Oui mais là, ça doit etre la Truffe qui parle, sinon Knell est pas dans son état normal
ça confirmerait ma théorie :adonf!:
Sinon, pour le rafale M, au sol, on a quand meme une sacré bonne vue sur l'avant.
Pour ce qui est de la perte de visuel sur le PA au moment de l'appontage, je vous renvoie à l'interview de Eric Gerard parue dans la revue "Cols Bleus" de fevrier 96 (par David de Drezigué)
A la question "peut on revenir sur le PA sans les canards ?" il répond :
"Théoriquement, on peut le faire, mais il faut du vent sur le pont parceque la vitesse d'approche est notablement majorée [...] aujourd'hui on apponte a 16° d'incidence aux masses normales d'appontage de l'ordre de 11,5-12 tonnes, ce qui fait 122 noeuds de vitesse d'approche. Pour cela il faut braquer les canards à cabrer à l'avant afin de créer une force qui pousse le nez de l'avion à se lever ; à l'arrière, on contre ce mouvement là en braquant les ailerons vers le bas afin que l'avion garde le nez vers le bas. Le résultat est une configuration des commandes de vol qui permet une vitesse faible de présentation. Lorsqu'on est en mode analogique, on ne pilote plus les canards, ils sont débrayés et se mettent dans le lit du vent [...] il n'y a plus cet effet d'aileron à l'arriere, et les vitesses d'approche frolent les 140 noeuds. [...] le pilote va essayer de garder les 16° d'incidence. Il ne peut pas prendre une incidence supérieure car, alors, il ne voit plus le PA.
"On ne peut pas apponter sans voir le PA ?"
"Non, une étude est en cours pour voir si on peut essayer de faire ça en transmettant des références à bords[...] mais en finale, il faudra réacquérir la référence visuelle du batiment."
Donc en 96, il n'était théoriquement pas possible d'apponter sans avoir le visuel sur le PA (incidence supérieure à 16°). Mais peut être que la situation à évoluée depuis avec des masses à l'appontage supérieures