La Rose de Stalingrad
La Rose de Stalingrad
#1Salut,
Je viens de finir la lecture d'un roman de Valérie Bénaïm et Jean-Claude Hallé ( Flammarion) sur l'histoire vraiment hors du commun de Lily LITVAK, pilote de chasse féminin soviétique créditée de 12 victoires sur Yak 1 et portée disparue au combat le 1er août 1943. Ce livre vaut vraiment le détour. C'est un peu off-topic mais j'ai abordé FB de manière un peu différente après..... (et notamment redécouvert le Yak 1 au passage)
Je viens de finir la lecture d'un roman de Valérie Bénaïm et Jean-Claude Hallé ( Flammarion) sur l'histoire vraiment hors du commun de Lily LITVAK, pilote de chasse féminin soviétique créditée de 12 victoires sur Yak 1 et portée disparue au combat le 1er août 1943. Ce livre vaut vraiment le détour. C'est un peu off-topic mais j'ai abordé FB de manière un peu différente après..... (et notamment redécouvert le Yak 1 au passage)
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- As du Manche
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#2
LoL, pas sur que le livre de benahim soit le meilleur au sujet de Lily Litvak-. ils en avais parlé chez Ardisson un soir. C'est plus un roman qu'une vraie bio.
1 Asus Z390-H - SSD M.2 EVO 970 - Intel I9 9900k@5.0ghz - 32gb DDR4 4000 - ZOTAC 2080ti AMP Extreme Core - Cougar FSSB + Cougar NN_Dan + HOTAS Warthog - Thrustmaster TPR Pedals - Track IR5
2 Asus Maximus VII Ranger - Intel I7 4970k@4.4Ghz - 16Gb Kingston fury - Asus 1080ti Strix OC
3 Asus Rampage III - Intel I7 950@3.33ghz - 6gb DDR3 Kingston - MSI GTX 970 4G - Track IR3 Pro VE
2 Asus Maximus VII Ranger - Intel I7 4970k@4.4Ghz - 16Gb Kingston fury - Asus 1080ti Strix OC
3 Asus Rampage III - Intel I7 950@3.33ghz - 6gb DDR3 Kingston - MSI GTX 970 4G - Track IR3 Pro VE
#3
Une femme pilote de Yak ? Je sais qu'il y en a eu dans des biplans U 2 d'attaques de nuit, mais j'ignorais qu'il y en avait eu dans les groupes de chasse.
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- Mécano au sol
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#4
Il y a eu plusieurs femmes en URSS qui ont piloté dans la chasse. Certaines sont même devenues des as :
http://www.aerodrome-gruyere.ch/hommage/sorcieres.htm
http://www.aerodrome-gruyere.ch/hommage/sorcieres.htm
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- Jeune Pilote
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#5
J'avais lu une anécdote, à propos d'un jeune pilote allemand abattu et récupéré par les russes, totalement incrédule lorsqu'on lui présenta le pilote l'ayant abattu: une femme
Brebis syndiquée
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#6
Le régiment 586 IAP, est équipé en Aout 42 de yak-1 et a comme particularité d'être composé uniquement de femmes.
Son commandant est le major féminin Kazarinova mais elle s'avère être un médiocre chef et perd son commandement au profit d'un pilote male Aleksandr Gridnev. Ce régiment n'aura aucun as féminin et une de ses escadrilles sera démantelée et ses pilotes féminins inclus dans des autres unités.
Parmis les personnes transférées on note la présence de Budanova , Kuznetsova et Litvyak. ( voir photos de Rick ci-dessous )
Les as féminins sur yak les plus connus sont
Lilya Litvyak sera créditée de 11 victoires et d'un balon et de trois victoires partagées. Elle sera MIA.et son corps ne sera retrouvé qu'en 1989
Moins connue, Katya Budanova sera KIA après avoir atteint un score officiel de 20 victoires. Son corps ne sera retrouvé qu'en 1988.
Après que leur corps aient été retrouvés, les deux femmes recevront la HSU.
Source osprey : Yakovlev Aces of WW2
Son commandant est le major féminin Kazarinova mais elle s'avère être un médiocre chef et perd son commandement au profit d'un pilote male Aleksandr Gridnev. Ce régiment n'aura aucun as féminin et une de ses escadrilles sera démantelée et ses pilotes féminins inclus dans des autres unités.
Parmis les personnes transférées on note la présence de Budanova , Kuznetsova et Litvyak. ( voir photos de Rick ci-dessous )
Les as féminins sur yak les plus connus sont
Lilya Litvyak sera créditée de 11 victoires et d'un balon et de trois victoires partagées. Elle sera MIA.et son corps ne sera retrouvé qu'en 1989
Moins connue, Katya Budanova sera KIA après avoir atteint un score officiel de 20 victoires. Son corps ne sera retrouvé qu'en 1988.
Après que leur corps aient été retrouvés, les deux femmes recevront la HSU.
Source osprey : Yakovlev Aces of WW2
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- Jeune Pilote
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#7
Litvak est ici à gauche, Budanova au centre.
Litvak
Budanova
Tania Makarova dans le cockpit de son Yak-1
D'autres femmes pilotes sur Yak-1
Litvak
Budanova
Tania Makarova dans le cockpit de son Yak-1
D'autres femmes pilotes sur Yak-1
Brebis syndiquée
#8
La fierté du monsieur a dù en prendre un coup.J'avais lu une anécdote, à propos d'un jeune pilote allemand abattu et récupéré par les russes, totalement incrédule lorsqu'on lui présenta le pilote l'ayant abattu: une femme
#9
Il y a une skin quelque part du zinc de L Litvak avec en + une skin d'elle à mettre dans le dossier pilote.
Mais je ne sais plus exactement où...
Mais je ne sais plus exactement où...
Antec Nine Hundred II - Asus P6X58D-E / Intel X58 - Intel Core I7 950 3 GHz - 6 Go DDR3 1600 MHz Corsair - Windows Seven Professional 64 bits - NVidia Geforce 480 GTX 1,5 Go
#10
J’ai lu, personnellement je l’ai trouvé terriblement fade sur le plan aéronautique et historique, ce n’est en fait qu’un roman d’amour, bien que bon nombre de choses concernant les femmes pilotes soviétiques, me paraissent tout à fait conforme.Merlin (FZG_Immel) a écrit : pas sur que le livre de benahim soit le meilleur au sujet de Lily Litvak-. ils en avais parlé chez Ardisson un soir. C'est plus un roman qu'une vraie bio.
Rickenbacher a écrit :J'avais lu une anécdote, à propos d'un jeune pilote allemand abattu et récupéré par les russes, totalement incrédule lorsqu'on lui présenta le pilote l'ayant abattu: une femme ]
Oui il s’agit de Litvak justement, tu peux trouver un extrait du récit ici : http://pguiller.club.fr/textes/lily.htm
#11
J’avais réalisé il y a quelque temps, un petit article, sans prétention, sur les femmes pilotes soviétiques durant la grande guerre patriotique, je vous le livre in extenso.
Les femmes pilotes soviétiques
Durant la grande guerre patriotique, l’armée rouge comptera dans ses rangs, un million de femmes mais seulement 58000 d’entres-elles vont combattre l’ennemi « dans le blanc de l’œil » et par conséquent épousé le même sort que le « frontovik » (combattant du front). Parmi-elles, des pilotes vont combattre sur tout type d’appareil, du yak 1 au Pe 2, en passant par le Sturmovik. Elles seront de tous les conflits (Allemagne et Japon) et participeront à toutes les grandes batailles (Stalingrad, Kouban, Koursk, Berlin). Elles acquerront sur le front un grand nombre de décorations et 68 d’entres-elles recevront la plus haute distinction soviétique, la médaille d’or des héros de l’URSS.
Avant guerre, les komsomols (jeunesses communistes) considéraient que l’aéronautique était un lieu pas excellence qui pouvait promouvoir l’idéal soviétique de la parité entre homme et femme. Grâce au soutien de l’« Ossoaviakhim » (organisation para militaire pour la promotion de l’aéronautique), on encouragea et forma de nombreuses femmes pilotes. La figure de Marina Raskova a suscité bien de vocations féminines. Elle obtint son brevet de pilote en 1935 et devint une célébrité en 1937 en battant trois records du monde de vol longue distance. Ce qui lui a value de recevoir la médaille des héros de l’URSS à l’age de 26 ans. Elle intégra par la suite la section aviation du NKVD.
Une avant garde de femmes pilotes formées dans les aéro-clubs de l’«Ossoaviakhim » furent intégrées dans les VVS, comme Katya Budanova par exemple qui servait d’instructeur de vol mais d’autres plus rares encore furent affectées dans des régiments d’actives. C’est ainsi que Timofeyeva-Yegorova participa avec son régiment de bombardement à la « guerre d’hiver » en 1940 contre la Finlande et que cette autre femme pilote de bombardier Su-2, E-I Zelenko, combattit avec son régiment les envahisseurs nazis dès juin 1941, par exemple.
C’est l’agression fasciste et son cortège d’épouvante, qui va interpeller les autres femmes brevetées pilotes à vouloir s’engager. Elles-aussi voulaient combattre les ennemis cruels qui mettaient en péril leur patrie. Elles demandèrent d’être incorporées dans des régiments militaires d’actives.
On peut mesurer l’insistance de leur motivation avec l’exemple de cette demande d’admission d’une jeune Moscovite V.A Petrachenkova : « ..Je veux joindre les rangs des aviateurs de Staline et me consacrer à notre patrie soviétique et parti communiste…» ou de cette autre demande de Valéria Khomyakova de l’aéroclub de Leningrad : «… Je vous demande de me laisser rejoindre l’armée rouge et de m’envoyer combattre sur le front… ».
Dans un premier temps, les autorités soviétiques firent la sourde oreille jusqu'à ce que les troupes fascistes menacent Moscou. Les VVS durement éprouvés, la Stavka aux aboies céda à l’insistance de Marina Raskova qui usa de son influence auprès de Staline, pour obtenir la permission de constituer une unité de combat féminine. L’ironie de cette affaire c’est que ces très jeunes femmes formées dans les aéroclubs ou provenant de l’Aéroflot (aviation civile) et a qui l’on refusait le droit de combattre, avaient parfois plus d’heures de vols à leur actif et donc plus compétentes que certains des pilotes des VVS.
Finalement, les aviatrices eurent gain de cause, le 8 octobre 1941 l’oukase 99 ordonnait la création de trois régiments d’aviations de combats féminins : le 586ème IAP (chasseur), le 587èmePBAP (bombardier en piqué) et le 588ème NBAP (bombardier de nuit).
De suite des centaines de femmes se présentèrent pour s’enrôler. On les regroupa au sein de l’ « unité 122 » sous la férule de Marina Raskova, chargé de former les futurs régiments sur la base de Engels, près de Saratov au bord de la Volga. Il faut bien saisir qu’à l’origine ces trois régiments étaient composés exclusivement de personnel féminin, du pilote au mécanicien, en passant par le commissaire politique, tous étaient des femmes. Mais après la mort tragique de Marina Raskova en janvier 43 dans un accident d’avions, le 586ème IAP et le 587éme PBAP perdirent à regret leur autonomie, on leur adjoignit des cadres et du personnel masculin. Seul le 588ème NBAP est resté totalement féminin tout le long de la guerre.
Au bout de 6 moi d’un entraînement intensif, les régiments étaient transférés sur le front, à Stalingrad. Pour prouver leur courage et présageant les outrages qu’elles subiraient en cas de capture, les femmes pilotes prirent la résolution de ne pas emporter de parachute et de se suicider si elles tombaient aux mains de l’ennemi. Décision qui causa un drame à l’une d’entre-elles, Alina Smirnova, quand abattu suite à un combat aérien, la femme pilote parvint à se poser en catastrophe mais voyant des soldats courir dans sa direction, elle prit son revolver et se tira une balle dans la tête… en fait, il s’agissait de soldats soviétiques. Complètement désorienté pendant le combat, elle avait cru être en territoire ennemi. Cette résolution a été abandonnée probablement après la disparition de Raskova et l’introduction des hommes dans l’encadrement qui les ramenèrent à un point de vue plus raisonnable.
Très rapidement devant la pénurie de pilotes, de radio-navigateurs et de mécaniciens masculins au sein des VVS, on transféra aussi les femmes (qui servirent même comme mitrailleur), dans les unités masculines où elles furent accueillies avec beaucoup de réticence. Les hommes ne voulaient pas avoir une femme comme ailier ou monter sur un appareil entretenu par une femme, ils n’avaient pas confiance en elles. Mais les femmes par leur détermination et leur compétence, vinrent à bout des préjugés de leurs homologues masculins. En 1944 on pouvait recenser plus de 5000 femmes employer dans les VVS.
Les plus célèbres femmes pilotes transférées dans les régiments masculins, furent sans nul doute, Lilya Litvyak et Katya Budanova transférées toutes deux au 296ème IAP/73ème GvIAP. Lilya Lytvyak, en 126 missions abattra plus de 12 ennemis, dont une de ses victimes faite prisonnière s’avéra être un as. Elle fut finalement abattu à son tour le 1èr août 1943, c’était sa troisième missions de la journée et elle escortait des Sturmoviks. La chasse adverse leur tomba dessus et quand le leader s’aperçut qu’il y avait Lilya de la partie, il donna ordre à ses 7 Bf 109 de délaisser les Iliouchines et de se concentrer sur le yak-1 N° 23. Les 8 Bf auront raison d’elle, elle avait 22 ans. Elle avait fait son premier vol à l’age de 14 ans dans un aéro-club civil et était devenue instructeur de vol par la suite. Quant à Katya Budanova, elle abattit 11 avions et se tua dans un atterrissage forcé après un combat endiablé où elle parvint à abattre un adversaire.
Mais on peut citer d’autres femmes pilotes :
- L.i. Shulaykina a coulé avec son Il2, lors des combats de Taman, 3 transports de troupes, quelques chalands et un mouilleur de mine.
- Yekaterina Zelyenko du 135ème BBAP, a été la seule femme à faire un Taran. Son Su-2 a été attaqué par un groupe de Bf 109, son mitrailleur à réussit à abattre un de ses poursuivants, mais fortement endommagés et condamné, est parvenue à s’écraser contre un de ses assaillants.
- Anna Timofeyeva-Yegorova, adjointe du comandant du 805ème ChAP, c’était la seule femme du régiment. Elle fut abattue à bord de son Iliouchine en 1945 au-dessus de l’Allemagne. Souffrant de multiples blessures, gravement brûlée elle fut capturée et internée dans un camp de prisonnier allemand. Elle survécut à ses blessures grâce à un prisonnier russe qui était médecin. Lorsque les Soviétiques "libérèrent" le camp... ils l'envoyèrent dans un Goulag ! "Il n'y a pas de prisonniers russes, seulement des traîtres" avait dit Staline. Lorsqu'elle fut rapatriée, elle s'aperçut que, présumée morte, elle avait été nommée à titre posthume "Héro de l'Union soviétique"...! Elle fut par la suite réhabilitée.
Le 586ème IAP-PVO_PVO :
Il était équipé de Yak-1 puis de Yak-7 et Yak-9. Sa mission était la défense du territoire à l’arrière du front, donc à l’interception des bombardiers.
En 4419 missions elles ont engagé 125 combats et abattu 38 avions. Le premier bombardier abattu, mieux la première victoire de toutes les femmes pilotes, fut un Ju 88 en septembre 1942, par Valerya Khomyakova qui sera abattu quelques temps plus tard. L’as de ce régiment fut sans nul doute Olga Yamshchikova qui serait crédité de 17 victoires, elle devint par la suite pilotes d’essais.
L’action la plus mémorable de ce régiment est à mettre au crédit de deux aviatrices, Raisa Surnachevskaia et Tamara Pamiatnykh qui, le 19 avril 1943, sont tombé inopinément sur une formation de 42 bombardiers ennemis, sans hésiter elles les engagèrent et réussirent à en abattre quatre, deux chacune !
Le 587ème BAP / Gv 125ème PBAP « Borisov » :
Les femmes commencèrent leur entraînement sur le Su-2 mais furent finalement équipées de Pe-2. Elles réalisèrent 1134 missions, larguant 980 t de bombes. Pour ses exploits, ce régiment fut élevé au rang de la garde en mai 43 et prit comme il est d’usage le nom de la localité où il s’est distingué au combat, ici Borisov, ville qu’il contribua à libérer.
Le succès le plus stupéfiant de cette unité est à mettre au compte de Mariya Dolina qui abattit avec son Pe-2 deux avions ennemis coup sur coup, un Bf 109 et un Fw 190 !
C’était Marina Raskova elle-même qui dirigeait cette unité. Elle se tua le 4 janvier 43 en convoyant des Pe-2 sur Stalingrad, prise dans une furieuse tempête de neige elle s’écrasa par manque de visibilité au nord de Stalingrad sur les hautes falaises de la rive ouest de la Volga. Aucun équipage des trois Pe-2 survécus.
Pour illustrer la détermination de ses femmes, un pilote du Normandie-Niémen a raconté dans ses mémoires sa première mission avec elles. Les Yak escortaient les Pe-2 qui arrivait au dessus d’une ville, zone du bombardement. Aussitôt une flak formidable se déchaîna, sous un feu d’enfer, des Pe-2 commencèrent à être sévèrement endommagé, certains piqués en flammes… mais impassibles aux coups terribles, ils tournaient et tournaient au-dessus de la cible. Les pilotes du NN s’affolaient, à ce train là tous les Pe-2 allait y passer ! C’est alors qu’ils entendirent à la radio l’ordre d’attaque, les Pe-2 piquèrent et aussitôt l’enfer cessa d’un coup d’un seul… Les Pe-2 avait fait mouche non seulement sur l’objectif assigné mais aussi sur toute la flak. En tournoyant au-dessus de leur objectif elles avaient tout simplement pris le temps de tout bien repéré. Telle était la conduite de ces femmes au combat, elles accomplissaient la mission qui leur était assigné sans se soucier du danger et des pertes et avec une précision admirable.
Un vibrant hommage fut dédié à cette unité par les pilotes de la France libre du Normandie-Niemen qui combattirent souvent à côté de ses femmes : « Même s’il était possible de cueillir et de déposer à vos pieds toutes les fleurs de la terre, cela ne constituerait pas une reconnaissance suffisante de votre valeur ».
Le 588ème NBAP / Gv 46ème NBAP « Taman ».
Elles commencèrent leur exploit avec le Po-2 bombardant les troupes et aérodromes ennemis pendant leur repos, la nuit. La tactique était simple, elles volaient par paire en rase motte puis en vue de l’objectif, prenaient de l’altitude et piquaient dessus moteur coupé. Quand les gardes allemands entendaient le sifflement caractéristique du vent dans les haubans, il était déjà trop tard, les bombes leur tombaient dessus. Une fois, le 5 novembre 1942, un lâché de bombes fut particulièrement heureux, il tomba sur le dépôt de carburant de l’aérodrome d’Armavir, l’explosions détruisit six Ju 88 et un He 111.
Excédé les Allemands, prirent des mesures. Ils employèrent des Bf 110 en couverture de nuit sur les aérodromes, l’effet de surprise fit des dégâts chez les Po-2. Ceux-ci construits en bois et tissus ont pris littéralement feux sous les coups des canons et mitrailleuses !
Ailleurs ils entouraient les zones exposées par une ceinture de projecteur, dès qu’un Po-2 passait dans les rayons la flak se déchaînait dessus et l’abattait immanquablement. Alors les vaillantes aviatrices mirent au point une parade, elles attaquaient à trois. Pendant que deux d’entres-elles attiraient la flak sur elles, la troisième larguait ses bombes, puis était remplacé et servait d’appât à son tour, ainsi de suite jusqu'à ce que les trois Po-2 aient largués leurs bombes. On peut imaginer le courage et l’héroïsme de ces femmes.
On peut considérer comme hommage à leur valeur, ce qu’écrivit le 2 septembre 1942 l’Hauptman Johanes Steinhoff du II/JG 52, l’as au 101 victoires : « Nous ne pouvions tout simplement pas croire que les pilotes soviétiques qui nous causèrent les plus gros problèmes étaient en fait des femmes. Elles n’avaient peur de rien. Elles venaient nous harceler nuit après nuit dans leur biplan rustique, et durant de longues périodes ne nous laissaient pas fermer l’œil de la nuit ». C’est de cette époque que les allemands baptisèrent ces femmes « les sorcière de la nuit ». Ces Po-2 étaient tellement une plaie pour les allemands et de plus difficile à abattre que tout pilote qui y parvenait, était récompensé de la croix de fer !
Par la suite le régiment fut équipé de Pe-2, et on employa la valeur de ces femmes pilotes de manière intensive. Par exemple durant les combats du Caucase, ces femmes soutenaient un rythme d’une quinzaine de missions par nuits. Le record fut détenu par Katya Ryabova et Nadya Popova, qui accomplissaient 18 missions par nuit ! D’ailleurs la plupart des femmes pilotes de ce régiment ont fini la guerre avec une moyenne d’un milliers de missions à leur actif. Pour comparaison le triple héros de l’union Alexandre Pokrichkyne qui a combattu du premier au dernier jour de la guerre a totalisé 650 missions, l’autre triple héros Ivan Kosedub, 326 missions. C’est pourquoi, ce régiment fut l’un des plus décorés de tous les VVS, avec 23 médailles des héros de l’URSS et des dizaines d’autres décorations. Seul le 9ème Gv IAP (ex 69 IAP) la surclassé avec 24 Héros de l’Union Soviétiques dont 6 l’était deux fois.
Le 588ème NBAP accéda au rang honorifique de la garde, le 6 juillet 1943 au cours des furieux combats de Taman, devenant le GV 46ème NBAP « Taman ».
En tout le régiment a accompli 23672 missions et largué 3000 t de bombes, 47 femmes pilotes et navigateurs sont tombées à l’ennemi pour leur patrie.
Les femmes pilotes soviétiques
Durant la grande guerre patriotique, l’armée rouge comptera dans ses rangs, un million de femmes mais seulement 58000 d’entres-elles vont combattre l’ennemi « dans le blanc de l’œil » et par conséquent épousé le même sort que le « frontovik » (combattant du front). Parmi-elles, des pilotes vont combattre sur tout type d’appareil, du yak 1 au Pe 2, en passant par le Sturmovik. Elles seront de tous les conflits (Allemagne et Japon) et participeront à toutes les grandes batailles (Stalingrad, Kouban, Koursk, Berlin). Elles acquerront sur le front un grand nombre de décorations et 68 d’entres-elles recevront la plus haute distinction soviétique, la médaille d’or des héros de l’URSS.
Avant guerre, les komsomols (jeunesses communistes) considéraient que l’aéronautique était un lieu pas excellence qui pouvait promouvoir l’idéal soviétique de la parité entre homme et femme. Grâce au soutien de l’« Ossoaviakhim » (organisation para militaire pour la promotion de l’aéronautique), on encouragea et forma de nombreuses femmes pilotes. La figure de Marina Raskova a suscité bien de vocations féminines. Elle obtint son brevet de pilote en 1935 et devint une célébrité en 1937 en battant trois records du monde de vol longue distance. Ce qui lui a value de recevoir la médaille des héros de l’URSS à l’age de 26 ans. Elle intégra par la suite la section aviation du NKVD.
Une avant garde de femmes pilotes formées dans les aéro-clubs de l’«Ossoaviakhim » furent intégrées dans les VVS, comme Katya Budanova par exemple qui servait d’instructeur de vol mais d’autres plus rares encore furent affectées dans des régiments d’actives. C’est ainsi que Timofeyeva-Yegorova participa avec son régiment de bombardement à la « guerre d’hiver » en 1940 contre la Finlande et que cette autre femme pilote de bombardier Su-2, E-I Zelenko, combattit avec son régiment les envahisseurs nazis dès juin 1941, par exemple.
C’est l’agression fasciste et son cortège d’épouvante, qui va interpeller les autres femmes brevetées pilotes à vouloir s’engager. Elles-aussi voulaient combattre les ennemis cruels qui mettaient en péril leur patrie. Elles demandèrent d’être incorporées dans des régiments militaires d’actives.
On peut mesurer l’insistance de leur motivation avec l’exemple de cette demande d’admission d’une jeune Moscovite V.A Petrachenkova : « ..Je veux joindre les rangs des aviateurs de Staline et me consacrer à notre patrie soviétique et parti communiste…» ou de cette autre demande de Valéria Khomyakova de l’aéroclub de Leningrad : «… Je vous demande de me laisser rejoindre l’armée rouge et de m’envoyer combattre sur le front… ».
Dans un premier temps, les autorités soviétiques firent la sourde oreille jusqu'à ce que les troupes fascistes menacent Moscou. Les VVS durement éprouvés, la Stavka aux aboies céda à l’insistance de Marina Raskova qui usa de son influence auprès de Staline, pour obtenir la permission de constituer une unité de combat féminine. L’ironie de cette affaire c’est que ces très jeunes femmes formées dans les aéroclubs ou provenant de l’Aéroflot (aviation civile) et a qui l’on refusait le droit de combattre, avaient parfois plus d’heures de vols à leur actif et donc plus compétentes que certains des pilotes des VVS.
Finalement, les aviatrices eurent gain de cause, le 8 octobre 1941 l’oukase 99 ordonnait la création de trois régiments d’aviations de combats féminins : le 586ème IAP (chasseur), le 587èmePBAP (bombardier en piqué) et le 588ème NBAP (bombardier de nuit).
De suite des centaines de femmes se présentèrent pour s’enrôler. On les regroupa au sein de l’ « unité 122 » sous la férule de Marina Raskova, chargé de former les futurs régiments sur la base de Engels, près de Saratov au bord de la Volga. Il faut bien saisir qu’à l’origine ces trois régiments étaient composés exclusivement de personnel féminin, du pilote au mécanicien, en passant par le commissaire politique, tous étaient des femmes. Mais après la mort tragique de Marina Raskova en janvier 43 dans un accident d’avions, le 586ème IAP et le 587éme PBAP perdirent à regret leur autonomie, on leur adjoignit des cadres et du personnel masculin. Seul le 588ème NBAP est resté totalement féminin tout le long de la guerre.
Au bout de 6 moi d’un entraînement intensif, les régiments étaient transférés sur le front, à Stalingrad. Pour prouver leur courage et présageant les outrages qu’elles subiraient en cas de capture, les femmes pilotes prirent la résolution de ne pas emporter de parachute et de se suicider si elles tombaient aux mains de l’ennemi. Décision qui causa un drame à l’une d’entre-elles, Alina Smirnova, quand abattu suite à un combat aérien, la femme pilote parvint à se poser en catastrophe mais voyant des soldats courir dans sa direction, elle prit son revolver et se tira une balle dans la tête… en fait, il s’agissait de soldats soviétiques. Complètement désorienté pendant le combat, elle avait cru être en territoire ennemi. Cette résolution a été abandonnée probablement après la disparition de Raskova et l’introduction des hommes dans l’encadrement qui les ramenèrent à un point de vue plus raisonnable.
Très rapidement devant la pénurie de pilotes, de radio-navigateurs et de mécaniciens masculins au sein des VVS, on transféra aussi les femmes (qui servirent même comme mitrailleur), dans les unités masculines où elles furent accueillies avec beaucoup de réticence. Les hommes ne voulaient pas avoir une femme comme ailier ou monter sur un appareil entretenu par une femme, ils n’avaient pas confiance en elles. Mais les femmes par leur détermination et leur compétence, vinrent à bout des préjugés de leurs homologues masculins. En 1944 on pouvait recenser plus de 5000 femmes employer dans les VVS.
Les plus célèbres femmes pilotes transférées dans les régiments masculins, furent sans nul doute, Lilya Litvyak et Katya Budanova transférées toutes deux au 296ème IAP/73ème GvIAP. Lilya Lytvyak, en 126 missions abattra plus de 12 ennemis, dont une de ses victimes faite prisonnière s’avéra être un as. Elle fut finalement abattu à son tour le 1èr août 1943, c’était sa troisième missions de la journée et elle escortait des Sturmoviks. La chasse adverse leur tomba dessus et quand le leader s’aperçut qu’il y avait Lilya de la partie, il donna ordre à ses 7 Bf 109 de délaisser les Iliouchines et de se concentrer sur le yak-1 N° 23. Les 8 Bf auront raison d’elle, elle avait 22 ans. Elle avait fait son premier vol à l’age de 14 ans dans un aéro-club civil et était devenue instructeur de vol par la suite. Quant à Katya Budanova, elle abattit 11 avions et se tua dans un atterrissage forcé après un combat endiablé où elle parvint à abattre un adversaire.
Mais on peut citer d’autres femmes pilotes :
- L.i. Shulaykina a coulé avec son Il2, lors des combats de Taman, 3 transports de troupes, quelques chalands et un mouilleur de mine.
- Yekaterina Zelyenko du 135ème BBAP, a été la seule femme à faire un Taran. Son Su-2 a été attaqué par un groupe de Bf 109, son mitrailleur à réussit à abattre un de ses poursuivants, mais fortement endommagés et condamné, est parvenue à s’écraser contre un de ses assaillants.
- Anna Timofeyeva-Yegorova, adjointe du comandant du 805ème ChAP, c’était la seule femme du régiment. Elle fut abattue à bord de son Iliouchine en 1945 au-dessus de l’Allemagne. Souffrant de multiples blessures, gravement brûlée elle fut capturée et internée dans un camp de prisonnier allemand. Elle survécut à ses blessures grâce à un prisonnier russe qui était médecin. Lorsque les Soviétiques "libérèrent" le camp... ils l'envoyèrent dans un Goulag ! "Il n'y a pas de prisonniers russes, seulement des traîtres" avait dit Staline. Lorsqu'elle fut rapatriée, elle s'aperçut que, présumée morte, elle avait été nommée à titre posthume "Héro de l'Union soviétique"...! Elle fut par la suite réhabilitée.
Le 586ème IAP-PVO_PVO :
Il était équipé de Yak-1 puis de Yak-7 et Yak-9. Sa mission était la défense du territoire à l’arrière du front, donc à l’interception des bombardiers.
En 4419 missions elles ont engagé 125 combats et abattu 38 avions. Le premier bombardier abattu, mieux la première victoire de toutes les femmes pilotes, fut un Ju 88 en septembre 1942, par Valerya Khomyakova qui sera abattu quelques temps plus tard. L’as de ce régiment fut sans nul doute Olga Yamshchikova qui serait crédité de 17 victoires, elle devint par la suite pilotes d’essais.
L’action la plus mémorable de ce régiment est à mettre au crédit de deux aviatrices, Raisa Surnachevskaia et Tamara Pamiatnykh qui, le 19 avril 1943, sont tombé inopinément sur une formation de 42 bombardiers ennemis, sans hésiter elles les engagèrent et réussirent à en abattre quatre, deux chacune !
Le 587ème BAP / Gv 125ème PBAP « Borisov » :
Les femmes commencèrent leur entraînement sur le Su-2 mais furent finalement équipées de Pe-2. Elles réalisèrent 1134 missions, larguant 980 t de bombes. Pour ses exploits, ce régiment fut élevé au rang de la garde en mai 43 et prit comme il est d’usage le nom de la localité où il s’est distingué au combat, ici Borisov, ville qu’il contribua à libérer.
Le succès le plus stupéfiant de cette unité est à mettre au compte de Mariya Dolina qui abattit avec son Pe-2 deux avions ennemis coup sur coup, un Bf 109 et un Fw 190 !
C’était Marina Raskova elle-même qui dirigeait cette unité. Elle se tua le 4 janvier 43 en convoyant des Pe-2 sur Stalingrad, prise dans une furieuse tempête de neige elle s’écrasa par manque de visibilité au nord de Stalingrad sur les hautes falaises de la rive ouest de la Volga. Aucun équipage des trois Pe-2 survécus.
Pour illustrer la détermination de ses femmes, un pilote du Normandie-Niémen a raconté dans ses mémoires sa première mission avec elles. Les Yak escortaient les Pe-2 qui arrivait au dessus d’une ville, zone du bombardement. Aussitôt une flak formidable se déchaîna, sous un feu d’enfer, des Pe-2 commencèrent à être sévèrement endommagé, certains piqués en flammes… mais impassibles aux coups terribles, ils tournaient et tournaient au-dessus de la cible. Les pilotes du NN s’affolaient, à ce train là tous les Pe-2 allait y passer ! C’est alors qu’ils entendirent à la radio l’ordre d’attaque, les Pe-2 piquèrent et aussitôt l’enfer cessa d’un coup d’un seul… Les Pe-2 avait fait mouche non seulement sur l’objectif assigné mais aussi sur toute la flak. En tournoyant au-dessus de leur objectif elles avaient tout simplement pris le temps de tout bien repéré. Telle était la conduite de ces femmes au combat, elles accomplissaient la mission qui leur était assigné sans se soucier du danger et des pertes et avec une précision admirable.
Un vibrant hommage fut dédié à cette unité par les pilotes de la France libre du Normandie-Niemen qui combattirent souvent à côté de ses femmes : « Même s’il était possible de cueillir et de déposer à vos pieds toutes les fleurs de la terre, cela ne constituerait pas une reconnaissance suffisante de votre valeur ».
Le 588ème NBAP / Gv 46ème NBAP « Taman ».
Elles commencèrent leur exploit avec le Po-2 bombardant les troupes et aérodromes ennemis pendant leur repos, la nuit. La tactique était simple, elles volaient par paire en rase motte puis en vue de l’objectif, prenaient de l’altitude et piquaient dessus moteur coupé. Quand les gardes allemands entendaient le sifflement caractéristique du vent dans les haubans, il était déjà trop tard, les bombes leur tombaient dessus. Une fois, le 5 novembre 1942, un lâché de bombes fut particulièrement heureux, il tomba sur le dépôt de carburant de l’aérodrome d’Armavir, l’explosions détruisit six Ju 88 et un He 111.
Excédé les Allemands, prirent des mesures. Ils employèrent des Bf 110 en couverture de nuit sur les aérodromes, l’effet de surprise fit des dégâts chez les Po-2. Ceux-ci construits en bois et tissus ont pris littéralement feux sous les coups des canons et mitrailleuses !
Ailleurs ils entouraient les zones exposées par une ceinture de projecteur, dès qu’un Po-2 passait dans les rayons la flak se déchaînait dessus et l’abattait immanquablement. Alors les vaillantes aviatrices mirent au point une parade, elles attaquaient à trois. Pendant que deux d’entres-elles attiraient la flak sur elles, la troisième larguait ses bombes, puis était remplacé et servait d’appât à son tour, ainsi de suite jusqu'à ce que les trois Po-2 aient largués leurs bombes. On peut imaginer le courage et l’héroïsme de ces femmes.
On peut considérer comme hommage à leur valeur, ce qu’écrivit le 2 septembre 1942 l’Hauptman Johanes Steinhoff du II/JG 52, l’as au 101 victoires : « Nous ne pouvions tout simplement pas croire que les pilotes soviétiques qui nous causèrent les plus gros problèmes étaient en fait des femmes. Elles n’avaient peur de rien. Elles venaient nous harceler nuit après nuit dans leur biplan rustique, et durant de longues périodes ne nous laissaient pas fermer l’œil de la nuit ». C’est de cette époque que les allemands baptisèrent ces femmes « les sorcière de la nuit ». Ces Po-2 étaient tellement une plaie pour les allemands et de plus difficile à abattre que tout pilote qui y parvenait, était récompensé de la croix de fer !
Par la suite le régiment fut équipé de Pe-2, et on employa la valeur de ces femmes pilotes de manière intensive. Par exemple durant les combats du Caucase, ces femmes soutenaient un rythme d’une quinzaine de missions par nuits. Le record fut détenu par Katya Ryabova et Nadya Popova, qui accomplissaient 18 missions par nuit ! D’ailleurs la plupart des femmes pilotes de ce régiment ont fini la guerre avec une moyenne d’un milliers de missions à leur actif. Pour comparaison le triple héros de l’union Alexandre Pokrichkyne qui a combattu du premier au dernier jour de la guerre a totalisé 650 missions, l’autre triple héros Ivan Kosedub, 326 missions. C’est pourquoi, ce régiment fut l’un des plus décorés de tous les VVS, avec 23 médailles des héros de l’URSS et des dizaines d’autres décorations. Seul le 9ème Gv IAP (ex 69 IAP) la surclassé avec 24 Héros de l’Union Soviétiques dont 6 l’était deux fois.
Le 588ème NBAP accéda au rang honorifique de la garde, le 6 juillet 1943 au cours des furieux combats de Taman, devenant le GV 46ème NBAP « Taman ».
En tout le régiment a accompli 23672 missions et largué 3000 t de bombes, 47 femmes pilotes et navigateurs sont tombées à l’ennemi pour leur patrie.
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- Mécano au sol
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#13
Pour les skins, il me semble qu'il y en a une d'origine dans le jeu
Sinon, une multitude sur le net, dont un que j'avais fait (ancienne génération) :
Me souviens de deux femmes russes en 43, peu avant kursk qui avaient décollé en scramble pour intercepter une quarantaine de HE111 escortés par des 109.
A deux, elles ont engagé, abattu 3 ou 4 he et 2 ou 3 109 avant d'' être elles même abattues.
Une éjectée, l'autre posée en flammes et décédée.....
Grosses balloches les filles non ?
Sinon, une multitude sur le net, dont un que j'avais fait (ancienne génération) :
Me souviens de deux femmes russes en 43, peu avant kursk qui avaient décollé en scramble pour intercepter une quarantaine de HE111 escortés par des 109.
A deux, elles ont engagé, abattu 3 ou 4 he et 2 ou 3 109 avant d'' être elles même abattues.
Une éjectée, l'autre posée en flammes et décédée.....
Grosses balloches les filles non ?
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- WSO Co-pilote
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#14
passionant, merci
Je serai toujours étonné et subjugué par la capacité de raisonnance des caissons de douche face à un pet
Quelqu'un aurait un peu de fil et une aiguille s'il vous plait ?
Dr_Heretic le 15/08/2005
Quelqu'un aurait un peu de fil et une aiguille s'il vous plait ?
Dr_Heretic le 15/08/2005
#15
Grosses balloches les filles non ?
C'est clair !
No gods No masters!
Citation du moment: Si ça a le goût du poulet, l'odeur du poulet et ça ressemble à du poulet, mais que Luthier te dit que c'est du mouton, alors cherche pas, c'est du mouton. .
Citation du moment: Si ça a le goût du poulet, l'odeur du poulet et ça ressemble à du poulet, mais que Luthier te dit que c'est du mouton, alors cherche pas, c'est du mouton. .
#16
Sûr que mlle (Mme???) benaim, c'est pas Christopher Shores...J’ai lu, personnellement je l’ai trouvé terriblement fade sur le plan aéronautique et historique, ce n’est en fait qu’un roman d’amour, bien que bon nombre de choses concernant les femmes pilotes soviétiques, me paraissent tout à fait conforme.
#18
C'est clair quelle et mignonne
Dés que je voie 1 femme pilote je suis ...
Lacher moi
Dés que je voie 1 femme pilote je suis ...
Lacher moi
Tu ne ces jamais a quel point tu et fort jusqu'au jour ou etre fort reste ta seule option.
#19
Pour illustrer :
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"1er mars 1943..."
acrylique sur carton toilé - 35 x 27 cm
Cette peinture représente la fin d'un combat mené par la pilote russe Lilya Litvyak contre un Fw190.
La scène est inspirée de sa 5ème victoire remportée le 1er mars 1943 sur un Focke-Wulf 190A.
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issu de :
http://mumuth.free.fr/aviation-art/aviation/art/yak.htm
cette peinture est là devant mes yeux
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"1er mars 1943..."
acrylique sur carton toilé - 35 x 27 cm
Cette peinture représente la fin d'un combat mené par la pilote russe Lilya Litvyak contre un Fw190.
La scène est inspirée de sa 5ème victoire remportée le 1er mars 1943 sur un Focke-Wulf 190A.
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issu de :
http://mumuth.free.fr/aviation-art/aviation/art/yak.htm
cette peinture est là devant mes yeux