Je m'y suis remis.
J'ai terminé ma 11ème mission (10ème en fait car il a considèré un retour à la base après ravitaillement comme une mission à part entière...)
28 octobre 1940
Cette mission commence de façon étrange.
Après avoir traversé le Canal de Kiel pour rejoindre la Mer du Nord, je tombe (tenez vous bien) sur un petit pétrolier anglais amarré au port de Brunsbüttel.
Après y avoir vérifié à deux fois si moi ou ma vigie n'avions pas la berlue et après avoir observé une misérable tentative de la Luftwaffe de couler cet indésirable (qui a échoué lamentablement), je me le suis fait au canon. 4575 tonnes sans même avoir connu le grand large.
Après mon passage dans l'Atlantique et deux petits bateaux solitaires coulés supplémentaires, je reçois un message m'informant de la présence d'un gros convoi dans ma zone de patrouille. Il n'est pas trop loin donc je fonce.
J'arrive malheureuseument un poil trop tard.
Scheisse ! Je suis un petit peu trop loin quand la vigie détecte le destroyer de tête. Le temps n'est certes pas au beau fixe mais je ne vais pas me risquer à foncer à toute berzingue dans la mélée. Tant pis. Je décide de plonger et de me rapprocher tout en gardant bien les escorteurs à l'écoute.
Je m'approche. Ce convoi a l'air bien garni. Si j'arrive à m'approcher suffisamment, ça va être un carnage.
Kriegshiff ! Kommt näher !
Quoi ? Bon sang ! J'ai dû aller trop vite et je me suis fait repérer ! Voyons ce que ça donne. Peut être qu'il va me perdre et je pourrais continuer ma route.
Oh non ! Deux autres destroyers semblent se rapprocher aussi.
Verdammt ! Le premier destroyer commence à me pinger !
ALARM !
Ni une ni deux je plonge à fond la caisse jusque 120 mètres.
Les premières grenades explosent derrière moi. Heureusement ma réaction rapide fera que mon U-Boote ne sera pas endommagé.
S'en suit une séance de grenadage tout ce qu'il y a de plus classique. Ils ne sont pas très doués ces Anglais. Ils n'arriveront même pas à me détecter. Bizarrement, ils n'ont même pas essayé d'utiliser leur ASDIC.
Je parviens sans trop de problèmes à prendre le large.
Not yet, gentlemen. Not yet.
Mais j'ai perdu le convoi. Tant pis, j'en retrouverais bien un autre plus tard.
La suite de la patrouille me donnera tort.
Aucun convoi a se mettre sous la dent.
Celà dit, je trouverai quand même deux bateaux supplémentaires à rajouter à mon palmarès (un C3 de 9761 tonnes et un C4 armé de tourelles de 11158 tonnes)
L'essence commençant à manquer, je décide alors de rentrer au bercail.
Je rate Noël de deux jours.
Nous l'avons fêté en mer.
Bilan : 29550 tonnes. Quelques promotions et médailles pour mon équipage et moi. Pour un total de 86254 tonnes. Je ne me classe que 10ème parmi les meilleurs tonnages de la Kriegsmarine loin derrière Kretschmer et Prien. Mais au moins je suis vivant.
1940 se termine. On mumure que les anglais seraient en train de préparer quelques nouveautés pour nous pourrir la vie.
Alors profitons de l'instant.