Nouvelles de l'espâââce...

[Kakumei]

Premier vol du SQX-2Y - Hyperbola-2, système réutilisable chinois. Un premier saut de puce avec a l'atterrissage sûrement quelques dégâts vu l’épaisse fumée noire.

[Kakumei]

Roskosmos fait des coupes claires dans ses effectifs. Pas bon pour l'avenir des vols spatiaux Russes.

[Shug Ninx]

Un premier saut de puce avec a l'atterrissage sûrement quelques dégâts vu l’épaisse fumée noire.

Non pas vraiment, y'a peut-être eu quelques flammes à combustion incomplète à l'atterrissage, mais sans conséquences. Ce qui est donné à voir ici me semble assez propre.

[Deltafan]

Article A&C, avec le titre : La Lune à l’ère Chang’e

https://air-cosmos.com/article/la-lune- ... ng-e-68127

Le 14 décembre 2023, l’atterrisseur chinois de la mission Chang’e 3 se posait sur la Lune avec un petit astromobile, faisant de la Chine la troisième nation à rouler sur la surface lunaire, après les Soviétiques (1970) et les Américains (1971).
(...)

[Deltafan]

Sans commentaire...

[Deltafan]

Article 20 minutes, avec le titre : Une lune de Saturne jugée potentiellement « habitable » par des scientifiques

https://www.20minutes.fr/sciences/40672 ... entifiques

Des biophysiciens de l’université d’Harvard (Etats-Unis) ont récemment estimé dans une étude qu’un océan localisé sur Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait être « habitable ». Les spécialistes américains ont en effet constaté que l’étendue d’eau salée se trouvant sous une importante couche de glace recelait du sel, des éléments organiques, du méthane, du phosphore et du dioxyde de carbone.

Les experts sont arrivés à ces conclusions grâce à la sonde Cassini, qui a survolé plusieurs fois entre 2004 et 2017 la minuscule lune blanche de 250 km de diamètre. L’analyse des données fournies par l’appareil a pris du temps. Voilà pourquoi les biophysiciens n’ont mis au jour que plus récemment la présence d’acétylène, de propylène, d’éthane et de cyanure d’hydrogène. Cette dernière substance a été qualifiée de « brique essentielle » aux recherches des scientifiques.

Elle intervient en effet dans « la formation de molécules plus complexes, comme les acides aminés ou les sucres, qui sont importants pour l’origine de la vie », a expliqué le premier auteur de l’étude Jonah Peter. Reste que la température à la surface d’Encelade avoisine les -200 °C mais pourrait être bien plus élevée au fond de l’océan. Pour en apprendre davantage, les experts souhaitent désormais pouvoir approcher la petite lune avec des instruments plus précis.

[eutoposWildcat]

Habitable par des gens bien motivés, quand même.

[Ghostrider]

Oui mais on peut se forcer un peu pour une si grosse station service
Et comme de toutes facons comme les trucs qui" vivraient" sous les kilomètres de glace ne pourront pas inventer le feu pour en sortir ... **
On pourrait installer tranquillement une raffinerie ox / hydrogene automatique dessus .

**Ps : sauf dans les romans de SF de Clarke ou les chinois ont la bonne idée d y faire le plein avant de réveiller un truc qui remonte de sous la glace........

[Milos]

**Ps : sauf dans les romans de SF de Clarke ou les chinois ont la bonne idée d y faire le plein avant de réveiller un truc qui remonte de sous la glace........

Avec Carpenter à la réalisation, il y a de quoi faire un film a-ne-pas-regarder-avant-d'aller-se coucher

[ironclaude]

...
**Ps : sauf dans les romans de SF de Clarke ou les chinois ont la bonne idée d y faire le plein avant de réveiller un truc qui remonte de sous la glace........

Y a pas besoin d'aller si loin dans l'espace... il y a un scénario catastrophe chez nous ou le réchauffement climatique libère des microbes ou des virus jusque là bien enfouis sous la glace, et contre lesquels l'humanité n'a pas d'immunité ( je suis content de celle là )

[Deltafan]

Article GEO, avec le titre : Espace : dans une course aux métaux rares, le phénomène des missions secrètes se développe (et inquiète)

https://www.geo.fr/aventure/espace-dans ... ete-218149

Depuis plusieurs années, des entreprises mènent des projets d'exploration spatiale à des fins privées en profitant des lacunes de la réglementation. Si les sociétés invoquent des opportunités économiques, la communauté scientifique s'inquiète.

L'espace peut-il devenir une zone soustraite aux réglementations supranationales ? L'espace peut-il se transformer en un territoire régi par les intérêts privés ? Dans la communauté scientifique, ces questions se posent avec acuité. Depuis plusieurs années, de nombreuses entreprises investissent le champ spatial en quête de nouvelles opportunités économiques. Les métaux présents dans les astéroïdes aiguisent l'appétit des entrepreneurs fascinés par les profits qu'ils pourraient en retirer.

Dans un contexte de concurrence accru, les sociétés spatiales mènent leur barque à l'abri des regards, rapporte le New York Times (NYT) ce mercredi 27 décembre. Aucune d'entre elles ne veut communiquer ses desseins, au risque de perdre un avantage comparatif par rapport à un concurrent. Le système marchand guette l'espace, comme le note le quotidien américain, qui s'est intéressé au cas d'AstroForge, une entreprise spatiale qui a annoncé son intention d'envoyer une sonde spatiale prélever des minerais précieux d'un astéroïde situé dans l'orbite terrestre.

Certains de ces objets spatiaux contiennent de l'or, de l'iridium ou encore de l'osmium, des matériaux estimés à plusieurs milliers d'euros le gramme. Des ressources présentes en quantité variable, qui pourraient être extraites en 2024. Un succès de la mission serait une déflagration pour le secteur. Ce serait la première mission commerciale à conquérir un espace implanté au-delà de la Lune. Au sein du microcosme scientifique, les ambitions de ces entités privées nourrissent les craintes et cristallisent les oppositions.

"Je ne suis pas favorable à ce que des objets tourbillonnent dans le système solaire interne sans que personne ne sache où ils se trouvent, a alerté l'astronome auprès du NYT Jonathan McDowell. Nous assistons à des lancements fréquents dont nous avons la connaissance quelque temps après", a-t-il poursuivi. En 2019, un atterrisseur commercial israélien s'était écrasé sur la Lune. À son bord, se trouvaient ses animaux microscopiques non communiqués par la société Beresheet. Une enquête est toujours en cours. Les autorités avaient déclaré craindre une contamination du satellite terrestre.

Les entreprises défricheuses épousent les contours d'un droit lacunaire. Pour les missions réalisées dans une partie de l'espace, aucune loi n'interdit aux sociétés de ne pas dévoiler leurs cibles spatiales. Seules des directives non contraignantes de l'Onu exigent de la transparence aux agences spatiales et aux entreprises. Mais aucune sanction n'est prévue à cet effet. Les acteurs les plus emblématiques de ces nouvelles conquêtes spatiales demeurent les milliardaires Elon Musk, le patron de SpaceX, Richard Branson, le propriétaire de Virgin Galactic et Jeff Bezos, propriétaire de Blue Origin.

[Deltafan]

Article Huffington Post, avec le titre : La mission Peregrine n’atteindra pas la Lune, et les restes humains qu’elle transporte non plus

https://www.huffingtonpost.fr/internati ... 28138.html

Cette fois, c’en est bel et bien fini pour l’objectif Lune. La mission Peregrine lancée ce lundi 8 janvier a été, peu après sa sortie de notre atmosphère, victime d’une « anomalie ». Un accident qui a désorienté l’engin peu après sa séparation d’avec la fusée Vulcan. Ce mercredi 10 janvier, il faut se rendre à l’évidence, comme l’a déjà fait l’affréteur Astrobotics : la sonde ne verra jamais le sol lunaire… et ses passagers non plus. En effet, Peregrine ne transporte pas que des instruments de mesure variés : à son bord se trouvent légalement soixante-six capsules, contenant chacune les cendres d’un humain décédé. Ou plus exactement les celles de soixante-cinq humains… et d’un chien répondant au doux nom d’Indica-Noodle.
(...)
À bord de la mission (mais pas de la sonde), se trouvent également d’autres capsules, renfermant non pas les restes, mais quelques brins d’ADN de trois présidents américains célèbres : George Washington, John F. Kennedy et Dwight D. Eisenhower. Pour eux, l’objectif n’était pas la Lune, mais l’espace lointain. Il était prévu que leur ADN se sépare de la sonde au moment de l’alunissage pour continuer leur chemin vers l’infini, dans un voyage sans fin.

Ces voyages spatiaux post-mortem ne sont en réalité pas une nouveauté, ils sont même un business qui dure. Depuis les années 1990, la société Celestis propose d’envoyer les cendres de vos êtres chers en orbite, dans l’espace ou encore sur la Lune, au gré des missions planifiées par la Nasa. Bien sûr, les prix évoluent en fonction de la distance parcourue et de la rareté du voyage (on n’envoie pas toutes les semaines une sonde sur la Lune). Les familles des passagers de Peregrine ont déboursé plus de 10 000 dollars (9 100 euros) par capsule.

Cette mission lunaire bien spéciale, Celestis l’a baptisée « Tranquility » et, depuis le début, elle n’a pas été de tout repos. En décembre dernier, le chef de la nation amérindienne des Navajos, Buu Nygren, avait ainsi adressé une lettre aux autorités américaines pour interdire ce départ vers une dernière demeure lunaire. En cause, y entreposer des cendres « profanerait » le sol de notre satellite. Requête rejetée, la mission étant de nature privée.

Les présidents américains, eux, ne font pas partie de Tranquility mais d’un envoi séparé. Leurs descendants n’ont, bien sûr, pas eu à mettre la main à la poche, et ne sont d’ailleurs pas à l’origine de l’envoi dans l’espace de l’ADN de leurs aïeux. Pas plus que la famille des créateurs de la série Star Trek Gene Roddenberry, James « Scotty » Doohan, DeForest « Bones » Kelley et Nichelle « Uhura » Nichols, qui font également partie des VIP. Il s’agit là d’une initiative de Celestis, qui a souhaité mettre en lumière « le fait que l’humanité essaie de s’étendre à travers le système solaire ». Raté pour ce coup-ci.

Astrobotics, qui explique avoir repris le contrôle du vaisseau même s’il ne dispose plus de suffisamment de carburant, dit vouloir continuer le chemin le plus loin possible. Pour tous les passagers, qu’ils soient présidents ou anonymes, la fin du voyage est indécise, mais proche.

J'imagine que s'il se satellise autour de la Lune ou de la Terre, une mission ultérieure pourra récupérer les capsules, un jour où l'autre...

[OPIT]

Tant mieux. Des restes humains n'ont rien à foutre sur la Lune.

[Jaguar]

Y a pas que ça, ça c'est le bonus pour obtenir des fonds "faciles"

[ironclaude]

Tant mieux. Des restes humains n'ont rien à foutre sur la Lune.

La tronche que vont faire les extraterrestres super intelligents qui vont tomber la dessus dans quelques dizaines de siècles

[ceramix]

Tant mieux. Des restes humains n'ont rien à foutre sur la Lune.

La tronche que vont faire les extraterrestres super intelligents qui vont tomber la dessus dans quelques dizaines de siècles

Bah, pas plus que l archéologue alien qui va trouver en orbite un roadster orange avec un mannequin en combi au volant.

[Milos]

Sur qu'ils vont se dire "mais qu'est ce qu'ils ont foutu ?"

[MS Galileo]

[MS Galileo]

NOTAM over Kwajalein Atoll

FOR YOUR SAFETY OVERFLIGHT OF THE ISLAND NORTH OF THE RWY IS PROHIBITED. THIS IS CONSIDERED A HAZARDOUS AREA WITH THE POTENTIAL FOR LOSS OF LIFE. ALL ARRIVALS AND DEPARTURES MAKE SOUTH TRAFFIC ONLY TO AVOID EXTREME RADIATION HAZARDS.

https://vxtwitter.com/thenewarea51/stat ... hR9GAexiUg

C'est a cause du radar du SpaceFence mis en service en 2020. Il semble être actif ce mois-ci.
Les radiations électromagnétiques sont dangereuses (donnée comme potentiellement mortelle) jusqu'à 5mn du site.


https://spacenews.com/space-fence-surve ... erational/

[CrazyFry]

J'imagine que s'il se satellise autour de la Lune ou de la Terre, une mission ultérieure pourra récupérer les capsules, un jour où l'autre...

J'ai entendu vite fait qu'un alunisseur allait faire sa rentrée dans l'atmosphère aujourd'hui (ou demain, j'étais pas concentré...) et se consummer. Ça ne peut être que lui, non ?

[Deltafan]

Article Technoscience, avec le titre : Elon Musk explique les causes de l'explosion du vaisseau Starship lors du dernier vol

https://www.techno-science.net/actualit ... e_vignette

SpaceX, l'entreprise d'exploration spatiale dirigée par Elon Musk, a récemment partagé des informations sur son ambitieux lanceur Starship. Suite à l'échec du second vol de novembre, où l'étage supérieur, aussi nommé Starship, a été détruit, Elon Musk a expliqué que cet incident était dû à la libération de l'oxygène liquide. Cette opération, normalement superflue en présence d'une charge utile, a mené à un incendie puis à une explosion. Cet incident a eu lieu lors de la phase finale de la combustion, alors que le vaisseau se dirigeait vers une trajectoire suborbitale longue.

Lors d'un événement récent au site d'essai de SpaceX à Boca Chica, au Texas, Musk a révélé que cette défaillance renforce sa confiance pour le prochain vol d'essai du Starship. Il estime que le vaisseau a toutes les chances d'atteindre l'orbite lors de son troisième vol, prévu pour février, sous réserve de l'obtention d'une licence de lancement mise à jour de la part de la Federal Aviation Administration (FAA).

Ce prochain vol ne se limitera pas à atteindre l'orbite. Il inclura également des tests supplémentaires, comme une combustion à partir du réservoir supérieur du vaisseau, ainsi que le transfert de carburant entre ce réservoir et le réservoir principal. Ces expériences font partie d'une étape clé financée par la NASA, visant à démontrer la capacité de transfert de carburant entre différents vaisseaux Starship. Un test de transfert de carburant de vaisseau à vaisseau est également prévu.

Par ailleurs, Elon Musk a mentionné le développement d'une "porte de distribution" pour déployer les satellites Starlink V2 de taille standard, plus grands que les actuels mini-satellites V2 lancés par Falcon 9. SpaceX envisage de lancer ces satellites d'ici la fin de l'année.

En parallèle, SpaceX continue d'augmenter le rythme de lancement de ses fusées Falcon 9 et Falcon Heavy. Après 96 lancements en 2023, l'entreprise vise environ 150 lancements pour 2024, avec l'objectif de réduire le délai entre deux lancements depuis la même plateforme à moins de 24 heures d'ici fin 2024. En outre, SpaceX travaille à qualifier ses boosters Falcon 9 pour jusqu'à 40 vols, ayant déjà atteint le record de 19 vols pour un même booster.

[OPIT]

C'est peut-être ce que Musk croit faire, mais la cause reste inconnue parce que l'oxygène n'est qu'un comburant. Ca ne brûle pas.
Si une fuite d'oxygène réussie à tout faire péter, ce n'est pas en évitant les vidanges inutiles que le problème sera résolu.

[TOPOLO]

C'est peut-être ce que Musk croit faire, mais la cause reste inconnue parce que l'oxygène n'est qu'un comburant. Ca ne brûle pas.
Si une fuite d'oxygène réussie à tout faire péter, ce n'est pas en évitant les vidanges inutiles que le problème sera résolu.

Si on annule la fuite de comburant, il pourra y avoir tout le carburant disponible, rien de pourra bruler.
Supprimer une seule des conditions nécessaires est une manière de supprimer le risque d'occurrence du problème.

[OPIT]

Supprimer une seule des conditions nécessaires est une manière de supprimer le risque d'occurrence du problème.

Oui, mais tu ne peux pas supprimer une fuite accidentelle ce qui en fait une source unique de défaillance.

[Deltafan]

Article Techno Science, avec le titre : Cette exoplanète proche pourrait être propice à la vie

https://www.techno-science.net/actualit ... alit%C3%A9.

(...)
LHS 1140 b, découverte en 2017, orbite dans la zone habitable d'une étoile naine rouge nommée LHS 1140 a, dans la constellation de la Baleine. Les observations initiales ont indiqué que LHS 1140 b est une planète rocheuse, environ 1,7 fois plus grande que la Terre. Cependant, des analyses plus poussées ont révélé une densité trop faible pour qu'elle soit entièrement rocheuse. Cette exoplanète pourrait donc contenir beaucoup plus d'eau que notre planète ou posséder une atmosphère riche en éléments légers comme l'hydrogène et l'hélium.

Charles Cadieux, chercheur en astronomie à l'Université de Montréal et auteur principal de cette étude, explique que la position de LHS 1140 b dans la zone habitable la rend particulièrement intéressante. Si de l'eau se trouve à la surface, une partie pourrait être à l'état liquide, ce qui est un scénario prometteur en termes d'habitabilité.

Depuis la première découverte d'une exoplanète en 1992, plus de 5 500 mondes ont été confirmés dans notre galaxie, la Voie Lactée. Parmi eux, seuls quelques-uns sont considérés comme potentiellement habitables. Longtemps, le système autour de l'étoile de TRAPPIST-1, un peu plus proche de la Terre que LHS 1140, a été jugé prometteur avec ses sept exoplanètes de taille terrestre, dont trois dans la zone habitable. Cependant, des observations récentes suggèrent que ces planètes pourraient être dépourvues d'atmosphère et d'eau en surface, à cause de l'activité intense de leur étoile.

LHS 1140 a, moins active que l'étoile TRAPPIST-1 a, offre des conditions plus stables pour la vie. Bien que 20 % plus petite et moins massive que notre Soleil, elle crée des conditions habitables dans une région plus proche de sa surface que Mercure ne l'est du Soleil. LHS 1140 b pourrait être plus froide que la Terre, malgré une orbite quatre fois plus proche de son étoile que Mercure ne l'est du Soleil.

L'étude de Cadieux et son équipe, qui envisage d'utiliser le JWST pour examiner l'atmosphère de LHS 1140 b, pourrait révéler si la planète est un monde aquatique. Une telle confirmation permettrait de modéliser le climat de la planète et de détecter indirectement de l'eau liquide à sa surface, une découverte majeure dans la recherche de la vie extraterrestre.

A confirmer (ou pas...)


Dans la même veine (j'avais créé un topic spécifique il y a quelques années : "Pour les forumeurs de C6 en 2061, mais j'ai été infichu de le retrouver...)

Article Techno Science, avec le titre : La NASA sélectionne ce projet visant à envahir l'étoile voisine de la Terre

https://www.techno-science.net/actualit ... 24307.html

En utilisant les technologies actuelles, un voyage vers Alpha Centauri, l'étoile la plus proche, pourrait durer entre 1 000 et 81 000 ans. Cependant, une nouvelle approche prometteuse émerge: les vaisseaux spatiaux de taille réduite, propulsés par des faisceaux laser. Le scientifique en chef Marshall Eubanks de Space Initiatives Inc., en collaboration avec l'Initiative for Interstellar Studies (i4is), propose un projet permettant de réaliser ce défi. Baptisé "Swarming Proxima Centauri", ce dernier a été sélectionné pour la phase I du programme NASA Innovative Advanced Concepts (NIAC) de cette année.

L'essentiel du concept repose sur l'utilisation d'une multitude de vaisseaux de quelques grammes, propulsés à des vitesses relativistes (environ 10 à 20% de la vitesse de la lumière) grâce à un faisceau laser de 100 gigawatts. Ces sondes, appelées "Swarm", seraient équipées de voiles laser, une technologie permettant de transformer l'énergie des photons en propulsion. Cette méthode s'oppose au principe de la propulsion classique, où la majorité de la masse d'une fusée est constituée de carburant. Un des défis majeurs de ce projet est de concevoir une flotte de sondes capables d'opérer avec une autonomie élevée, étant donné que le contrôle depuis la Terre serait impossible en raison du délai de communication de huit ans imposé par la distance et la Relativité Générale.

Les avantages principaux de cette approche est le coût relativement bas pour la production des sondes comparé aux coûts exorbitants d'une mission interstellaire, et bien entendu la diminution du temps de trajet, passant de quelques millénaire à une durée comprise entre 20 et 40 ans. Le plus grand investissement serait dans la construction du système laser. Cependant, l'aspect le plus révolutionnaire de ce projet réside dans ses applications potentielles comme la recherche de signes de vie biologique ou technologique sur des exoplanètes.

Marshall Eubanks et son équipe espèrent que cette technologie ouvrira la voie à de nouvelles méthodes d'exploration spatiale et aura des applications diverses dans des domaines aussi variés que la médecine, la fabrication additive, les études environnementales et la navigation. Bien que la réalisation d'une telle mission interstellaire puisse prendre des décennies, l'équipe de recherche, sélectionnée par le programme NIAC de la NASA en 2024, est enthousiaste et s'estime honorée de participer à ce projet visionnaire.

Bon, 20 ans au mieux pour Proxima Centauri à (environ) 4,25 années lumières, Ca nous fait quand même plus de 200 ans pour LHS 1140 b