mais l'exercice est néamnoins bien effectué.
Et donc l'EDC a bien l'honneur de valider au niveau 4 un nouveau pilote, Shogun!
Toutes mes félicitations!
Bananes!
#14
Un grand merci à mon instructeur qui a eu la patience, et la pédagogie pour me faire passer les éléments necessaires pour la réussite de ce niveau 4.
j'avais pris la décision de continuer ce cursus, mais il me fallait aussi trouver
un instructeur pour pouvoir m'aider à l'atteindre, j'ai trouver l'instructeur qui me fallait, et cela m'a aussi permis de continuer et ne pas lacher le morceau.
un Grand merci à toi, pour l'aide que tu m'as apporté.
Merci Wilcat.
Shogun
j'avais pris la décision de continuer ce cursus, mais il me fallait aussi trouver
un instructeur pour pouvoir m'aider à l'atteindre, j'ai trouver l'instructeur qui me fallait, et cela m'a aussi permis de continuer et ne pas lacher le morceau.
un Grand merci à toi, pour l'aide que tu m'as apporté.
Merci Wilcat.
Shogun
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#15
Merci à vous tous les gars, pour votre félicitation.
je suis le premier à être content d'avoir pu faire ce curcus, Ghost a été le premier qui c'est marré quand je lui ai dit que j'allais commencé le EDC
mais je lui ai expliqué les raisons, et il a été le premier a me dire vas y.
moi le Dogfighter, combien de fois on m'a fait remarqué que je ne m'interessais qu'aux Canon et Slamer
Maintenant que c'est partis, j'ai pas l'intention de lacher le morceau.
Instructeurs de haut niveau, vous allez devoir encore me supporter
je suis le premier à être content d'avoir pu faire ce curcus, Ghost a été le premier qui c'est marré quand je lui ai dit que j'allais commencé le EDC
mais je lui ai expliqué les raisons, et il a été le premier a me dire vas y.
moi le Dogfighter, combien de fois on m'a fait remarqué que je ne m'interessais qu'aux Canon et Slamer
Maintenant que c'est partis, j'ai pas l'intention de lacher le morceau.
Instructeurs de haut niveau, vous allez devoir encore me supporter
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