Marche Ariège ......
#26
un virus bon !!!:Jumpy:
aujourd'hui un vol pour un tir CCIP avec FGouse de la FFW 01.
c'était son 1er monitorat, il m'a demandé d'être indulgent , je pense qu'il s'en est plutôt bien sorti en tant que leader !:flowers:
je rajoute qu'en solo, j'ai réussi mon 1er ravitaillement !
aujourd'hui un vol pour un tir CCIP avec FGouse de la FFW 01.
c'était son 1er monitorat, il m'a demandé d'être indulgent , je pense qu'il s'en est plutôt bien sorti en tant que leader !:flowers:
je rajoute qu'en solo, j'ai réussi mon 1er ravitaillement !
#28
dernière mission avec clavier !
chaud le retour ! plus de waypoint, plus de radar, plus de roulette de nez !
chaud le retour ! plus de waypoint, plus de radar, plus de roulette de nez !
je deviens moniteur
#32bon !
ben voilà j'ai réussi mon passage en EDC 2
- merci à Clavier, à qui je dois l'essentiel de ce que je sais, au fil des vols nous avons appris à nous connaitre, voler avec un ancien de l'armée de l'air est un réel atout.
- merci à Marge, qui m'a lancé dans cette aventure, mes 2 premiers vols online me resteront à jamais graver dans ma mémoire.
- merci à VFR, Alambic et FGhouse de la 1ere, eux aussi ont eu la patience de m'enseigner.
- merci à Raffy, en 2 cours se fut peu de temps mais beaucoup d'info pour moi.
- et à tous ceux qui ont et vont me faire progresser...
bref, le virus m'a atteint et n'est pas près de me quitter !
maintenant, je me propose comme moniteur EDC 1, en attendant mieux , selon les vols proposés par les jeunes élèves et mes disponibilités, c'est avec grand plaisir que je leur ferai goûter au joie du vol online.
@+ à tous pour un bon délire en l'air !:usflag:
ben voilà j'ai réussi mon passage en EDC 2
- merci à Clavier, à qui je dois l'essentiel de ce que je sais, au fil des vols nous avons appris à nous connaitre, voler avec un ancien de l'armée de l'air est un réel atout.
- merci à Marge, qui m'a lancé dans cette aventure, mes 2 premiers vols online me resteront à jamais graver dans ma mémoire.
- merci à VFR, Alambic et FGhouse de la 1ere, eux aussi ont eu la patience de m'enseigner.
- merci à Raffy, en 2 cours se fut peu de temps mais beaucoup d'info pour moi.
- et à tous ceux qui ont et vont me faire progresser...
bref, le virus m'a atteint et n'est pas près de me quitter !
maintenant, je me propose comme moniteur EDC 1, en attendant mieux , selon les vols proposés par les jeunes élèves et mes disponibilités, c'est avec grand plaisir que je leur ferai goûter au joie du vol online.
@+ à tous pour un bon délire en l'air !:usflag:
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#33
Bravo, voilà encore une belle étape de franchie!
Ca mérite bien quelques bananes de l'EDC pour ta peine, alors hop, samba des bananes:
Si tu cherches des conseils pour tes premiers pas de moniteur, surtout n'hésite pas à demander aux anciens, nous sommes naturellement à ton service.
Ca mérite bien quelques bananes de l'EDC pour ta peine, alors hop, samba des bananes:
Ca c'est chouette de ta part!maintenant, je me propose comme moniteur EDC 1, en attendant mieux , selon les vols proposés par les jeunes élèves et mes disponibilités, c'est avec grand plaisir que je leur ferai goûter au joie du vol online.
Si tu cherches des conseils pour tes premiers pas de moniteur, surtout n'hésite pas à demander aux anciens, nous sommes naturellement à ton service.
#34
il est normal que je rende ce que j'ai appris...
de toute les manières, un vol comme moniteur, je l'ai déjà fait avec Bolino, est enrichissant pour soi-même...
bon avec mes futurs élèves on restera pour l'instant , à
- mettre en route TS correctement (un micro bien réglé indispensable !)
- ouvrir les ports de AF, pour savoir si ton PC est bien configuré il te faut une mission ouverte et un IP (ou hyperlobby), c'est bête comme choux...
- puis on fera Ramp, taxi, tour de piste, tacan, ILS, ravitaillement, bull...
pas grand chose pour certains mais beaucoup pour les nouveaux, et je pense aussi aux moniteurs confirmés, ça leur permettraient de passer directement au niveau suivant...
bref, donner le goût du vol online, je pense que beaucoup se découragent vite parce qu'ils ne trouvent personne....
de toute les manières, un vol comme moniteur, je l'ai déjà fait avec Bolino, est enrichissant pour soi-même...
bon avec mes futurs élèves on restera pour l'instant , à
- mettre en route TS correctement (un micro bien réglé indispensable !)
- ouvrir les ports de AF, pour savoir si ton PC est bien configuré il te faut une mission ouverte et un IP (ou hyperlobby), c'est bête comme choux...
- puis on fera Ramp, taxi, tour de piste, tacan, ILS, ravitaillement, bull...
pas grand chose pour certains mais beaucoup pour les nouveaux, et je pense aussi aux moniteurs confirmés, ça leur permettraient de passer directement au niveau suivant...
bref, donner le goût du vol online, je pense que beaucoup se découragent vite parce qu'ils ne trouvent personne....
#35
Bravo sherlock!
Maintenant, tu n'as plus qu'à prendre des cours de yoga pour rester calme en toutes circonstance ; car crois moi, les monits font un boulot difficile.
Encore bravo en tous cas
Maintenant, tu n'as plus qu'à prendre des cours de yoga pour rester calme en toutes circonstance ; car crois moi, les monits font un boulot difficile.
Encore bravo en tous cas
#36
Un grand bravo à toi Olmes
En attendant un prochain vol ensemble, je te souhaite une bonne réussite dans l'instruction avec les nouveaux; le courage tu l'as, ainsi que la patience, que demander de plus ? , tu es bien paré !
En attendant un prochain vol ensemble, je te souhaite une bonne réussite dans l'instruction avec les nouveaux; le courage tu l'as, ainsi que la patience, que demander de plus ? , tu es bien paré !
#37
merci de vos encouragements...
ça me touche vraiment.
ça fait que 2 mois et demie que je vole sous AF en online, d'ailleurs je n'avais jamais fait du online sur n'importe quel jeu que se soit... aujourd'hui je dépasse les 80 heures de vol !
j'ai découvert une communauté très sympa, qui n'a qu'un seul but : l'entre-aide, se faire plaisir et partager son plaisir avec les autres...
pourquoi je n'ai osé plus tôt ?
ben, voilà je voudrais que d'autres ne fassent pas la même erreur que moi... osons !!!
et vive la chasse bordel !:usflag:
ça me touche vraiment.
ça fait que 2 mois et demie que je vole sous AF en online, d'ailleurs je n'avais jamais fait du online sur n'importe quel jeu que se soit... aujourd'hui je dépasse les 80 heures de vol !
j'ai découvert une communauté très sympa, qui n'a qu'un seul but : l'entre-aide, se faire plaisir et partager son plaisir avec les autres...
pourquoi je n'ai osé plus tôt ?
ben, voilà je voudrais que d'autres ne fassent pas la même erreur que moi... osons !!!
et vive la chasse bordel !:usflag:
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#38
Sujet: Air-air BVR
Date: Le 28 octobre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Hop, débriefing en retard suite à un départ express pas trop prévu , mais débriefing tout de même!
Donc, ce lundi avec Olmes nous nous sommes lancés dans l'apprentissage (ou le perfectionnement, plutôt, Olmes étant déjà bien davantage qu'un simple débutant) du combat BVR sur F-16.
Ce premier cours portait essentiellement sur la compréhension du fonctionnement du radar, des modes radars (passage du RWS au TWS et vice-verça, insistance sur l'utilité de respective des modes), le fonctionnement du TMS et la compréhension des affichages qu'offre l'appareil. En effet, les pilotes virtuels sous-exploitent souvent les possibilités permises par les affichages HUD-HSD-FCR pour pouvoir tirer le meilleur parti d'une situation tactique. A ce sujet, j'ai d'ailleurs pas mal insisté sur la nécessité de toujours utiliser ces moyens avionique pour tâcher de se créer une image mentale unifiée en trois dimensions de la situation tactique, l'idée étant de toujours rapporter ce que présentent les affichages au monde extérieur, c'est-à-dire d'établir en permanence un lien entre ce que les écrans affichent dans l'avion et sur ce qui se passe "dehors", bien en faire dans sa tête un tout unifié en permanence et non pas surtout des choses séparées.
Pour ce faire, j'ai d'ailleurs également souligné l'utilité de veiller à des paramètres simples même pendant les combats, souvent oubliés dans ces moments-là, que sont le cap, l'altitude, la vitesse, en veillant à apprendre au départ à surveiller un paramètre de façon naturelle, sans se faire mal au crâne (le cap, par exemple), l'avoir toujours en tête à tout moment, puis surveiller deux paramètres (le cap et l'altitude)... Bref, un apprentissage régulier, qui permet in fine de toujours savoir où l'on est même pendant un combat intense. Une fois que l'on sait faire ça, on apprend à toujours savoir où sont les copains. Et finalement, au contraire de ce qui est souvent vu, c'est savoir où est l'ennemi qu'il vaut mieux peut-être apprendre en dernier, tant l'on ne peut guère exploiter une situation de combat si l'on ne sait pas d'abord où l'on se trouve soi-même ou bien où se trouvent les copains.
Enfin, en tous les cas c'était un cours assez théorique, et long pour du théorique (1h30 ), mais Olmes a bien tenu le coup et tout très bien assimilé.
La prochaine fois, nous ferons du BVR en 1vs1 pour comprendre parfaitement le comportement des missiles et les tactiques élémentaires, et puis peut-être un peu de combat 2vs2 si nous en avons le temps. Vu comme semble à l'aise Olmes, je pense que ça devrait bien rouler.
(NB: 'faudra que je pense à te reparler des DMS, tiens, aussi. )
Date: Le 28 octobre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Hop, débriefing en retard suite à un départ express pas trop prévu , mais débriefing tout de même!
Donc, ce lundi avec Olmes nous nous sommes lancés dans l'apprentissage (ou le perfectionnement, plutôt, Olmes étant déjà bien davantage qu'un simple débutant) du combat BVR sur F-16.
Ce premier cours portait essentiellement sur la compréhension du fonctionnement du radar, des modes radars (passage du RWS au TWS et vice-verça, insistance sur l'utilité de respective des modes), le fonctionnement du TMS et la compréhension des affichages qu'offre l'appareil. En effet, les pilotes virtuels sous-exploitent souvent les possibilités permises par les affichages HUD-HSD-FCR pour pouvoir tirer le meilleur parti d'une situation tactique. A ce sujet, j'ai d'ailleurs pas mal insisté sur la nécessité de toujours utiliser ces moyens avionique pour tâcher de se créer une image mentale unifiée en trois dimensions de la situation tactique, l'idée étant de toujours rapporter ce que présentent les affichages au monde extérieur, c'est-à-dire d'établir en permanence un lien entre ce que les écrans affichent dans l'avion et sur ce qui se passe "dehors", bien en faire dans sa tête un tout unifié en permanence et non pas surtout des choses séparées.
Pour ce faire, j'ai d'ailleurs également souligné l'utilité de veiller à des paramètres simples même pendant les combats, souvent oubliés dans ces moments-là, que sont le cap, l'altitude, la vitesse, en veillant à apprendre au départ à surveiller un paramètre de façon naturelle, sans se faire mal au crâne (le cap, par exemple), l'avoir toujours en tête à tout moment, puis surveiller deux paramètres (le cap et l'altitude)... Bref, un apprentissage régulier, qui permet in fine de toujours savoir où l'on est même pendant un combat intense. Une fois que l'on sait faire ça, on apprend à toujours savoir où sont les copains. Et finalement, au contraire de ce qui est souvent vu, c'est savoir où est l'ennemi qu'il vaut mieux peut-être apprendre en dernier, tant l'on ne peut guère exploiter une situation de combat si l'on ne sait pas d'abord où l'on se trouve soi-même ou bien où se trouvent les copains.
Enfin, en tous les cas c'était un cours assez théorique, et long pour du théorique (1h30 ), mais Olmes a bien tenu le coup et tout très bien assimilé.
La prochaine fois, nous ferons du BVR en 1vs1 pour comprendre parfaitement le comportement des missiles et les tactiques élémentaires, et puis peut-être un peu de combat 2vs2 si nous en avons le temps. Vu comme semble à l'aise Olmes, je pense que ça devrait bien rouler.
(NB: 'faudra que je pense à te reparler des DMS, tiens, aussi. )
#39
en tous les cas voilà un vol EDC qui m'a beaucoup apporté, j'ai essayé de mettre en pratique tout cela, et effectivement il est vraiment important de savoir où on est et où sont les copains, c'est la clé de la réussite d'un combat BVR.
mon cerveau n'a pas trop fumé, je ne demande que continuer ma progression.
mon cerveau n'a pas trop fumé, je ne demande que continuer ma progression.
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#40
Sujet: Air-air BVR
Date: Le dimanche 04 novembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Et hop, ce dimanche après-midi nous nous sommes attaqués à la suite du BVR avec Olmes, dans la continuité de notre vol précédent.
Cette fois-ci, j'ai encore pas mal bavassé, mais puisque la dernière fois nous avions vu en détail le fonctionnement et le maniement du radar, ainsi que la signification de la symbologie afférente au tir des AMRAAMs dans le HUD et sur les pages HSD et FCR, nous avons pu passer à un peu plus de pratique "guerrière".
Donc, d'abord deux-trois mots sur l'AWACS (ne pas oublier qu'il ne donne pas les mêmes informations avec le questionnement "Nearest Threat" et le questionnement "Request Picture, et que recouper ces informations peut aider pas mal à construire sa SA), puis quelques autres sur les modes de fonctionnement du RWR. Je ne suis pas trop revenu sur la lecture de celui-ci dans l'optique, toujours, de construire une bonne SA, Olmes étant déjà pas mal au point.
Un peu de théorie sur comment vole un missile, et comment évolue sa portée (rappel avec ce tableau: http://eutoposwildcat.free.fr/TableAIM120C5.pdf, pour bien voir que la portée d'un missile peut, selon les conditions, facilement varier d'un facteur 1 à 9, ce qui est très considérable!).
Ca a donc été le moment d'aller se tarter, et hop partis pour du 1vs1, en veux-tu t'en veux pas de toutes façons en vlà!
Première étape: répétition de la séquence de tir "académique", "classique": accélération et grimpette pour favoriser le missile, tir, puis crank (on place la cible à 50° sur le côté), on passe à une altitude inférieure à la cible pour faciliter le travail du radar et gagner des couches d'air plus denses qui limitent la portée des armements de l'adversaire et permet à notre avion de mieux manoeuvrer, puis on "décroche", on s'éloigne lorsque le minuteur sous le DLZ indique que notre missile est à présent autonome.
Olmes réalise ça très bien. On fait quelques essais durant lesquels je ne me défends guère pour valider ça: ça roule, le tir AIM-120 lui est validé, tout comme d'ailleurs les modules relatifs à l'AWACS et au RWR, voilà la partie air-air du niveau 3 qui va pour lui!
Ensuite, histoire de s'amuser un peu, on passe à plus compliqué: je lui montre comment, même avec une géométrie de tir classique mis en oeuvre par les deux adversaires en 1 contre 1 (aucun "coup fourré", aucun "truc" vicieux), chaque seconde compte pour ce qui est de l'emporter ou de se faire descendre. D'où l'importance de maximiser les paramètres de tir, de vraiment veiller avec attention à la géométrie de l'engagement.
Ensuite, je montre en réalisant quelques manoeuvres bien plus "pernicieuses",comment un adversaire expérimenté peut mettre complètement en yo-yo la DLZ, et faire en sorte qu'on ne se trouve plus qu'à une distance très courte lorsque le tir devient enfin possible (à peine plus de 12 Nm). J'évite le missile, et d'une situation au départ parfaitement BVR (nous avons démarré à 60 Nm l'un de l'autre), nous nous retrouvons en dogfight!
J'en profite d'ailleurs pour insister sur la nécessité impérieuse d'être TOUJOURS en mesure de commencer un dogfight à tout moment, même lorsqu'on se trouve au départ décidément en BVR, dans la mesure où la situation peut évoluer très vite, et le combat changer du tout au tout de physionomie en quelques secondes. Donc il convient absolument de toujours garder à son appareil assez de vitesse pour manoeuvrer, d'être paré dans sa tête à devoir le faire, et de toujours savoir, même pendant le BVR, dans quelle direction il faut aller chercher des yeux l'adversaire, sous peine d'être facilement dépassé s'il parvient à changer les données de l'affrontement.
Après cette démonstration, j'explique naturellement comment je suis parvenu à mettre ainsi le bazar dans la situation BVR: d'abord, en zigzaguant pour m'approchant de l'adversaire, de telle sorte que ces missiles s'épuisent à décrire de grandes courbres pour aller me chercher et que ça déglingue sa DLZ, voire parfois même la poursuite radar. Ensuite, je montre comment un "tire-bouchon" dans le plan horizontal, autour de Mach 1,2 et tirant 7-8G permet de mettre dans les choux un missile en évitement de face. C'est un peu osé (une manoeuvre d'évitement proprement dit permet d'éviter un missile, mais rarement deux de suite, il faut toujours le conserver à l'esprit!), mais c'est une manoeuvre néanmoins qu'il peut être utile de connaître.
Olmes semble douter de sa capacité à la réaliser, mais il voit bientôt comme, finalement (et c'est pourquoi je la favorise en EDC), cette manoeuvre est en réalité simple à effectuer, pas besoin du tout d'être un super pilote.
En revanche, l'évitement par le break au micro-poil, c'est beaucoup plus compliqué , et j'explique bien à Olmes que c'est le genre de manoeuvre qui peut "passer" en 1 contre 1, mais rarement en mission, en revanche.
Pour le reste, nous parlons également un peu pumps, attitudes de vol, comment rattraper un mud qui s'enfuit, etc. Sur ces derniers sujets, Olmes est déjà pas mal au point, nous passons vite, pour aller terminer par un peu d'affrontement libre.
En tous les cas, le air-air du niveau 3 est parfaitement validé pour Olmes. Ca a d'ailleurs été un plaisir que d'avoir un élève aussi désireux de progresser, avec tant d'attention.
PS pour les moniteurs EDC: Mes débriefs sont toujours beaucoup trop longs, ne prenez surtout pas exemple sur moi, hein! Vous pouvez parfaitement vous contenter de trois lignes de compte-rendu. (Bon, en même temps, il faut dire que ce vol-ci était une nouvelle fois assez long, ce qui allonge d'autant le post.)
Date: Le dimanche 04 novembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Et hop, ce dimanche après-midi nous nous sommes attaqués à la suite du BVR avec Olmes, dans la continuité de notre vol précédent.
Cette fois-ci, j'ai encore pas mal bavassé, mais puisque la dernière fois nous avions vu en détail le fonctionnement et le maniement du radar, ainsi que la signification de la symbologie afférente au tir des AMRAAMs dans le HUD et sur les pages HSD et FCR, nous avons pu passer à un peu plus de pratique "guerrière".
Donc, d'abord deux-trois mots sur l'AWACS (ne pas oublier qu'il ne donne pas les mêmes informations avec le questionnement "Nearest Threat" et le questionnement "Request Picture, et que recouper ces informations peut aider pas mal à construire sa SA), puis quelques autres sur les modes de fonctionnement du RWR. Je ne suis pas trop revenu sur la lecture de celui-ci dans l'optique, toujours, de construire une bonne SA, Olmes étant déjà pas mal au point.
Un peu de théorie sur comment vole un missile, et comment évolue sa portée (rappel avec ce tableau: http://eutoposwildcat.free.fr/TableAIM120C5.pdf, pour bien voir que la portée d'un missile peut, selon les conditions, facilement varier d'un facteur 1 à 9, ce qui est très considérable!).
Ca a donc été le moment d'aller se tarter, et hop partis pour du 1vs1, en veux-tu t'en veux pas de toutes façons en vlà!
Première étape: répétition de la séquence de tir "académique", "classique": accélération et grimpette pour favoriser le missile, tir, puis crank (on place la cible à 50° sur le côté), on passe à une altitude inférieure à la cible pour faciliter le travail du radar et gagner des couches d'air plus denses qui limitent la portée des armements de l'adversaire et permet à notre avion de mieux manoeuvrer, puis on "décroche", on s'éloigne lorsque le minuteur sous le DLZ indique que notre missile est à présent autonome.
Olmes réalise ça très bien. On fait quelques essais durant lesquels je ne me défends guère pour valider ça: ça roule, le tir AIM-120 lui est validé, tout comme d'ailleurs les modules relatifs à l'AWACS et au RWR, voilà la partie air-air du niveau 3 qui va pour lui!
Ensuite, histoire de s'amuser un peu, on passe à plus compliqué: je lui montre comment, même avec une géométrie de tir classique mis en oeuvre par les deux adversaires en 1 contre 1 (aucun "coup fourré", aucun "truc" vicieux), chaque seconde compte pour ce qui est de l'emporter ou de se faire descendre. D'où l'importance de maximiser les paramètres de tir, de vraiment veiller avec attention à la géométrie de l'engagement.
Ensuite, je montre en réalisant quelques manoeuvres bien plus "pernicieuses",comment un adversaire expérimenté peut mettre complètement en yo-yo la DLZ, et faire en sorte qu'on ne se trouve plus qu'à une distance très courte lorsque le tir devient enfin possible (à peine plus de 12 Nm). J'évite le missile, et d'une situation au départ parfaitement BVR (nous avons démarré à 60 Nm l'un de l'autre), nous nous retrouvons en dogfight!
J'en profite d'ailleurs pour insister sur la nécessité impérieuse d'être TOUJOURS en mesure de commencer un dogfight à tout moment, même lorsqu'on se trouve au départ décidément en BVR, dans la mesure où la situation peut évoluer très vite, et le combat changer du tout au tout de physionomie en quelques secondes. Donc il convient absolument de toujours garder à son appareil assez de vitesse pour manoeuvrer, d'être paré dans sa tête à devoir le faire, et de toujours savoir, même pendant le BVR, dans quelle direction il faut aller chercher des yeux l'adversaire, sous peine d'être facilement dépassé s'il parvient à changer les données de l'affrontement.
Après cette démonstration, j'explique naturellement comment je suis parvenu à mettre ainsi le bazar dans la situation BVR: d'abord, en zigzaguant pour m'approchant de l'adversaire, de telle sorte que ces missiles s'épuisent à décrire de grandes courbres pour aller me chercher et que ça déglingue sa DLZ, voire parfois même la poursuite radar. Ensuite, je montre comment un "tire-bouchon" dans le plan horizontal, autour de Mach 1,2 et tirant 7-8G permet de mettre dans les choux un missile en évitement de face. C'est un peu osé (une manoeuvre d'évitement proprement dit permet d'éviter un missile, mais rarement deux de suite, il faut toujours le conserver à l'esprit!), mais c'est une manoeuvre néanmoins qu'il peut être utile de connaître.
Olmes semble douter de sa capacité à la réaliser, mais il voit bientôt comme, finalement (et c'est pourquoi je la favorise en EDC), cette manoeuvre est en réalité simple à effectuer, pas besoin du tout d'être un super pilote.
En revanche, l'évitement par le break au micro-poil, c'est beaucoup plus compliqué , et j'explique bien à Olmes que c'est le genre de manoeuvre qui peut "passer" en 1 contre 1, mais rarement en mission, en revanche.
Pour le reste, nous parlons également un peu pumps, attitudes de vol, comment rattraper un mud qui s'enfuit, etc. Sur ces derniers sujets, Olmes est déjà pas mal au point, nous passons vite, pour aller terminer par un peu d'affrontement libre.
En tous les cas, le air-air du niveau 3 est parfaitement validé pour Olmes. Ca a d'ailleurs été un plaisir que d'avoir un élève aussi désireux de progresser, avec tant d'attention.
PS pour les moniteurs EDC: Mes débriefs sont toujours beaucoup trop longs, ne prenez surtout pas exemple sur moi, hein! Vous pouvez parfaitement vous contenter de trois lignes de compte-rendu. (Bon, en même temps, il faut dire que ce vol-ci était une nouvelle fois assez long, ce qui allonge d'autant le post.)
#42
[quote="eutoposWildcat"]Ca a d'ailleurs é]
tout le plaisir était pour moi, vivement la prochaine leçon !
en peu de temps j'ai appris énormément de choses, à mettre en application lors des prochaines TE...
une chose importante, bien préparer son cours, ne pas se précipiter vers les prochains niveaux trop vite, afin de profiter au maximun de son moniteur.
merci encore et @+
tout le plaisir était pour moi, vivement la prochaine leçon !
en peu de temps j'ai appris énormément de choses, à mettre en application lors des prochaines TE...
une chose importante, bien préparer son cours, ne pas se précipiter vers les prochains niveaux trop vite, afin de profiter au maximun de son moniteur.
merci encore et @+
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#43
cool ce petit debriefing,
sa profite au suivant dont je fai parti!
donc avis au ammateur ( Wildcats par hazard...)
a+
sa profite au suivant dont je fai parti!
donc avis au ammateur ( Wildcats par hazard...)
a+
- Tchou Tchou!!
- Hein?
- Paf...
extrait d'une discussion entre un train et un pigeon...
- Hein?
- Paf...
extrait d'une discussion entre un train et un pigeon...
-
- Webmaster
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#44
Sujet: SEAD
Date: Le dimanche 25 novembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Hop, on progresse un peu davantage tous les dimanches avec Olmes dans son niveau 3, ça sent bientôt la validation!
Donc ce dimanche-ci, c'était le SEAD: tir de HARM, traitement des menaces sol-air.
Je ne suis pas trop revenu avec Olmes sur l'évitement missile et la lecture et l'utilisation du RWR, dans la mesure où nous avions déjà pas mal couvert le sujet lors de la partie air-air du niveau 3. J'ai surtout insisté sur la manière dont on pouvait classer les systèmes sol-air. En gros, la classification que je propose est celle-ci:
***les systèmes sol-air longue portée, tous guidés par radar (avec de multiples variantes), qui ne sont évitables que par un large contournement ou un vol en TBA, parce qu'ils disposent d'un domaine de tir très large en portée et altitude (genre SA-2, SA-5, etc. jusqu'aux plus récents SA-10 et SA-12)
***les systèmes moyenne portée, qui sont éventuellement évitables en volant très haut, ou bien par un contournement "moyen", avec un TBA moins efficace (SA-3 ou SA-6, etc.)
***les systèmes courte et très courte portée, guidés par radar, qui sont facilement évitables en volant à moyenne altitude, ou bien en volant TTBA et très haute vitesse (de façon à ne pas être à portée du missile davantage que le temps nécessaire au système pour réagir: vol autrement qu'au ras du sol et haute vitesse proscrit, ces missiles sont faits pour tirer de la cible volant bas! ). Là on trouve les SA-8, SA-15, Crotale, etc.
***les divers systèmes courte portée guidés par infrarouge, vis-à-vis desquels le plus simple reste de voler au-dessus de 10.000 pieds, ou qui autrement doivent obliger au largage préventif systématique de leurres: le tir en réaction seulement étant difficile, parce qu'il faut encore pouvoir savoir qu'un missile a été tiré! Là on trouve donc tous les SA-7, SA-14, Mistral, Stinger, etc.
***Enfin, les artilleries diverses (AAA), généralement pas très efficaces contre les avions de chasse, à la condition que ceux-ci zig-zaguent adroitement dès qu'ils sont dans le domaine de tir de ces armements, et surtout ne s'amusent pas à voler à moins de 8.000 pieds autrement qu'en TTBA (un peu comme face aux système très courte portée)
Une fois bien acquis ça (Olmes avait pas tellement besoin du rappel, mais j'aime faire plaisir à mon lectorat ), nous sommes allés avec Olmes voir un peu les trois manières de tirer les HARM.
La première, utile par exemple pour détruire un système longue portée comme un SA-5, c'est le tir à haute altitude et haute vitesse (40.000 pieds, Mach 0,9 et tir à 40-45 nautiques). Avec elle, on prend peu de risques: comme on reste à bonne distance, il suffit de perdre de l'altitude pour mettre dans les choux tout SAM tiré. Qui plus est, si on travaille bien en nombre, il se trouve toujours un avion pour tirer un HARM et détruire le système pendant que celui-ci tâche d'avoir les ailiers. C'est d'ailleurs là que nous commençons à voir un point important du SEAD: il ne s'agit pas seulement de tirer sur le système, il faut également toujours tâcher de faire en sorte qu'il reste allumé, ce qui signifie qu'il faut toujours lui laisser un avion à se mettre sous la dent!
La seconde méthode, c'est la méthode "père peinard", utile face à un système moyenne portée lambda qui a la malheureuse idée de rester facilement allumé. A ce moment-là, on peut tirer tranquillement hors domaine de tir du SAM sans prendre de risques.
La troisième méthode, c'est la méthode "chasseur-chèvre", qu'on va utiliser pour les systèmes de portée assez courte, et qui aiment bien s'éteindre et se réallumer souvent (ce qui met les HARM dans les choux). Evidemment, là, l'élève fait la chèvre, parce que le chasseur, c'est facile. Donc, le "chasseur" reste en limite de portée du SAM, et attend qu'il s'allume. Pendant ce temps, la "chèvre" s'approche du système en spirales dans le plan horizontal (cerclant en fait autour du système en se rapprochant au fur et à mesure, pour prendre le moins de risques possibles), soit pas trop haute pour pouvoir aller gagner l'abri du sol facilement, soit justement très haute pour pouvoir s'échapper "par le haut".
En tous les cas, Olmes s'en tire très bien avec ces trois méthodes, et les systèmes que nous devons détruire le sont effectivement, ça roule.
J'en ai profité simplement pour rappeler quelques règles pour le travail SEAD. La première, c'est qu'on travaille toujours en groupe. On se sert du nombre pour harceler un système et le détruire, jamais personne ne se lance tout seul, et comme en DA on permute souplement les rôles. Il n'y a pas de tireur assigné, même en technique "chèvre-chasseur" on peut alterner si c'est utile à l'efficacité.
Ensuite, je rappelle qu'il faut, mine de rien, passer le minimum de temps à regarder à l'intérieur de l'avion, il faut toujours regarder au maximum dehors, du moins si la météo le permet. D'abord parce que certains systèmes ne déclencheront pas d'alerte dans l'avion parfois, ou bien ensuite parce qu'ils ne déclencheront une alerte qu'avec retard. Et j'en ai également profité pour rappeler qu'en SEAD on a vite fait de se faire absorber par le traitement d'un système sol-air, et on en oublie le reste! Il faut donc toujours veiller à prendre le minimum de risques en s'exposant au nombre minimal de menaces au même instant, et ne pas oublier que le pire qui puisse arriver lorsqu'on est occupé par des SAM, c'est qu'un intercepteur débarque! Il faut donc rester toujours très attentif!
Autrement, et c'est là propre à F4AF, lorsqu'on tire à grande distance, il ne faut pas oublier de conserver la cible verrouillée sur la page HTS (pour des raisons de "bulle", tout ça tout ça), sous peine que le HARM ne parvienne pas où il le doit et ne touche pas le radar visé. (NB: Se rappeler que le système HTS ne possède qu'un champ de vision de 180°, en principe).
Bon, tout ça passe très bien, donc en fin de vol nous voyons avec Olmes comment s'amuser en allant détruire de l'AAA "à la mano" à coups de CBU, par une attaque en piqué (pendant laquelle on chope facilement le visuel sur les cibles avec les fumées qu'elles produisent au tir) suivie d'une échappée en TTBA. C'est marrant, et très efficace, mais gaffe aux MANPADS.
Au final, le picasso d'Olmes progresse encore très bien, félicitations.
Date: Le dimanche 25 novembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Hop, on progresse un peu davantage tous les dimanches avec Olmes dans son niveau 3, ça sent bientôt la validation!
Donc ce dimanche-ci, c'était le SEAD: tir de HARM, traitement des menaces sol-air.
Je ne suis pas trop revenu avec Olmes sur l'évitement missile et la lecture et l'utilisation du RWR, dans la mesure où nous avions déjà pas mal couvert le sujet lors de la partie air-air du niveau 3. J'ai surtout insisté sur la manière dont on pouvait classer les systèmes sol-air. En gros, la classification que je propose est celle-ci:
***les systèmes sol-air longue portée, tous guidés par radar (avec de multiples variantes), qui ne sont évitables que par un large contournement ou un vol en TBA, parce qu'ils disposent d'un domaine de tir très large en portée et altitude (genre SA-2, SA-5, etc. jusqu'aux plus récents SA-10 et SA-12)
***les systèmes moyenne portée, qui sont éventuellement évitables en volant très haut, ou bien par un contournement "moyen", avec un TBA moins efficace (SA-3 ou SA-6, etc.)
***les systèmes courte et très courte portée, guidés par radar, qui sont facilement évitables en volant à moyenne altitude, ou bien en volant TTBA et très haute vitesse (de façon à ne pas être à portée du missile davantage que le temps nécessaire au système pour réagir: vol autrement qu'au ras du sol et haute vitesse proscrit, ces missiles sont faits pour tirer de la cible volant bas! ). Là on trouve les SA-8, SA-15, Crotale, etc.
***les divers systèmes courte portée guidés par infrarouge, vis-à-vis desquels le plus simple reste de voler au-dessus de 10.000 pieds, ou qui autrement doivent obliger au largage préventif systématique de leurres: le tir en réaction seulement étant difficile, parce qu'il faut encore pouvoir savoir qu'un missile a été tiré! Là on trouve donc tous les SA-7, SA-14, Mistral, Stinger, etc.
***Enfin, les artilleries diverses (AAA), généralement pas très efficaces contre les avions de chasse, à la condition que ceux-ci zig-zaguent adroitement dès qu'ils sont dans le domaine de tir de ces armements, et surtout ne s'amusent pas à voler à moins de 8.000 pieds autrement qu'en TTBA (un peu comme face aux système très courte portée)
Une fois bien acquis ça (Olmes avait pas tellement besoin du rappel, mais j'aime faire plaisir à mon lectorat ), nous sommes allés avec Olmes voir un peu les trois manières de tirer les HARM.
La première, utile par exemple pour détruire un système longue portée comme un SA-5, c'est le tir à haute altitude et haute vitesse (40.000 pieds, Mach 0,9 et tir à 40-45 nautiques). Avec elle, on prend peu de risques: comme on reste à bonne distance, il suffit de perdre de l'altitude pour mettre dans les choux tout SAM tiré. Qui plus est, si on travaille bien en nombre, il se trouve toujours un avion pour tirer un HARM et détruire le système pendant que celui-ci tâche d'avoir les ailiers. C'est d'ailleurs là que nous commençons à voir un point important du SEAD: il ne s'agit pas seulement de tirer sur le système, il faut également toujours tâcher de faire en sorte qu'il reste allumé, ce qui signifie qu'il faut toujours lui laisser un avion à se mettre sous la dent!
La seconde méthode, c'est la méthode "père peinard", utile face à un système moyenne portée lambda qui a la malheureuse idée de rester facilement allumé. A ce moment-là, on peut tirer tranquillement hors domaine de tir du SAM sans prendre de risques.
La troisième méthode, c'est la méthode "chasseur-chèvre", qu'on va utiliser pour les systèmes de portée assez courte, et qui aiment bien s'éteindre et se réallumer souvent (ce qui met les HARM dans les choux). Evidemment, là, l'élève fait la chèvre, parce que le chasseur, c'est facile. Donc, le "chasseur" reste en limite de portée du SAM, et attend qu'il s'allume. Pendant ce temps, la "chèvre" s'approche du système en spirales dans le plan horizontal (cerclant en fait autour du système en se rapprochant au fur et à mesure, pour prendre le moins de risques possibles), soit pas trop haute pour pouvoir aller gagner l'abri du sol facilement, soit justement très haute pour pouvoir s'échapper "par le haut".
En tous les cas, Olmes s'en tire très bien avec ces trois méthodes, et les systèmes que nous devons détruire le sont effectivement, ça roule.
J'en ai profité simplement pour rappeler quelques règles pour le travail SEAD. La première, c'est qu'on travaille toujours en groupe. On se sert du nombre pour harceler un système et le détruire, jamais personne ne se lance tout seul, et comme en DA on permute souplement les rôles. Il n'y a pas de tireur assigné, même en technique "chèvre-chasseur" on peut alterner si c'est utile à l'efficacité.
Ensuite, je rappelle qu'il faut, mine de rien, passer le minimum de temps à regarder à l'intérieur de l'avion, il faut toujours regarder au maximum dehors, du moins si la météo le permet. D'abord parce que certains systèmes ne déclencheront pas d'alerte dans l'avion parfois, ou bien ensuite parce qu'ils ne déclencheront une alerte qu'avec retard. Et j'en ai également profité pour rappeler qu'en SEAD on a vite fait de se faire absorber par le traitement d'un système sol-air, et on en oublie le reste! Il faut donc toujours veiller à prendre le minimum de risques en s'exposant au nombre minimal de menaces au même instant, et ne pas oublier que le pire qui puisse arriver lorsqu'on est occupé par des SAM, c'est qu'un intercepteur débarque! Il faut donc rester toujours très attentif!
Autrement, et c'est là propre à F4AF, lorsqu'on tire à grande distance, il ne faut pas oublier de conserver la cible verrouillée sur la page HTS (pour des raisons de "bulle", tout ça tout ça), sous peine que le HARM ne parvienne pas où il le doit et ne touche pas le radar visé. (NB: Se rappeler que le système HTS ne possède qu'un champ de vision de 180°, en principe).
Bon, tout ça passe très bien, donc en fin de vol nous voyons avec Olmes comment s'amuser en allant détruire de l'AAA "à la mano" à coups de CBU, par une attaque en piqué (pendant laquelle on chope facilement le visuel sur les cibles avec les fumées qu'elles produisent au tir) suivie d'une échappée en TTBA. C'est marrant, et très efficace, mais gaffe aux MANPADS.
Au final, le picasso d'Olmes progresse encore très bien, félicitations.
#45
le petit jeu du chat et la souris m'a beaucoup plu... c'est vraiment rigolo.
bien penser à regarder dehors en effet.
avant ce cours la SEAD ne m'interressait que très peu... mais là ça ouvre de nouvelles tactiques à mettre en place lors de nos TE avec la 513, je sens qu'on va bien s'amuser !
en tout cas en peu de temps j'ai de nouveau appris beaucoup de choses, à moi de mettre ça en application en TE ou en campagne.
merci wildcat et @+
PS : vivement la banane !!
bien penser à regarder dehors en effet.
avant ce cours la SEAD ne m'interressait que très peu... mais là ça ouvre de nouvelles tactiques à mettre en place lors de nos TE avec la 513, je sens qu'on va bien s'amuser !
en tout cas en peu de temps j'ai de nouveau appris beaucoup de choses, à moi de mettre ça en application en TE ou en campagne.
merci wildcat et @+
PS : vivement la banane !!
#46
Ecoute bien tes moniteurs Olmes! Un jour, c'est toi qui m'apprendra tout ça!
En parlant de ça, il faudrait que je pense à valider mon EDC1 moi...
En parlant de ça, il faudrait que je pense à valider mon EDC1 moi...
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#47
[quote="Chivas"]Ecoute bien tes moniteurs Olmes! Un jour, c'est toi qui m'apprendra tout ça! ]
il faudrait qu'on voit le vol de nuit.
dispo quand chivas ?
il faudrait qu'on voit le vol de nuit.
dispo quand chivas ?
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- Inscription : 28 janvier 2005
#48
Sujet: bombes laser
Date: Le dimanche 23 décembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Après une longue interruption due à mes dispos particulièrement difficiles ces derniers temps , nous avons donc enfin repris avec Olmes les vols il y a deux jours, pour aller chercher ce niveau 3.
Donc, il nous fallait voir les bombes laser. Comme (hélas) cette partie n'est pas trop optimisée sur F4AF, et qu'en plus je trouve que la procédure y est beaucoup trop simple pour un chibane comme Olmes , je lui propose, pour changer un peu, qu'on voie ça sur Open Falcon, histoire simplement de creuser un peu les choses, comme je sais qu'il apprécie ça. Il accepte, alors c'est parti.
Nous avons donc vu comment utiliser le TGP sur cible fixe, d'abord, en pallier, puis en tir en loft, avec une petite révision sur, donc, les subtilités du CCRP, release angle et tout le toutim. Olmes s'en est tout à fait bien tiré, après simplement un peu de mayonnaisse, logique (on est tous passés par là ) entre les TMS et les DMS.
Comme il assure, nous sommes donc allés ensuite utiliser des GBU-12 contre des tanks. Là, un peu plus difficile, il faut choper des repères visuel dont on n'a pas forcément l'habitude, ainsi que savoir parfaire son orientation sur le champ de bataille, en utilisant au minimum les instruments, pour pouvoir garder les yeux dehors. Ca ramouille donc un peu, mais au final Olmes s'en tire pas mal.
Ce module "laser" lui est donc à l'issue validé. Ne reste plus que le vol de validation PO. Nous allons voir si ça colle jeudi prochain.
Date: Le dimanche 23 décembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Après une longue interruption due à mes dispos particulièrement difficiles ces derniers temps , nous avons donc enfin repris avec Olmes les vols il y a deux jours, pour aller chercher ce niveau 3.
Donc, il nous fallait voir les bombes laser. Comme (hélas) cette partie n'est pas trop optimisée sur F4AF, et qu'en plus je trouve que la procédure y est beaucoup trop simple pour un chibane comme Olmes , je lui propose, pour changer un peu, qu'on voie ça sur Open Falcon, histoire simplement de creuser un peu les choses, comme je sais qu'il apprécie ça. Il accepte, alors c'est parti.
Nous avons donc vu comment utiliser le TGP sur cible fixe, d'abord, en pallier, puis en tir en loft, avec une petite révision sur, donc, les subtilités du CCRP, release angle et tout le toutim. Olmes s'en est tout à fait bien tiré, après simplement un peu de mayonnaisse, logique (on est tous passés par là ) entre les TMS et les DMS.
Comme il assure, nous sommes donc allés ensuite utiliser des GBU-12 contre des tanks. Là, un peu plus difficile, il faut choper des repères visuel dont on n'a pas forcément l'habitude, ainsi que savoir parfaire son orientation sur le champ de bataille, en utilisant au minimum les instruments, pour pouvoir garder les yeux dehors. Ca ramouille donc un peu, mais au final Olmes s'en tire pas mal.
Ce module "laser" lui est donc à l'issue validé. Ne reste plus que le vol de validation PO. Nous allons voir si ça colle jeudi prochain.
#49
cette découverte du laser sur OF m'a évidemment beaucoup apporté.
un peu mal à l'aise en online sur cette version de falcon, mais après une petite mise en route des DMS et TMS j'ai bien compris...
j'ai revu ça en solo, impect ! ça rien à voir avec AF effectivement...
encore merci et on se confirme ça pour jeudi...
un peu mal à l'aise en online sur cette version de falcon, mais après une petite mise en route des DMS et TMS j'ai bien compris...
j'ai revu ça en solo, impect ! ça rien à voir avec AF effectivement...
encore merci et on se confirme ça pour jeudi...
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#50
Sujet: test PO
Date: Le jeudi 27 décembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Après tous ces vols pour le niveau 3, c'était donc le moment d'aller un peu voir si tout ce qui avait été vu jusque-là était intégré: hop, test Pilote Opérationnel pour Olmes!
La situation: nous décollons de Catania en Sicile, terre des "Nice Guys", pour aller attaquer une antenne radio en Italie, terre des "Bad Guys". Donc, briefing qui va bien, et nous décollons vers le nord-nord-est, au-dessus de la mer, avec nos deux F-16C Block 50 CCIP, chargés de quatre AMRAAM, deux Sidewinder et deux Mark-84, pour aller détruire l'antenne.
Olmes suit les directives données dans le briefing sans que j'aie rien à dire. Il se met en place comme il faut, et donne des informations utiles. Il est attentif à son leader, tout en étant a priori attentif à ce qui se passe dehors, ça semble rouler.
Une trentaine de nautiques avant notre point "pivot", à partir duquel nous devons entrer dans les terres pour notre run d'attaque, deux MiG-23 font leur apparition. Il s'avère rapidement qu'ils nous en veulent (faut dire que je les ai réglés en "Ace", aussi ). Tout se passe nickel: Olmes ne panique pas (ou alors il donne bien le change ), on suit la tactique prudente qui a été décidée au briefing, dans la mesure où nous savons que l'ennemi ne dispose que d'un armement inférieur. Olmes indique clairement à son leader ce qu'il fait, sans pour autant surcharger non plus les comms, permettant à son leader d'organiser au mieux le combat. Au résultat, les deux MiG-23 sont descendus très proprement, sans que nous ayons dû larguer nos bombes ni dû nous mettre dans des situations inconsidérées, et aucun d'entre eux n'a pu nous approcher à moins de 15 nautiques.
Je donne des paramètres de rassemblement à Olmes, ça suit toujours sans souci: on se met en trail pour le run, lui devant moi derrière, à cinq nautiques d'écart, pour une passe en DTOS depuis le nord: la cible se trouve sur une colline exposée au nord: le CCIP est impraticable, et qui plus est je tiens à ce que nous ne prenions aucun risque face à la probable présence de MANPADS et d'armes légères un poil énervées. C'est durant le run qu'Olmes commet sa seule erreur du vol: il arrive un peu haut pour la passe, et largue ses bombes un peu tôt, de sorte qu'elle tapent un poil à côté. Bon, c'est pas la mort non plus, ça arrive.
Constatant ça en arrivant derrière lui, je passe de mon propre objectif (secondaire) à celui-ci (primaire), et je parviens à le toucher de plein fouet.
Nous rassemblons ensuite tranquillement, toujours selon le briefing et sans que j'aie rien à dire, et nous pouvons rentrer benoîtement à la maison (EDIT, j'allais oublier: et nous nous faisons un peu plaisir en chemin à coup de Sidewinders sur deux Mi-17 bêtement égarés au-dessus des eaux ). Au moment où nous arrivons au-dessus de la Sicile, le temps se gâte à vitesse grand V. Je décide que nous allons en conséquence tout de même effectuer un longue finale. Et je fais bien: une fois parvenus à 15 Nm du terrain, nous sommes obligés de passer en percée aux instruments, tant le temps devient d'un coup mauvais!
Hop, percée selon mes indications, là aussi Olmes s'en tire très bien, personne ne finit dans la montagne, c'est parfait.
Une fois que nous avons atterri, je demande à Olmes de me livrer un court récapitulatif de la mission, ce qu'il fait sans souci, me permettant de constater une fois encore qu'il a parfaitement suivi et saisi ce qui s'était passé durant le vol.
Donc, pour conclusion finale, Olmes s'est révélé être un ailier comme on les aime:il est utile au leader, communique clairement et donne des indications utiles, on n'a qu'un nombre réduit d'ordres à lui donner, et il exécute tout ce qui lui est demandé sans souci. Il remplit toutes les conditions exigées pour prétendre être validé Pilote Opérationnel, c'est donc son niveau 3 qui lui est acquis, bravo!
Date: Le jeudi 27 décembre 2007
Moniteur: Wildcat
Elève: Olmes
Après tous ces vols pour le niveau 3, c'était donc le moment d'aller un peu voir si tout ce qui avait été vu jusque-là était intégré: hop, test Pilote Opérationnel pour Olmes!
La situation: nous décollons de Catania en Sicile, terre des "Nice Guys", pour aller attaquer une antenne radio en Italie, terre des "Bad Guys". Donc, briefing qui va bien, et nous décollons vers le nord-nord-est, au-dessus de la mer, avec nos deux F-16C Block 50 CCIP, chargés de quatre AMRAAM, deux Sidewinder et deux Mark-84, pour aller détruire l'antenne.
Olmes suit les directives données dans le briefing sans que j'aie rien à dire. Il se met en place comme il faut, et donne des informations utiles. Il est attentif à son leader, tout en étant a priori attentif à ce qui se passe dehors, ça semble rouler.
Une trentaine de nautiques avant notre point "pivot", à partir duquel nous devons entrer dans les terres pour notre run d'attaque, deux MiG-23 font leur apparition. Il s'avère rapidement qu'ils nous en veulent (faut dire que je les ai réglés en "Ace", aussi ). Tout se passe nickel: Olmes ne panique pas (ou alors il donne bien le change ), on suit la tactique prudente qui a été décidée au briefing, dans la mesure où nous savons que l'ennemi ne dispose que d'un armement inférieur. Olmes indique clairement à son leader ce qu'il fait, sans pour autant surcharger non plus les comms, permettant à son leader d'organiser au mieux le combat. Au résultat, les deux MiG-23 sont descendus très proprement, sans que nous ayons dû larguer nos bombes ni dû nous mettre dans des situations inconsidérées, et aucun d'entre eux n'a pu nous approcher à moins de 15 nautiques.
Je donne des paramètres de rassemblement à Olmes, ça suit toujours sans souci: on se met en trail pour le run, lui devant moi derrière, à cinq nautiques d'écart, pour une passe en DTOS depuis le nord: la cible se trouve sur une colline exposée au nord: le CCIP est impraticable, et qui plus est je tiens à ce que nous ne prenions aucun risque face à la probable présence de MANPADS et d'armes légères un poil énervées. C'est durant le run qu'Olmes commet sa seule erreur du vol: il arrive un peu haut pour la passe, et largue ses bombes un peu tôt, de sorte qu'elle tapent un poil à côté. Bon, c'est pas la mort non plus, ça arrive.
Constatant ça en arrivant derrière lui, je passe de mon propre objectif (secondaire) à celui-ci (primaire), et je parviens à le toucher de plein fouet.
Nous rassemblons ensuite tranquillement, toujours selon le briefing et sans que j'aie rien à dire, et nous pouvons rentrer benoîtement à la maison (EDIT, j'allais oublier: et nous nous faisons un peu plaisir en chemin à coup de Sidewinders sur deux Mi-17 bêtement égarés au-dessus des eaux ). Au moment où nous arrivons au-dessus de la Sicile, le temps se gâte à vitesse grand V. Je décide que nous allons en conséquence tout de même effectuer un longue finale. Et je fais bien: une fois parvenus à 15 Nm du terrain, nous sommes obligés de passer en percée aux instruments, tant le temps devient d'un coup mauvais!
Hop, percée selon mes indications, là aussi Olmes s'en tire très bien, personne ne finit dans la montagne, c'est parfait.
Une fois que nous avons atterri, je demande à Olmes de me livrer un court récapitulatif de la mission, ce qu'il fait sans souci, me permettant de constater une fois encore qu'il a parfaitement suivi et saisi ce qui s'était passé durant le vol.
Donc, pour conclusion finale, Olmes s'est révélé être un ailier comme on les aime:il est utile au leader, communique clairement et donne des indications utiles, on n'a qu'un nombre réduit d'ordres à lui donner, et il exécute tout ce qui lui est demandé sans souci. Il remplit toutes les conditions exigées pour prétendre être validé Pilote Opérationnel, c'est donc son niveau 3 qui lui est acquis, bravo!