Oui de bien d'autres343KKT_Kintaro a écrit : ↑jeu. déc. 15, 2022 10:02 pmJ'ai assisté à quelques meetings de la Ferté et ce depuis 2007... c'était lui le commentateur des démonstrations aériennes ?
Disparition de Bernard Chabbert
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#26J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#27Bon vol Bernard et merci !
Dernière modification par C6_Pat le ven. déc. 16, 2022 10:46 am, modifié 2 fois.
" Tout arrive à l'homme qui sait attendre "
Mon cockpit P47 Razorback : viewtopic.php?f=286&t=156962
-
- Pilote Philanthrope
- Messages : 3672
- Inscription : 24 octobre 2019
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#28Merci Kamov. Après vérification sur des vidéos de YouTube il me semble bien l'avoir entendu à la Ferté. Eh ben ça, pour une page qui se tourne... c'est une page qui se tourne. Sa voix va me manquer, c'est sûr.
Bon vol Bernard, et merci pour ta part, elle n'aura pas été des moindres.
Bon vol Bernard, et merci pour ta part, elle n'aura pas été des moindres.
-
- Chef de patrouille
- Messages : 5714
- Inscription : 20 janvier 2002
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#29Pégase... l émission que j attendais avec l impatience d un enfant devant un paquet de bonbons... Bon dernier vol
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#30J'étais allé à Duxford plutôt qu'à la ferté histoire d'entendre enfin un autre commentateur...... raté même là bas c'était lui !!!
La marche est haute pour celui qui va le remplacer.
Bon vol éternel, M.
La marche est haute pour celui qui va le remplacer.
Bon vol éternel, M.
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#31je pense effectivement que la marche est haute pour la suite, beaucoup de spécialiste pouvaient lui repprocher quelques imperfections mais pour la grande majorité moi y compris l'écouter était un plaisir, un grand plaisir.
Pegase était pour moi mon emmission que j'attendais avec impatience, loin de moi l'idée un jour de devenir pilote ou de le rencontrer, j'ai eu la chance de faire les deux et de replonger après mon vol avec le Spitfire Mk IX ML407 j'ai plongé dans les archives de Youtube pour retrouver cette série sur le Spit qui se termine par un vol avec ce baptême dans ce fameux ML407 de Caroline Grace. Je n'aurai pas pu exprimer mieux que lui ce qu'était ce vol en Spit.
Avant d'aller chercher quelques photos dans mes archives, une belle phrase de Clemence qui l'a bien connu qui fait le lien entre Bernard et Antoine de Saint Exupery
"Ton deuxième « premier vol solo » va te permettre de savoir enfin si oui ou non, le mouton a mangé la fleur…… "
Pour ceux qui veulent revoir ou voir cette série sur le Soit signé Bernard Chabbert, le premier épisode. Je m'y replonge juste pour le plaisir de l'écouter
Pour la petite histoire c'était aussi un amoureux fou de la musique et un bon guitariste, je suis plus mesuré sur ces talents de chanteur mais il ne m'en voudra pas
Pegase était pour moi mon emmission que j'attendais avec impatience, loin de moi l'idée un jour de devenir pilote ou de le rencontrer, j'ai eu la chance de faire les deux et de replonger après mon vol avec le Spitfire Mk IX ML407 j'ai plongé dans les archives de Youtube pour retrouver cette série sur le Spit qui se termine par un vol avec ce baptême dans ce fameux ML407 de Caroline Grace. Je n'aurai pas pu exprimer mieux que lui ce qu'était ce vol en Spit.
Avant d'aller chercher quelques photos dans mes archives, une belle phrase de Clemence qui l'a bien connu qui fait le lien entre Bernard et Antoine de Saint Exupery
"Ton deuxième « premier vol solo » va te permettre de savoir enfin si oui ou non, le mouton a mangé la fleur…… "
Pour ceux qui veulent revoir ou voir cette série sur le Soit signé Bernard Chabbert, le premier épisode. Je m'y replonge juste pour le plaisir de l'écouter
Pour la petite histoire c'était aussi un amoureux fou de la musique et un bon guitariste, je suis plus mesuré sur ces talents de chanteur mais il ne m'en voudra pas
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#32Attristé par cette nouvelle. Comme beaucoup de boomer ici il a accompagné mes jeunes années avec Pégase puis celles de mes enfants lors des Meeting. Merci pour tout Mr. Chabbert.
Caroline Grace qui est également décédée il y a quelques jours
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#33oui Caroline a aussi tiré sa réverence il y a quelques jours, je n'ai pas eu la chance de la croiser pour la remercier de m'avoir permis de voler avec son Spit.
Quelques photos de mes rencontre avec Monsieur Chabbert
Ma première photo de Lily La Brumeuse le Lockheed 12 Electra de la famille Chabbert. Cette photo deviendra la couverture de son premier DVD Pegase.TV et également fera partie de mon plus gros cachet de photographe amateur pour un article dans la presse anglaise ecrit par Bernard, il m'avait demandé quelques photos, j'ai eu en retour une belle surprise, j'ai jamais fait mieux
Toujours en 2003, à l'oeuvre derrière son micro avec son complice de toujours Gilbert Courtois qui est mon parrain à l'AJBS. C'était un plaisir et avec un recul un honneur de les voir à l'oeuvre pendant tout le meeting et une place de choix pour le photograhe amateur que je suis.
Temps des Hélices 2005, un meeting pluvieux dans avion mais pas sans commentaires
Quelques photos d'un retour de Duxford en compagnie de Lily La Brumeuse, photo prise depuis un Cirrus
Contrairement à beaucoup je n'étais pas son ami, juste un admirateur qui a eu le plaisir de le croiser et de partager son immense passion pour l'aviation.
Ca n'est pas pour rien que mon premier site internet où je partagais mes premieres photos s'appelait Pegase. Une émission comme celle là ça marque un passionné. Il est comme Jeannot, Baptiste et quelques autres la colonne vertébrale de ma modeste histoire aéronautique.
Il va nous manquer
Merci Bernard, Merci pour tout ces bons moments
Mes pensées vont pour Eve, sa famille, ses amis
Quelques photos de mes rencontre avec Monsieur Chabbert
Ma première photo de Lily La Brumeuse le Lockheed 12 Electra de la famille Chabbert. Cette photo deviendra la couverture de son premier DVD Pegase.TV et également fera partie de mon plus gros cachet de photographe amateur pour un article dans la presse anglaise ecrit par Bernard, il m'avait demandé quelques photos, j'ai eu en retour une belle surprise, j'ai jamais fait mieux
Toujours en 2003, à l'oeuvre derrière son micro avec son complice de toujours Gilbert Courtois qui est mon parrain à l'AJBS. C'était un plaisir et avec un recul un honneur de les voir à l'oeuvre pendant tout le meeting et une place de choix pour le photograhe amateur que je suis.
Temps des Hélices 2005, un meeting pluvieux dans avion mais pas sans commentaires
Quelques photos d'un retour de Duxford en compagnie de Lily La Brumeuse, photo prise depuis un Cirrus
Contrairement à beaucoup je n'étais pas son ami, juste un admirateur qui a eu le plaisir de le croiser et de partager son immense passion pour l'aviation.
Ca n'est pas pour rien que mon premier site internet où je partagais mes premieres photos s'appelait Pegase. Une émission comme celle là ça marque un passionné. Il est comme Jeannot, Baptiste et quelques autres la colonne vertébrale de ma modeste histoire aéronautique.
Il va nous manquer
Merci Bernard, Merci pour tout ces bons moments
Mes pensées vont pour Eve, sa famille, ses amis
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#34Superbe hommage Franck
Je suis donc je pense
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#35Merci pour ces photos de l'homme et son avion
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#36Superbes photos du mythique Lockheed, merci Franck.
Pegase aura aussi marqué ma jeunesse. L'arrêt du magazine en 1996 a été assez incompréhensible pour moi. Et jamais remplacé malheureusement.
Pegase aura aussi marqué ma jeunesse. L'arrêt du magazine en 1996 a été assez incompréhensible pour moi. Et jamais remplacé malheureusement.
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#37Oui, c'etait lui . souvent critiqué (ses anecdotes etaient toujours les même. Mais qu'il nous a fait rêver.343KKT_Kintaro a écrit : ↑jeu. déc. 15, 2022 10:02 pmJ'ai assisté à quelques meetings de la Ferté et ce depuis 2007... c'était lui le commentateur des démonstrations aériennes ?
La grande famille de l'aviation est en deuil .
Respect Mr Chabbert
Je ne fais rien, mais je le fait bien
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#38Rencontré par hasard sur le terrain d'Andernos, lui et nous au retour de vol, il n'a pas hésité à nous faire visiter son hangar et nous a fait monter à bord de son magnifique Lockheed Electra.
Fabuleux conteur d'histoire, je me suis assis à la place où Eisenhower à fait la recco des plages du débarquement dans cet Electra.
Un grand monsieur nous quitte.
Fabuleux conteur d'histoire, je me suis assis à la place où Eisenhower à fait la recco des plages du débarquement dans cet Electra.
Un grand monsieur nous quitte.
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#39Donc cet Electra a une histoire
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
-
- Pilote Philanthrope
- Messages : 3672
- Inscription : 24 octobre 2019
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#41Merci de ta réponse Tompcat et merci aussi aux posteurs de photos. J'adore les Electra (et leurs cousins les Beechcraft 18 !) et celui-là, avec son passé si riche, est en plus de toute beauté.
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#42Belles photos de son coffre à jouets comme il aimait l'appeler
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#43Merci DeeJay. Connaitre l'histoire d'un appareil augmente l'intérêt pour celui-ci
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#44J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
-
- Nouvelle Recrue
- Messages : 1
- Inscription : 16 mars 2023
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#45Nous sommes le 15 Mars 2023 et je découvre avec tristesse et émotion la disparition de Bernard.
Avec regret aussi. Celui de ne pas l’avoir revu avant sa disparition.
Mes souvenirs de lui remontent à loin dans le temps, trop loin si on compte les années, beaucoup moins selon les impressions et souvenirs encore vivaces que j’ai gardés de ces moments de vie que nous avons partagés. Aujourd’hui, mes pensées et mes condoléances vont à sa famille, ses proches et tous ceux que sa disparition attriste.
Mes souvenirs de Bernard commencent en 1961, l’année de terminale « Philo » au lycée Bellevue de Toulouse que nous avons faite dans la même classe, « l’année du bac », où tous les futurs possibles nous étaient ouverts, tous les dilemmes aussi quant à nos orientations futures. Bernard balançait entre la musique et l’aviation en passant par le journalisme, quant à moi, si j’avais un goût similaire au sien pour la musique, la suite était beaucoup plus nébuleuse…
Le fait principal de cette année de classe commune fut incontestablement, autour de Bernard qui possédait un joli talent de guitariste, la constitution du groupe « Rainbow » à l’image des « Shadows », groupe instrumental phare de ce début des années 60. Comme eux, notre groupe était composé de trois guitares électriques avec, Bernard guitare solo, Daniel guitare d’accompagnement, moi-même à la basse et Dany à la batterie. Apache, le morceau instrumental des Shadows le plus connu, a tout naturellement, été le premier morceau de notre répertoire. Un chanteur, est venu s’adjoindre au groupe, et nous voila maintenant devenus une sorte de version française de « Cliff Richard and the Shadows » ! On se faisait bien plaisir comme ça et ça aurait pu en rester là mais, v’la t’y pas que Mireille, « la » Mireille du « Petit conservatoire de la chanson » venue à Toulouse à la recherche de nouveaux « élèves » pour son émission, nous sélectionne à l’issue de l’audition qu’elle avait organisée ! Trois ou quatre semaines plus tard, dispensés de « Bac blanc » par le Proviseur du Lycée nous « montions » à Paris par un train de nuit emportant guitares et amplis avec nous. Juste avant l’émission, on improvise un mini jeu de scène et, après Françoise Hardy, Pierre Vassiliu, Jacqueline Danno, Alice Dona, entre autres débutants inconnus à l’époque, c’est à nous. On se sort plutôt bien de l’exercice, à tel point que, dès la fin de l’émission, un agent de maison de disque (Véga, je crois) vient au contact dans le but de nous recruter et faire partie de son cheptel « yé-yé » comme on disait à l’époque. A sa grande surprise certainement, nous l’avons purement et simplement éconduit ! Nous faisions de la musique pour nous faire plaisir, nous avions tous sauf le chanteur qui était déjà à l’université, le bac à passer… et un train à prendre pour rentrer à Toulouse, avec juste le temps de traverser Paris en métro avec guitares et amplis, encore tout enfarinés par le maquillage orangé auquel nous avions eu droit avant l’émission. Aux vacances de Pâques quelques semaines plus tard, sous notre regard envieux, Bernard partait au Japon avec ses parents, d’où il reviendrait avec un minuscule magnétophone à bande Sony, petite merveille à l’époque, et un costume fait en deux heures, sur mesures, autre petit prodige.
Le reste de l’année passa très vite, le « Rainbow » a continué ses séances dans la salle de musique du lycée avec la bénédiction de son professeur, Mr Villenave, nous avons tous eu le bac et, avant de repartir à Madagascar pour les grandes vacances, Bernard et moi avons dîné dans ce petit restaurant disparu sans doute aujourd'hui qui s’appelait « Le Séville » près de la Place Esquirol, où il avait tenu à m’inviter.
Fin de la première partie.
La deuxième commence vingt cinq ans plus tard, en 1986.
Entre les deux, études universitaires, service militaire, boulot, famille, enfants, pour lui comme pour moi et silence radio. Je suis occasionnellement au courant de ses contributions dans la presse aéronautique, la radio, la télé ou a des meetings aériens.
En 86, en tant que co-organisateur du premier meeting aérien de l’aérodrome de Grenoble-Le Versoud avec notamment la Patrouille de France, des Warbirds, et tout un programme aéronautique durant la journée, nous avons besoin d’un commentateur capable de maintenir l’intérêt du public et de tenir la distance. Et c’est l’occasion de notre revoyure ! Chez lui, près de Roissy, où je fais connaissance de son épouse, charmante, hôtesse de l’air (comment aurait-il pu en être autrement !). On déjeune ensemble, en se mettant réciproquement « à jour » depuis notre repas au Séville vingt cinq ans plus tôt et quand on se quitte, je me dis qu’il est toujours le même Bernard et qu’il n’a pas changé. Le jour du meeting aérien, j’irai le chercher à l’aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs, noterai au passage que nous portons la même eau de toilette, l’Habit Rouge de Guerlain, et l’y reconduirai le soir après une journée de meeting qu’il a commentée avec sa culture aéronautique, sa faconde, et son aisance dans ce rôle, toutes trois exceptionnelles.
Fin de la deuxième partie. Il n’y aura pas de troisième.
J’aurais pu et aimé aller le voir à Andernos où il habitait et avait ses avions, car j’ai passé à plusieurs reprises des vacances à Cap Ferret. Mais je n’ai appris que tout récemment qu’il habitait là. J’aurais aimé qu’il me parle de son Electra, de ses autres machines volantes et de leur histoire. Aujourd’hui, c’est sur internet, en allant voir les nombreux documents qu’il a laissés qu’il continue à m’en parler et qu’il reste parmi nous, vivant…
Pierre Dader
Alias « Dad’s », c’est ainsi qu’il m’appelait jadis, quand je l’appelais Chab’s
Avec regret aussi. Celui de ne pas l’avoir revu avant sa disparition.
Mes souvenirs de lui remontent à loin dans le temps, trop loin si on compte les années, beaucoup moins selon les impressions et souvenirs encore vivaces que j’ai gardés de ces moments de vie que nous avons partagés. Aujourd’hui, mes pensées et mes condoléances vont à sa famille, ses proches et tous ceux que sa disparition attriste.
Mes souvenirs de Bernard commencent en 1961, l’année de terminale « Philo » au lycée Bellevue de Toulouse que nous avons faite dans la même classe, « l’année du bac », où tous les futurs possibles nous étaient ouverts, tous les dilemmes aussi quant à nos orientations futures. Bernard balançait entre la musique et l’aviation en passant par le journalisme, quant à moi, si j’avais un goût similaire au sien pour la musique, la suite était beaucoup plus nébuleuse…
Le fait principal de cette année de classe commune fut incontestablement, autour de Bernard qui possédait un joli talent de guitariste, la constitution du groupe « Rainbow » à l’image des « Shadows », groupe instrumental phare de ce début des années 60. Comme eux, notre groupe était composé de trois guitares électriques avec, Bernard guitare solo, Daniel guitare d’accompagnement, moi-même à la basse et Dany à la batterie. Apache, le morceau instrumental des Shadows le plus connu, a tout naturellement, été le premier morceau de notre répertoire. Un chanteur, est venu s’adjoindre au groupe, et nous voila maintenant devenus une sorte de version française de « Cliff Richard and the Shadows » ! On se faisait bien plaisir comme ça et ça aurait pu en rester là mais, v’la t’y pas que Mireille, « la » Mireille du « Petit conservatoire de la chanson » venue à Toulouse à la recherche de nouveaux « élèves » pour son émission, nous sélectionne à l’issue de l’audition qu’elle avait organisée ! Trois ou quatre semaines plus tard, dispensés de « Bac blanc » par le Proviseur du Lycée nous « montions » à Paris par un train de nuit emportant guitares et amplis avec nous. Juste avant l’émission, on improvise un mini jeu de scène et, après Françoise Hardy, Pierre Vassiliu, Jacqueline Danno, Alice Dona, entre autres débutants inconnus à l’époque, c’est à nous. On se sort plutôt bien de l’exercice, à tel point que, dès la fin de l’émission, un agent de maison de disque (Véga, je crois) vient au contact dans le but de nous recruter et faire partie de son cheptel « yé-yé » comme on disait à l’époque. A sa grande surprise certainement, nous l’avons purement et simplement éconduit ! Nous faisions de la musique pour nous faire plaisir, nous avions tous sauf le chanteur qui était déjà à l’université, le bac à passer… et un train à prendre pour rentrer à Toulouse, avec juste le temps de traverser Paris en métro avec guitares et amplis, encore tout enfarinés par le maquillage orangé auquel nous avions eu droit avant l’émission. Aux vacances de Pâques quelques semaines plus tard, sous notre regard envieux, Bernard partait au Japon avec ses parents, d’où il reviendrait avec un minuscule magnétophone à bande Sony, petite merveille à l’époque, et un costume fait en deux heures, sur mesures, autre petit prodige.
Le reste de l’année passa très vite, le « Rainbow » a continué ses séances dans la salle de musique du lycée avec la bénédiction de son professeur, Mr Villenave, nous avons tous eu le bac et, avant de repartir à Madagascar pour les grandes vacances, Bernard et moi avons dîné dans ce petit restaurant disparu sans doute aujourd'hui qui s’appelait « Le Séville » près de la Place Esquirol, où il avait tenu à m’inviter.
Fin de la première partie.
La deuxième commence vingt cinq ans plus tard, en 1986.
Entre les deux, études universitaires, service militaire, boulot, famille, enfants, pour lui comme pour moi et silence radio. Je suis occasionnellement au courant de ses contributions dans la presse aéronautique, la radio, la télé ou a des meetings aériens.
En 86, en tant que co-organisateur du premier meeting aérien de l’aérodrome de Grenoble-Le Versoud avec notamment la Patrouille de France, des Warbirds, et tout un programme aéronautique durant la journée, nous avons besoin d’un commentateur capable de maintenir l’intérêt du public et de tenir la distance. Et c’est l’occasion de notre revoyure ! Chez lui, près de Roissy, où je fais connaissance de son épouse, charmante, hôtesse de l’air (comment aurait-il pu en être autrement !). On déjeune ensemble, en se mettant réciproquement « à jour » depuis notre repas au Séville vingt cinq ans plus tôt et quand on se quitte, je me dis qu’il est toujours le même Bernard et qu’il n’a pas changé. Le jour du meeting aérien, j’irai le chercher à l’aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs, noterai au passage que nous portons la même eau de toilette, l’Habit Rouge de Guerlain, et l’y reconduirai le soir après une journée de meeting qu’il a commentée avec sa culture aéronautique, sa faconde, et son aisance dans ce rôle, toutes trois exceptionnelles.
Fin de la deuxième partie. Il n’y aura pas de troisième.
J’aurais pu et aimé aller le voir à Andernos où il habitait et avait ses avions, car j’ai passé à plusieurs reprises des vacances à Cap Ferret. Mais je n’ai appris que tout récemment qu’il habitait là. J’aurais aimé qu’il me parle de son Electra, de ses autres machines volantes et de leur histoire. Aujourd’hui, c’est sur internet, en allant voir les nombreux documents qu’il a laissés qu’il continue à m’en parler et qu’il reste parmi nous, vivant…
Pierre Dader
Alias « Dad’s », c’est ainsi qu’il m’appelait jadis, quand je l’appelais Chab’s
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#46Le Piper de son coffre à jouet était basé à la Ferté avant de rejoindre la collection de Bernard. Il appartenait à Gerry Marchadier, celui que j'appelais affectueusement "patron". C'était un des pilliers de La Ferté, il nous a quitté il y a 3 ans. C'est lui qui dessinait les affiches au début, c''est aussi lui qui était à l'origine de quelques belles restauration sur le terrain. J'ai eu l'honneur de faire mon premier tour en avion sur le terrain à bord de son Chipmunk. que de bons souvenirs. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de l'amener faire un tour.
Re: Disparition de Bernard Chabbert
#48tout ce qu'on peut dire c'est que les dates valident la possibilité (naissance de BC et mort de St Ex), les carrières entre le père de Bernard et St Ex aussi, si tu rajoutes la ressemblance, son fils qui s'appelle Antoine et de manière générale la passion qu'il vouait à St Ex tu peux facilement adhérer à cette thèse
il faut dire que cette thèse autour de cette paternité existe depuis belle lurette, j'en ai toujours entendue parler à la Ferté depuis 1995. et au final qu'elle importance, sauf pour Antoine maintenant
il faut dire que cette thèse autour de cette paternité existe depuis belle lurette, j'en ai toujours entendue parler à la Ferté depuis 1995. et au final qu'elle importance, sauf pour Antoine maintenant