dialogues et interaction IA dans BoB

IL-2 1946
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ex:Kaos
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#76

Message par ex:Kaos »

Les tactiques ont aussi changées coté RAF, et pour aller plus loin, il y a eu dès la bataille de France des "adaptations" sur les formations par ecemple dans certain squads. ça à continué au dessus de Dunkerque, et globalement aussi pendant BoB même. Le plus gros truc connu est l'affaire des "big wings", mais il y a eu pas mal d'adaptations à l'échelon des escadrons.
ne te mine pas, Josse, il y a des tas de trucs à faire:
quelques raids de jour de blenheims en allemagne belgique et france. Des whitleys,wellingtons et hampdens de nuit vers ces destinations.
Par contre, le BC évolue très rapidement vers les missions anti navires journalières effectuées par les blenheims tout en continuant ses incursions en zone ennemie.
ça c'est déja pas mal, et on peut y rajouter des raids de harcèlement de swordfish sur les cotes Françaises pour détruire les barges de débarquement, des interception d'hydravions de sauvetage, etc.... Historiquement parlant, en cherchant bien, il y a plein de trucs à faire.
Le tout est de savoir si les avions dispos vont être décliné dans les principales versions intéressantes.
Ex, le Blenheim, si dispo en pilotable, doit pouvoir être chasseur ou bombardier.

Skypoet
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#77

Message par Skypoet »

En passant, grosse question hors-sujet:

L'idée d'utiliser les réseaux neuronaux pour l'IA de BoB a-t-elle été discutée dans un autre thread? Personnellement je ne connais presque rien à ce domaine, mais à bien des égards, les softs produits par Oleg and Co ont été avant-gardistes donc lui et son équipe n'auraient pas forcément "froid aux yeux" par rapport à l'idée d'utiliser les réseaux de neurones (SI naturellement cette proposition a un sens et nest pas totalement irréaliste)... Ça mettrait peut-être un peu d'imprévisibilité dans les conduites des IA, mais, effectivement, faudrait pas que ça soit en contradiction avec les règles d'engagement non plus...

Fin du gros hors-sujet... désolé de polluer ce thread...
"Mais même au point de vue des plus insignifiantes choses de la vie, nous ne sommes pas un tout matériellement constitué, identique pour tout le monde et dont chacun n'a qu'à aller prendre connaissance comme d'un cahier des charges ou d'un testament; notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. Même l'acte si simple que nous appelons "voir une personne que nous connaissons" est en partie un acte intellectuel." Marcel Proust.
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rollnloop
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#78

Message par rollnloop »

heu... il faut quoi comme PC pour faire tourner ça ?

qui fait tourner ça de façon autre que théorique, la CIA ?
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux, etc...

II/JG51-Patatras
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#79

Message par II/JG51-Patatras »

Originally posted by rollnloop@27 Jan 2005, 16:14

Personnellement je suis assez inquiet de retouver dans BoB et ses fils la pauvreté radiophonique de il2 et fils, il faut donc faire le max pour proposer un maximum d' éléments qui forment un tout cohérent, et ce assez tôt.
C'est bien compréhensible, je suis comme beaucoup de joueurs du même avis. Par contre, ce que je comprends moins dans ce cas, c'est que tu reproduises le même canevas (en un peu amélioré) des coms de FB en tête de topic, premier post. Pour vouloir introduire un changement net sur les coms actuelles... ça se contredit un peu. 'fin bref.

J'ai repris ci-dessous les 8 premiers points du système de communication de FB et je donne mon avis, avis prenant en compte la période début 1940 à fin de la Bob, pour le fighter command de la RAF uniquement.

RAF Fighter Command 1940 uniquement: je pense que serez tous d'accord sur un point: pour des coms réalistes, il faut plusieurs structures illustrant précisément tel camp et telle tâche avec en plus une prise en compte des évolutions chronologiques: fighter command phase défensive jusqu'à fin 1940; système dédié pour le Bomber et Coastal Command, ainsi que pour la chasse en opérations offensives durant la même période (patrouilles de chasse; missions de la BEF); système de com et guidage des bombardiers allemands; les coms de la chasse allemande (ce sera pas difficile) de sep 39 à disons mi 1941. Donc pour éviter un système généraliste, et si les avions pilotables permettent des vols en tant que chasseur, bombardier, patrouilleur matirime, UFO, on va avoir plusieurs dizaines de structures assez différentes (imaginez le nombre si l'on veut faire ça jusqu'en 1945...).


Pour en revenir donc à l'exemple Fighter Cmd 1940 avec la structure actuelle:

1/ailier
Commande à effacer : l’IA ailier doit être programmée pour suivre coûte que coûte son leader en formation la plus serrée possible, la vic formation étant automatiquement adoptée dès la fin du décollage (implémentation de l’IA). Si il se perd, est endommagé ou abattu, tant pis pour lui, il n’y a pas à encombrer le canal opérations pour un seul pilote (ils sont 2 d’ailleurs, d'ailiers. Quizz : qui du n°2 ou du n°3 est chargé de la couverture du leader de vic ?).
2/flight1
3/flight2
4/flight3
5/flight4

Les « flight » se désignent par une lettre, pas par un numéro. Il n’y a pas plus de deux « flight » dans un squadron standard d’après les règles de 1938. C’est-à-dire sur le papier Sqn= « A » Flight + « B » Flight= (3+3)+(3+3)=12 avions. Cela veux dire que notre Sqn Ldr ne pourra commander au moment du combat que 11 avions maximum, toujours en théorie, car après quelques jours de combats, les Sqn n’avaient plus des effectifs tout à fait complets…
6/squadron
Je remonterai cette commande avant le détail par « flight », car 12 avions (et souvent moins cause indisponibilités) qui rencontrent une force ennemie 99% des cas supérieure en nombre à eux vont agir d’un seul tenant pour avoir un effet offensif conséquent en se concentrant sur un objectif commun (ex un Staffel de bombardiers allemands). Là encore beaucoup oublient de se replonger dans le contexte d’action du Fighter Command au cours d’une interception « type » d’une menace de bombardiers, cad que les squadrons n’agissent jamais seuls mais à plusieurs ou à la chaîne sur cette même menace (tout dépend des conditions). Les tâches s’attribuent à l’échelle du squadron : tel sera chargé de la diversion de l’escorte, un autre de l’attaque des bombardiers. A noter que ces objectifs étaient souvent définis en prévol dans le cas par exemple de tactiques inter-escadrilles-> Qui a parlé de « big wing » ? ;).
Donc si je résume, les ordres détaillés du Sqn Ldr vers ses flights sont a effacer pour une procédure d’interception (majorité) dans le cadre de la bataille d’Angleterre, mais à conserver pour d’autres types de missions telles que les patrouilles de chasse (minorité). Comment faire pour en interdire l’accès suivant la mission?
7/à l'aide

Puisque certains aiment prendre comme référence les plus grands combats de septembre 1940 et autres big wing: croyez-vous que dans une courte rencontre d’une centaine d’appareils, plongés dans un aquarium mortel, un ou plusieurs pilotes va retrouver qui crient au secours dans le capharnaüm ?
Commande à effacer donc, puisque si l’ailier IA ou humain (qui pour le premier est censé être programmé pour vous couvrir) n’est pas derrière vous et prêt à intervenir contre votre attaquant, soit vous êtes condamné, soit vous vous démerdez tout seul. Ne pas oublier que les Bf 109 ne peuvent se permettre de quitter le courant des bombardiers (dans le cas d'une mission d'interception de bombardiers escortés). Sur ce dernier point, j'espère que l'IA de Bob décevra moins que l'actuelle.
8/contrôle au sol
Dans FB actuellement, ils permettent de nous aider à avoir un cap magique vers la base (piouuuu super ces instruments de nav en 40 !), d’avoir un cap magique vers l’ennemi le plus proche (le fieseler Storch innocent qui se balade à 10km de nous et à 10m du sol, pendant que nous ratons la formation de 40 He 111 qui se trouvent à 10,001 km et à altitude décente…), de demander l’autorisation de décoller et d’atterrir. Pour l’autorisation de décollage, elle se faisait très souvent par signe visuel (fusée, etc), pour les demandes atterros, c’est le control secteur qui décidait le « pancake » de la formation. Ne pas oublier qu’il n’y avait que 2 canaux principaux. Certaines grandes bases bénéficiaient d’une com locale pour l’approche mais j’avoue ne pas savoir lesquelles et je crois d’ailleurs que ça touche plus les missions du bomber command. Commande à effacer.


Si seulement Oleg nous aurait remis le front de l'est en simu! Au moins les radiocoms des chasseurs russes de 1941-42 auraient été vite "torchés" question procédure: il n'avait pas de radio... :D malheureusement il s'attaque au pire des front et à la pire des périodes du début de guerre... Ca va saigner.

Edit: cette structure s'applique pour le place de Sqn Ldr. Un ailier de vic n'a rien.
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rollnloop
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#80

Message par rollnloop »

Post très intéressant et détaillé, merci :)

Cependant je relève quelques petites affirmations qui demandent approfondissement, que je vais traiter une par une.
Dans FB actuellement, ils permettent de nous aider à avoir un cap magique vers la base (piouuuu super ces instruments de nav en 40 !),


L' invention du radiogoniomètre date de 1907, les premiers tests ayant eu lieu sur avion en 1911.

http://www.marconicalling.com/museum/ht ... 3-n=0.html

La localisation par gonio fonctionnait parfaitement dès 1920 au royaume uni

http://www.historyofpa.co.uk/pages/cw_iie_.htm (vers la fin de la page)

C' est d' ailleurs la base du système "Gee".
d’avoir un cap magique vers l’ennemi le plus proche (le fieseler Storch innocent qui se balade à 10km de nous et à 10m du sol, pendant que nous ratons la formation de 40 He 111 qui se trouvent à 10,001 km et à altitude décente…),
teste la mission suivante (fichier joint):

Les deux vics de hurricane dont tu fais partie doivent intercepter un raid de BF110C4 qui se situe au début de la partie à 40km dans le 120.

Un storch fait des rondelles à 10/15km dans le nord. (tu peux jouer avec icônes sur la carte pour vérifier)

Demande un cap vers les bandits à la tour et suis le (ou suis le chef, il suit ce cap)

Valides tu ce contre exemple ?


Je détaillerai les autres points plus tard, le post est riche et comprend de nombreux points dont la validité ne fait pas de doute, il s' agit juste de détailler et/ou débattre ceux dont l' interprétation peut porter à confusion.

Merci d' avance :)
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rollnloop
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#81

Message par rollnloop »

Situation: je suis le leader du deuxième Vic du flight B (green section si je ne m' abuse), sur Hurricane en Juillet 40

Seul notre squadron est engagé sur un raid de Ju87 qui attaque nos convois sur la manche, le group Control nous a guidés et mis en position pour une interception sur les Ju87 qui sont maintenent dans mes midi bas, j' arrive en piqué à 15° et 20° d' angle d' interception (mon cap est 290et le leur 270).

Je les aurai rejoint dans environ une minute. Soudain, je vois dans mon rétroviseur une forme qui semble très inamicale (un 109?) et se prépare à tirer sur Green3, qui n'a rien vu. Le Squadron Leader n'a lui non plus rien vu et va lui aussi se faire descendre dans les 10 secondes s' il garde le cap.

Que dois-je faire/dire ?
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II/JG51-Patatras
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#82

Message par II/JG51-Patatras »

A propos de l'aide pour le retour vers la base, je me suis juste mal exprimé: dans l'onglet 8 des coms, les commandes vecteur sur cible et dirigez moi vers la base sont à effacer car il n'y avait aucun opérateur et de système de guidage sol->air d'une telle précision (et surtout prenant les avions dans le détail). Je n'aborde finalement même pas les relevés gonio.

Pour ta mission j'essaie de suite.
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II/JG51-Patatras
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#83

Message par II/JG51-Patatras »

Ok pour la mission je vois ce que tu veux dire: le vecteur sur cible va donner le vecteur vers le wyapoint suivant. Au waypoint n°3 tu as donné comme cible les Bf 110 donc le contrôle magique ce recale sur le 120 direction les Bf 110.

En résumé, mis à part si tu as "forcé" le waypoint en route vers une cible (dont le vecteur sera donné par l"opérateur" par la commande com), l'opérateur donnera le vecteur vers le point de route suivant. Donc confusion de ma part concernant le fonctionnement du système (je ne l'utilise pas c'est peut-être pour cela...). 7 fois ma langue dans la bouche la prochaine fois... :shutup!:



Pour ton énigme, je réponds que si tu es green leader, tu représentes la dernière vic d'un ensemble de 4. Tu dois donc suivre les 3 autres formations plus haut qu'elles et en couverture (vic weaver pour être exact).
En cas de danger imminent, il faut rompre le silence radio pour prévenir le Sqn Ldr et contrer la menace avec la section verte. Le Sqn Ldr avorte la procédure d'attaque, la meilleur chose lui restant à faire étant d'engager un cercle défensif.
Si le danger n'est pas imminent (cad qu'un désengagement est toujours possible en sécurité), prévenir le Sqn Ldr, qui sortira de zone immédiatement, et recommencera une procédure d'interception guidé par le contrôle de secteur.

Dans les deux cas précédents, il faut bien se plier au fait que l'avantage immédiat est perdu, et l'interception ratée. Dans le dernier cas même si l'interception est ratée, l'avantage tactique n'est pas perdu: il faut juste jouer la prudence de le reconduire avec un autre essai d'interception (donc sortie de la "zone chaude", redéploiement, interception).
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74.sqdn-Zemke
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#84

Message par 74.sqdn-Zemke »

Au sujet du guidage / retour base RAF, compte tenu de la superficie limitée des sectors et de la parfaite connaissance de la topographie des lieux par les pilotes des squadrons assignés a ces memes sectors il est peu vraisemblable et en tout cas exceptionnel qu'un pilote ai a demander son cap pour un retour base. En tout cas, un pilote seul en 40 est soit :
-mort
-en avarie et emergency landing
-en avarie et RTB
-dans il2 et il a pas tout compris et doit encore s'entrainer

Donc, on part du principe établie qu'ils sont tous en formation ou dans une des situations décrites plus haut. Il y a au moins 1 a 2 leader de section dans le groupe et surement le SqdnLdr en relation avec le control. Il faut vraiment se forcer pour se paumer.
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rollnloop
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#85

Message par rollnloop »

Au sujet du guidage / retour base RAF, compte tenu de la superficie limitée des sectors et de la parfaite connaissance de la topographie des lieux par les pilotes des squadrons assignés a ces memes sectors il est peu vraisemblable et en tout cas exceptionnel qu'un pilote ai a demander son cap pour un retour base.
sur le site http://www.battleofbritain.net
German pilots generally had far more training than the British, even during the period of war, Luftwaffe training was intense, where the RAF just could not get their pilots into the air quick enough. The reason for this was that the RAF had a shortage of pilots and aircraft. If you had a months training, then you were one of the lucky ones. A few weeks learning the eliminatory physics of flying at a desk, usually up to about 15-20 hours actual flying, and you were posted. Most learnt the best way (sometimes not the correct way) to fly and be successful was the actual experience gained in combat flying. But flying was only one part, evasion tactics in combat was another, and a "good pilot" you had to be a good shot to shoot down one of the enemy and evade being shot at yourself, and this was not always that easy.
Au bout de 20h tu connaissais parfaitement les lieux quand tu as fait ton PP ? Moi pas, c' est pour ça qu' on m'a appris à utiliser le gonio, juste au cas où.

En bas de cette page: http://www.battleofbritain.net/0004.html

tu trouveras un lien vers l' histoire suivante:




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A Day In The Life Of A Battle of Britain Pilot
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The following would have been a typical day in the life of a Battle of Britain pilot.
The sequences are based on the works of different authors with the exception that the names have been changed. This is just to give you an idea as to how a pilot may have spent his day at the height of the battle.
My apologies to the authors for the alteration of some of the phrases and the addition of some additional sentences in this account.


I woke as the the airman orderly tapped my shoulder and repeated, "Come along Sir, come along Sir, 4.30" in my ear. It was very cold in the hut and dark, so I wrestled with myself for a few minutes and then jumped out of bed and put on my flying kit quickly. Irvin trousers over my pajamas, sweater, flying boots, scarf, Irvin jacket......I left the hut to look at my aeroplane.
I climbed into the cockpit out of which the fitter had just stepped, "Morning Williams, morning French, put my 'chute on the tail please," I checked the instruments one by one: petrol tanks full; tail trimming wheels neutral; airscrew fine pitch; directional; gyro set; helmet on reflector sight with oxygen and R/T leads connected - in fact everything as I liked it for a quick getaway when we scrambled.

Returning to the hut I found Hathaway, the orderly lighting the fire by the light of a hurricane lamp, while Chips lay fast asleep in a deck chair, his head lolling down on his yellow Mae-West. I lay down, and immediately became unconscious as if doped.......What seemed the next moment I woke with a terrific start to see everyone pouring out of the hut.......I could hear the telephone orderly repeating: "Dover 26,000; fifty plus bandits approaching from south-east."

Horton shouted, "Scramble Bill, lazy bastard," and automatically I ran out. Parachute on, pulled into cockpit by crew who had already started the engine. Straps, helmet, gloves, check the knobs, taxi out, get into the right position in my section and take off. I put the R/T on, and only then do I wake up and realize I am in the air flying with the distance between the ground and the Spitfire increasing all the time......

George Barclay 249 Sqn - Len Deighton/ Battle of Britain p122

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As the twelve Spitfires maneuvered into formation, and climbed for the east, I glanced down at my watch. Under ninety seconds. 'Not bad. Hope the old man was impressed.'
I started to wonder if we'd be too late again. Somehow the Controllers seemed slower these days. (They were - the communications network had been hard hit. But what they gave was far more accurate....well, sometimes. Everyone was learning.) "Parlor Leader, hullo, Parlor Leader. Many bandits approaching Dungeness, Angels 15 and above. Buster!"
Thin trails of smoke reached back from the exhaust ports. I looked over at my number two, "pull in Chips, pull in, your too far out....and pull up a bit.......and watch that sun, that's where the bastards will be coming from." and from Chips, I wouldn't expect anything else for a reply, "and I suppose you want me to watch me mirror too sir!!!"

I had to start thinking tactics, we should really add a couple of thousand feet to our directed height, better to be a little too high, than caught in the murderous fire raining down from the 109s.... Johnson, rehearsing in his mind his first - and only kill; a bomber nearly two weeks ago. Had it been a fluke? could he ever do it again? Chips, with five to his credit, wondering if was really true that you got the DFM for six kills.....he switched on the reflector sight, and turned the knurled knob until the brightness was exactly right. By now, a hardened veteran at 21, he knew what to expect. We were climbing higher; he set the bars to the wingspan of a 109. Chalkie Turner, on his first operational sortie, checking every dial, every setting again and again, practicing lifesaving tips he'd managed to pick up from the others. Get the head moving - check above, behind, to the beam......And Horton, humming contentedly away in his cockpit again, adrenaline pumping already, senses alive.

"Jesus Christ, it's the whole of the Luftwaffe......" Shimmering in the morning sun, wave upon wave of bombers, driving for London. Stepped above and behind, the serried ranks of Messerschmitts. Covering mile upon mile of sky, as far as the eye could see. It was at once magnificent and terrible.
"Parlor Squadron, aim for the bombers. Look out for snappers coming down.....here they come.....Parlor, break, break"

Suddenly the sky was dissolved into whirling confusion, the headphones filled with snatches of command, of exultation, of warning, of stark terror.
"He's a flamer.....Jeez, that was close.....Hey, look out!"
"Go for the bombers......more at two o'clock......"
"Hold on Hamish, I'm coming. Hold on!"
Chips was jinking left, then right, as the tracer flashed past; suddenly, a twin reared up in his sights - long glasshouse, a 110. He let fly, saw little chips float off as the Messerschmitt completed its bunt. One damaged. He dived for the protection of the haze.

I was there again, and cautiously lifted the Spitfire up again, and was once again shocked by the sight of hundreds of black-crossed aircraft in unbroken phalanxes boring for London. What had all the sweat, the turmoil, the sacrifices of the last few minutes been for I wondered. I squirted at a Heinkel, and sank below the haze as it flew solidly on. I headed east, then rose again, hoping to come on the flank of the raid. Still they were there in dozens. By now, I was quite alone, fuel was low and circled long enough to take in the sight of bombs raining down over the docks. Fires springing up from Tilbury, a vast white splash in the Thames Estuary. Hope it's not one of one of our boys, I thought. I swung for home and three 109s suddenly appeared and slanted across from the right. Instinctively, I fired at the nearest; it rolled onto its back and dived away. I couldn't hang around to watch the results, with the other two whipping round to attack. Yellow noses - did that really mean a crack unit? - the thought was fleeting. I fired - the guns clattered briefly, then stopped. Time to go. I shoved the nose down, twisted, jinked, aileron turned, and all the time the 109s clinged to my elusive Spitfire. These boys were really good. With the altimeter unwinding like a sweep second hand, I finally found sanctuary right down among the Slough balloon barrage, and threaded my way carefully to the west.

Douglas McRoberts/Lions Rampant pp97-99

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I landed the Spitfire back at the home base, and bumped my way across the grass towards the hangars, throwing the hood back and filled my lungs with fresh, clean English air. I came to a standstill, and the ground staff were immediately taken to task in refueling and rearming. I jumped out onto the wing, then down to the ground, "Running on fumes now, are we Sir." said the sergeant bending down and looking at me from under the wing. "We both are," I replied pulling my helmet and goggles off and making my way over to 'the hut', "both of us are exhausted."
"That bad is it Sir." he said,
"....and its going to get worse, " I said walking away almost shouting, "the bastards are in London."
As I got near to the dispersal hut, I saw a lean figure hurriedly put his head out of the window, "B Flight, "Scramble!!!" he had hardly got all the words out of his mouth as five or six bodies that were lazily lounging around outside sprang to their feet and ran to their awaiting aircraft. If they're going where I think they're going, there going to be in for it. By the time I got inside, the place was deserted except for the despatch clerk and Horton who had already beaten me down. "Any of the others back?" I asked pouring a cup of tea from the urn.

We both walked outside and sat down in the now vacant deckchairs. "No, just me, I was back first for a change," he paused, "....mind you, if it wasn't for being low on juice, I would have gone to Margate....they tell me it's nice there at this time of year."

As we sat there, almost in a melancholy silence, the others came back one by one......Chips, Hamish, Turner, it seemed that we had all made it back, a little tired, a little weary and our thoughts were with the other flight that had gone out to take our place.

The rest that we had all looked forward to was short lived. I was just about to go and see 'the old man' when the telephone rang again, there was a short silence then "Everybody up....scramble."
There had been hardly enough time to service the aircraft, but we ran all the same, fired up the Merlins and within seconds we were bouncing across the grass with throttles open, and doing it all over again.

No Margin for Error/Author

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The raid on London must be continuing as we were vectored to the same position we had been earlier. Again I started to think tactics, height, gain the advantage of height and again ascended two thousand more than our directed height.
With South London below, I catched a glimpse of a formation of enemy bombers as we turn southwest of London. I decide to maneuver our section to engage a group of Dornier Do17s from the beam but at the last instant the Germans turned so that a co-ordinated assault becomes impossible. My plan has gone astray, "Parlor Squadron, Parlor Squadron, okay boys...pick your target, break....break.....break" I instruct the men to break up and make individual attacks, I took the leading Dornier. I turned, then closed fast, I fire a four second burst before diving underneath and swinging around for a second attack from the other side. This time I fired for two seconds before banking away. The leading Dornier seems undamaged but suddenly the second bomber in the formation breaks away and falls into a dive. I turn off, and spot a single Messerschmitt Bf109 below and ahead. I follow it through the thick smoke billowing over the Thames and finally catch up with it over the Estuary. I fired for three seconds. The 109 is hit and a stream of black smoke trails behind his tail so I close in to 50 yards and fired for the last time. Pieces of the German fighter are torn away before it suddenly bursts into flames and then explodes in fire and brimstone with pieces of wreckage going in all directions.

I returned back towards London. The scene below is devastating. A huge spiralling cylinder of thick black smoke from burning warehouses near the docks billows steadily up into the clouds. The docks and warehouses are ablaze as London's East End is hammered.
The sun glints on the wings of the German bombers as they turn followed by the flak. Smaller planes dart in and out of the enemy formation, and the German planes are scattered but there are so many that they seem impossible to stop.

I make contact with Horton and Chips, we gain height where the air is a little clearer and more room to move in safety as the bombers are below us and with no sign of 109s. A short conversation and I instruct them to go in again. Horton picked a target and banked away and I lost sight of him as he went down. Chips put his nose down and headed for a group of three Dorniers, I follow him to the left and behind. "Parlor break, Parlor break, bandits two o'clock" I gathered that it would only be a matter of minutes before the 109s would be on us.

Chips is still diving down at the bombers. He is ahead of me as he closes in on a straggling Dornier. I continue to follow him down and saw him make a quarter attack on the German bomber. Large pieces fly off the enemy machine, then a wing crumples as it goes down spinning. An instant later I see a Spitfire which I assume to be that of Chips, spinning down with about a third of its wing broken off.....Has there been a collision? The Spitfire spins wildly and he has no chance to bail out. Another casualty of this wretched war.

After doing my best to forget for the time being what I saw, taking time out to wallow in my feelings for Chips could spell trouble, one does not do that sort of thing and become another target for the enemy. I turned and attacked the bombers, evaded more 109s, I get a Dornier, and a probable, and possibly a share of a 109, but with ammunition exhausted, and fuel tanks close to empty, we land back at our airfield in ones and twos. Pilots climb wearily out of their cockpits in grim silence carrying in their minds an unforgettable picture of the seemingly impregnable bulk of the German formations and of the terrible firestorm in London.

A Few of the Few/Dennis Newton pp116-117

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For the front line squadrons, the daily routine varied little. Dowding had implied that each squadron be allowed one days rest a week, but this was not always possible. A normal battle day with a day fighter squadron could begin as early as 3.30am and carried on until stand down at around 8.00pm. Some flights or entire squadrons would be at readiness to take off within five minutes which, in actual practice, meant two or three minutes. Sometimes there would be a section on standby, with the pilots in their cockpits and able to be off the ground in a minute or so. Breakfast or a sandwich lunch would probably be brought to the dispersal points around the airfield.
It was now just after midday, we had flown two sorties today and that had taken the stuffing out of most of us, we were glad of the rest, no doubt other squadrons had been sent in to relieve us were over London, and we were now enjoying the rest, no matter how brief it may be. In the intervals between flights, we dozed on beds or chairs in the crew huts - or in tents for those at satellite airfields - or even on the grass. Some read, some played cards, draughts or chess. Tiredness inhibited conversation.

Periodically the telephone rang jerking us all into boggled eyed alertness. More often than not the telephone orderly would call one of us to some innocuous administrative call and the tension of another anticipated order to combat receded. That telephone played hell with our nerves. I don't think any of us pilots ever again appreciated the virtues of Mr Bell's invention. Sooner or later though, the action charged instruction came through. The orderly would pause, listen and then bawl "Squadron scramble, Maidstone, Angels two zero."

Before he'd relayed the message we were away sprinting to our Spitfires, It was on again, the sheer hell of the mornings sorties were now behind us, as was the precious couple of hours rest that we had just enjoyed, only one thing remained in our thoughts, and that was to get to those Spitfires as quickly as possible.
As we ran, the fitters fired the starter cartridges and the propellers turned with engines roaring into life as flame and a puff of smoke was emitted from the Spitfires short exhausts. From strapping in to chocks away it was just a matter of seconds. We taxied to the take off point on the broad grass airfield, and pausing only to get the last aircraft to get into position, then stopping and looking towards the operations room waiting for the signal to take off. Seconds seem like minutes as we wait, "C'mon 'Matron' we havn't got all day" I said to which I got the curt reply, "Parlor Leader, you must learn to be a little patient!!" At last I led a flotilla of twelve Spitfires that were gunning their throttles and speeding away on the take-off in a wide vic formation of flights.

As we got airborne, we snapped the canopies shut, and pulling the undercarriage lever, the wheels were sucked into their wells. I glanced around on all sides making sure that the squadron were all in position. "Rastus Parlor airborne" I called over the R/T, to which the ground controller replied "OK, Parlor leader, one hundred plus bandits south of Ashford heading north west angels fifteen. Vector 130, Buster." Buster meant the fastest speed attainable, so there was no time for sightseeing this trip, Oh for a nice easy patrol!!

We struggled to gain every inch of height in the shortest possible time we gradually emerged out of the filthy black haze which perpetually hung like a blanket over London. Suddenly around 12,000 feet we broke through the smog layer and a different world emerged, startling in its sun drenched clarity. Long streaming contrails snaked way above us from the Channel coast as the Messerschmitt high flying fighters weaved protectively over their menacing bomber formations. Our radios became almost unintelligible as pilots in our numerous intercepting squadrons called out sightings, attack orders, warnings and frustrated oaths. Somehow, a familiar voice of any one of our pilots would call out and break through the radio chatter with an urgent "Parlor leader, bandits eleven o'clock level."

Battle of Britain/ Richard Townshend Bickers pp141-143

--------------------------------------------------------------------------------


I fastened on to the tail of of a yellow nosed Messerschmitt, I fought to bring my guns to bear as the range rapidly decreased, and when the wingspan of the enemy aircraft fitted snugly into the range scale bars of my reflector sight, I pressed the firing button. There was an immediate response from my eight Brownings which, to the accompaniment of a slight bucketing from my aircraft, spat a stream of lethal lead targetwards. 'Got you' I muttered to myself as the small dancing yellow flames of exploding 'De Wilde' bullets splattered along the Messerschmitts fuselage. Before I could fire another burst, two 109s wheeled in behind me. I broke hard into attack pulling the Spitfire into a climbing, spiraling turn, as I did so: a maneuver I had discovered in previous combats with 109s to be particularly effective. And it was no less effective now, the Messerschmitts literally "fell out of the sky" as they stalled in an attempt to follow me.
I soon found another target. About 3,000 yards in front of me, and at the same level, a Hun was just completing a turn preparatory to to re-entering the fray. He must have seen me almost immediately, he rolled out of his turn towards me so that a head on attack became inevitable. Using both hands on the control column to steady the aircraft and to keep my aim steady, I peered through the reflector sight at the rapidly closing 109. We appeared to open fire together, and immediately a hail of lead thudded into my Spitfire. One moment, the Messerschmitt was a clearly defined shape, its wingspan nicely enclosed within the circle of my reflector sight, and the next it was on top of me, a terrifying blur which blotted out the sky ahead. Then we hit, his tailplane had dug into the Spitfires fusalage just behind the canopy, what damage had been done I didn't know, but the sound of ripping fusalage gave me real cause for concern.

The impact pitched me violently forward on to my cockpit harness, the straps of which bit viciously into my shoulders. At the same moment, the control column was snatched abruptly from my gripping fingers by a momentary, but powerful, reversal of elevator load. In a flash it was all over: there was clear sky ahead of me, and I thought for a moment, "God, I'm still alive," But I could see puffs of smoke and the odd flame coming from the engine cowling,the engine began to vibrate, slowly at first, but now, with increasing momentum causing the now regained control column to jump backwards and forwards in my hand. The bugger must have managed to get in a few shots whit found their target somewhere in the engine bay. I had to think quick, I closed the throttle, and reached forward and flicked off the ignition switches, but before I could do so, the engine seized and the airscrew came to an abrupt halt. I saw with amazement, that the blades had been bent almost double with the impact of the collision, the 109. How close was that I thought.

Smoke started to pour into the cockpit, I tugged at the hood release toggle, but could not release it, how I would welcome a rush of air now, I tried again with the normal release catch, but to no avail. There was only one thing to do, and that was to keep the aircraft under control. The speed had now dropped off considerably and with a strong backward pressure on the stick, I was able to keep a reasonable gliding altitude.

Frantically, I peered through the smoke and flame that was now enveloping the engine, trying to seek out what lay ahead. I daren't turn the aircraft, I had no idea as to what other damage may have been done, and at low level, even a small turn would be out of the question.

Through a miasmatic cloud of flame and smoke the ground suddenly appeared ahead of me. The next moment a post flashed by my wing tip and then the Spitfire struck the ground and ricocheted back into the air again finally returning to earth with a jarring impact, and once again I was jerked forward on to my harness. The straps held fast, and continued to do so as the aircraft ploughed its way through a succession of posts before finally coming to rest on the edge of a cornfield. The now dense smoke blinded my eyes, and my throat felt raw, I tried to keep swallowing, but it was almost as if my tongue was being welded to the roof of my mouth. For the first time, I became frantic with fear, I tore at my harness release pin then battered at the perspex hood in an effort to escape from the cockpit which entombed me. Then at last, with a splintering crash the hood finally cracked open, thus I was able to scramble clear from the cockpit and in the safety of the surrounding field.

Based on an experience of F/Lt Al Deere
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For a while I was completely disorientated, come to think of it, where was I, the field was relatively quiet, and peaceful, the sky was clear, but I could see the vapour trails in one direction, "that surely must be over London, no, wait, where did we make contact with the enemy, God I don't know....yes I do, Ashford," the sky was just one huge sheet of silken haze, but a very bright spot indicated to me the position of the sun and that was the direction of west as it was now late afternoon.
I relieved myself of my helmet, and unbuttoned my Alvin jacket and decided to walk leaving the burning plane in the empty field.

Well, for me, another day over. All I had to do was to get to the nearest airfield and I would soon be back at base. My story would be told, along with the many others that would be told that evening, maybe in the mess, maybe down at the local pub, all it wanted was for someone to come up with a suggestion. After a few beers, or a game of cards, maybe a letter to the folks at home may be written....yes I owe them a letter, oh, better write a letter to "Chip's" family.....a task we all dread, then the events of the day will soon be a thing of the past, remembered just how I want to remember them, or how I describe them in my letters. Tonight, I will sleep like a baby, lost in another world perhaps, only to be interrupted by that all too familiar call....."Come along Sir, come along Sir, 4.30"..................




--------------------------------------------------------------------------------

Tu noteras que

-les avions du squadron sont revenus parfois un par un se poser, sans savoir ce qu' il était advenu des autres.
As we sat there, almost in a melancholy silence, the others came back one by one......Chips, Hamish, Turner, it seemed that we had all made it back, a little tired, a little weary and our thoughts were with the other flight that had gone out to take our place.


-les conversations "hors contrôle" du type "rapproche toi" existaient, avec des dialogues "typically british"
"pull in Chips, pull in, your too far out....and pull up a bit.......and watch that sun, that's where the bastards will be coming from." and from Chips, I wouldn't expect anything else for a reply, "and I suppose you want me to watch me mirror too sir!!!"
-la radio était saturées d' appels non conformes à ce que tu décris comme la discipline radio britannique:
Suddenly the sky was dissolved into whirling confusion, the headphones filled with snatches of command, of exultation, of warning, of stark terror.
"He's a flamer.....Jeez, that was close.....Hey, look out!"
"Go for the bombers......more at two o'clock......"
"Hold on Hamish, I'm coming. Hold on!"
-Pour Pat, que je cite:
Donc si je résume, les ordres détaillés du Sqn Ldr vers ses flights sont a effacer pour une procédure d’interception (majorité) dans le cadre de la bataille d’Angleterre
Le passage suivant est intéressant:
The raid on London must be continuing as we were vectored to the same position we had been earlier. Again I started to think tactics, height, gain the advantage of height and again ascended two thousand more than our directed height.
With South London below, I catched a glimpse of a formation of enemy bombers as we turn southwest of London. I decide to maneuver our section to engage a group of Dornier Do17s from the beam but at the last instant the Germans turned so that a co-ordinated assault becomes impossible. My plan has gone astray, "Parlor Squadron, Parlor Squadron, okay boys...pick your target, break....break.....break" I instruct the men to break up and make individual attacks, I took the leading Dornier
Puisqu' il évoque la gestion des imprévus.

Celui-ci aussi, qui évoque la gestion des ailiers du Vic et les alertes radio:
I make contact with Horton and Chips, we gain height where the air is a little clearer and more room to move in safety as the bombers are below us and with no sign of 109s. A short conversation and I instruct them to go in again. Horton picked a target and banked away and I lost sight of him as he went down. Chips put his nose down and headed for a group of three Dorniers, I follow him to the left and behind. "Parlor break, Parlor break, bandits two o'clock" I gathered that it would only be a matter of minutes before the 109s would be on us.
Le point où je veux en venir, c' est que tout semble plus "brouillon" et plus "permissif" que le cadre très strict que tu évoques, et n'est pas sans me rappeler les comms de Rowan's BoB.

Connaissait (ssiez) tu (vous) ces extraits ? Un avis sur la question ?

Bravo d' avoir lu jusqu' au bout en tout cas, je crois que c' est le post le plus long que j'aie jamais fait (ça aide le copier/coller) :P
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#86

Message par rollnloop »

Un truc que j' ai découvert par hasard l' autre jour pour priver les pilotes du "gonio magique" (sur le front est, toutes les bases de campagne ne devaient pas être équipées).

Tu ne mets qu'un waypoint "décollage", et un autre waypoint éloigné de plusieurs kilomètres (20,40,60 selon l' envie de "taquinage" du jour) et pas du tout en direction de la mission du jour.

Quand les pilotes égarés (ce qui arrive facilement sur des cartes comme L'vov ou Balaton avec météo brumeuse et après un combat) vont demander le "cap retour magique", il se verront indiquer un cap vers le deuxième waypoint (si on joue sans icône GPS, peu de chances qu' ils aient noté sa position vu qu' il n'est pas, je le rappelle, en rapport avec la mission du jour) et devront se taper la nav retour une fois bien paumés par le "cap magique" qui les amène en pleine nature.

Vicieux nan ? :exit:
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#87

Message par II/JG51-Patatras »

http://www.battleofbritain.net

Oui, je pense qu’un jour ou l’autre, par son nom, ce site a attiré mon attention… :P :P


L’utilisation de la radio partie pratique : Un règlement aussi strict soit-il sur le papier, ne peut pas grand chose contre les limites imposées par l’urgence de la situation (+ stress, + fatigue, + peur…). Si le cadre d’utilisation de la radio n’en reste pas moins strict, je ne nie pas son abus lors des instants cruciaux. Mais, sur ce point ->je préfère l’aspect facile et lisse plutôt que le côté décoratif qui serait imposé par une cacophonie sonore en fond d’écouteurs lors des combats…
Oui… Ce serait embêtant si des pilotes excités m’empêcheraient de comprendre les ordres de mon contrôleur de secteur…
Sans ordre pas de guidage précis…
Sans guidage pas les conditions réunies pour intercepter, et intercepter surtout avec l’avantage d’altitude qui réduira les pertes…
Sans interception pas de combat…
Mmm…
Frustré.
En résumé, ce serait une concession à faire pour un peu moins d’immersion « eye candy » (euh… « ear candy ? »).
J’admire d’ailleurs la patience flegmatique des contrôleurs et chefs de formation anglais dans leurs efforts pour réduire les excès d’utilisation radiophonique: nos débuts virtuels l'automne dernier avec 2 suédois, 1 anglais, 1 hollandais, 3 français bizarres, et à l'occasion 1 basque (que je ne nommerait pas :D ) dépassaient le cirque du meilleur Warsav-Koscuisco :rolleyes:


“The raid on London must be continuing as we were vectored to the same position we had been earlier. Again I started to think tactics, height, gain the advantage of height and again ascended two thousand more than our directed height.”

With South London below, I catched a glimpse of a formation of enemy bombers as we turn southwest of London. I decide to maneuver our section to engage a group of Dornier Do17s from the beam but at the last instant the Germans turned so that a co-ordinated assault becomes impossible. My plan has gone astray, "Parlor Squadron, Parlor Squadron, okay boys...pick your target, break....break.....break" I instruct the men to break up and make individual attacks, I took the leading Dornier”

Un Sqn Ldr qui désigne des cibles individuelles de sa section (oula, ça sent le manque d’effectif ça…) dans une formation précise de bombardiers, oui, je ne vois pas où est le problème, c’est ce qui arrive juste avant de passer à l’attaque. Les exemples de récits où un Sqn Ldr va, par rapport à son SITAC vite construit, ordonner par exemple, à son Flight A de monter sur l’escorte, et à son flight B de s’occuper des bombardiers, sont sûrement beaucoup plus rares… Le tout est de ne pas fractionner le squadron (c’est le manuel qui le veut :rolleyes: ). Pour la programmation de commandes de com qui permettraient à un leader de désigner les cibles de chacun… mmm j’espère que le leader sera aussi bon pianiste. Et si les IA peuvent toujours être programmés pour le faire, des pilotes virtuels que l’on dispatche à droite à gauche au milieu d’une centaine d’appareils vont se perdre de visu et se mettre en danger (à moins d’être des pros aux cent vies virtuelles).


Enfin au sujet de la connaissance topographique du secteur assigné aux pilotes, j’avoue me prendre au jeu (c’est bien le cas de le dire) et j’aurais eu le même genre de réponse que Zemke. Cela fait environ 6 mois que le No.74 s’entraîne sur la même carte ( 1), tout en se limitant, chronologiquement, à la phase d’ouverture de la Bataille d’Angleterre ( 2)(et en fin de période des raids diurnes sur le SE et les terrains d’aviation). Au bout de quelques mois, on commence vraiment à connaître les points particuliers… En y réfléchissant bien, nous adoptons la même situation des pilotes de squadrons restés en Angleterre pendant la Bataille de France, qui se retrouvent plusieurs mois sur le même secteur aérien (et ce n’est pas une exception) . Bien sûr, lorsque les rangs se seront dégarnis rapidement, et que le temps pressera, ce sera une autre paire de manche, c’est vrai, mais avant cela j’attends le simulateur moderne qui -online- permette de reproduire décemment des combats géants au-dessus des banlieues londoniennes…




++++++++++++++++++++++++

Héhé, juste pour ce qui concerne le « sabotage de plans de vol »: j’ai aussi donné par le passé… :P C’était encore chez les Jabos : Créant la majorité des missions, quelque soit la météo le deuxième waypoint de 2/2 se retrouvait en limite de carte… Jusqu’au jour où j’ai devais leader 99% des vols, les pilotes n’ayant plus qu’à me laisser faire pour les ramener à bon port… Enfin, au moins, ils faisaient tout pour rester ensemble dans le vent et la tempête.

Nostalgie… :P :exit: :exit:
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#88

Message par rollnloop »

Mais, sur ce point ->je préfère l’aspect facile et lisse plutôt que le côté décoratif qui serait imposé par une cacophonie sonore en fond d’écouteurs lors des combats…
je te conseille, si ce n' est déjà fait, de tester Rowan's BoB avec le BDG0.99, tu verras que les deux ne sont pas incompatibles. (je ne t' en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte).
Enfin au sujet de la connaissance topographique du secteur assigné aux pilotes, j’avoue me prendre au jeu (c’est bien le cas de le dire) et j’aurais eu le même genre de réponse que Zemke. Cela fait environ 6 mois que le No.74 s’entraîne sur la même carte ( 1), tout en se limitant, chronologiquement, à la phase d’ouverture de la Bataille d’Angleterre ( 2)(et en fin de période des raids diurnes sur le SE et les terrains d’aviation). Au bout de quelques mois, on commence vraiment à connaître les points particuliers… En y réfléchissant bien, nous adoptons la même situation des pilotes de squadrons restés en Angleterre pendant la Bataille de France, qui se retrouvent plusieurs mois sur le même secteur aérien (et ce n’est pas une exception)
Tout à fait, et tu remarqueras que l' IA de PF ne se sert pas du gonio, donc ne pollue pas la fréquence avec ça (par contre les 12 demandes d' atterrissage sucessives suivies de 11 ordres de remise de gaz grrrrrrr). Quand au joueur, à lui de choisir (offline), je ne l' utilise que très rarement après quelques années de pratique sur toutes les maps, mais c' est une aide certaine pour les débutants (comme à l' époque !). Online, au concepteur de la mission de voir s' il veut l' autoriser ou "piper les dés".

Ce que je voulais mettre en évidence, c'est qu' autoriser les commandes ne nuit pas à l'immersion, c' est leur utilisation hors contexte qui l' est. Seule exception notoire, l' abus de "help me" par l' IA ou le joueur ( mais là c' est à lui de voir), même quand il n'y a personne à des kilomètres....

Mais le point que je voudrais vraiment aborder, c' est le type d' expressions auxquelles on devrait pouvoir s' attendre, afin de les soumettre sans faire du simple "pompage" de Rowan's BoB.

Une commande à laquelle je pense, au lu des articles ci-dessus, c'est "accuser réception", en effet vu le bordel ambiant dans certaines configurations de combat il semble que les contrôleurs donnant des ordres aux squadrons devaient avoir des doutes sur la réception par les Squadron Leader, auquel cas ils devaient certainement répéter leurs ordres. On pourrait imaginer que le contrôle répète l' ordre tant que le squadron leader n'a pas accusé réception, ce qui serait automatique pour l' IA et manuel pour le joueur. Ca laisserait un certain nombre d' occasions en cas de radio saturée de comprendre ce qui s' est dit et que ça s' adresse au vol du joueur...
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#89

Message par rollnloop »

je viens de retrouver ce passage:
Before he'd relayed the message we were away sprinting to our Spitfires, It was on again, the sheer hell of the mornings sorties were now behind us, as was the precious couple of hours rest that we had just enjoyed, only one thing remained in our thoughts, and that was to get to those Spitfires as quickly as possible.
As we ran, the fitters fired the starter cartridges and the propellers turned with engines roaring into life as flame and a puff of smoke was emitted from the Spitfires short exhausts. From strapping in to chocks away it was just a matter of seconds. We taxied to the take off point on the broad grass airfield, and pausing only to get the last aircraft to get into position, then stopping and looking towards the operations room waiting for the signal to take off. Seconds seem like minutes as we wait, "C'mon 'Matron' we havn't got all day" I said to which I got the curt reply, "Parlor Leader, you must learn to be a little patient!!" At last I led a flotilla of twelve Spitfires that were gunning their throttles and speeding away on the take-off in a wide vic formation of flights.
Qui semble bien indiquer que la tour avait la radio, même si elle utilisait les fusées pour autoriser le décollage (A moins que "Matron" ne soit le group control, qui téléphone à la tour plutôt que d' utiliser la radio ?). L' avantage certain de la fusée, même si la tour a la radio, est que même ceux qui n' ont pas de poste radio parmi les rampants savent que le décollage va suivre, et s' éloignent de la bande de décollage.
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#90

Message par rollnloop »

mais avant cela j’attends le simulateur moderne qui -online- permette de reproduire décemment des combats géants au-dessus des banlieues londoniennes…
c' est prévu, mais comme d' hab' "wait and see"
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#91

Message par 74.sqdn-Zemke »

Au bout de 20h tu connaissais parfaitement les lieux quand tu as fait ton PP ? Moi pas, c' est pour ça qu' on m'a appris à utiliser le gonio, juste au cas où.

Hummm....oui ! je ne sais pas ou tu crèche mais chez moi le soleil se lève toujours a l'est, les repères topo remarquables sont toujours les memes et je détermine assez facilement mon cap (lol) . Sans parler du fait de voler a proximité des cotes qui facilite le repéragepour les anglais car la recherche d'amers se réduit a un plan longitudinal et le rique d'erreur s'en trouve bien plus limité. Au dessus de londres....c'est un peu plus compliqué mais a l'époque la détermination de repères au sol se résumait aux clochers, embouchures de rivière, ponts,etc, et le paysage n'était pas "pollué" comme aujourdh'ui.



-les avions du squadron sont revenus parfois un par un se poser, sans savoir ce qu' il était advenu des autres.

Ca n'est pas contradictoire . Le principe de base est de rester ensemble ! si ça n'est plus le cas...il faut bien rentrer !


-les conversations "hors contrôle" du type "rapproche toi" existaient, avec des dialogues "typically british"

Obligatoire si la formation n'est pas assez structurée. Dans le cas ou les sections devraient changer de formation tactique il est vital que chacun soit a sa place afin de ne pas risquer de mettre en péril les processus d'interception et autres. Exemple, si blue 2 est en retard et éloigné dans le plan horizontal par rapport a blue3 , le passage en échelon ou ligne arrière est compromis...du moins dans sa composition initialement prévu. De plus, chacun a besoin d'etre sur que les autres sont a leur place par sécurité et parce que la surveillance de zone est divisée par quartiers attribués a chacun. Donc, mieux vaut un ordre bien donné que l'incertitude.


-la radio était saturées d' appels non conformes à ce que tu décris comme la discipline radio britannique:

Normal, ce sont des hommes pas des machines. Et la radio est en tous cas vite saturée ! De part ses capacités surtout ! (1940) La discipline hors combat est vitale !!! l'ennemi est très proche et il est crucial que lors des phases d'approche on ne puisse déterminer qui est là ou là, a l'exception du controle. C'est pour cette raison que les indicatifs et les identifiants squadrons changeaient régulièrement.


Le point où je veux en venir, c' est que tout semble plus "brouillon" et plus "permissif" que le cadre très strict que tu évoques, et n'est pas sans me rappeler les comms de Rowan's BoB.

des apprentis avec 20 heures dans la besace ne sont pas toujours a meme de respecter a la lettre en tous temps la procédure. Mais l'exception ou la disgression ne créent pas la regle. Chez nous, c'est la meme chose...on sait qu'on ne doit pas...mais parfois c'est plus fort que nous ! Le plus important c'est que la regle est là pour servir de garde-fou au systeme et au final le principe est appliqué avec plus de réussite que s'il n'y avait pas de regles communes.

Connaissait (ssiez) tu (vous) ces extraits ? Un avis sur la question ?

Oui, comme des dizaines d'autres qui relatent une "guerre personelle et particulière". Ces expériences et témoignages sont des éléments qui participent du conflit vécu par tous.

Bravo d' avoir lu jusqu' au bout en tout cas, je crois que c' est le post le plus long que j'aie jamais fait (ça aide le copier/coller)

En tout cas, ces échanges sont très enrichissant. Je considère connaitre une partie infime de ce qu'il faudrait savoir sur la BOB ! un peu comme un jeunot catapulté après ses 20 heures d'école !
Ce que je propose : Dès que le 74 est capable d'appliquer de bout en bout les procédures raf 1938 ( sans collisions, pilote perdu, etc.) je mettrai a disposition un fichier de missionTRK en téléchargement afin que chacun puisse juger de l'intéret de la chose. On en est pas loin !
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Pierre Alfaro
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#92

Message par Pierre Alfaro »

Sur la facilité de la navigation à vue, je rappelle quand même l'épisode fameux de l'aterrissage par erreur au Pays de Galles de l'Oblt. Faber qui, croyant s'être posé en France, livra à la RAF son premier 190 intact...
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#93

Message par rollnloop »

J' ai fait mon "équivalent privé" (je n'ai eu droit qu' au papier du Professionnel, quelques mois plus tard) dans les landes. Je ne me suis jamais égaré bien longtemps, mais il y avait de quoi. On volait souvent à 500 pieds (because Marsan et Cazaux) et le repère "autorisé" pour prendre le début du "couloir" qui nous menait de 15/20km dans les terres à Biscarosse était "le petit village avec un clocher blanc" (sauf que 99,9% des villages des landes font la même taille et ont un clocher blanc), la fin de zone militaire au Nord Est "le village des schtroumps" avec son chateau d' eau bleu (99% des villages,etc...), donc au final une erreur de nav de 20km était parfaitement envisageable pourvu que le vent en soit (quelques cheminées d' usines pour confirmer son sens et sa force, mais pas beaucoup d' usines dans le coin). Quand à la météo, très sympa en août mais en octobre les 8kilos (à l'époque c' était le mini, ça a dû changer peu après) n' étaient pas rares, ça + nav entre 500 et 1500ft, t'as intérêt à savoir lire la carte et surveiller le chrono !

Et puis, quand tu voles au-dessus de la couche et qu' il n'y a pas de trou pour aller te poser à l'estimée prévue, que tu as un Horizon et un VOR mais pas de DME, que l' ADF est en rade,et que, et que, et que.... ben t' es bien content de savoir que le terrain a un gonio et de l' avoir essayé pour voir comment ça marchait, juste au cas où.

Les "fews" de la RAF n' avaient de récepteur ADF, contrairement aux "Huns" qui en avaient installé sur leurs chasseurs, et des balises sur toute la côte, c' est sans doute parce qu' ils comptaient sur autre chose pour les ramener en cas de pépin de nav, comme "gee".



Désolé de l' aparté, je vais tâcher de recentrer le débat.
des apprentis avec 20 heures dans la besace ne sont pas toujours a meme de respecter a la lettre en tous temps la procédure. Mais l'exception ou la disgression ne créent pas la regle. Chez nous, c'est la meme chose...on sait qu'on ne doit pas...mais parfois c'est plus fort que nous ! Le plus important c'est que la regle est là pour servir de garde-fou au systeme et au final le principe est appliqué avec plus de réussite que s'il n'y avait pas de regles communes.
C' est aussi ça qui te donne le sentiment de voler avec des hommes, pas des machines. Le but est de donner ce "feeling" quand on volera avec l' IA de BoB, à la fois par les règles IA et par les comms. Peux-tu vérifier
l'ennemi est très proche et il est crucial que lors des phases d'approche on ne puisse déterminer qui est là ou là, a l'exception du controle. C'est pour cette raison que les indicatifs et les identifiants squadrons changeaient régulièrement.
?

Les Américains avaient l' habitude d' un seul indicatif par squadron (les Français aussi). Si tu as une source ?
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74.sqdn-Zemke
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#94

Message par 74.sqdn-Zemke »

Oui, Faber pilotait le redoutable A3 ( the butcher bird !) en juin 42. Les versions divergent sur les causes de son atterrissage a Pembrey. Perdu ? peut-etre mais pas sur. Il aurait engagé des spits près de Cherbourg et cela l'amena au dessus de la Cornouailles. Pris en chasse par des spits, il aurait effectué une maneuvre évasive qui le fit passer par le sud galles. A court de carbu, il aurait été contraint de se poser a Pembrey. Il a tenté de mettre le feu a son 190 sans résultat !
La raf qui élaborait un plan destiné a récupérer un A3 pour mettre en chantier un avion capable de rivaliser avec lui n'en attendait pas tant ! Il semble que la réponse au A3 fut un spit Mark IX, un V avec le merlin 61, le hawker fury et la directive F 6/42 pour la mise en oeuvre d'un nouveau chasseur hautes performances.
A lire a ce sujet : Focke Wulf Fw 190 in combat d'Alfred Price (au sujet des tests effectués par la raf avec le 190 de faber en vol, opposé aux différents aéronefs anglais de l'époque).
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74.sqdn-Zemke
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#95

Message par 74.sqdn-Zemke »

Les Américains avaient l' habitude d' un seul indicatif par squadron (les Français aussi). Si tu as une source ?

Roll, vivement que tu postules chez nous ! :D Ca m'évitera d'user mon clavier et mes neurones a rechercher les sources !
La raison est que le sector est au moins aussi important stratégiquement que les escadrilles qui sont chargées de le défendre. Le commandement avait tout loisir de permuter les squadrons en fonction des besoins et pour brouiller la perception et l'analyse stratégique que pouvaient en faire l'ennemi. Il faut se rappeler aussi que les anglais faisaient une véritable parano au sujet des espions et donc les personnes habilités a connaitre l'intégralité du dispo n'étaient pas légion !
Pour etre plus précis, les escadrilles et les sectors avaient des indicatifs d'appel étaient changés périodiquement par sécurité. Chaque pilote du squadron avait un indicatif a deux chiffre. Celui du SqdnLdr commençant toujours par 1-4. Meme si l'usage voulait qu'ils s'identifient par leur code de section ( blue 2, green 3...)
Un message du controle secteur ressemble a ça :
" Rabitt red 1/this is Harnby/ Vector 2-3-6/ angel sixteen/ bandits 10 O'clock/ bandits angel thirteen/Harnby out
Un message du Ldr au control :
" Harnby/ this is Rabitt/repeat vector/ rabitt listening out
enfin voila quoi...un exemple parmis tant d'autres !
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rollnloop
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#96

Message par rollnloop »

Pour etre plus précis, les escadrilles et les sectors avaient des indicatifs d'appel qui étaient changés périodiquement par sécurité
Eh bien ils étaient plus malins que les américains (jusqu'au Vietnam, après je n'ai pas de source indiquant le maintien de la procédure) et les Français en Indochine (pareil, pas de source après), merci pour la précision :)

(ceci dit si tu as une source sur le net, ça m' intéresse, j' y trouverai certainement d' autres infos)

Roll, vivement que tu postules chez nous !
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ça ne va pas plaire à un des lecteurs du sujet :devil:

Aucune ambition de ce côté je le rassure, mais ça n' empêche pas les échanges et autres débats :)
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux, etc...

74.sqdn-Zemke
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#97

Message par 74.sqdn-Zemke »

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ça ne va pas plaire à un des lecteurs du sujet

Vraiment ! je ne vois pas de qui tu parles !!!! :beta:
Enfin, j'aurais pu essayer de te pistonner ! :exit:
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Gerfaut
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#98

Message par Gerfaut »

Allez chiche, Zemke, ou alors que de la gueule ?!
:lol: :exit:
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74.sqdn-Zemke
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#99

Message par 74.sqdn-Zemke »

Mais non doc, tu sais si je pouvais et si c'était possible...j'embaucherai bien tous les bons pilotes !!!
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Cro24
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#100

Message par Cro24 »

Peut etre et meme sans doute une explication a la « livraison » de Faber.

Le Fana de janvier, des fois dans la vraie vie on peut apprendre plein de choses :rolleyes: :lol:
a un excellent article sur l’atterrissage d’un Do 217 le 12 octobre 41 qui
s’etait « perdu » en passant par le meme quartier.

La premiere possibilite d’erreur peut etre induite par la configuration du
canal de Bristol et il parrait que ca arrivait aux pilotes de tous bords a cette
epoque
La deuxieme est la mise en œuvre de contres mesures electroniques par le Wing 80.
Le principe de celle utilisee ici est le captage du code de la radio balise de guidage
allemande et son reencodage identique mais emis par une radiobalise situee en
Angleterre, la a Templeton au sud de Bristol. Lorsque l’appareil passe pres de la
bonne balise pas de probleme si il passe a egale distance, il n’a rien de coherent et
c’est au navigateur de se debrouiller. Mais si il passe pres de la mauvaise il est
« comme chez lui ».
Le pilote du Dornier dans un courrier de janvier 1974 pensait avoir ete victime
de contres mesures mais n’en etait toujours pas sur… !!!
La meme chose valait certainement quelques mois plus tard et ce petit resume
va tout a fait avec.
Autrement pour le sujet du post comme je l’ai lu plus haut, le systeme EAW
par menu « a tirroir » : tab-menu + categorie d’ordre-sous menu avec raccourci
par chiffre et ordre-sous sous menu idem etait quand meme pas mal et peu couteux
avec un affichage texte des com vocales succint : pour confirmer, indiquer
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