Tubs :
-l'hypothèse d'un Fw-200 Condor, je ne m'y connait pas beaucoup, mais pour imaginer que les allemands feraient ravitailler leurs troupes par air, de nuit, par des quadrimoteurs volant en rase-mottes... j'ai des doutes, mais c'est peut-être possible.
-Pourquoi envoyer un chasseur de nuit alors que les allemands font le boulot ? Je pose une autre question : pourquoi envoyer un chasseur de nuit alors qu'il n'y a pas d'autres cibles potentielles ? Les allemands ravitaillaient-ils leurs troupes par air, je n'en sait pas grand-chose, mais ils le faisaient surtout par la route, non ? (vu l'état de leur aviation de transport en 44...)
MS Domino :
-en effet, et j'allait en parler quand j'ai vu ton post. Le mitrailleur fait (toujours d'après Cloclo) : "Je n'ai pas tiré ... Je n'ai pas pu ... C'était un Pe-2."
et avant : "Son fuselage était frappé de l'étoile rouge"
-Maintenant pour la communication, si les Russes voulaient vraiment asphyxier le ghetto, il savaient très bien que les Alliés leur avaient demandé de passer sur leurs bases pour des opérations de ravitaillement, dès le 24 août (début de l'insurrection : 1er août). De là à penser qu'ils enverraient quand même des avions, cela paraît assez logique.
Quand à la question de laisser les SS se ravitailler, je pense que ce n'était pas principalement par la voie des airs qu'ils le faisaient, et de plus, je pense que ça ne gênait pas trop Staline de perdre quelques milliers d'hommes de plus, si ça lui permettait d'éliminer des opposants (il a bien arrêté une offensive qui marchait, apparemment)
Les russes n'encerclaient pas encore Varsovie, et pour cause ! L'appel aux membres de la résistance polonaise pour déclencher l'insurrection finit par ces mots : "les faubourgs de Vrsovie sont déjà sous le feu de l'artillerie Russe !", ce qui était un bon élément motivant pour se soulever (on est le 29 juillet)
Dès le début de l'insurrection, les soviétiques rompent le contact avec les allemands en déroute, et reculent de dix km. Staline dit au premier ministre polonais (exilé) Mikolajczyk (ouf) qu'il n'aidera Varsovie qu'à la condition que la Pologne accepte le gouvernement de Lublin, pantin des Soviétiques.
Désolé pour l'emploi du mot ghetto, c'est venu tout seul en parlant de Varsovie