Infos diverses sur les drones
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Re: Infos diverses sur les drones
#401Un MQ-9 fait un atterrissage forcé en Pologne après une perte de liaison.
https://theaviationist.com/2024/03/19/u ... near-base/
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Re: Infos diverses sur les drones
#403https://www.defense.gouv.fr/bea-e/rappo ... -m-2022-23Rapport d'enquête de sécurité M-2022-23-A
Incident aérien d'un drone Schiebel S100 du CEPA survenu le 3 novembre 2022 à bord du PHA Tonnerre lors d'un vol d'entraînement. Après environ 2h30 de vol, durant le trajet retour, une alarme est émise par le système. Trois minutes après les paramètres moteurs s'effondrent et le drone s'abîme en mer. Sans système de flottabilité le drone sombre et ne peut être récupéré.
Re: Infos diverses sur les drones
#404Article A&C, avec le titre : La Chine va faire voler son drone cargo XXL
https://air-cosmos.com/article/la-chine ... -xxl-68707
https://air-cosmos.com/article/la-chine ... -xxl-68707
(...)
Le prototype du drone cargo XXL conçu et développé par AVIC Xi'an Aircraft Industry est sur le point de réaliser son tout premier vol. L'aéronef a en effet réalisé les derniers essais sur piste et qui sont le préalable à un premier vol : roulages, accélérations et freinages, vérifications du fonctionnement des systèmes de contrôle autonomes. Les essais se déroulent sur l'aéroport de Yongchang d'où décollera le drone, baptisé HH-100.
Affichant une masse maxi au décollage de 2 tonnes, le HH-100 a été conçu pour transporter 700 kg de charge utile sur une distance maxi de 520 km avec une vitesse de croisière maxi de 300 km/h. AVIC Xi'an Aircraft Industry reste pour l'instant discrète sur les modalités de chargement et de déchargement ainsi que sur le système propulsif du drone : thermique ou hybride électrique.
Le HH-100 est le premier d'une famille de drones cargos développé par AVIC Xi'an Aircraft Industry. Le constructeur chinois travaille également sur un aéronef autonome encore plus XXL. Dénommé TP2000, le futur drone ambitionne de transporter 2 tonnes de charge utile sur une distance de 2 000 km. Un premier vol est annoncé pour 2025. Ces drones visent à servir les besoins de la Poste chinoise ou de logisticiens comme SF Express.
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Re: Infos diverses sur les drones
#405Article OPEX 360, avec le titre : Le ministère des Armées a lancé une procédure inhabituelle pour acquérir des drones de renseignement
https://www.opex360.com/2024/04/16/le-m ... eignement/
https://www.opex360.com/2024/04/16/le-m ... eignement/
La procédure est plutôt inhabituelle puisque, d’ordinaire, il revient à la Direction générale de l’armement [DGA] de signer les contrats relatifs à l’équipement des forces… et non à la Direction de la Maintenance aéronautique [DMAé]. Toujours est-il que, le 8 avril, celle-ci a notifié à un groupement constitué par Survey Copter, EOS Technologie, Delair et Thales un marché pour « la fourniture, à des fins de renseignement, de drones et de prestations de soutien associées.
Selon les succinctes explications qu’elle a données, ce marché « permettra au ministère des Armées d’acheter à des fournisseurs qui se seront présentés pour se faire référencer, des drones de renseignement pouvant évoluer en catégorie spécifique selon les dispositions réglementaires fixées par la Direction générale de l’aviation civile [DGAC] ». Cette procédure est censée présenter plusieurs avantages. D’abord, elle permettra au ministère des Armées de suivre plus rapidement l’évolution technologique de ce secteur et, ainsi, d’acquérir, de manière plus « réactive », les drones et les prestations préalablement référencés.
« Tout industriel ayant au préalable développé et fait certifier, pour un usage civil ou militaire, un drone pouvant servir à des fins de renseignement, et offrant des garanties suffisantes de sécurité et de souveraineté [dont la maîtrise de l’origine des composants matériels et logiciels] pourra proposer au groupement retenu son produit pour se faire référencer », développe la DMAé. Et d’ajouter : « S’il est accepté, ce référencement permettra au ministère des Armées d’acquérir ces drones pour évaluation technico-opérationnelle et, en cas de test concluant, pour emploi opérationnel ».
L’expression « économie de guerre » est-elle utilisée à bon escient par le gouvernement ? Selon la définition que l’on en donne généralement, cela supposerait que tous les moyens industriels soient mobilisés pour produire de l’armement, comme on l’observe actuellement en Russie. On en est donc encore loin en France… Mais pour le ministère des Armées, elle consiste surtout à demander aux seuls industriels de l’armement de « produire plus et plus vite ». Et donc de prendre des risques en investissant dans leur outil de production. Toujours est-il que le marché notifié par la DMAé s’inscrit dans cette logique étant donné qu’il est demandé aux constructeurs de drones une « certaine prise de risque », en « développant des produits répondant à un marché s’étendant au-delà de l’équipement des armées françaises. »
Quoi qu’il en soit, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit justement l’élaboration de « nouveaux cadres contractuels pluriannuels mutualisant les besoins entre les différents services de l’État » afin de « simplifier l’acquisition de petits drones ISR » [renseignement, surveillance et reconnaissance]. En outre, un « dispositif de distinction de ‘drones de confiance' » doit être institué d’ici la fin de l’année 2024.
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Re: Infos diverses sur les drones
#406Article GEO, avec le titre : Ukraine : les drones de Kiev détruisent le "Container", un radar stratégique à longue portée vital pour Moscou
https://www.geo.fr/geopolitique/ukraine ... res-219857
Article Korii, avec le titre : Les Ukrainiens détruisent un radar russe à 100 millions de dollars... avec sept drones
https://korii.slate.fr/et-caetera/armee ... -strategie
https://www.geo.fr/geopolitique/ukraine ... res-219857
Je comprends que ce radar 29B6 Container est l'équivalent de notre Nostradamus.Ces derniers jours, l'armée ukrainienne a déployé des drones de combat pour attaquer le radar Container 29B6, qui avec sa portée de 3 000 kilomètres permet à la Russie de surveiller l'espace aérien jusqu'à l'ouest de l'Europe. Une manière d'accroître la pression sur Moscou.
(...) Selon le média américain Forbes, Kiev a lancé des attaques contre le radar russe Container (29B6), mi-avril. La cible n'est pas fortuite. Située à 600 kilomètres de la ligne de front, l'installation située à Kovilkino dans la région de Mordovie permet à Moscou de surveiller l'ensemble des mouvements aérospatiaux effectués à 3 000 kilomètres à la ronde. L'Europe de l'ouest est notamment dans son viseur. Ces attaques de drones de combat ont donc pour intention de brouiller les systèmes d'information russes dans le cadre de la guerre en Ukraine, débutée en février 2022. Le 11 avril, la première tentative ukrainienne se serait soldée par un échec, a rapporté Forbes.
Un deuxième assaut aurait été lancé mercredi. Les drones se seraient rapprochés de l'installation radar disséminée en une centaine de mâts d'une hauteur de 34 mètres. Selon le journal ukrainien, Ukrainska Prvada, l'assaut aurait été commandé par le renseignement ukrainien (GUR). Sur le réseau social X, une vidéo publiée par un compte appartenant à une personne se déclarant "expert en économie, en histoire et en relations internationales" montre une explosion sur le site du radar Container. La presse ukrainienne a annoncé une attaque réussie. Mais des sources ont indiqué au média Newsweek ne pas connaître les résultats de ces opérations.
Pour la Russie, la position du 29B6 est primordiale. Il s'agit de son seul outil de surveillance aérienne en Europe. D'autres radars de ce type pointent vers le nord, en Arctique. Pendant la Guerre Froide, les pays disposant de l'arme nucléaire avaient édifié cet outil pour signaler une éventuelle attaque atomique. Désormais, les principales puissances militaires s'en servent pour repérer et suivre des avions, des missiles et des drones de longue portée.
Les récentes opérations ukrainiennes contre le radar Container témoignent de la difficulté croissante des Russes à parer aux assauts de drones ukrainiens. L'aide des Occidentaux a conféré à Kiev une force technologique dont elle ne bénéficiait pas auparavant. De nouvelles catégories de drones de longue portée capables de parcourir près de 1 000 kilomètres ont émergé. L'Ukraine a ainsi pu orchestrer des assaut aériens contre des quartiers généraux ou encore des installations pétrolières. En mars dernier, le président russe Vladimir Poutine avait averti l'Ukraine que ces "frappes ne (resteraient) impunies".
Article Korii, avec le titre : Les Ukrainiens détruisent un radar russe à 100 millions de dollars... avec sept drones
https://korii.slate.fr/et-caetera/armee ... -strategie
Bon, difficile de dire si les deux infos parlent de la même chose (l'un des deux articles se trompant, donc) ou si ce sont deux cibles différentes. L'avenir le dira...(...)
Mardi 16 avril, les médias en ligne ukrainiens The Kyiv Independent et Ukrayinska Pravda affirmaient que l'armée de Kiev avait détruit un système de radar russe ultra sophistiqué à l'aide de sept drones explosifs, rapporte Business Insider. D'après une source anonyme au sein du Service de sécurité d'Ukraine (SBU), le système en question serait un radar Nebo-U installé dans l'oblast de Briansk, région russe située au nord de l'Ukraine. Il était chargé de surveiller l'espace aérien ukrainien (sa portée approchant les 700 kilomètres) et sa valeur s'élèverait à 100 millions de dollars (près de 93,9 millions d'euros) d'après les médias ukrainiens.
Concrètement, la destruction d'un tel radar aveugle en partie la Russie qui aura «moins d'opportunités de détecter des cibles aériennes le long de la frontière nord de l'Ukraine», a affirmé la source du SBU au Kyiv Independent. Un joli coup pour des drones-kamikazes dont le coût de fabrication dépasse rarement le millier d'euros.
Si l'on en croit le SBU, ce ne serait pas la première fois qu'un tel système est détruit par l'armée ukrainienne. Un premier radar Nebo-U aurait déjà été mis hors service à la suite d'une attaque dans l'oblast russe de Belgorod, près de la frontière nord-est de l'Ukraine. Les radars de la classe Nebo sont généralement mobiles, montés à l'arrière de camions. Certains modèles comme le Nebo-M peuvent directement communiquer leurs observations à des systèmes de défense antiaérienne comme les véhicules Pantsir.
Depuis déjà plusieurs semaines, l'Ukraine intensifie ses attaques de drones sur le sol russe (bases aériennes, infrastructures pétrolières et énergétiques, etc.): une manière d'exporter le conflit et d'obliger Moscou à repenser sa stratégie en mobilisant des ressources loin du front.
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Re: Infos diverses sur les drones
#407Article OPEX 360, avec le titre : Les drones MQ-9 Reaper Block 5 de l’armée de l’Air et de l’Espace sont enfin autorisés à voler en France
https://www.opex360.com/2024/04/20/les- ... en-france/
https://www.opex360.com/2024/04/20/les- ... en-france/
À l’été 2023, sur les 12 drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper de la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA], seuls les trois qui étaient encore au standard Block 1 étaient autorisés à voler dans l’espace aérien français, en vertu d’un certificat de navigabilité obtenu auprès de la Direction de la sécurité aéronautique de l’État [DSAE]. Quant aux neuf autres, ils avaient été – ou étaient sur le point de l’être – portés au standard Block 5. Seulement, étant donné la portée de cette modernisation [suite logicielle et capteurs plus performants, nouveau système électrique, capacité à emporter es missiles air-sol Hellfire et des bombes GBU-48 à guidage laser et GPS, etc.], ces appareils sont très différents de ceux relevant de la version Block 1. D’où la nécessité d’obtenir un nouveau certificat de navigabilité.
Seulement, cette procédure ayant donné lieu à des difficultés [et donc à des retards], l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] ne pouvait faire voler ses MQ-9 Reaper Block 5 que sur des théâtres d’opérations extérieurs, notamment ceux du Sahel. En 2021, Joël Barre, alors Délégué général pour l’armement avec expliqué que le principal problème était dû à la suite logicielle du Block 5. « L’affaire montre notre degré de dépendance dans ce genre de processus, face à une configuration de logiciel entièrement nouvelle et à un niveau de qualité dont nous ne savons pas s’il est suffisant, alors que nous sommes responsables du niveau de sécurité associée à la mise en œuvre des matériels », avait-il dit. Aussi, la Direction générale de l’armement [DGA] n’avait pu que donner un avis technique permettant à l’AAE d’exploiter le Reaper Block 5 uniquement en opération. « Il est hors de question qu’il survole le territoire national, parce que nous ne pouvons pas garantir la sécurité du vol d’un tel matériel », avait soutenu M. Barre.
Il aura donc fallu attendre trois ans pour que les Reaper Block 5 – qui ne pouvaient plus être utilisés depuis le retrait des troupes françaises du Niger – soient autorisés à voler en France. En effet, dans le dernier numéro d’Air Actualités, l’AAE a indiqué que l’ingénieur général de l’armement Olivier Borde, délégataire de l’autorité technique pour l’aéronautique de l’État, avait signé la « certification de type de la version 2408 du MQ-9 Reaper » le 25 janvier dernier. « La signature de cette certification ponctue une étape très importante dans le processus d’intégration du drone Reaper [block 5] dans l’espace aérien français », souligne l’AAE. Cette certification a été obtenue à la suite d’un vol d’essai conduit sous la responsabilité de la DGA et de trois autres réalisés par le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan.
« Ce certificat valide la capacité technique du Reaper à voler au-dessus du territoire national en toute sécurité dans sa nouvelle version logicielle 2408. Par ailleurs, la délivrance de ce certificat de type par la DGA va permettre l’homogénéisation de la flotte Reaper et l’emport de nouvelles charges utiles comme le pod électromagnétique, le missile Hellfire et la bombe GBU-49 », se félicite l’AAE.
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Re: Infos diverses sur les drones
#408Juste à temps pour les JODeltafan a écrit : ↑dim. avr. 21, 2024 12:14 amArticle OPEX 360, avec le titre : Les drones MQ-9 Reaper Block 5 de l’armée de l’Air et de l’Espace sont enfin autorisés à voler en France
https://www.opex360.com/2024/04/20/les- ... en-france/
À l’été 2023, sur les 12 drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper de la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA], seuls les trois qui étaient encore au standard Block 1 étaient autorisés à voler dans l’espace aérien français, en vertu d’un certificat de navigabilité obtenu auprès de la Direction de la sécurité aéronautique de l’État [DSAE]. Quant aux neuf autres, ils avaient été – ou étaient sur le point de l’être – portés au standard Block 5. Seulement, étant donné la portée de cette modernisation [suite logicielle et capteurs plus performants, nouveau système électrique, capacité à emporter es missiles air-sol Hellfire et des bombes GBU-48 à guidage laser et GPS, etc.], ces appareils sont très différents de ceux relevant de la version Block 1. D’où la nécessité d’obtenir un nouveau certificat de navigabilité.
Seulement, cette procédure ayant donné lieu à des difficultés [et donc à des retards], l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] ne pouvait faire voler ses MQ-9 Reaper Block 5 que sur des théâtres d’opérations extérieurs, notamment ceux du Sahel. En 2021, Joël Barre, alors Délégué général pour l’armement avec expliqué que le principal problème était dû à la suite logicielle du Block 5. « L’affaire montre notre degré de dépendance dans ce genre de processus, face à une configuration de logiciel entièrement nouvelle et à un niveau de qualité dont nous ne savons pas s’il est suffisant, alors que nous sommes responsables du niveau de sécurité associée à la mise en œuvre des matériels », avait-il dit. Aussi, la Direction générale de l’armement [DGA] n’avait pu que donner un avis technique permettant à l’AAE d’exploiter le Reaper Block 5 uniquement en opération. « Il est hors de question qu’il survole le territoire national, parce que nous ne pouvons pas garantir la sécurité du vol d’un tel matériel », avait soutenu M. Barre.
Il aura donc fallu attendre trois ans pour que les Reaper Block 5 – qui ne pouvaient plus être utilisés depuis le retrait des troupes françaises du Niger – soient autorisés à voler en France. En effet, dans le dernier numéro d’Air Actualités, l’AAE a indiqué que l’ingénieur général de l’armement Olivier Borde, délégataire de l’autorité technique pour l’aéronautique de l’État, avait signé la « certification de type de la version 2408 du MQ-9 Reaper » le 25 janvier dernier. « La signature de cette certification ponctue une étape très importante dans le processus d’intégration du drone Reaper [block 5] dans l’espace aérien français », souligne l’AAE. Cette certification a été obtenue à la suite d’un vol d’essai conduit sous la responsabilité de la DGA et de trois autres réalisés par le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan.
« Ce certificat valide la capacité technique du Reaper à voler au-dessus du territoire national en toute sécurité dans sa nouvelle version logicielle 2408. Par ailleurs, la délivrance de ce certificat de type par la DGA va permettre l’homogénéisation de la flotte Reaper et l’emport de nouvelles charges utiles comme le pod électromagnétique, le missile Hellfire et la bombe GBU-49 », se félicite l’AAE.
Re: Infos diverses sur les drones
#409Article OPEX 360, avec le titre : Le drone MALE américain Mojave a détruit des cibles au sol grâce à un canon tirant 3000 coups par minute
https://www.opex360.com/2024/04/24/le-d ... e_vignette
https://www.opex360.com/2024/04/24/le-d ... e_vignette
(...)
drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Mojave, dévoilé en décembre 2021 par le constructeur américain General Atomics (...)
Pour rappel, le Mojave a la particularité de pouvoir décoller et atterrir sur des pistes courtes et sommaires, grâce notamment à des ailes dotées de lattes sur le bord d’attaque et d’un volet à double fente sur bord de fuite ainsi qu’à un turbopropulseur Rolls Royce de 450 chevaux. Cette capacité intéresse la Royal Navy, celle-ci ayant testé cet appareil depuis le porte-avions Prince of Wales, en novembre dernier. Un autre de ses points forts est la charge utile de 1,6 tonne qu’il peut emporter. Théoriquement, il pourrait être armé de 16 missiles air-sol Hellfire.
Mais ce drone MALE vient d’ajouter une autre corde à son arc. En effet, le 23 avril, General Atomics a indiqué que le Mojave venait de réaliser des essais au Yuma Proving Ground [Arizona] en emportant sous ses ailes deux nacelles DAP-6 Gun Pod qui, fournies par Dillon Aero, peuvent chacune tirer des munitions de 7,62 x 51 mm à raison de 3000 coups par minute. Selon l’industriel, dans cette configuration, le Mojave a « détruit des cibles statiques avec des tirs réels le 13 avril, validant ainsi la pertinence de ce système sur le champ de bataille ». L’appareil a effectué sept passes en deux vols, tirant environ 10’000 cartouches.
(...)
Reste à voir si cette démonstration suscitera l’intérêt du Pentagone pour le Mojave, sachant que cet appareil a initialement été développé pour éventuellement répondre aux besoins des forces spéciales [USSOCOM]. Une telle capacité permettrait, par exemple, de fournir un appui aérien rapproché dans les zones urbaines ou quand les forces amies et ennemies sont trop proches, tout en limitant de possibles « dommages collatéraux ». Elle pourrait également permettre d’effectuer des tirs de couverture [ou de suppression] grâce à la cadence de tir du DAP-6 Gun Pod.
Par ailleurs, General Atomics a suggéré un autre emploi possible du Mojave. Étant donné son aptitude à opérer sur des pistes courtes non préparées et la charge qu’il peut emporter, cet appareil dispose d’une « capacité logistique inégalée », avec la possibilité de livrer 500 kg de fournitures critiques […] sans soutien au sol supplémentaire », a-t-il souligné.
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Re: Infos diverses sur les drones
#410Article ASF, avec le titre : Anduril and General Atomics to Develop New Collaborative Combat Aircraft for Air Force
https://www.airandspaceforces.com/cca-c ... mminently/
https://www.airandspaceforces.com/cca-c ... mminently/
The Air Force has picked Anduril and General Atomics to continue developing their autonomous Collaborative Combat Aircraft concepts over designs offered by Boeing, Lockheed Martin, and Northrop Grumman, the service announced on April 24. In a non-traditional move, the companies that were not picked will still be able to compete to produce the resulting aircraft.
(...)
Since before the CCA program officially started, Air Force officials have discussed the possibility of separating design and production in order to attract companies that could design advanced aircraft but perhaps not manufacture them. An Air Force spokesperson said the non-selected entrants can compete for production, but must do so “at their own expense.”
Anduril is a recent entry in the uncrewed aircraft field, founded in 2017. The Silicon Valley startup purchased Blue Force Technologies and its “Fury” stealthy aggressor drone program in the fall of 2023. Conversely, General Atomics Aeronautical Systems is an industry veteran, having built the MQ-1 Predator and then the MQ-9 Reaper remotely-piloted hunter-killer drones for the Air Force since the 1990s. It has promoted its “Gambit” concept for CCAs, which features five platforms optimized for various missions and built around a common core comprised of an engine, keel, and landing gear.
The selections are for “Increment 1” of the CCA program, and a winner will be chosen in 2026. The Air Force also plans an “Increment 2,” which will get underway next year, but specifics of those platforms have not been publicly defined.
Secretary of the Air Force Frank Kendall has said the service plans to build at least 1,000 and as many as 2,000 CCAs through the mid-2030s, at a cost of about $30 million per copy. The concept is for CCAs to give the Air Force “affordable mass” to deal with a growing and highly capable threat posed by China, given that the Air Force can’t build enough aircraft or train enough pilots to overwhelm a peer adversary with manned platforms alone.
Though future iterations of the CCA could perform missions such as electronic warfare, intelligence, surveillance and reconnaissance, and dogfighting, their initial role will be to carry additional munitions for F-35s, F-22s, and the Next-Generation Air Dominance fighter, which will succeed the F-22. To be stealthy, those aircraft must carry weapons internally, which limits their combat load.
Lt. Gen. Richard G. Moore, Jr., deputy chief of staff for plans and programs, said in an AFA Warfighters in Action event earlier this month that the “role we’re going to focus on first is the ability to augment the shooters and to add additional rails to the formations that we send forward.” The need is to “increase the number of weapons in a formation.” Those other roles are “not our focus” for Increment 1, he said.
While initial plans called for Increment 2 to be a more complex, very stealthy aircraft, wargames over the last year—some of which were run by AFA’s Mitchell Institute for Aerospace Studies—found that a high-end CCA was not as useful in a Pacific campaign as a greater number of less-sophisticated autonomous drones.
(...)
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Re: Infos diverses sur les drones
#411Sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu passer cette courte vidéo (18 minutes), où Xavier Tytelman interview un opérateur et testeur de drones ukrainien :
La vidéo est, techniquement, en anglais, mais l'un et l'autre ont un anglais très compréhensible par une oreille française , et elle est de toute façon très correctement sous-titrée en français.
Ce que j'en retiens :
- Le rappel de quelques évidences : le brouillage des émissions GPS est une donnée qui s'impose et, contrairement à quelques fantasmes qu'on peut souvent lire, les drones légers et peu coûteux peuvent rendre quelques services en termes de bombardement mais c'est forcément très limité (faible charge utile et difficulté à voler par vent un peu important).
- Certains constructeurs s'adaptent, mais les Ukrainiens ont reçu plusieurs modèles occidentaux qui, au moins au départ, ne convenaient pas du tout aux conditions de la guerre.
- Un truc intéressant : les drones à propulsion électrique progressent (l'opérateur ukrainien dit d'ailleurs les préférer aux modèles thermiques). Ce qui permet au drone de voler plus bas (parce que plus silencieux), et donc de se passer d'autant plus facilement d'optique coûteuse. Cerise sur le gâteau : ça réduit aussi nettement la signature thermique de l'engin.
L'opérateur indique être à l'aise pour faire voler son drone électrique à 800 mètres de hauteur. Ce qui, accessoirement, illustre que les idées de descendre les drones avec les armes ordinaires du fantassin, avec des systèmes de visée adaptés, sont bien illusoires.
Le manque, c'est qu'il n'est jamais évoqué comment sont résolus les problèmes éventuels de brouillage des communications radio. Mais j'imagine que l'opérateur n'avait sans doute pas envie d'évoquer cet aspect, forcément sensible.
La vidéo est, techniquement, en anglais, mais l'un et l'autre ont un anglais très compréhensible par une oreille française , et elle est de toute façon très correctement sous-titrée en français.
Ce que j'en retiens :
- Le rappel de quelques évidences : le brouillage des émissions GPS est une donnée qui s'impose et, contrairement à quelques fantasmes qu'on peut souvent lire, les drones légers et peu coûteux peuvent rendre quelques services en termes de bombardement mais c'est forcément très limité (faible charge utile et difficulté à voler par vent un peu important).
- Certains constructeurs s'adaptent, mais les Ukrainiens ont reçu plusieurs modèles occidentaux qui, au moins au départ, ne convenaient pas du tout aux conditions de la guerre.
- Un truc intéressant : les drones à propulsion électrique progressent (l'opérateur ukrainien dit d'ailleurs les préférer aux modèles thermiques). Ce qui permet au drone de voler plus bas (parce que plus silencieux), et donc de se passer d'autant plus facilement d'optique coûteuse. Cerise sur le gâteau : ça réduit aussi nettement la signature thermique de l'engin.
L'opérateur indique être à l'aise pour faire voler son drone électrique à 800 mètres de hauteur. Ce qui, accessoirement, illustre que les idées de descendre les drones avec les armes ordinaires du fantassin, avec des systèmes de visée adaptés, sont bien illusoires.
Le manque, c'est qu'il n'est jamais évoqué comment sont résolus les problèmes éventuels de brouillage des communications radio. Mais j'imagine que l'opérateur n'avait sans doute pas envie d'évoquer cet aspect, forcément sensible.
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Re: Infos diverses sur les drones
#412Tiens, les Américains ont décidé de mettre en place une mesure à la fois facétieuse et radicale contre les brouillages de GPS : des bombes guidées (JDAM-ER)... dont l'autodirecteur est conçu pour les diriger sur les brouilleurs terrestres de GPS.
https://www.twz.com/air/jdam-er-winged- ... to-ukraine
Je me demande seulement comment ils vont résoudre la difficulté de ne pas frapper les éventuels brouilleurs amis. J'imagine qu'il peut y avoir un effort de coordination sérieux à prévoir en certains cas.
https://www.twz.com/air/jdam-er-winged- ... to-ukraine
Je me demande seulement comment ils vont résoudre la difficulté de ne pas frapper les éventuels brouilleurs amis. J'imagine qu'il peut y avoir un effort de coordination sérieux à prévoir en certains cas.
Re: Infos diverses sur les drones
#413On faisait ça il y a vingt ans (mais sans la bombe, hein). Tirs gonio pour localiser le brouilleur puis destruction. Dans le cas présent, un hybride de Harm : bombe dirigée vers la position géographique qui laisse la main au récepteur GPS pour affiner la précision finale.
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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Re: Infos diverses sur les drones
#415Pour nous, c'était dans le cas des MPE (Moyens de Protection Electronique) et la détection d'un signal (un perturbateur) sur nos ondes (qui/quoi, où).
On remontait les résultats au commandement qui faisait suivre (ou pas) plus haut. A notre niveau, on pouvait traiter "l'intervention" dans certains cas. Par exemple, quand ça touchait la gendarmerie. A l'époque, c'était la mode des téléphones sans fils non homologués qui bavaient sur les fréquences gendarmerie. On goniotait et on remontait le signal. Puis le gendarme allait frapper à la porte et expliquait gentiment à la personne la raison de sa venue, que c'était sans frais mais que s'il devait revenir, ça allait chier cinq minutes.
La destruction par l'artillerie était une tactique allemande sur le champ de bataille par une unité composée de GE et d'artillerie (quatre 155 automoteurs si mes souvenirs sont bons). La GE "remontait" le réseau adverse, en dégageait la station directrice et la goniotait. La localisation était transmise à l'artillerie qui aplanissait le terrain. PC détruit, officiers et opérateurs tués, matériel détruit. Contrairement aux unités de l'OTAN où le sous-off est la colonne vertébrale de l'unité, chez les Russes c'est l'officier et lui seul qui connait tout le plan. Si le PC est détruit, l'assaut est bloqué. Il faut trouver de nouveaux officiers pour reprendre le cours des choses, de nouveaux opérateurs et matériels radio. Ils vont réactiver le réseau, se faire localiser et ... se reprendre une volée de 155.
Cette tactique a été reprise par les radio-amateurs Ukrainiens lors de l'invasion russe. Ca marchait plutôt bien.
On remontait les résultats au commandement qui faisait suivre (ou pas) plus haut. A notre niveau, on pouvait traiter "l'intervention" dans certains cas. Par exemple, quand ça touchait la gendarmerie. A l'époque, c'était la mode des téléphones sans fils non homologués qui bavaient sur les fréquences gendarmerie. On goniotait et on remontait le signal. Puis le gendarme allait frapper à la porte et expliquait gentiment à la personne la raison de sa venue, que c'était sans frais mais que s'il devait revenir, ça allait chier cinq minutes.
La destruction par l'artillerie était une tactique allemande sur le champ de bataille par une unité composée de GE et d'artillerie (quatre 155 automoteurs si mes souvenirs sont bons). La GE "remontait" le réseau adverse, en dégageait la station directrice et la goniotait. La localisation était transmise à l'artillerie qui aplanissait le terrain. PC détruit, officiers et opérateurs tués, matériel détruit. Contrairement aux unités de l'OTAN où le sous-off est la colonne vertébrale de l'unité, chez les Russes c'est l'officier et lui seul qui connait tout le plan. Si le PC est détruit, l'assaut est bloqué. Il faut trouver de nouveaux officiers pour reprendre le cours des choses, de nouveaux opérateurs et matériels radio. Ils vont réactiver le réseau, se faire localiser et ... se reprendre une volée de 155.
Cette tactique a été reprise par les radio-amateurs Ukrainiens lors de l'invasion russe. Ca marchait plutôt bien.
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Re: Infos diverses sur les drones
#418Article OPEX 360, avec le titre : L’US Air Force a déployé son drone à très longue endurance ULTRA au Moyen-Orient
https://www.opex360.com/2024/05/10/lus- ... en-orient/
https://www.opex360.com/2024/05/10/lus- ... en-orient/
(...)
En décembre 2019, l’Air Force Research Laboratory [AFRL] annonça qu’il avait fait voler un drone pendant 60 heures, dans le cadre du programme Ultra LEAP [Ultra Long Endurance Aircraft Platform]. À l’époque, peu de détails furent donnés à son sujet, si ce n’est que cet appareil avait été développé à partir d’une cellule commerciale à « hautes performances », convertie en un « système entièrement automatisé, avec des capacités de décollages et d’atterrissage autonomes », et qu’il utilisait des « composants commerciaux disponibles sur le marché ».
(...)
Depuis, le drone Ultra Leap était sorti des radars… alors que son entrée en service au sein de l’US Air Force était censée être imminente après qu’il avait fallu seulement dix mois pour définir son concept et le faire voler pour la première fois. Finalement, cet appareil a donc été déployé au Moyen-Orient, plus précisément sur la base aérienne d’al-Dhafra, aux Émirats arabes unis, certains spécialistes du renseignement en sources ouvertes ayant reconnu des éléments de cette emprise sur les photographies diffusées par l’US Air Force.
Selon les légendes des clichés diffusés, l’Ultra aurait une endurance de 80 heures, (...). Visiblement, la cellule du motoplaneur Sinus [encore appelé Surveyor] a servi de base à son développement, comme l’avait laissé entendre Pipistrel, son constructeur, en mai 2020.
(...)
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Re: Infos diverses sur les drones
#419Un article intéressant de The War Zone (en anglais), sur les efforts déployés par les Marines américains sur le sujet de la défense contre les drones :https://www.twz.com/news-features/every ... r-uas-plan
Un point notable, je trouve, qui est soulevé, c'est la difficulté de discriminer entre drones ennemis et amis. Autant on peut ainsi avoir un système de défense d'installations fixes qui peut, en somme, être prévu pour descendre tout ce qui vole, autant c'est évidemment bien plus compliqué sur le front.
Il est ainsi donné l'exemple d'Israël, où les forces de défense estiment elles-même qu'environ 40 % des drones qu'elles ont abattus récemment dans ce contexte seraient en fait... les leurs.
Un point notable, je trouve, qui est soulevé, c'est la difficulté de discriminer entre drones ennemis et amis. Autant on peut ainsi avoir un système de défense d'installations fixes qui peut, en somme, être prévu pour descendre tout ce qui vole, autant c'est évidemment bien plus compliqué sur le front.
Il est ainsi donné l'exemple d'Israël, où les forces de défense estiment elles-même qu'environ 40 % des drones qu'elles ont abattus récemment dans ce contexte seraient en fait... les leurs.
Re: Infos diverses sur les drones
#420C'est vrai que dans un conflit ouvert où les deux parties utilisent des drones, il est difficile de faire le tri. Dans le doute, taper dans le tas
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Re: Infos diverses sur les drones
#421Article OPEX 360, avec le titre : Airbus va aider le groupe turc Titra à mettre au point un drone aérien embarqué
https://www.opex360.com/2024/05/27/airb ... -embarque/
https://www.opex360.com/2024/05/27/airb ... -embarque/
On va donc refiler une technologie dronique que nous détenons seuls sur la planète, à un pays qui va disposer d'un navire porte-drones opérationnel et qui a menacé une de nos frégates il y a quelques années, avec le même exécutif à sa tête...Dans le cadre du programme SDAM [Système de drone aérien pour la Marine], Airbus Helicopters développe le « DeckFinder », un dispositif censé permettre le lancement et la récupération d’un drone à bord d’un navire de manière automatique, quel que soit l’état de la mer et indépendamment des moyens de géolocalisation par satellite [GNSS/GPS]. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, en octobre, l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], s’était enthousiasmé pour cette technologie. « Sur le SDAM, on est en train de réussir quelque chose qui sera unique. L’appontage automatique d’un drone hélicoptère sur un bateau n’a jamais été réussi à ce stade. Sauf par nous », avait-il dit.
(...)
Mais la Marine nationale ne sera sans doute pas la seule à disposer d’une telle technologie : son homologue turque pourrait également en profiter. En effet, la semaine passée, lors d’un salon sur la sécurité intérieur organisé à Ankara, le groupe turc Titra a fait savoir qu’il avait noué un partenariat « stratégique » avec Airbus autour de son drone hélicoptère Alpin, qu’il a développé à partir du CH7 du constructeur italien Heli-Sport.
(...)
Affichant une masse à vide de 340 kg, le drone ALPiN peut emporter une charge utile de 200 kg [carburant compris]. Selon les données fournies par Titra, son rayon d’action est de 200 km tandis que son endurance est d’environ 9 heures.
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Re: Infos diverses sur les drones
#422Il y a de moments, où j'ai du mal à comprendre certaines décisions.
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Re: Infos diverses sur les drones
#424Article OPEX 360, avec le titre : Safran a livré le premier drone tactique « Patroller » de série à l’armée de Terre
https://www.opex360.com/2024/05/30/safr ... -de-terre/
https://www.opex360.com/2024/05/30/safr ... -de-terre/
(...)
cela fait maintenant huit ans que Safran développe le drone tactique Patroller dans le cadre d’un contrat notifié par la Direction générale de l’armement [DGA]. Et le premier appareil de série n’a toujours pas été livré à l’armée de Terre, plus précisément au 61e Régiment d’Artillerie [RA], lequel s’est séparé de ses drones Sperwer. Cela étant, ce programme n’a pas été épargné par les difficultés, Safran ayant été obligé de revoir sa copie, après la perte d’un « Patroller » lors d’un vol de « réception industrielle », en décembre 2019. Il fut avancé par la suite que cet accident avait été causé par une déficience d’un calculateur de commandes de vol d’origine américaine. En outre, l’une des difficultés aura été de faire en sorte que cet appareil puisse s’insérer dans le trafic aérien civil.
Quoi qu’il en soit, le Patroller est attendu avec impatience par le 61e RA. En décembre 2022, l’armée de Terre avait indiqué que ce régiment allait bientôt entamer la « phase d’appropriation » de ce nouveau drone tactique. Seulement, un an plus tard, il apparut que ce dernier avait encore besoin de « nombreux réglages » pour être déclaré opérationnel. Ce n’est qu’en février dernier que la Section technique de l’armée de Terre [STAT] a annoncé le début « d’une série de vols de formation », lesquels devaient s’accompagner d’une seconde phase d’évaluations technico-opérationnelles. Mais le Patroller mis à sa disposition n’est pas un appareil de série. Et pour cause : le premier sera livré au 61e RA dans les prochains jours. L’annonce en a été faite par Franck Saudo, le PDG de Safran, auprès de l’Usine Nouvelle.
« Le premier exemplaire de série est arrivé sur place mardi 28 mai et la prochaine étape va consister à réaliser le vol de réception », a-t-il en effet affirmé, lors d’une rencontre avec la presse en vue de l’édition 2024 d’EuroSatory, le salon dédié à l’armement aéroterrestre. Le second Patroller de série sera livré dans le courant de cet été, puis deux autres suivront « à l’automne », a précisé M. Saudo. « Si le premier exemplaire de série est en cours de livraison, un Patroller d’entraînement est opéré depuis quelques mois », a expliqué Alexandre Ziegler, directeur de l’activité défense de Safran Electronics & Defense. Cependant, au regard des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, la pertinence d’une drone tactique, comme le Patroller, n’est plus évidente à première vue.
« Il est vrai que cette catégorie de drone tactique est trop vulnérable pour un conflit à haute intensité tel que celui en Ukraine. Mais cela ne représente pas la totalité de nos besoins opérationnels. Pour des missions à dominante de surveillance aérienne ou maritime, il aura toujours une grande utilité », a fait valoir M. Ziegler. En tout cas, le Patroller permettra à l’armée de Terre de récupérer certaines capacités qu’elle avait dû abandonner, comme la surveillance du champ de bataille avec des radars, autrefois assurée par l’hélicoptère Cougar Horizon.
Pour rappel, conçu à partir du motoplaneur allemand Stemme S15, le Patroller peut voler à 20’000 pieds d’altitude pendant au moins 14 heures. Potentiellement armé, il est doté d’une boule optronique Euroflir 410, d’une nacelle de désignation laser, d’une charge de guerre électronique et d’un radar PicoSAR AESA. Son rayon d’action est de 150 km. Il est « un atout décisif de renseignement dans la profondeur. Au profit d’un corps d’armée ou d’une division, il apportera une capacité qui s’alliera aux capacités feux, permettant de neutraliser l’ennemi. Grâce à la recherche par imagerie, le Patroller peut faire de la surveillance locale et de la reconnaissance de zone », explique l’armée de Terre. Au total, celle-ci recevra cinq « Systèmes de drones Patroller », chaque système étant composé de cinq drones et de deux stations au sol.
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Re: Infos diverses sur les drones
#425Info qui m'avait échappé : le Hezbollah aurait détruit un ballon radar israélien, d'une capacité de détection de 250 kms, avec un drone d'origine iranienne.
Article N MENA du 17 mai, avec le titre : Hezbollah 'blinds' Israeli defences with drone strike on Sky Dew airship
https://www.thenationalnews.com/news/me ... w-airship/
Article N MENA du 17 mai, avec le titre : Hezbollah 'blinds' Israeli defences with drone strike on Sky Dew airship
https://www.thenationalnews.com/news/me ... w-airship/
(...)
Israel has suffered a substantial setback to its surveillance capabilities after a Hezbollah drone struck a $230 million advanced radar detection airship in its deepest attack into the country to date. Israel's military has confirmed that the Sky Dew blimp, which can spot targets up to 250km away, had been damaged in an attack by a kamikaze drone. Local reports suggest the blimp was shot down.
(...)
Israel has been developing the Sky Dew project since 2022, giving its forces an advanced observation system for drones and cruise missiles striking from Iran and Syria, as well as Lebanon, by picking up smaller targets that are harder to detect in northern Israel's valleys. It then gives precision targeting information to air defence weapons, including the Iron Dome system. The balloon also has the key advantage of remaining airborne at low cost, without requiring fuel or crew replacement, whereas surveillance aircraft cost $40,000 an hour to operate.
But that capability has either been severely damaged or destroyed after Hezbollah launched a one-way attack drone that flew 33km undetected into Israeli airspace and struck the balloon close to the town of Tiberias. The aircraft was probably an Iran-designed Ababil carrying a 40kg warhead travelling up to 370kph with a range of 120km.
(...)
Rear Admiral Daniel Hagari, Israel’s military spokesman, confirmed that a Hezbollah drone had scored a direct hit on Sky Dew but added there were no casualties and that it “had no impact to the IDF's aerial situational awareness capability in the area”.
(...)
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