Ne t'inquiéte pas à propos de la vraisemblance de tes choix, Zargos, car de toutes façons, il va falloir (encore!) réviser en partie nos connaissances au sujet des tons de vert RLM 81, 82 et 83 "fin de guerre".
Kenneth Merrick vient en effet de sortir le premier volume
d'une étude trés documentée sur les marques et camouflages de la Luftwaffe dans lequel il présente, entre autres, la théorie selon laquelle les couleurs RLM 81, 82 et 83 ne sont ni plus ni moins qu'une re-numérotation des RLM 61, 62 et 64 utilisées avant-guerre.
Et comme on sait que les "vieux" RLM 70
Schwartzgrün et 71
Dunkelgrün peuvent se substituer aux "nouveaux" RLM 81
Braunviolett et 82
Hellgrün jusqu'à épuisement des stocks (lesquels sont trés variables d'une usine ou d'un sous-traitant à l'autre), que le RLM 75
Graugrün est souvent associé aux 81 et/ou 83
Dunkelgrün, qu'il existe des versions plus ou moins claires ou jaunâtres ou verdâtres du RLM 76
Hellblau, que l'aspect final de toutes ces couleurs est trés variable selon l'existence ou non d'une sous-couche de primaire (qui peut être rougeâtre ou gris verdâtre RLM 02 mais pas toujours) recouvrant le métal nu et de la quantité de diluant ainsi que de la pression de l'air dans le compresseur du pistolet à peinture ou encore de leur resistance au temps et à l'oxydation et que, enfin, les photos noir et blanc (présence ou pas d'un filtre couleur, type d'émulsion) ou couleur (Agfa, Kodachrome?) modifient considérablement le résultat visible, on a vite fait de se coller une migraine un peu comparable à celle que doivent ressentir les rares lecteurs courageux arrivés au terme de ce qui doit être mon post le plus "prise de tête" depuis mes débuts sur internet
:shutup!:
). Si on ajoute les differents procédés d'applications, le fait que personne ne perçoit les couleurs de la même manière, ni même nos propres yeux (cachez successivement vos yeux, vous ne verrez pas les choses avec la même luminosité et le même contraste)...