J'avoue ne pas avoir pensé à ces problèmes


Alors sur C6 ce n'est pas "fixup", il faut remplacer "X" par Twitter pour que ce soit intégréMS Galileo a écrit : ↑jeu. janv. 23, 2025 7:05 pmhttps://fixupx.com/Osinttechnical/statu ... chddA&s=19
(...)
"On 23 January, a canopy from an XI (F) Sqn Typhoon aircraft from RAF Coningsby was jettisoned by the pilot following an in-flight emergency," said the RAF.
The canopy, the transparent cover shielding the cockpit, was reportedly released by the pilot due to a suspected bird strike.
(...)
En voyant le titre, je me suis demandé pourquoi la Grèce ne convoquait pas l'ambassadeur russe pour la vente de S-400, l'ambassadeur américain pour la vente de F-16 neufs ou les ambassadeurs des pays du consortium EF pour la vente du support du Meteor, mais je ne savais pas que la France aurait donné son accord pour le Meteor... Je constate qu'il n'y a aucune confirmation ou infirmation officielle de la partie française... A suivre...En possession de vingt-quatre Rafale F3R, la force aérienne grecque a pris l’avantage sur son homologue turque, qui, pour le moment, ne dispose pas d’appareils aussi technologiquement avancés. D’autant plus qu’elle est désormais en mesure de mettre en œuvre des missiles air-air Meteor à longue portée de type BVVRAM [Beyond visual-range air-to-air missile], ce qui lui permet de « verrouiller » la FIR [Flight Information Region] d’Athènes, laquelle fait l’objet d’un contentieux avec Ankara.
Seulement, cet avantage pourrait ne pas durer. Étant en train de négocier l’achat de quarante Eurofighter Typhoon / EF-2000 avec le Royaume-Uni, la Turquie compte bien se procurer aussi des Meteor. Mais, pour cela, il lui faut obtenir l’accord de la France, proche alliée de la Grèce. Parmi les pays ayant participé au développement du Meteor, au moins trois – Royaume-Uni, Espagne et Italie – cultivent de très bonnes relations avec la Turquie. Quant à l’Allemagne, elle a récemment levé ses restrictions sur les ventes d’équipements militaires à Ankara. Et la France dans tout ça ? Il semblerait qu’elle ait donné son feu vert à cette vente potentielle de missiles Meteor à la force aérienne turque. D’où la réaction du gouvernement grec.
Le 29 janvier, en coordination avec son Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, et son collègue des Affaires étrangères, George Gerapetritis, le ministre grec de la Défense, Nikos Dendias, a reçu l’ambassadrice de France à Athènes, Mme Laurence Auer, pour obtenir des « explications officielles » et lui faire part de ses préoccupations. « J’ai rencontré, aujourd’hui [29/01], au ministère de la Défense nationale, l’ambassadrice de France, Mme Laurence Auer, pour demander une explication officielle concernant les informations relatives à la vente de missiles Meteor à la Turquie par un consortium auquel participe la France », a en effet indiqué M. Dendias, via le réseau social X. Et d’ajouter : « Je lui ai exprimé la ferme opposition de la Grèce à une telle perspective, qui n’est pas conforme aux relations stratégiques jusqu’ici excellentes entre les deux pays ».
Implicitement, M. Dendias a ainsi évoqué l’accord de défense signé par la France et la Grèce en 2021. Et ce dernier stipule que les deux pays « se consultent de manière régulière sur tous les sujets de défense et de sécurité d’intérêt commun » [article 1er].
Par ailleurs, ce « partenariat stratégique de coopération en matière de défense et de sécurité » comporte également une clause d’assistance mutuelle susceptible d’être activée si les deux pays « constatent mutuellement qu’une attaque armée est en cours contre le territoire de l’un des deux ». Lors des débats sur la ratification de ce texte par le Parlement grec, M. Mitsotakis avait fait valoir qu’une telle disposition « protégerait » la Grèce dans une « Méditerranée troublée ». Et d’insister : « En cas d’attaque, notre pays bénéficiera du soutien de l’armée la plus puissante de notre continent ».
La petite phrase du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, n’aura pas manqué d’être relevée en Grèce. Le 7 février, après avoir eu un échange téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, au sujet de la décision de l’Union européenne de suspendre les sanctions visant la Syrie, il a affirmé que « l’intensification du dialogue » entre la France et la Turquie allait « contribuer positivement aux relations » entre les deux pays, lesquels ont « un potentiel de coopération dans de nombreux domaines, notamment dans l’industrie de défense ».
Ces dernières années, les relations à couteaux tirés entre Paris et Ankara ont en effet mis un terme aux rares projets que les deux capitales avaient l’intention de lancer en matière d’armement, en particulier dans le domaine de la défense aérienne. Pour autant, estimant que la France et la Turquie avaient tout intérêt à reprendre le dialogue, un rapport du Sénat a récemment plaidé pour une relance de la coopération militaire bilatérale, y compris au niveau industriel.
Il serait « particulièrement pertinent de procéder à une revue stratégique commune afin d’examiner les sujets d’intérêt communs et de signifier qu’une page a bel et bien été tournée », ont même fait valoir les cinq sénateurs à l’origine de ce rapport. Et cela alors que la France et la Grèce sont liées par un partenariat stratégique de défense, assorti d’une clause de défense mutuelle. D’ailleurs, c’est ce qu’a rappelé Athènes au moment où la Turquie cherche à se procurer des missiles air-air de longue portée pour armer les quarante avions de combat Eurofighter EF-2000 / Typhoon dont elle négocie l’achat avec le Royaume-Uni. Développé par MBDA dans le cadre d’une coopération européenne, le Meteor arme les vingt-quatre Rafale vendus par la France à la Grèce. Et cela permet à cette dernière de « verrouiller » la FIR [Flight Information Region] d’Athènes, laquelle fait l’objet d’un contentieux avec Ankara.
Or, pour que le Royaume-Uni puisse vendre des Meteor à la Turquie, il lui faut l’accord des autres pays ayant pris part à leur développement. Si l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie n’y voient, a priori, pas d’objection, il en va autrement pour la Suède et, surtout, pour la France. Du moins en théorie… Car une rumeur avance qu’elle aurait fini par céder. Et cela a d’ailleurs valu à Mme Laurence Auer, l’ambassadrice de France en Grèce, d’être convoquée par Nikos Dendias, le ministre grec de la Défense. Military-themed events
À cette occasion, M. Dendias a demandé une « explication officielle » au sujet des « informations relatives à la vente de missiles Meteor à la Turquie par un consortium auquel participe la France » et fait savoir que la Grèce « s’oppose fermement à une telle perspective », laquelle ne serait « pas conforme » au partenariat stratégique franco-grec. Lors d’une réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne [UE], le 3 février, à Bruxelles, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a abordé cette question avec M. Macron.
« M. Mitsotakis a demandé des détails sur les négociations en cours entre la Turquie et le consortium européen de missiles MBDA, qui sont menées sous la médiation du Royaume-Uni », rapporte en effet le quotidien grec I Kathemirini, ce 8 février. D’après ce dernier, M. Macron a « confirmé les discussions » avant de souligner « qu’aucun accord définitif n’avait été conclu avec la Turquie » et qu’un « accord avec la Turquie ne devait pas être considéré comme acquis ». Deux jours plus tôt, des « sources diplomatiques françaises » avaient assuré auprès du même journal que la France souhaitait « renforcer » son partenariat stratégique avec la Grèce.
Le missile Meteor est un missile longue portée de nouvelle génération d'origine européenne, parmi les missiles air-air. Nous prévoyons d'ajouter des missiles Meteor à notre inventaire dans le cadre du projet d'approvisionnement de l'Eurofighter Typhoon. Comme nous l’avons toujours dit, notre priorité concerne les armes et systèmes nationaux. Dans ce contexte, nous envisageons de renforcer notre Force aérienne avec le missile air-air GÖKHAN, qui est un équivalent du missile Meteor que nous développons. Jusqu'à ce que le missile GÖKHAN entre dans l'inventaire, les travaux d'approvisionnement du missile Meteor ainsi que de l'avion Eurofighter se poursuivent sans aucun problème.
Mal barré (pour les Grecs) cette affaire...Développé et produit dans le cadre d’une coopération dirigée par le Royaume-Uni [via MBDA UK] et associant la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suède et l’Espagne, le Meteor est un missile air-air de type BVRAM [Beyond visual-range air-to-air missile] permettant d’abattre un aéronef hostile au-delà de la portée visuelle.
Une telle capacité fut mise en avant lors de l’acquisition de chasseurs-bombardiers Rafale par la Grèce [vingt-quatre au total, ndlr]. Et pour cause : elle allait permettre à son aviation de combat de « verrouiller » la FIR [Flight Information Region] d’Athènes, objet d’un contentieux avec la Turquie. Seulement, alors qu’elle a reçu la totalité des Rafale commandés, la force aérienne grecque pourrait perdre cet avantage opérationnel si la Turquie obtient aussi des Meteor à la faveur de l’achat de quarante Eurofighter Typhoon auprès du Royaume-Uni. D’où l’inquiétude exprimée par Athènes… qui a d’ailleurs demandé des « explications officielles » à la France à ce sujet.
En effet, la part de l’industrie française dans la production du Meteor étant de 12,4 %, Paris pourrait s’opposer à la vente de ce missile à la Turquie. D’ailleurs, l’Allemagne, qui contribue à hauteur de 16 % dans ce programme, ne s’était pas privée de le faire quand le Royaume-Uni souhaitait le vendre à l’Arabie saoudite, en 2019. Cependant, et même si le président Macron aurait récemment dit au Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, qu’un accord avec la Turquie au sujet du Meteor « ne devait pas être considéré comme acquis », la France n’a, a priori, pas l’intention de bloquer les ventes d’armes négociées par le Royaume-Uni. C’est en effet ce qu’a suggéré Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 18 février.
« La France n’est pas concernée. […] Nous n’avons pas la tutelle sur les exportations d’armes britanniques », a dit le ministre, avant d’admettre qu’il fallait « mesurer l’inquiétude légitime » de l’opinion publique grecque engendrée par la vente potentielle de missiles Meteor à la Turquie. Faut-il comprendre que Paris n’a pas l’intention de bloquer les ventes de Londres pour ne pas hypothéquer les siennes ? « Est-ce que nous avons un rôle dans cette affaire ? La réponse est non. Le Meteor se greffe sur l’Eurofighter. Ce n’est pas nous qui vendons cette plateforme à la Turquie », a continué M. Lecornu. « Et, sur cette affaire, je pense que nous n’avons que la diplomatie et la persuasion, notamment pour trouver un chemin qui permet à tout le monde de se parler, pour trouver une solution par le haut », a-t-il ajouté.
Quoi qu’il en soit, M. Lecornu va tenter de trouver ce « chemin » avec avec Nikos Dendias, le ministre grec de la Défense. « Je serai amené à me rendre à Athènes prochainement pour discuter de tout ça avec mon homologue grec », a-t-il en effet indiqué. Pour rappel, l’accord de défense signé en 2021 par la France et la Grèce stipule que les deux parties « se consultent de manière régulière sur tous les sujets de défense et de sécurité d’intérêt commun » [article 1er].
Excellente question...
C'est une constante des Turcs et des Ottomans avant eux, les collaborations sont à sens unique: leur profit.
Disons plutôt que c'est un moindre mal qu'il soit encore dans l'OTAN, à défaut d'autre chose ça l'oblige à limiter les conneries...jojo a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 10:02 amC'est une constante des Turcs et des Ottomans avant eux, les collaborations sont à sens unique: leur profit.
Tôt ou tard ils se retournent toujours contre leurs alliés.
La Turquie fait partie de l'OTAN, mais Erdoğan a acheté des S400 et il a vendu des drones à l'Ukraine.
Il a aussi soutenu l'agression de l'Arménie (qui avait un accord de défense avec la Russie) par l'Azerbaïdjan.
Les USA ont soutenu les Kurdes contre l'état islamique, mais Erdoğan a utilisé ses F-16 pour bombardé les Kurdes.
Il s'en bat les c... et tout le monde lui passe tout.
Non, c'est un mal tout court car il bénéficie de transferts de technologie et de vente d'armement alors qu'il se permet de menacer d'autres pays Européens et membres de l'UE...ironclaude a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 10:29 amDisons plutôt que c'est un moindre mal qu'il soit encore dans l'OTAN, à défaut d'autre chose ça l'oblige à limiter les conneries...
Mais ce n'est pas nous qui le vendons à la Turquie.
Difficile de vendre au grecque, pour après permettre la vente au turques.OPIT a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 12:38 pmMais ce n'est pas nous qui le vendons à la Turquie.
Maintenant si on fait des collaborations avec n'importe qui c'est un autre sujet qui appelle d'autres solutions que personne ne veut mettre en oeuvre, semble-t-il.
Tout ça pour dire que quand on fait des choix, on les assume. Jusqu'au bout.
En quoi pourrait il bloquer la vente des Rafales. On est Itar free, et le Rafale n’est pas une coopération européenne comme le Typhoon, donc je ne vois pas comment ils pourrait bloquer la vente de Rafale.
S'agissant d'Erdogan, la liste ne s'est pas arrêtée à l'illumination d'une frégate française. Il a, entre autre, ressorti l'affaire du "blasphème" bien des mois après les évènements, en jetant l'opprobre sur la France auprès des pays musulmans, avec un boycott des produits français qui a duré plusieurs mois, y compris chez nos clients (entre autre de Rafale), comme le Qatar. Le sommet étant atteint au Pakistan avec une crise durable, qui a aussi eu pour conséquence le refus français de moderniser les Mirage pakistanais (et, paraît-il, le refus français de laisser l'Egypte vendre ses Mirage de première génération au Pakistan). Ca n'a pas empêché Erdo de s'intéresser à l'achat de Rafale quelques temps plus tard...phoenix a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 1:49 pmDifficile de vendre au grecque, pour après permettre la vente au turques.OPIT a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 12:38 pmMais ce n'est pas nous qui le vendons à la Turquie.
Maintenant si on fait des collaborations avec n'importe qui c'est un autre sujet qui appelle d'autres solutions que personne ne veut mettre en oeuvre, semble-t-il.
Tout ça pour dire que quand on fait des choix, on les assume. Jusqu'au bout.
Sans parler du fait qu'Edogan a quand même fait un acte de guerre sur un de nos navire il y a quelques années. Donc leur filer du météor qui pourrait se retourner contre nous, ce serait contre productif pour nos exportations, et nos propres forces.
En quoi pourrait il bloquer la vente des Rafales. On est Itar free, et le Rafale n’est pas une coopération européenne comme le Typhoon, donc je ne vois pas comment ils pourrait bloquer la vente de Rafale.
Deltafan a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 1:58 pmS'agissant d'Erdogan, la liste ne s'est pas arrêtée à l'illumination d'une frégate française. Il a, entre autre, ressorti l'affaire du "blasphème" bien des mois après les évènements, en jetant l'opprobre sur la France auprès des pays musulmans, avec un boycott des produits français qui a duré plusieurs mois, y compris chez nos clients (entre autre de Rafale), comme le Qatar. Le sommet étant atteint au Pakistan avec une crise durable, qui a aussi eu pour conséquence le refus français de moderniser les Mirage pakistanais (et, paraît-il, le refus français de laisser l'Egypte vendre ses Mirage de première génération au Pakistan). Ca n'a pas empêché Erdo de s'intéresser à l'achat de Rafale quelques temps plus tard...phoenix a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 1:49 pmDifficile de vendre au grecque, pour après permettre la vente au turques.OPIT a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 12:38 pm
Mais ce n'est pas nous qui le vendons à la Turquie.
Maintenant si on fait des collaborations avec n'importe qui c'est un autre sujet qui appelle d'autres solutions que personne ne veut mettre en oeuvre, semble-t-il.
Tout ça pour dire que quand on fait des choix, on les assume. Jusqu'au bout.
Sans parler du fait qu'Edogan a quand même fait un acte de guerre sur un de nos navire il y a quelques années. Donc leur filer du météor qui pourrait se retourner contre nous, ce serait contre productif pour nos exportations, et nos propres forces.
En quoi pourrait il bloquer la vente des Rafales. On est Itar free, et le Rafale n’est pas une coopération européenne comme le Typhoon, donc je ne vois pas comment ils pourrait bloquer la vente de Rafale.
Pour "bloquer" la vente de Rafale, je pense que Jojo parle d'un client qui lierait l'achat de Rafale à celle de Meteor.
Oui, mais là, c’est un peu le serpent qui se mort la queue.
Entre les turques et les grecques, j'espère que le choix se portera sur les grecques, qui sont européens, et qui ne jouent pas une manche dans un camp, et une manche dans l'autre, en fonction d'où souffle le vent.warbird2000 a écrit : ↑dim. févr. 23, 2025 2:22 pmDonc en résumé
Si les français bloquent la vente du meteor aux Turcs
Les anglais pourraient bloquer la vente de meteor aux grecs pour équiper leurs rafales.