C'est là ou diverge l'expérience qu'on peut avoir du combat dans un simu, de celle réelle d'un pilote au front : on a tendance à piloter comme des as, dans des schémas tactiques très fluides et souples, sans trop de contraintes de stress ni de fatigue.Originally posted by warbird2000@2 Jun 2005, 12:38
Si tu veut abattre ton adversaire tu doit avoir l'avion qui te permette de le ratraper.
Maintenant si tu le ratrape, il faut encore l'abattre et manifestement marseille était plus doué que les autres .
Ce n'était pas le cas à l'époque pour plein de raisons, tout d'abord celle qui fait qu'on n'a qu'une seule vie.
Déjà à l'époque un pilote ne combat jamais seul, ne prend pas de risque inutiles et ne pilote généralement pas son appareil "aux limites". Nous on n'arrête pas de le faire, ou du moins on y est incité. Quand je dis "nous", c'est en général.
Là où je veux en venir, c'est sur le mode de poursuite d'un adversaire. Je pense que mettre en évidence les qualités de vitesse brute d'un appareil n'est pas forcément représentatif de la manière dont la majorité des victoires a été acquise : parce qu'il ne tient pas compte de l'effet de surprise, des attaques soleil dans le dos, des qualités du pilote, etc...
Marseille c'est le pilote qui fait toute la différence avec ses qualités et l'emploi qu'il fait de son appareil qu'il pilote "aux limites" dans l'attaque des Abwehkreis, parce que le contexte d'engagement fait qu'il peut se le permettre.
Il faut bien voir qu'au nombre de remontées de cale qu'il s'est pris par 'Edu' Neumann, son mode de combat n'était pas encouragé, bien au contraire !