Contexte militaire aéronautique au Sahel

[Jaguar]

Absolument ! Je rappelle également à toute fin utile que Wagner, présent dans le coin comme tout le monde le sait, est plus qu'habitué à la désinformation (rappelez vous du prétendu massacre par les français orchestré par Wagner, heureusement pris en flagrant délit par un drone français). Du coup, des drapeaux ukrainiens de ci de là pourraient être une opération hyper low cost pour un impact, vu l'écho de la désinformation russe sur internet, significatif...

[DeeJay]

Le problème n'est pas d'avoir un drapeau pour la photo, c'est le faire apparaître avec des éléments identifiés du RVIM ou autre groupe touareg combattant.
Ceux-là pourraient tout aussi bien vouloir faire de la désinformation et prétendre avoir de l'aide de l'Ukraine (ce qui n'est pas impossible à petite échelle bien qu'avoir des combattants à leurs côtés est très improbable) ... bref ...

Aujourd’hui, dépatouiller le vrai du faux avec les Russes, les Maliens et les Nigériens relève du quasi impossible à notre niveau.
Et cette "mode" se propage à d'autres nations qui commencent à copier le concept tant il est efficace et asymétrique. Cependant, il reste dangereux à manipuler tout de même, car pour que cela fonctionne sans que ça ne se retourne contre soi, il faut avoir dans son camp la population la plus manipulable, la plus ignare, si possible sans éducation, sans esprit critique et/ou sans accès à de l'information au sens large.

Même si en France (en Europe) on a un paquet non-négligeable qui match bien cette catégorie, nos compatriotes ont tout de même , dans la moyenne, un peu plus (un peu) d’éducation et d’accès à Internet (sans filtres/contrôle gouvernementaux, mais encore faut-il vouloir faire l'effort de chercher et casser sa bulle de filtre) et/ou sont plus confrontés à d'autres visions/interprétations des événements.

Ça rend l'outil "psyops" plus aléatoire et bien plus risqué en occident (à l'image des armes chimiques et surtout bactériologiques qui sont imprévisibles et ne permettent jamais de garantir qu'elle ne vont se retourner contre leur utilisateur).

[OPIT]

Ca pourrait aussi se retourner contre les Ukrainiens, d'aller traîner leurs guêtres là-bas : certains pourraient en déduire que s'ils peuvent se permettre d'aller se battre en Afrique, ils n'ont pas besoin d'aide pour combattre les Russes... et surtout, cela leur aliènerait les pays non-occidentaux...

Pas faux. Même s'ils ont participé à cette opération d'une manière ou d'une autre, ce qui reste à prouver, quel serait leur intérêt de le revendiquer de cette manière ? A part un drapeau, qui ne prouve rien et pend un peu bizarrement pour ne rien arranger, y aurait-il une confirmation officielle ? D'habitude lorsque les ukrainiens font un coup tordu, on le sait par les voies de communication habituelles et pas par une photo montrant un bout de tissus.

J'ai bien envie de faire une autre lecture de cette photo. On voir des drapeaux ukrainiens partout en Europe pour manifester un soutien. Du coup, faute de mieux, cette hypothèse est au moins aussi pertinente que l'option "barbouze".

[jojo]

Il semblerait que des barbouzes Ukrainiens aient aidé les Touaregs.
Ils avaient déjà mené des actions contre Wagner au Soudan...



L'Afrique est en train de devenir une extension du champ de bataille Russo-Ukrainien...

Ca pourrait aussi se retourner contre les Ukrainiens, d'aller traîner leurs guêtres là-bas : certains pourraient en déduire que s'ils peuvent se permettre d'aller se battre en Afrique, ils n'ont pas besoin d'aide pour combattre les Russes... et surtout, cela leur aliènerait les pays non-occidentaux...

Je ne partage pas ton analyse. Au contraire, c’est bien qu’ils aient le c… d’aller contrer Wagner alors qu’on se contente de plier bagage quand le moindre capitaine soutenu par les Russes fait un coup d’état.

Avec les nouveaux éléments, j’admet qu’on ne peut pas trancher pour cette embuscade au Mali.
Mais le précédent au Soudan existe bien.

[Milos]

Je pense aussi que les Ukrainiens sont un peu ric-rac question combattants pour en envoyer en Afrique ou ailleurs.

[jojo]

Je pense aussi que les Ukrainiens sont un peu ric-rac question combattants pour en envoyer en Afrique ou ailleurs.

Tu ne lis pas mes réponses: ils l'ont déjà fait.
Mais on parle de quelques mecs, pas d'un régiment.

[MS Galileo]

Le Mali rompt ses relations diplomatiques avec l'Ukraine.

https://x.com/casusbellii/status/182020 ... 02756?s=19

[MS Galileo]

L'Ukraine entraîne les troupes rebelles aux opérations avec des drones.

https://kyivindependent.com/ukrainian-s ... nder-says/

[Jaguar]

L'Ukraine entraîne les troupes rebelles aux opérations avec des drones.

https://kyivindependent.com/ukrainian-s ... nder-says/

Article basé sur un article du monde :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/ ... _3212.html

(C'est premium sorry)

En tout cas ces articles sont un peu plus sérieux qu'un simple drapeau, merci

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Les États-Unis ont fermé leur dernière base aérienne au Niger

https://www.opex360.com/2024/08/06/les- ... e_vignette

(...)
le retrait des forces américaines aura été plus rapide que prévu. Après avoir quitté la base de Niamey, elles viennent de fermer celle d’Agadez.
(...)
» Ce retrait s’est achevé lundi [05 août] par une cérémonie de transfert des installations en présence d’officiels des deux pays », a confirmé le colonel-major Mamane Sani Kiaou, le chef d’état-major de l’armée nigérienne. « Ce retrait ne signifie pas la fin de la coopération militaire entre les deux pays », a-t-il ajouté.
(...)
Selon Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone, il ne reste plus qu’une vingtaine de militaires américains dans le pays, leur mission étant de « préparer la fin du retrait ». Reste à voir si les États-Unis trouveront d’autres points de chute pour maintenir une présence militaire en Afrique de l’Ouest. En janvier, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées [CEMA], avait confirmé le projet d’établir des bases franco-américaines.
(...)
A priori, ce pourrait être le cas en Côte d’Ivoire, où le général Kenneth P. Ekman, de l’AFRICOM, s’est récemment rendu pour proposer une coopérations en matière de renseignement, de formation et de soutien sanitaire. Le Bénin serait également susceptible d’accueillir des troupes américaines, une délégation de l’AFRICOM ayant été reçue à Cotonou en mai dernier.

[MS Galileo]

Un Su-30 Algérien a "brouillé" un drone Malien TB2 qui s'approcheait un peu trop près de la frontière.
l'Algérie a haussé le ton après les attaques menés par des drones Maliens sur la population civile dans le nord du Mali.

https://x.com/MilitaryDz/status/1828520 ... 5RCFw&s=19

[MS Galileo]

Des rebelles islamistes ont attaqués l'aéroport de Bamako.
Ils ont aussi essayé de mettre le feu a l'appareil du président malien.

https://x.com/ConflictTR/status/1836097976395092166

[CrazyFry]

Des rebelles islamistes ...
... ont aussi essayé de mettre le feu a l'appareil du président malien.

https://x.com/ConflictTR/status/1836097976395092166

A déplacer dans le post "Aviation bashing" ?

[Deltafan]

Article RFI, avec le titre : Mali, Burkina et Niger signent un accord avec l'agence spatiale russe pour obtenir des images satellites

read://https_www.rfi.fr/?url=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2F%25C3%25A9conomie%2F20240927-mali-burkina-et-niger-signent-un-accord-avec-l-agence-spatiale-russe-pour-obtenir-des-images-satellite

Le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, a réuni en début de semaine de hauts responsables militaires pour « ajuster la stratégie » et « donner de nouvelles orientations », six jours après des attaques jihadistes qui ont fait des dizaines de morts à Bamako. Selon le journal L'Opinion, la junte malienne et ses alliés burkinabè et nigériens auraient à cette occasion formalisé un accord avec Glavkosmos, filiale de l'agence spatiale russe Roscosmos, pour obtenir du renseignement satellitaire.
(...)
le Mali comme le Niger disposent de drones très efficaces : les TB2 fournis par la Turquie. Mais dans l'immensité du Sahel, encore faut-il savoir vers où les orienter pour obtenir des informations, et tout repose sur un renseignement préalable, qui, aujourd'hui, semble faire défaut.

[Dédale]

Par ailleurs, vous serez soulagés d'apprendre que la Russie a signé avec le Burkina Faso un accord contre le déploiement d'armes dans l'espace. Nous échappons donc aux bombardements orbitaux par des croiseurs interstellaires burkinabés.

[DeeJay]

... Nous échappons donc aux bombardements orbitaux par des croiseurs interstellaires burkinabés.

"Tropo V" était Congolaise.



... et la "Mobutu" était allemande (das doïtch qualitat).

[gillouf1]

Ah... la conquête spatiale, c'est pas si simple: ça me rappelle des barres de rires en regardant L'étoffe des héros.

@+

[MS Galileo]

https://x.com/i/status/1841072449305166103

[ironclaude]

... et la "Mobutu" était allemande (das doïtch qualitat).

Bon, ben, là, ils sont quand même arrivés à faire une fusée sol-sol qui marche

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : Le Tchad dénonce ses accords de coopération militaire avec la France

https://www.opex360.com/2024/11/29/le-t ... la-france/

(...)
dans un entretien donné à l’AFP, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, sans aller jusqu’à parler de rupture, évoqué une « mise à jour prochaine de la doctrine de la coopération militaire », laquelle impliquerait qu’il « n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit au Sénégal ». En clair, les militaires français seront priés de plier bagage… Et tant pis pour l’aide apportée par la Marine nationale [via un Falcon 50] aux autorités sénégalaises pour lutter contre la pêche illégale…
(...)
« Nous avons une coopération avec les États Unis, la Chine ou encore la Turquie sans que ces pays n’aient de base sur notre sol. Nos relations restent néanmoins au beau fixe. Est-ce que la France est capable de faire cela ? », a fait valoir le président sénégalais, qui aurait pu aussi citer la Russie, avec laquelle il envisagerait de conclure un accord militaire.

Le Sénégal n’est pas le seul à être sur cette ligne : le 28 novembre, le Tchad a fait part de son intention de mettre un terme à l’accord de coopération de défense qui le lie à la France depuis plus de soixante ans. Cette annonce a été faite alors que le chef de la diplomatie français, Jean-Noël Barrot venait d’effectuer une visite à N’Djamena. « Le gouvernement du Tchad a décidé de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la France », a ainsi fait savoir le ministère tchadien des Affaires étrangères, via un communiqué. Et d’ajouter : « Le Tchad, conformément aux dispositions de l’accord, s’engage à respecter les modalités prévues pour sa résiliation, y compris le délai de préavis, et à collaborer avec les autorités françaises afin d’assurer une transition harmonieuse ». Cela étant, a-t-il assuré, les « relations historiques » et les « liens d’amitié » entre la France et le Tchad ne sont en aucun cas remis en question par [cette] décision ».

(...)
En janvier, lors d’une visite à Moscou, Mahamat Déby Itno avait affirmé que le Tchad était un pays « frère » de la Russie et qu’il était prêt à renforcer ses relations avec cette dernière.
(...)
Trois mois plus tard, les forces spéciales américaines, installées sur la base « Sergent chef Adji Kosseï », à N’Djamena, qui est une « plaque tournante » pour les activités de contre-terrorisme et de renseignement au Sahel, furent fermement invitées à quitter le Tchad. À noter que, dans le même temps, la Hongrie a aussi noué des relations militaires avec le Tchad, où elle doit déployer 200 soldats pour « renforcer les capacités de l’armée tchadienne et soutenir la lutte contre le terrorisme ».
(...)
le Tchad reste aux prises avec les factions jihadistes issues du groupe nigérian Boko Haram. En octobre, celles-ci ont lancé une attaque contre une base militaire située sur l’île de Barkaram [Lac Tchad]. Attaque qui a fait au moins 40 tués dans les rangs tchadiens. « Le gouvernement appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme en particulier dans la région du Sahel et du bassin du Lac Tchad », avait alors réagi N’Djamena. « La France se tient aux côtés du Tchad dans la lutte contre le terrorisme », avait réagi Paris, en adressant ses condoléances aux autorités tchadiennes.

Article TF1 Inf, avec le titre : L'armée française persona non grata au Sénégal et au Tchad : où conserve-t-elle des bases en Afrique ?

https://www.tf1info.fr/international/l- ... 36820.html

(...)
Le Tchad, dernier pays sahélien à abriter des forces françaises, a annoncé, jeudi 28 novembre au soir, mettre fin aux accords de sécurité et de défense avec Paris. "Le gouvernement de la République du Tchad informe l'opinion nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française", a déclaré le ministre des Affaires étrangères tchadien, Abderaman Koulamallah, sur la page Facebook du ministère.
(...)

Cette annonce intervient alors que le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué jeudi dans un entretien à l'AFP que la France allait devoir fermer ses bases militaires au Sénégal (nouvelle fenêtre), invoquant lui aussi l'argument de la souveraineté.
(...)

Les dates du retrait des troupes françaises dans ces deux pays n’ont pas été précisées. En plus du Sénégal (environ 350 militaires français) et du Tchad (environ 1000), la France conserve à ce jour des bases militaires dans trois pays du continent africain : la Côte d'Ivoire (environ 600 militaires), le Gabon (environ 350) et surtout Djibouti . Avec près de 1500 militaires, la base située dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, représente le plus grand contingent de militaires français sur le continent.

Au début de l'été, deux sources proches de l'exécutif français et une source militaire avaient confié à l'AFP que l'intention de Paris était de conserver une centaine de militaires au Gabon, autant au Sénégal et en Côte d'Ivoire ainsi que quelque 300 au Tchad.

Un rapport évoquant notamment ce sujet a été remis par l'envoyé personnel d'Emmanuel Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel , au président français, a annoncé l'Élysée lundi 25 novembre. Dans ce document sur la reconfiguration du dispositif militaire en Afrique, Jean-Marie Bockel prône un partenariat "renouvelé" et "coconstruit". Selon le plan envisagé par l'exécutif avant les annonces du Tchad et du Sénégal, qui ne devrait pas faire l'objet d'annonces formelles, la France prévoyait déjà d'abaisser les forces prépositionnées dont elle dispose sur ses emprises militaires. Le 6 novembre dernier, Jean-Marie Bockel avait confirmé, lors d'une audition devant les députés de la commission de la Défense, la volonté de Paris de réduire la voilure, mais sans dévoiler de chiffres.
(...)

[jojo]

Article OPEX 360, avec le titre : Le Tchad dénonce ses accords de coopération militaire avec la France

https://www.opex360.com/2024/11/29/le-t ... la-france/

(...)
dans un entretien donné à l’AFP, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, sans aller jusqu’à parler de rupture, évoqué une « mise à jour prochaine de la doctrine de la coopération militaire », laquelle impliquerait qu’il « n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit au Sénégal ». En clair, les militaires français seront priés de plier bagage… Et tant pis pour l’aide apportée par la Marine nationale [via un Falcon 50] aux autorités sénégalaises pour lutter contre la pêche illégale…
(...)
« Nous avons une coopération avec les États Unis, la Chine ou encore la Turquie sans que ces pays n’aient de base sur notre sol. Nos relations restent néanmoins au beau fixe. Est-ce que la France est capable de faire cela ? », a fait valoir le président sénégalais, qui aurait pu aussi citer la Russie, avec laquelle il envisagerait de conclure un accord militaire.

Le Sénégal n’est pas le seul à être sur cette ligne : le 28 novembre, le Tchad a fait part de son intention de mettre un terme à l’accord de coopération de défense qui le lie à la France depuis plus de soixante ans. Cette annonce a été faite alors que le chef de la diplomatie français, Jean-Noël Barrot venait d’effectuer une visite à N’Djamena. « Le gouvernement du Tchad a décidé de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la France », a ainsi fait savoir le ministère tchadien des Affaires étrangères, via un communiqué. Et d’ajouter : « Le Tchad, conformément aux dispositions de l’accord, s’engage à respecter les modalités prévues pour sa résiliation, y compris le délai de préavis, et à collaborer avec les autorités françaises afin d’assurer une transition harmonieuse ». Cela étant, a-t-il assuré, les « relations historiques » et les « liens d’amitié » entre la France et le Tchad ne sont en aucun cas remis en question par [cette] décision ».

(...)
En janvier, lors d’une visite à Moscou, Mahamat Déby Itno avait affirmé que le Tchad était un pays « frère » de la Russie et qu’il était prêt à renforcer ses relations avec cette dernière.
(...)
Trois mois plus tard, les forces spéciales américaines, installées sur la base « Sergent chef Adji Kosseï », à N’Djamena, qui est une « plaque tournante » pour les activités de contre-terrorisme et de renseignement au Sahel, furent fermement invitées à quitter le Tchad. À noter que, dans le même temps, la Hongrie a aussi noué des relations militaires avec le Tchad, où elle doit déployer 200 soldats pour « renforcer les capacités de l’armée tchadienne et soutenir la lutte contre le terrorisme ».
(...)
le Tchad reste aux prises avec les factions jihadistes issues du groupe nigérian Boko Haram. En octobre, celles-ci ont lancé une attaque contre une base militaire située sur l’île de Barkaram [Lac Tchad]. Attaque qui a fait au moins 40 tués dans les rangs tchadiens. « Le gouvernement appelle la communauté internationale à intensifier son soutien et à renforcer l’aide dans la lutte contre le terrorisme en particulier dans la région du Sahel et du bassin du Lac Tchad », avait alors réagi N’Djamena. « La France se tient aux côtés du Tchad dans la lutte contre le terrorisme », avait réagi Paris, en adressant ses condoléances aux autorités tchadiennes.

Article TF1 Inf, avec le titre : L'armée française persona non grata au Sénégal et au Tchad : où conserve-t-elle des bases en Afrique ?

https://www.tf1info.fr/international/l- ... 36820.html

(...)
Le Tchad, dernier pays sahélien à abriter des forces françaises, a annoncé, jeudi 28 novembre au soir, mettre fin aux accords de sécurité et de défense avec Paris. "Le gouvernement de la République du Tchad informe l'opinion nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l'accord de coopération en matière de défense signé avec la République française", a déclaré le ministre des Affaires étrangères tchadien, Abderaman Koulamallah, sur la page Facebook du ministère.
(...)

Cette annonce intervient alors que le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a indiqué jeudi dans un entretien à l'AFP que la France allait devoir fermer ses bases militaires au Sénégal (nouvelle fenêtre), invoquant lui aussi l'argument de la souveraineté.
(...)

Les dates du retrait des troupes françaises dans ces deux pays n’ont pas été précisées. En plus du Sénégal (environ 350 militaires français) et du Tchad (environ 1000), la France conserve à ce jour des bases militaires dans trois pays du continent africain : la Côte d'Ivoire (environ 600 militaires), le Gabon (environ 350) et surtout Djibouti . Avec près de 1500 militaires, la base située dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, représente le plus grand contingent de militaires français sur le continent.

Au début de l'été, deux sources proches de l'exécutif français et une source militaire avaient confié à l'AFP que l'intention de Paris était de conserver une centaine de militaires au Gabon, autant au Sénégal et en Côte d'Ivoire ainsi que quelque 300 au Tchad.

Un rapport évoquant notamment ce sujet a été remis par l'envoyé personnel d'Emmanuel Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel , au président français, a annoncé l'Élysée lundi 25 novembre. Dans ce document sur la reconfiguration du dispositif militaire en Afrique, Jean-Marie Bockel prône un partenariat "renouvelé" et "coconstruit". Selon le plan envisagé par l'exécutif avant les annonces du Tchad et du Sénégal, qui ne devrait pas faire l'objet d'annonces formelles, la France prévoyait déjà d'abaisser les forces prépositionnées dont elle dispose sur ses emprises militaires. Le 6 novembre dernier, Jean-Marie Bockel avait confirmé, lors d'une audition devant les députés de la commission de la Défense, la volonté de Paris de réduire la voilure, mais sans dévoiler de chiffres.
(...)

Traduction, on n'a pas voulu s'aligner sur le versement sur compte en Suisse.
Bonne chance à eux quand les guignols de l'Africa Corps (nouveau nom de Wagner en Afrique) commencer à tirer sur tout ceux qui ne leur ressemblent pas...