Besoin d'aide sur le 262
-
Topic author - Jeune Pilote
- Messages : 1959
- Inscription : 02 novembre 2004
Besoin d'aide sur le 262
#1Bonsoir !
Pour mes cours d'ECiJS ( Education Civique, Juridique et Sociale ), je dois faire un exposé. J'ai choisi " L"évolution de la science durant la WW2".
J'ai tout de suite pensé au 262, et c'est donc là-dessus que je fais.
J'ai de la doc en pagaille ( merci à vous ), mais je dois tenir maxi 5 minutes ( après la prof arrête, ça l'agace ). Donc je voulais savoir, qu'est-ce que je pourrais dire en terme de dates essentielles ?
Je vais faire une sorte d'historique de son utilisation, avec les débuts un peu foireux des Jumo, puis les essais meilleurs, et les sorties contre les raids de jour de l'USAF et RAF.
Donc, comptant sur l'érudition de beaucoup par ici, je me suis dit, si je leur demandais conseil
Voilà, merci !
A+
Killian
Pour mes cours d'ECiJS ( Education Civique, Juridique et Sociale ), je dois faire un exposé. J'ai choisi " L"évolution de la science durant la WW2".
J'ai tout de suite pensé au 262, et c'est donc là-dessus que je fais.
J'ai de la doc en pagaille ( merci à vous ), mais je dois tenir maxi 5 minutes ( après la prof arrête, ça l'agace ). Donc je voulais savoir, qu'est-ce que je pourrais dire en terme de dates essentielles ?
Je vais faire une sorte d'historique de son utilisation, avec les débuts un peu foireux des Jumo, puis les essais meilleurs, et les sorties contre les raids de jour de l'USAF et RAF.
Donc, comptant sur l'érudition de beaucoup par ici, je me suis dit, si je leur demandais conseil
Voilà, merci !
A+
Killian
Merci à vous pour ce que vous m'avez appris !
LQT-Flyingkiki.
LQT-Flyingkiki.
#2
Le dates, il faut que je fouille...
Mais tu t'engages sur un sale terrain, tant cet avion fut sujet aux tergiversations de Hitler, qui en retarda la mise en service après avoir voulu en faire un bombardier anti-Anglais. Et l'interaction science / industrie / politique, c'est vite scabreux. Surtout quand le politique, c'est Adolf...
Mais tu t'engages sur un sale terrain, tant cet avion fut sujet aux tergiversations de Hitler, qui en retarda la mise en service après avoir voulu en faire un bombardier anti-Anglais. Et l'interaction science / industrie / politique, c'est vite scabreux. Surtout quand le politique, c'est Adolf...
Blog: Kurultay.fr
-
- Nouvelle Recrue
- Messages : 111
- Inscription : 01 février 2005
#3
Une date : le premier vol réussi du 262 a lieu le 18 juillet 1942...
Facile à retenir, je suis né un 18 juillet
Mais bon l'année aussi est importante
Facile à retenir, je suis né un 18 juillet
Mais bon l'année aussi est importante
-
Topic author - Jeune Pilote
- Messages : 1959
- Inscription : 02 novembre 2004
#5
Ouaip, j'ai le choix, je sais, je vais voir
J'ai jusqu'au 27 mars
Merci Jack !
J'ai jusqu'au 27 mars
Merci Jack !
Merci à vous pour ce que vous m'avez appris !
LQT-Flyingkiki.
LQT-Flyingkiki.
-
- Dieu vivant
- Messages : 22961
- Inscription : 23 mai 2003
#7
Sinon, tu n'as qu'à faire un sujet plus géneral : l'évolution de l'aviation pendant la WWII. C'est quand même pas mal, en cinq ans passer des derniers biplans aux avions à reaction !!! C'est vrai que Aquila a raison : le 262, ça peut etre perçu comme scabreux...
-
- Nouvelle Recrue
- Messages : 189
- Inscription : 04 juillet 2005
#8
En éducation civique tu as des exposés sur "l'évolution scientifique sous la Seconde Guerre Mondiale" ? C'est... incongrue
Et le Me262, question juridisme, civisme, social(isme ), j'ai du mal à faire le lien, hors peut être l'appropriation de la science par le politique, avec l'aspect arme miracle (un régime s'appuit sur la science pour vaincre ou au moins se maintenir), technologie révolutionnaire non accompagnée de la doctrine qui conviens (un avion à réaction pour quoi faire ? chasse, bombardement, reconnaissance ?), et les liens entre monde technologique et instances politiques, ces dernières pouvant aussi bien promouvoir la science que la paralyser.
Enfin, ceci est une approche spéciale, tordue dans le cadre de la matière. Ce serait un exposé en cours de sciences, évoquer le principe du moteur à réaction vs celui du piston conviendrait, ce serait en histoire évoquer la mise en service et les résultats obtenus face aux chasseurs ennemis et aux bombardiers seraient plus adapter...
Renseignes-toi sur le genre de traitement qu'attend ta prof avant d'arrêter ton choix de sujet, ou même la façon dont tu traite ton sujet, car comme dirait un des mes profs, "c'est le point de vue qui crée l'objet" (vas y que je te la case dans toutes les dissert' qui me passent devant les yeux )
Et le Me262, question juridisme, civisme, social(isme ), j'ai du mal à faire le lien, hors peut être l'appropriation de la science par le politique, avec l'aspect arme miracle (un régime s'appuit sur la science pour vaincre ou au moins se maintenir), technologie révolutionnaire non accompagnée de la doctrine qui conviens (un avion à réaction pour quoi faire ? chasse, bombardement, reconnaissance ?), et les liens entre monde technologique et instances politiques, ces dernières pouvant aussi bien promouvoir la science que la paralyser.
Enfin, ceci est une approche spéciale, tordue dans le cadre de la matière. Ce serait un exposé en cours de sciences, évoquer le principe du moteur à réaction vs celui du piston conviendrait, ce serait en histoire évoquer la mise en service et les résultats obtenus face aux chasseurs ennemis et aux bombardiers seraient plus adapter...
Renseignes-toi sur le genre de traitement qu'attend ta prof avant d'arrêter ton choix de sujet, ou même la façon dont tu traite ton sujet, car comme dirait un des mes profs, "c'est le point de vue qui crée l'objet" (vas y que je te la case dans toutes les dissert' qui me passent devant les yeux )
#9
(Education Civique, Juridique et Sociale)
et tu veux faire un truc sur le me262 ????
c'est pas HS ??
encore en cours d'histoire ?????
mais bon en ECJS..........
bref
et tu veux faire un truc sur le me262 ????
c'est pas HS ??
encore en cours d'histoire ?????
mais bon en ECJS..........
bref
-
- Pilote Confirmé
- Messages : 3492
- Inscription : 31 octobre 2003
#10
Ne parler que du Me 262 à propos de l’évolution des Sciences durant la WW2 me semble bien réducteur…
Tu peux entre autre, élargir plus que cela en évoquant
A) l’avancée sur le plan du développement technique :
- Technique appliquée : Le moteur à réaction (Me 262 – P80 – Airacomet – Meteor – modèle de Frank Whittle) – Le moteur fusée et la fusée V1 et V2 ( Willy Ley, Werner Von Braun et Hanna Reitsch côté allemand – Robert Goddard côté USA) – Le radar*( Développement et essais par Robert Watson-Watt et mis en place en 1939) - La bombe atomique** (développement, essais et utilisation).
* Le physicien écossais Robert Watson fait la démonstration de son invention (26/02/1935), le Radio Detection And Ranging, à Daventry. En utilisant un émetteur de radio britannique, il réussit à dépister un bombardier de la Royal Air Force (à 8 miles). Le nouveau procédé, appelé Radar, sera utilisé en 1939 sur les côtes de l'Angleterre pour prévenir l'invasion allemande.
C'est le 12 février 1935 que WATSON-WATT remit un rapport définissant une méthode radio, par laquelle l'avion réfléchissait un signal radio renforcé qui apparaissait sur les tubes cathodiques. WATSON-WATT sera le père de l'équipement radar en Angleterre. Appelé alors "Radio Location" ou "Radio Finding and Ranging". Le Radar joua un rôle primordial dans la "Bataille d'Angleterre" en 1940.
**Einstein écrit à Roosevelt 1939
Albert Einstein cosigne avec les physiciens Leo Szilard, Edward Teller et Eugen Wigner, une lettre au président Roosevelt expliquant les risques de l'arme atomique au main de l'Allemagne nazie. Roosevelt créera alors le "Manhattan Project" ayant pour objectif la réalisation d'une bombe atomique. Le 6 et 9 août 1945, les américains lanceront deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Mise au point bombe A (Manhattan Project à Los Alamos avec Julius Robert Oppenheimer)
– JR OPPENHEIMER (1904-1967) set up a new research station at Los Alamos, New Mexico. There he brought the best minds in physics to work on the problem of creating an atomic bomb. In the end he was managing more than three thousand people, as well as tackling theoretical and mechanical problems that arose. Oppenheimer thus represents as well the fundamental transformation of science during the Second World War. Before Hiroshima, theoretical physics seemed to have almost no practical application in the material world. But during the war, because of its sudden military relevance, it quickly rose to number-one wartime priority.
– JOHN VON NEUMANN (1903-1957) : Mathématicien américain d'origine hongroise, génie polyvalent, ingénieur autant que théoricien pur,il a participé à Los Alamos au Projet Manhattan pour la construction de la bombe atomique, ainsi qu'à de nombreux autres programmes militaires. Il est l'auteur d'un théorème célèbre sur l'irréversibilité de la mesure en mécanique quantique. Son livre sur Les Fondements mathématiques de la mécanique quantique, Berlin 1932 est un classique qui fait partie de l'immense culture scientifique. Après la guerre, il travailla sur la bombe thermonucléaire.
– BROWN, Harrison (1917-1986)
Chimiste et géochimiste américain. Pendant la deuxième guerre mondiale, il travaille (avec Seaborg*) sur la chimie du plutonium à Chicago et à Oak Ridge dans le cadre du Projet Manhattan (pour la fabrication de la bombe atomique).
– ONSAGER, Lars (1903-1976)
Ingénieur chimiste et physicien théoricien américain d'origine norvégienne. Durant la deuxième guerre mondiale, il travailla sur les bases théoriques de la diffusion gazeuse comme moyen de séparer l'uranium-235 de l'uranium-238, une étape essentielle dans la fabrication de la bombe atomique menée par le Projet Manhattan. Prix Nobel de chimie en 1968 pour ses contributions (qui datent de 1929-1931) au développement de la thermodynamique des processus irréversibles.
– SEABORG, Glenn T. (1912)
Chimiste américain aux origines du développement nucléaire militaro-industriel issu du Projet Manhattan. Il découvrit notamment - en collaboration avec E. Mac Millan (n. 1907), avec qui il reçut le Prix Nobel de chimie en 1951 - du plutonium en 1940, en bombardant de l'uranium avec des neutrons, puis d'autres éléments radioactifs transuraniens (plus lourds que l'uranium) qu'il considéra, en 1944, comme la série des actinides (nombre atomique de 89 à 103) dans le fameux Tableau périodique des éléments.
B) L’avancée de la Physique ne s’est pas arrêtée durant les années de guerre avec entre autre :
SCHRÖDINGER, Erwin (1887-1961)
Physicien autrichien, né à Vienne, l'un des fondateurs de la mécanique quantique. L'influence de Boltzmann* fut décisive dans sa formation intellectuelle. Célèbre pour sa théorie -de la mécanique ondulatoire (« l'équation de Schrödinger » date de 1926) qui lui vaut le Prix Nobel de physique en 1933. Il a aussi contribué à la mécanique statistique, à la relativité et aux théories unitaires. Il s'intéressa aussi beaucoup aux sciences biologiques. Pendant la guerre, exilé en Irlande, à Dublin, il publia un petit ouvrage très original intitulé What is Life ? (Cambridge, 1944) qui exerça une influence considérable sur la pensée scientifique contemporaine, notamment sur la naissance de la biologie moléculaire, mais aussi sur N. Wiener, L. Brillouin, I. Prigogine, J. Lovelock et Georgescu-Roegen. C'est dans ce livre qu'il formule l'idée, inspirée de Boltzmann, que «la vie se nourrit d'entropie négative». Passionné toute sa vie par la philosophie, et notamment par Schopenhauer et les philosophies de l'Inde, il a aussi fait une oeuvre très originale, quoique longtemps méconnue, dans ce domaine, préfigurant sur bien des points la métaphysique moniste et mystique de «l'écologie profonde».
BRIDGMAN, Percy Williams (1882-1961)
Physicien et épistémologue américain. Il fit d'importantes expériences dans le domaine des propriétés de la matière soumise aux hautes pressions, ce qui lui valut le Prix Nobel de physique en 1946. En 1939, il ferma son laboratoire d'Harvard aux visiteurs des pays totalitaires : un geste qui provoqua une vive controverse dans le monde académique. Il est célèbre en philosophie des sciences pour son « opérationalisme » qui, tirant les leçons méthodologiques de la révolution relativiste d'Einstein, réclame qu'on s'en tienne a un principe épistémologique fondamental, à savoir qu'un concept physique n'a de sens qu'à partir du moment où il est opératoire, mesurable dans le cadre d'une procédure expérimentale évitant toute ambiguïté. Ainsi, «le concept est synonyme avec l'ensemble d'opérations correspondant» (The Logic of Modern Physics, 1927). Cette philosophie de la théorie physique est aussi illustrée dans son livre The Nature of Thermodynamics (1941). Dans ses Reflections of a Physicist (1950), il critique l'interprétation statistique, c'est-à-dire purement mathématique («only using a paper and pencil model»), du second principe de la thermodynamique, introduisant l'expression de «contrebande d'entropie».
C) Dans le domaine des Sciences économiques avec :
BOULDING, Kenneth E. (1910-1993)
Éminent économiste et social américain d'origine anglaise. Son manuel d'analyse économique, assez classique, a connu de nombreuses éditions depuis 1941. Dès 1950, il publia A Reconstruction of Economics, ouvrage qui déclarait que la science économique n'était que la science sociale appliquée aux problèmes économiques et dont le premier chapitre s'intitulait « une introduction écologique ». Il fut un pionnier du thème de la réconciliation entre l'économie et l'écologie dans les années 60 et son influence, assez faible au sein de l'establishment économique, fut très étendue au delà.
SAMUELSON, Paul A. (1915)
Le plus connu des grands économistes américains; le premier Américain, en 1970, à recevoir le Nobel Mernorial Prize in Economic Science, après R. Frisch (Norvège) et J. Tinbergen (Pays-Bas) en 1969. C'est en 1937 qu'il écrivit sa magistrale thèse sur le fondements de l'analyse économique (1948), qui témoigne d'un certain esprit scientifique! À partir de cette base scientifique classique centrée sur la théorie de l'équilibre économique et qui cherche à concilier le paradigme néo-classique, il rédigea son célèbre manuel Economics, publié pour la première fois en 1949, et qui a connu de très nombreuses éditions révisées et traductions, devenant la bible de l'enseignement en science économique.
SCHUMPETER, Joseph A. (1883-1950)
Né à Triesch, en Moravie. Économiste, sociologue et historien d'origine autrichienne, représentant de « l'école autrichienne », dont il partageait l'immense culture. Prolongeant l'interprétation marxienne de la dynamique sociale du capitalisme industriel d'une part et l'économie pure de Walras d'autre part, il développa une analyse originale du changement technique, et plus largement des transformations structurelles du développement économique, en soulignant notamment le rôle de l'innovation et de l'entrepreneur dans ce « processus de destruction créatrice ». Il publie The Theory of Economic Development (1934). Schumpeter fut l'un des fondateurs de la Econometric Society, qu'il présida jusqu'en 1941. Son Histoire de l'analyse économique est une référence majeure, tant pour les économistes que pour les historiens de la pensée occidentale. Auteur prolifique, il a marqué l'ensemble des sciences économiques et sociales.
CLARK, Colin (1905-1989)
Économiste et statisticien australien né à Londres. Il a contribué au livre Les Pionniers du développement. Il se fit connaître par ses nombreuses études quantitatives sur le produit national (le fameux PNB). Ses études statistiques comparatives mettent pour la première fois en évidence l'ampleur du fossé qui sépare les niveaux de vie matérielle des pays riches et des pays pauvres. De 1938 à 1952, il occupe en Australie divers postes dans l'administration publique et le monde universitaire. Il professa une vision « chrétienne » très optimiste de la croissance démographique et de la capacité de charge de la Terre, contribuant au refoulement de l'inquiétude suscitée par les premiers cris d'alarme des écologistes, comme William Vogt (1902-1968) avec son livre Road to Survival (1948) . Il publia aussi Economics of Subsistence Agriculture (1964) et Population Growth and Land Use (1967). Également connu pour sa quantification de la doctrine de l'évolution relative des trois secteurs (répartition des emplois de la population active) : le primaire (agriculture), le secondaire (industrie) et le tertiaire (les services), qu'il présente comme une théorie des stades du « progrès économique ». Clark se fonde sur la mesure de la productivité des différents secteurs économiques et voit l'apogée du progrès dans « l'économie de services », préfiguration du concept de société post-industrielle. Clark a exposé sa conception du développement économique dans Les conditions du progrès économique (1940), un livre monumental qui exerça une grande influence sur la théorie du développement, de la croissance et de ladite « société post-industrielle ». Clark illustre bien l'amalgame entre les notions de progrès, de croissance économique et de développement dans la nouvelle « économie du développement » des années 50-60.
D) Dans le domaine des Sciences sociales avec :
LOTKA, Alfred J. (1880-1949)
Statisticien et démographe américain né à Lemberg (Empire Austro-Hongrois). Il publia une série d'articles, notamment sur la thermodynamique de l'évolution, avant d'écrire son grand livre Elements of Physical Biology (1925), réédité en 1956 sous le titre Elements of Mathematical Biology, et considéré alors comme un classique de l'écologie théorique. Dès 1925, Lotka développa une approche globale du « système du monde » qui ouvrit la voie à l'écologie des écosystèmes, développée après la deuxième guerre mondiale. Il est reconnu de nos jours comme un pionnier dans l'application de la thermodynamique à la biologie, à la sélection naturelle et au processus irréversible de l'évolution. Il est un pionnier dans l'approche biophysique de l'économie, introduisant en 1945 le terme exosomatique pour désigner l'évolution technique (accélérée) de l'espèce humaine qui fait selon lui, intimement partie de la Biosphère.
OSBORN, Fairfield (1887-1969)
Naturaliste et « conservationniste « américain. Président de la New York Zoological Society et, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, de la Conservation Foundation. L'un des principaux fondateurs du mouvement international pour la conservation de la nature, définitivement institutionnalisé avec la création, lors de la Conférence de Fontainebleau, sous les auspices de l'Unesco, en 1948, de l'Union Internationale pour la Protection de la Nature, qui deviendra en 1956 l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources). A contre-courant de l'idéologie du progrès et du développement économique, il lança l'un des premiers cris d'alarme du catastrophisme écologique contemporain avec son livre Our Plundered Planet (1948, ). En 1955, il développa sa vision écologique du développement démographique et économique de l'humanité dans The Limits of the Earth.
Les prix Nobel de Physique suivant ont couronné les travaux (donc l’avancée des recherches) des savants suivants durant la WW2 :
1949 HIDEKI YUKAWA : Prédiction de l’existance des mésons sur la base de travaux théoriques sur les forces nucléaires.
1948 LORD PATRICK MAYNARD STUART BLACKETT : Développement de la méthode de la chambre vapeur de Wilson et découvertes dans le domaine des radiations cosmiques.
1947 SIR EDWARD VICTOR APPLETON : Recherches sur la physique de la haute atmosphère et découverte de la couche Appleton.
1946 PERCY WILLIAMS BRIDGMAN : Invention d’un générateur de pression extrêmement élevé et découvertes dans la physique des pressions extrêmes.
1945 WOLFGANG PAULI : Découverte de principe d’exclusion ou principe de Pauli.
1944 ISIDOR ISAAC RABI : Méthode de résonance pour l’enregistrement des propriétés magnétiques du noyau d’atome.
1943 OTTO STERN : Contribution au développement de la méthode par rayonnement moléculaire et découverte du moment magnétique du proton.
Les prix Nobel de chimie suivant ont couronné les travaux (donc l’avancée des recherches) des savants suivants durant la WW2 :
1943 George de Hevesy – Hongrie : Pour ses travaux sur l'utilisation des isotopes comme traceurs dans l'étude des processus chimiques.
1944 Otto Hahn – Allemagne : Pour la découverte de la fission des noyaux d'atomes lourds.
Les résultats des travaux de Hahn, qui avaient donné le départ à toute l'épopée atomique, n'eurent presque aucun retentissement en Allemagne, comme il semble bien l'avoir lui-même souhaité. Ni Hitler, ni son Etat-Major, ni les autres savants ne se rendirent compte de leur importance; persuadés en effet d'une victoire rapide, les pouvoirs publics ne voulaient pas engager de gros investissement dans une arme qui, selon le "Club de l'Uranium" (regroupant une demi-douzaine de physiciens allemands) ne devait être opérationnelle qu'en 1947.
1945 Artturi Ilmari Virtanen – Finland : Pour ses recherches et inventions en chimie agricole et de nutrition., et spécialement pour sa méthode de conservation des fourrages.
Virtanen a été en effet un précurseur des biotechnologies, et c'est à ce titre qu'on lui a attribué le prix Nobel.
1946 James Batcheller Sumner – US : Pour la découverte de la cristallisation des enzymes.
1946 John Howard Northrop et Wendell Meredith Stanley – US : Pour la préparation à l'état pur d'enzymes et de virus protéiniques.
Les 3 lauréats du prix Nobel 1946 venaient d'ouvrir un champ de recherche très prometteur en biochimie.
1947 Sir Robert Robinson – UK : Pour ses recherches d'importance biologique sur les substances extraites des plantes et spécialement sur les alcaloïdes.
L'apport de ce savant à la synthèse de molécules organiques naturelles complexes a été considérable; il recommanda de préparer en premier lieu des molécules organiques simples, dont l'assemblage conduisît à la substance organique recherchée. La synthèse et la dégradation des molécules étaient intimement liées. Ses méthodes de synthèse pour la fabrication des alcaloïdes sont communément utilisées pour préparer de nombreux médicaments, plus particulièrement contre la malaria.
1948 Arne Wilhelm Kaurin Tiselius – Suede : Pour ses travaux sur l'analyse par électrophorèse et adsorption, en particulier pour ses découvertes sur la nature hétérogène des séroprotéines.
Les travaux de Tiselius ont eu des conséquences considérables sur le développement des méthodes analytiques en biochimie.Après la Deuxième Guerre mondiale, Tiselius joua un très grand rôle dans les progrès de la science en Suède.
1949 William Francis Giauque –Canada : Pour avoir contribué aux progrès de la thermodynamique chimique et en particulier pour avoir étudié les propriétés des corps à très basses températures.
Giauque, en Califomie, et De Hass, en Hollande, ont obtenu des températures très proches du zéro absolu. C'est par cette méthode que le laboratoire de Leyde, en 1950, atteignit la température de 0'0014 K. Peu de temps après, on descendit jusqu'à 0'0004 K. Toutefois, malgré ces succès expérimentaux, l'analyse théorique montre que le zéro absolu est inaccessible.
Giauque fut également un théoricien de talent qui élabora des méthodes de calcul en thermodynamique statistique et en mécanique quantique pour mieux exploiter les résultats expérimentaux, contribuant ainsi à une connaissance plus approfondie de la structure de la matière.Durant la Deuxième Guerre mondiale, ses recherches théoriques et fondamentales trouvèrent une application dans la construction d'unités mobiles destinées à la production d'oxygène liquide.
Tu peux entre autre, élargir plus que cela en évoquant
A) l’avancée sur le plan du développement technique :
- Technique appliquée : Le moteur à réaction (Me 262 – P80 – Airacomet – Meteor – modèle de Frank Whittle) – Le moteur fusée et la fusée V1 et V2 ( Willy Ley, Werner Von Braun et Hanna Reitsch côté allemand – Robert Goddard côté USA) – Le radar*( Développement et essais par Robert Watson-Watt et mis en place en 1939) - La bombe atomique** (développement, essais et utilisation).
* Le physicien écossais Robert Watson fait la démonstration de son invention (26/02/1935), le Radio Detection And Ranging, à Daventry. En utilisant un émetteur de radio britannique, il réussit à dépister un bombardier de la Royal Air Force (à 8 miles). Le nouveau procédé, appelé Radar, sera utilisé en 1939 sur les côtes de l'Angleterre pour prévenir l'invasion allemande.
C'est le 12 février 1935 que WATSON-WATT remit un rapport définissant une méthode radio, par laquelle l'avion réfléchissait un signal radio renforcé qui apparaissait sur les tubes cathodiques. WATSON-WATT sera le père de l'équipement radar en Angleterre. Appelé alors "Radio Location" ou "Radio Finding and Ranging". Le Radar joua un rôle primordial dans la "Bataille d'Angleterre" en 1940.
**Einstein écrit à Roosevelt 1939
Albert Einstein cosigne avec les physiciens Leo Szilard, Edward Teller et Eugen Wigner, une lettre au président Roosevelt expliquant les risques de l'arme atomique au main de l'Allemagne nazie. Roosevelt créera alors le "Manhattan Project" ayant pour objectif la réalisation d'une bombe atomique. Le 6 et 9 août 1945, les américains lanceront deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Mise au point bombe A (Manhattan Project à Los Alamos avec Julius Robert Oppenheimer)
– JR OPPENHEIMER (1904-1967) set up a new research station at Los Alamos, New Mexico. There he brought the best minds in physics to work on the problem of creating an atomic bomb. In the end he was managing more than three thousand people, as well as tackling theoretical and mechanical problems that arose. Oppenheimer thus represents as well the fundamental transformation of science during the Second World War. Before Hiroshima, theoretical physics seemed to have almost no practical application in the material world. But during the war, because of its sudden military relevance, it quickly rose to number-one wartime priority.
– JOHN VON NEUMANN (1903-1957) : Mathématicien américain d'origine hongroise, génie polyvalent, ingénieur autant que théoricien pur,il a participé à Los Alamos au Projet Manhattan pour la construction de la bombe atomique, ainsi qu'à de nombreux autres programmes militaires. Il est l'auteur d'un théorème célèbre sur l'irréversibilité de la mesure en mécanique quantique. Son livre sur Les Fondements mathématiques de la mécanique quantique, Berlin 1932 est un classique qui fait partie de l'immense culture scientifique. Après la guerre, il travailla sur la bombe thermonucléaire.
– BROWN, Harrison (1917-1986)
Chimiste et géochimiste américain. Pendant la deuxième guerre mondiale, il travaille (avec Seaborg*) sur la chimie du plutonium à Chicago et à Oak Ridge dans le cadre du Projet Manhattan (pour la fabrication de la bombe atomique).
– ONSAGER, Lars (1903-1976)
Ingénieur chimiste et physicien théoricien américain d'origine norvégienne. Durant la deuxième guerre mondiale, il travailla sur les bases théoriques de la diffusion gazeuse comme moyen de séparer l'uranium-235 de l'uranium-238, une étape essentielle dans la fabrication de la bombe atomique menée par le Projet Manhattan. Prix Nobel de chimie en 1968 pour ses contributions (qui datent de 1929-1931) au développement de la thermodynamique des processus irréversibles.
– SEABORG, Glenn T. (1912)
Chimiste américain aux origines du développement nucléaire militaro-industriel issu du Projet Manhattan. Il découvrit notamment - en collaboration avec E. Mac Millan (n. 1907), avec qui il reçut le Prix Nobel de chimie en 1951 - du plutonium en 1940, en bombardant de l'uranium avec des neutrons, puis d'autres éléments radioactifs transuraniens (plus lourds que l'uranium) qu'il considéra, en 1944, comme la série des actinides (nombre atomique de 89 à 103) dans le fameux Tableau périodique des éléments.
B) L’avancée de la Physique ne s’est pas arrêtée durant les années de guerre avec entre autre :
SCHRÖDINGER, Erwin (1887-1961)
Physicien autrichien, né à Vienne, l'un des fondateurs de la mécanique quantique. L'influence de Boltzmann* fut décisive dans sa formation intellectuelle. Célèbre pour sa théorie -de la mécanique ondulatoire (« l'équation de Schrödinger » date de 1926) qui lui vaut le Prix Nobel de physique en 1933. Il a aussi contribué à la mécanique statistique, à la relativité et aux théories unitaires. Il s'intéressa aussi beaucoup aux sciences biologiques. Pendant la guerre, exilé en Irlande, à Dublin, il publia un petit ouvrage très original intitulé What is Life ? (Cambridge, 1944) qui exerça une influence considérable sur la pensée scientifique contemporaine, notamment sur la naissance de la biologie moléculaire, mais aussi sur N. Wiener, L. Brillouin, I. Prigogine, J. Lovelock et Georgescu-Roegen. C'est dans ce livre qu'il formule l'idée, inspirée de Boltzmann, que «la vie se nourrit d'entropie négative». Passionné toute sa vie par la philosophie, et notamment par Schopenhauer et les philosophies de l'Inde, il a aussi fait une oeuvre très originale, quoique longtemps méconnue, dans ce domaine, préfigurant sur bien des points la métaphysique moniste et mystique de «l'écologie profonde».
BRIDGMAN, Percy Williams (1882-1961)
Physicien et épistémologue américain. Il fit d'importantes expériences dans le domaine des propriétés de la matière soumise aux hautes pressions, ce qui lui valut le Prix Nobel de physique en 1946. En 1939, il ferma son laboratoire d'Harvard aux visiteurs des pays totalitaires : un geste qui provoqua une vive controverse dans le monde académique. Il est célèbre en philosophie des sciences pour son « opérationalisme » qui, tirant les leçons méthodologiques de la révolution relativiste d'Einstein, réclame qu'on s'en tienne a un principe épistémologique fondamental, à savoir qu'un concept physique n'a de sens qu'à partir du moment où il est opératoire, mesurable dans le cadre d'une procédure expérimentale évitant toute ambiguïté. Ainsi, «le concept est synonyme avec l'ensemble d'opérations correspondant» (The Logic of Modern Physics, 1927). Cette philosophie de la théorie physique est aussi illustrée dans son livre The Nature of Thermodynamics (1941). Dans ses Reflections of a Physicist (1950), il critique l'interprétation statistique, c'est-à-dire purement mathématique («only using a paper and pencil model»), du second principe de la thermodynamique, introduisant l'expression de «contrebande d'entropie».
C) Dans le domaine des Sciences économiques avec :
BOULDING, Kenneth E. (1910-1993)
Éminent économiste et social américain d'origine anglaise. Son manuel d'analyse économique, assez classique, a connu de nombreuses éditions depuis 1941. Dès 1950, il publia A Reconstruction of Economics, ouvrage qui déclarait que la science économique n'était que la science sociale appliquée aux problèmes économiques et dont le premier chapitre s'intitulait « une introduction écologique ». Il fut un pionnier du thème de la réconciliation entre l'économie et l'écologie dans les années 60 et son influence, assez faible au sein de l'establishment économique, fut très étendue au delà.
SAMUELSON, Paul A. (1915)
Le plus connu des grands économistes américains; le premier Américain, en 1970, à recevoir le Nobel Mernorial Prize in Economic Science, après R. Frisch (Norvège) et J. Tinbergen (Pays-Bas) en 1969. C'est en 1937 qu'il écrivit sa magistrale thèse sur le fondements de l'analyse économique (1948), qui témoigne d'un certain esprit scientifique! À partir de cette base scientifique classique centrée sur la théorie de l'équilibre économique et qui cherche à concilier le paradigme néo-classique, il rédigea son célèbre manuel Economics, publié pour la première fois en 1949, et qui a connu de très nombreuses éditions révisées et traductions, devenant la bible de l'enseignement en science économique.
SCHUMPETER, Joseph A. (1883-1950)
Né à Triesch, en Moravie. Économiste, sociologue et historien d'origine autrichienne, représentant de « l'école autrichienne », dont il partageait l'immense culture. Prolongeant l'interprétation marxienne de la dynamique sociale du capitalisme industriel d'une part et l'économie pure de Walras d'autre part, il développa une analyse originale du changement technique, et plus largement des transformations structurelles du développement économique, en soulignant notamment le rôle de l'innovation et de l'entrepreneur dans ce « processus de destruction créatrice ». Il publie The Theory of Economic Development (1934). Schumpeter fut l'un des fondateurs de la Econometric Society, qu'il présida jusqu'en 1941. Son Histoire de l'analyse économique est une référence majeure, tant pour les économistes que pour les historiens de la pensée occidentale. Auteur prolifique, il a marqué l'ensemble des sciences économiques et sociales.
CLARK, Colin (1905-1989)
Économiste et statisticien australien né à Londres. Il a contribué au livre Les Pionniers du développement. Il se fit connaître par ses nombreuses études quantitatives sur le produit national (le fameux PNB). Ses études statistiques comparatives mettent pour la première fois en évidence l'ampleur du fossé qui sépare les niveaux de vie matérielle des pays riches et des pays pauvres. De 1938 à 1952, il occupe en Australie divers postes dans l'administration publique et le monde universitaire. Il professa une vision « chrétienne » très optimiste de la croissance démographique et de la capacité de charge de la Terre, contribuant au refoulement de l'inquiétude suscitée par les premiers cris d'alarme des écologistes, comme William Vogt (1902-1968) avec son livre Road to Survival (1948) . Il publia aussi Economics of Subsistence Agriculture (1964) et Population Growth and Land Use (1967). Également connu pour sa quantification de la doctrine de l'évolution relative des trois secteurs (répartition des emplois de la population active) : le primaire (agriculture), le secondaire (industrie) et le tertiaire (les services), qu'il présente comme une théorie des stades du « progrès économique ». Clark se fonde sur la mesure de la productivité des différents secteurs économiques et voit l'apogée du progrès dans « l'économie de services », préfiguration du concept de société post-industrielle. Clark a exposé sa conception du développement économique dans Les conditions du progrès économique (1940), un livre monumental qui exerça une grande influence sur la théorie du développement, de la croissance et de ladite « société post-industrielle ». Clark illustre bien l'amalgame entre les notions de progrès, de croissance économique et de développement dans la nouvelle « économie du développement » des années 50-60.
D) Dans le domaine des Sciences sociales avec :
LOTKA, Alfred J. (1880-1949)
Statisticien et démographe américain né à Lemberg (Empire Austro-Hongrois). Il publia une série d'articles, notamment sur la thermodynamique de l'évolution, avant d'écrire son grand livre Elements of Physical Biology (1925), réédité en 1956 sous le titre Elements of Mathematical Biology, et considéré alors comme un classique de l'écologie théorique. Dès 1925, Lotka développa une approche globale du « système du monde » qui ouvrit la voie à l'écologie des écosystèmes, développée après la deuxième guerre mondiale. Il est reconnu de nos jours comme un pionnier dans l'application de la thermodynamique à la biologie, à la sélection naturelle et au processus irréversible de l'évolution. Il est un pionnier dans l'approche biophysique de l'économie, introduisant en 1945 le terme exosomatique pour désigner l'évolution technique (accélérée) de l'espèce humaine qui fait selon lui, intimement partie de la Biosphère.
OSBORN, Fairfield (1887-1969)
Naturaliste et « conservationniste « américain. Président de la New York Zoological Society et, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, de la Conservation Foundation. L'un des principaux fondateurs du mouvement international pour la conservation de la nature, définitivement institutionnalisé avec la création, lors de la Conférence de Fontainebleau, sous les auspices de l'Unesco, en 1948, de l'Union Internationale pour la Protection de la Nature, qui deviendra en 1956 l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources). A contre-courant de l'idéologie du progrès et du développement économique, il lança l'un des premiers cris d'alarme du catastrophisme écologique contemporain avec son livre Our Plundered Planet (1948, ). En 1955, il développa sa vision écologique du développement démographique et économique de l'humanité dans The Limits of the Earth.
Les prix Nobel de Physique suivant ont couronné les travaux (donc l’avancée des recherches) des savants suivants durant la WW2 :
1949 HIDEKI YUKAWA : Prédiction de l’existance des mésons sur la base de travaux théoriques sur les forces nucléaires.
1948 LORD PATRICK MAYNARD STUART BLACKETT : Développement de la méthode de la chambre vapeur de Wilson et découvertes dans le domaine des radiations cosmiques.
1947 SIR EDWARD VICTOR APPLETON : Recherches sur la physique de la haute atmosphère et découverte de la couche Appleton.
1946 PERCY WILLIAMS BRIDGMAN : Invention d’un générateur de pression extrêmement élevé et découvertes dans la physique des pressions extrêmes.
1945 WOLFGANG PAULI : Découverte de principe d’exclusion ou principe de Pauli.
1944 ISIDOR ISAAC RABI : Méthode de résonance pour l’enregistrement des propriétés magnétiques du noyau d’atome.
1943 OTTO STERN : Contribution au développement de la méthode par rayonnement moléculaire et découverte du moment magnétique du proton.
Les prix Nobel de chimie suivant ont couronné les travaux (donc l’avancée des recherches) des savants suivants durant la WW2 :
1943 George de Hevesy – Hongrie : Pour ses travaux sur l'utilisation des isotopes comme traceurs dans l'étude des processus chimiques.
1944 Otto Hahn – Allemagne : Pour la découverte de la fission des noyaux d'atomes lourds.
Les résultats des travaux de Hahn, qui avaient donné le départ à toute l'épopée atomique, n'eurent presque aucun retentissement en Allemagne, comme il semble bien l'avoir lui-même souhaité. Ni Hitler, ni son Etat-Major, ni les autres savants ne se rendirent compte de leur importance; persuadés en effet d'une victoire rapide, les pouvoirs publics ne voulaient pas engager de gros investissement dans une arme qui, selon le "Club de l'Uranium" (regroupant une demi-douzaine de physiciens allemands) ne devait être opérationnelle qu'en 1947.
1945 Artturi Ilmari Virtanen – Finland : Pour ses recherches et inventions en chimie agricole et de nutrition., et spécialement pour sa méthode de conservation des fourrages.
Virtanen a été en effet un précurseur des biotechnologies, et c'est à ce titre qu'on lui a attribué le prix Nobel.
1946 James Batcheller Sumner – US : Pour la découverte de la cristallisation des enzymes.
1946 John Howard Northrop et Wendell Meredith Stanley – US : Pour la préparation à l'état pur d'enzymes et de virus protéiniques.
Les 3 lauréats du prix Nobel 1946 venaient d'ouvrir un champ de recherche très prometteur en biochimie.
1947 Sir Robert Robinson – UK : Pour ses recherches d'importance biologique sur les substances extraites des plantes et spécialement sur les alcaloïdes.
L'apport de ce savant à la synthèse de molécules organiques naturelles complexes a été considérable; il recommanda de préparer en premier lieu des molécules organiques simples, dont l'assemblage conduisît à la substance organique recherchée. La synthèse et la dégradation des molécules étaient intimement liées. Ses méthodes de synthèse pour la fabrication des alcaloïdes sont communément utilisées pour préparer de nombreux médicaments, plus particulièrement contre la malaria.
1948 Arne Wilhelm Kaurin Tiselius – Suede : Pour ses travaux sur l'analyse par électrophorèse et adsorption, en particulier pour ses découvertes sur la nature hétérogène des séroprotéines.
Les travaux de Tiselius ont eu des conséquences considérables sur le développement des méthodes analytiques en biochimie.Après la Deuxième Guerre mondiale, Tiselius joua un très grand rôle dans les progrès de la science en Suède.
1949 William Francis Giauque –Canada : Pour avoir contribué aux progrès de la thermodynamique chimique et en particulier pour avoir étudié les propriétés des corps à très basses températures.
Giauque, en Califomie, et De Hass, en Hollande, ont obtenu des températures très proches du zéro absolu. C'est par cette méthode que le laboratoire de Leyde, en 1950, atteignit la température de 0'0014 K. Peu de temps après, on descendit jusqu'à 0'0004 K. Toutefois, malgré ces succès expérimentaux, l'analyse théorique montre que le zéro absolu est inaccessible.
Giauque fut également un théoricien de talent qui élabora des méthodes de calcul en thermodynamique statistique et en mécanique quantique pour mieux exploiter les résultats expérimentaux, contribuant ainsi à une connaissance plus approfondie de la structure de la matière.Durant la Deuxième Guerre mondiale, ses recherches théoriques et fondamentales trouvèrent une application dans la construction d'unités mobiles destinées à la production d'oxygène liquide.
-
- Banni
- Messages : 6391
- Inscription : 07 février 2003
#11
sigismund a écrit :le 262, ça peut etre perçu comme scabreux...
Les enfants, il va falloir arrêter la parano deux minutes là, ça devient grave...
Oui, la seconde guerre mondiale a bien eu lieu. Oui, elle a fait à peu près 40 millions de morts. Oui, il y avait un sale type appelé Hitler qui a fait des trucs vraiment horribles.
Ce n'est pas tabou, on peut en parler. Et même on DOIT continuer à en parler 60 ans plus tard, pour que les jeunes générations n'oublient pas ce qui s'est passé, ce qui permettra peut-être d'éviter que ça se reproduise.
Donc parler de la WW2 et de l'Allemagne nazie en classe, moi je trouve ça plutôt bien.
En fait c'est plutôt si on n'en parlait pas dans les écoles que je commencerais à m'inquiéter, parce-que là il y aurait vraiment un gros problème...
-
- Jeune Pilote
- Messages : 1269
- Inscription : 24 février 2005
#12
Idem pour moi.Donc parler de la WW2 et de l'Allemagne nazie en classe, moi je trouve ça plutôt bien.
En fait c'est plutôt si on n'en parlait pas dans les écoles que je commencerais à m'inquiéter, parce-que là il y aurait vraiment un gros problème...
Par contre, je ne vois pas trop le rapport entre le choix du sujet (le 262) et la matière traitée (juridique, etc...).
Le seul truc qui peut recentrer, c'est de chercher à savoir par qui et comment étaient fabriquées toutes ces armes (Me262, V1, V2,...) et dans quelles conditions....
#13
@ Moos: quand tu as 5 minutes pour présenter ton exposé, le hors-sujet tue... Je ne prône pas le négationnisme mais le pragmatisme
Blog: Kurultay.fr
#14
+1 ( mon zéro sur le clavier ne marche plus, t'as du bol )zigzag a écrit :(Education Civique, Juridique et Sociale)
et tu veux faire un truc sur le me262 ????
c'est pas HS ??
encore en cours d'histoire ?????
mais bon en ECJS..........
bref
Mouais, t'as interet à mettre tes bottes, car avec ton sujet et les cours d'ECJS ca renifle l'embourbement plein les narines.
Je sais pas, mais tu devrais peut-être plutôt te referer à un sujet en relation avec les cours d'ECJS, j'allais dire par exemple les acquis sociaux des travailleurs de l'époque ( usines Me 262 ) en comparaison avec ceux de maintenant...en connaissant le passif historique terrible de la période , j'ai du mal à trouver une quelconque analogie, d' où le sujet scabreux facilement décelable.L"évolution de la science durant la WW2".
J'ai tout de suite pensé au 262, et c'est donc là-dessus que je fais.
Tu pars sur une piste semée d'embuches !
Vlà, c'est mon avis
#15
Oui, en gros, c'est surtout ça...Allez Flyingkiller, avoue, c'est juste un pretexte pour te faire plaisir hein ?
Trouve plutot un sujet plus sur, qui te rapportera un max de points !!!
Trouve plutot un sujet plus sur, qui te rapportera un max de points !!!
-
Topic author - Jeune Pilote
- Messages : 1959
- Inscription : 02 novembre 2004
#16
Alors, je m'explique
D'une part, ma prof d'HG n'en a strictement rien à f..... de l'ECiJS.
Deuxièmement, l'évolution de la science durant la WW2 est bien compris dans les sujets qu'elle a proposé
Et pour finir, je voulais prendre le 262, car c'est un avion que même une prof de matière littéraire peut à peu près reconnaître
Donc merci pour vos infos.
Je voulais aussi prendre le 262, parce qu'en 5 minutes, généraliser l'évolution c'est super chaud, qui plus est, elle voulait que l'on prenne des exemples. Mon pote fait la Bombe H, c'est pour dire...
Donc voilà, merci, je repars en couuuuuurs !!!
A+
Killian
D'une part, ma prof d'HG n'en a strictement rien à f..... de l'ECiJS.
Deuxièmement, l'évolution de la science durant la WW2 est bien compris dans les sujets qu'elle a proposé
Et pour finir, je voulais prendre le 262, car c'est un avion que même une prof de matière littéraire peut à peu près reconnaître
Donc merci pour vos infos.
Je voulais aussi prendre le 262, parce qu'en 5 minutes, généraliser l'évolution c'est super chaud, qui plus est, elle voulait que l'on prenne des exemples. Mon pote fait la Bombe H, c'est pour dire...
Donc voilà, merci, je repars en couuuuuurs !!!
A+
Killian
Merci à vous pour ce que vous m'avez appris !
LQT-Flyingkiki.
LQT-Flyingkiki.
-
- Jeune Pilote
- Messages : 1269
- Inscription : 24 février 2005
#18
Disons, que si tu veux faire la science dans la seconde guerre, c'est assez vaste.
Une approche que je trouve intéressante, c'est qu'on est passé de l'aviation "de base" où c'était essentiellement les perfs des avions qui avaient évolué à une aviation un peut telle qu'on la retrouve aujourd'hui, avec la réaction, les armements guidés, les missiles air-air, air-sol,sol-air, sol sol, le radar sol et aéroporté etc........ intéressant non ? (même si beaucoup restaient très...... rudimentaires).
Une approche que je trouve intéressante, c'est qu'on est passé de l'aviation "de base" où c'était essentiellement les perfs des avions qui avaient évolué à une aviation un peut telle qu'on la retrouve aujourd'hui, avec la réaction, les armements guidés, les missiles air-air, air-sol,sol-air, sol sol, le radar sol et aéroporté etc........ intéressant non ? (même si beaucoup restaient très...... rudimentaires).
#19
[quote="Flyingkiller"] Alors, je m'explique ]
La messe est dite, FlyingKiller, fais-toi plaisir alors !
J'aurai revé de caser un sujet " aviation " au sens large du terme en cours, mais la rigidité de l'enseignement de l'époque ne permettait pas l'impro, un petit regret pour ma part.
Concernant le 262, c'est un avion surtout très symbolique qui marque plutôt l'utopie des dirigeants de la Luftwaffe croyant à un redressement de la situation en fin de rêgne, plutôt qu'à l'arme ultime, même si on sait qu'il aurait joué un rôle majeur si il avait été usité autrement, il aura marqué les esprits par ses performances et les progrès technologiques pour l'époque.
Mais je suis dubitatif quant à la capacité de ta prof à reconnaitre à peu près le 262, un avion qui est pour moi quasiment reconnaisable de tous et qui résume l'aviation de WW2 coté teuton reste le Ju 87 Stuka, cinématographiquement, il restera l'appareil le plus populaire ( hors film concernant les warbirds ), maintenant, de là à faire un sujet dessus...
T'as vu l'heure qu'il est ?.....t'es pas encore à l'école ?
La messe est dite, FlyingKiller, fais-toi plaisir alors !
J'aurai revé de caser un sujet " aviation " au sens large du terme en cours, mais la rigidité de l'enseignement de l'époque ne permettait pas l'impro, un petit regret pour ma part.
Concernant le 262, c'est un avion surtout très symbolique qui marque plutôt l'utopie des dirigeants de la Luftwaffe croyant à un redressement de la situation en fin de rêgne, plutôt qu'à l'arme ultime, même si on sait qu'il aurait joué un rôle majeur si il avait été usité autrement, il aura marqué les esprits par ses performances et les progrès technologiques pour l'époque.
Mais je suis dubitatif quant à la capacité de ta prof à reconnaitre à peu près le 262, un avion qui est pour moi quasiment reconnaisable de tous et qui résume l'aviation de WW2 coté teuton reste le Ju 87 Stuka, cinématographiquement, il restera l'appareil le plus populaire ( hors film concernant les warbirds ), maintenant, de là à faire un sujet dessus...
T'as vu l'heure qu'il est ?.....t'es pas encore à l'école ?
#20
+1 avec Moos_tachu
La luftwaffe n'est pas la Waffen SS, et il ne faut pas croire que tous les allemands étaient des nazi.
Le 262 est sans doute le premier vrai jet opérationel, il servira de modèle pour les nombreuse évolutions à venir en matière d'appareil à réaction, sinon, les ricains et les anglais se seraient pas fait chier à en ramener des exemplaires.
Je reprend les paroles du General Spaatz, qui dira au Colonel Harold Watson, lors des test du Me 262 par le Lt Strobell à Melun:
"Hal, that's a wicked aeroplane. Wicked. WICKED! I'm sure glad that they screwed up the tactical use of this aeroplane"
Watson repondi:
"They really did, sir"
Donc ton exposé me parait tres à propos, il permetra aussi de montrer à quel point l'aviation de la WWII a été la pierre angulaire de la technologie moderne. Radar, electronique, pneumatique, hydrolique etc...
La luftwaffe n'est pas la Waffen SS, et il ne faut pas croire que tous les allemands étaient des nazi.
Le 262 est sans doute le premier vrai jet opérationel, il servira de modèle pour les nombreuse évolutions à venir en matière d'appareil à réaction, sinon, les ricains et les anglais se seraient pas fait chier à en ramener des exemplaires.
Je reprend les paroles du General Spaatz, qui dira au Colonel Harold Watson, lors des test du Me 262 par le Lt Strobell à Melun:
"Hal, that's a wicked aeroplane. Wicked. WICKED! I'm sure glad that they screwed up the tactical use of this aeroplane"
Watson repondi:
"They really did, sir"
Donc ton exposé me parait tres à propos, il permetra aussi de montrer à quel point l'aviation de la WWII a été la pierre angulaire de la technologie moderne. Radar, electronique, pneumatique, hydrolique etc...
#21
5 minutes pour un exposé sur le 262 ? C'est court ! Bon courage FlyingKiller.
Quand je pense qu'en 3e (1986) j'ai réussi à faire avec un copain un exposé sur la guerre aérienne, de 1936 à 1967 : On a bouffé deux cours d'une heure (on a présenté la Corée seulement dans les notes, pas le temps de le faire à l'oral), avec un 17/20, et les petits camarades ravis de faire un chahut monstre pendant que la prof, aux anges, nous écoutait avidement...
Quand je pense qu'en 3e (1986) j'ai réussi à faire avec un copain un exposé sur la guerre aérienne, de 1936 à 1967 : On a bouffé deux cours d'une heure (on a présenté la Corée seulement dans les notes, pas le temps de le faire à l'oral), avec un 17/20, et les petits camarades ravis de faire un chahut monstre pendant que la prof, aux anges, nous écoutait avidement...
- Ce que Femme veut, Dieu le veut -
----------------------------------------------
i5-11400, 32Go, Warthog, IL-2, MSFS, Ableton Live, HCL Notes/Domino, LAPL ;-)
----------------------------------------------
i5-11400, 32Go, Warthog, IL-2, MSFS, Ableton Live, HCL Notes/Domino, LAPL ;-)
#22
Désolé pour le HS... mais quand une musique trote dans la tête...
Mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
S'résout en un quart d'heur'
C'est de cell's qu'on écarte
En c'qui concerne la bombe " H "
C'est pas beaucoup plus vach'
Mais un' chos' me tourmente
C'est qu'cell's de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y a quéqu'chos' qui cloch' là-d'dans
J'y retourne immédiat'ment
Pour fabriquer une bombe " A "II/JG51-Lutz a écrit :Pour la WW2, il vaudrait mieux qu'il s'arrète à la lettre A....
Mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
S'résout en un quart d'heur'
C'est de cell's qu'on écarte
En c'qui concerne la bombe " H "
C'est pas beaucoup plus vach'
Mais un' chos' me tourmente
C'est qu'cell's de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y a quéqu'chos' qui cloch' là-d'dans
J'y retourne immédiat'ment
Rama: Mesquin, Rancunier, Trucideur de projet, Malhonnête, Saboteur, Diffamateur, Chauve et Bigleux
Que du bonheur....
Que du bonheur....
#23
quel bordel l'éducation nationale,le ME262 et la bombe H en education civique,mème un sujet sur les escargots de bourgogne est accepté,seule restriction..... rendre la prof dans l'état où elle arrivée le matin,sur ses deux jambes avec sa voiture complète.
bon vu comme çà,n'hésite pas le ME262 au moins tu te feras plaisir.
tout va bien
bon vu comme çà,n'hésite pas le ME262 au moins tu te feras plaisir.
tout va bien
#24
Boris Vian ?Rama a écrit :Désolé pour le HS... mais quand une musique trote dans la tête...
Pour fabriquer une bombe " A "
Mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
S'résout en un quart d'heur'
C'est de cell's qu'on écarte
En c'qui concerne la bombe " H "
C'est pas beaucoup plus vach'
Mais un' chos' me tourmente
C'est qu'cell's de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y a quéqu'chos' qui cloch' là-d'dans
J'y retourne immédiat'ment
[SIGPIC][/SIGPIC]
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
-
- Jeune Pilote
- Messages : 1269
- Inscription : 24 février 2005