Infos diverses sur les drones
Re: Infos diverses sur les drones
#301Drone suicide imprimé 3D anglais pour l'Ukraine
https://www.thedrive.com/the-war-zone/c ... or-ukraine
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Re: Infos diverses sur les drones
#302Article La Tribune, avec le titre : Le drone Aarok bientôt en Ukraine : Turgis & Gaillard signe un accord avec Antonov
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 78294.html
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 78294.html
(...)
Après avoir été l'une des surprises en juin au salon du Bourget, ce drone MALE (Moyenne Altitude Longue Portée) de la catégorie d'un Reaper (5,5 tonnes) développé par cette petite ETI française de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, devrait très probablement décoller dès l'an prochain en Ukraine. Basé à Neuilly-sur-Seine, Turgis & Gaillard a signé un accord de fabrication locale d'un drone consommable de type Aarok avec Antonov
(La suite pour les abonnés)
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Re: Infos diverses sur les drones
#303Article Capital, avec le titre : La Russie utilise un drone de combat lourd pour bombarder l'Ukraine
https://www.capital.fr/economie-politiq ... ne-1481351
https://www.capital.fr/economie-politiq ... ne-1481351
https://www.capital.fr/imgre/fit/https. ... kraine.jpg[/img](...)
Moscou maintient la pression sur le champ de bataille avec un nouveau drone de combat lourd. Après avoir effectué des tests en situation réelle pendant des mois, l’armée russe a déployé ses appareils autonomes de la famille des Inokhodets - aussi appelés Sirius - dans les cieux ukrainiens. L’agence Tass a dévoilé que cet engin a été utilisé pour détruire des positions d’artillerie des forces de Kiev mais aussi des postes de commandement militaire.
Bien qu'il s'agisse avant tout d'un drone d'attaque, le Sirius peut également être utilisé pour patrouiller dans des zones désignées afin de combler les lacunes des défenses grâce à sa capacité d'attaquer et de détruire immédiatement des cibles de petite taille ou des cibles un peu moins mobiles, telles que des équipes de forces de reconnaissance en progression. Plus précisément, il s’agit d’un appareil lourd de 2,5 tonnes qui peut transporter 450 kilos de missiles ou de bombes. Il peut aussi voler pendant plus de 20 heures à une altitude de 7 000 mètres.
Découvrez ces drones qui ont changé la façon de faire la guerre
Équipé d'un radar à synthèse d'ouverture, le Sirius peut cartographier le terrain en vue de l'acheminement de missiles de croisière et d'engagements de mortiers. De plus, cet engin est doté d'un terminal de communication par satellite intégré qui lui confère un rayon d'action beaucoup plus important. Le drone est également doté d'une suite de communication qui, en plus de faciliter le contrôle par un pilote au sol, facilite également la coopération avec l'aviation pilotée. Le drone peut faire partie d'une formation mixte. Selon l'agence Tass, Sirius a été testé conjointement avec des aéronefs pilotés.
Ce drone est protégé par les avions de chasse russes
Ainsi, les drones Sirius voleront probablement sous la couverture des chasseurs de la l’armée de l’air russe - les Su-35S et Su-30SM en particulier - qui effectuent des patrouilles de domination aérienne. Les chasseurs effectuent des patrouilles de domination aérienne par paires, chaque paire couvrant un secteur différent du front de bataille. Lorsqu'il vole dans un espace aérien contesté, le Sirius n'est pas non plus une cible facile. Le drone est construit comme un avion conventionnel, avec un fuselage fin et allongé. La plupart des pièces de la cellule des drones sont en matériaux composites, ce qui le rendra difficile à détecter.
Enfin est aussi doté d'une tourelle sous le nez avec des capteurs optiques et infrarouges. Le drone possède également un système de ciblage laser pour mieux viser et détruire ses cibles. Le drone est aussi équipé de systèmes de guerre électronique pour brouiller les radars ou les communications ennemies Pour remplir des missions aux besoins plus spécifiques, l’aéronef peut être équipé de caméras supplémentaires ou d'un radar de surveillance.
Si l'apparition du Sirius dans le ciel ukrainien témoigne des progrès technologiques russes, il ne joue pas encore un rôle fondamental dans les efforts de guerre russes. Les drones Orlan-10 et Eleron-3, moins avancés technologiquement, accomplissent un rôle plus important pour les troupes de Moscou. L'Orlan-10 a une portée de 150 kilomètres. De plus, il est capable de transmettre en temps réel les images vidéo à sa station de contrôle au sol via des liaisons 3G et 4G. Le Takhion-4 est un modèle plus petit avec une portée de 40 kilomètres et joue le même rôle que l’Orlan-10.
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Re: Infos diverses sur les drones
#304Hier soir, sur LCI, dans l'émission Brunet, Broussouloux et Cie, le reporter de guerre Didier François a fait une présentation de l'attaque du Hamas contre Israël. C'est pour moi la meilleure explication que j'ai pu voir sur le sujet. L'attaque commence par la destruction de 35 systèmes de capteurs électroniques, situés sur autant de tours de surveillance, par 35 drones lancés par le Hamas. Ca commence à 1H38'38" et ça finit à 1H43'55".
https://www.tf1info.fr/replay-lci/video ... 72481.html
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Re: Infos diverses sur les drones
#305En effet, ils ont pris des notes sur la guerre en Ukraine.
J'ai vu des vidéos où les drones auraient des capteurs fixes et même des Merkava IV.
J'ai vu des vidéos où les drones auraient des capteurs fixes et même des Merkava IV.
Re: Infos diverses sur les drones
#306À propos du post du 6 octobre, il ne faut pas perdre de vue que capital.fr est un site pro-Russe qui décrivait le S-300 comme invincible et dont un certain rédacteur semble fasciné par le matériel militaire russe.
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Re: Infos diverses sur les drones
#307Pas remarqué pour l'instant, mais je ferai attention à l'avenir.
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Re: Infos diverses sur les drones
#308Un article sur l'efficacité croissante des lancet russes et de leurs futurs petits copains.
https://www.19fortyfive.com/2023/10/the ... -deadlier/
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Re: Infos diverses sur les drones
#309
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Re: Infos diverses sur les drones
#310Article A&C, avec le titre : FVR-90: un petit drone pour l'US Navy
https://air-cosmos.com/article/fvr-90-u ... navy-67040
https://air-cosmos.com/article/fvr-90-u ... navy-67040
En collaboration L3Harris et Cobra AERO, l'US Navy va mettre au point une nouvelle version de l'avion sans pilote, le FVR-90, plus performant avec de nouveaux moteurs. L'US Navy s'appuie sur le FVR-90 dans le cadre de son programme d'expérimentation des systèmes d'aéronefs sans pilote tactiques de petite taille. Ces drones, lorsqu'ils sont déployés en mer, doivent être capables de fonctionner dans des environnements maritimes rigoureux, de transporter une variété de charges utiles et de capteurs et de se déployer à partir de plateformes maritimes sans nécessiter d'équipement de lancement ou de récupération spécifiques.
L'US Navy a récemment conclu un accord avec L3Harris pour développer un nouveau moteur de drone basé sur l'ossature du FVR-90. Des équipes de L3Harris et de Cobra AERO travailleront à développer une variante du FVR-90 utilisant le système moteur A99 HFE (heavy fuel engine system) plus performant que ceux actuellement utilisés. Le drone FVR-90 utilise le VideoScout® de L3Harris comme station de contrôle, un système de communication numérique de données et de vidéo multibandes, intégré et opérationnel au sein de la flotte.
Le FVR-90 est conçu pour une longue endurance (12-18 heures). Son design modulaire comprend des charges utiles de nez interchangeables, des supports d'extrémité pour des charges utiles détachables et des baies radio intégrées. Il ne nécessite qu'une équipe d'opération de deux personnes pour le mettre en service en environ une heure.
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Re: Infos diverses sur les drones
#311Article Korii Slate, avec le titre : La Russie vient d'ajouter des caméras thermiques sur ses drones kamikazes
https://korii.slate.fr/tech/russie-ajou ... re-ukraine
Article Korii Slate, avec le titre : L'Ukraine commande 2.000 drones chinois qu'elle va booster avec de l'IA
https://korii.slate.fr/tech/ukraine-com ... rre-russie
https://korii.slate.fr/tech/russie-ajou ... re-ukraine
Les drones en vue à la première personne (FPV), qui n'étaient utilisés que très rarement au début du conflit en Ukraine, ont depuis pris une place incontournable sur le champ de bataille. Plusieurs milliers sont produits chaque mois par les deux camps, qui tentent parallèlement de développer des contre-mesures efficaces face à ce nouveau type d'ennemi. L'armée russe a décidé de passer à la vitesse supérieure concernant ces petits quadricoptères explosifs pilotés à distance en équipant certains de ses drones en FPV d'une caméra thermique, comme le révèle Forbes. Cette mise à jour n'est pas anodine puisqu'elle va permettre au pilote de mener des attaques... de nuit.
Les drones ne sont en effet pas la seule nouveauté de ce conflit. La technologie de détection de chaleur, qui permet aux soldats de repérer plus facilement des cibles même dans le noir complet ou à travers la fumée et la poussière, a également pris une place centrale. Ces caméras sont rares sur le marché et les armées russe et ukrainienne ont dû faire appel à des collectes de fonds et à des groupes de volontaires pour pouvoir équiper au mieux leurs troupes en première ligne. L'Ukraine a d'ailleurs pu compter sur les caméras thermiques fournies en nombre par les États-Unis.
En installer sur des drones était donc l'étape suivante la plus logique, et c'est maintenant chose faite. «C'est une évolution naturelle de cette technologie FPV», a déclaré Samuel Bendett, conseiller militaire et expert des systèmes sans pilote russes. Mais l'opération n'est pas si simple. Contrairement aux caméras qui équipent les drones ou même le smartphone sur lequel vous êtes peut-être en train de lire cet article, les caméras thermiques ne proposent pas une résolution impressionnante. En clair, oubliez la 4K et le soixante images par seconde. Les caméras les moins chères proposent par exemple une résolution de 206x156 pixels, pas suffisant donc pour repérer une cible ennemie à plusieurs centaines de mètres.
Un expert de l'unité ukrainienne de drones Aerorozvidka a affirmé sur Reddit qu'un drone Matrice équipé d'une caméra thermique de plusieurs milliers de dollars ne pouvait détecter des véhicules russes qu'à une distance d'environ 5 à 6 kilomètres, contre près de 25 kilomètres avec la caméra utilisée en plein jour, jugeant l'investissement inutile et dispensable. Les drones en vue subjective requièrent également un retour vidéo de bonne qualité pour permettre au pilote de voler à pleine vitesse sans se prendre un mur et toucher sa cible avec précision. Ce que ne le laissera pas faire une caméra thermique.
Les Russes pourront-ils développer et produire massivement un drone à vision nocturne qui déjoue toutes ces difficultés? D'après Forbes, le modèle développé à Saint-Pétersbourg aurait une autonomie de dix minutes et une portée limitée de seulement 4 miles (6,4 kilomètres), ce qui ne devrait pour le moment pas trop inquiéter les troupes ukrainiennes. Mais pour combien de temps ?
Article Korii Slate, avec le titre : L'Ukraine commande 2.000 drones chinois qu'elle va booster avec de l'IA
https://korii.slate.fr/tech/ukraine-com ... rre-russie
(...)
Kiev remporte de nombreuses victoires tactiques grâce à ses drones, mais les Russes ne sont pas en reste et leurs méthodes de défense antidrones, tant balistiques qu'électroniques, font de sérieux dégâts à la flotte ukrainienne, comme le souligne le média en ligne EurAsian Times. Dans un rapport publié en mai 2023, le cercle de réflexion britannique Royal United Services Institute (RUSI) avançait même que la Russie neutralisait près de 10.000 drones ukrainiens par mois, soit 330 par jour en moyenne, uniquement grâce à ses équipements de guerre électronique.
Face à l'intensification de l'usage des drones (l'armée de l'air ukrainienne s'attend à un nombre record d'attaques de ce type sur son sol durant l'hiver à venir), l'Ukraine s'organise. Elle a récemment acheté 2.000 drones de loisir d'origine chinoise, qu'elle compte utiliser avant tout à des fins de surveillance et de guidage de tir d'artillerie sur le champ de bataille. Mykhaïlo Fedorov, ministre ukrainien chargé de la Transformation numérique, a publié une vidéo sur X (anciennement Twitter) de la flotte de drones civils livrés aux troupes sur le front. Bien qu'il soit disponible au grand public, l'Autel EVO Max 4T (vendu sur le marché aux alentours de 7.000 euros) est un quadricoptère conçu pour des missions de reconnaissance, plutôt que pour le vol de loisir un dimanche après-midi dans son jardin.
Cela n'a pas empêché l'«Armée des drones» («Army of Drones»), le projet gouvernemental dédié à l'achat, la construction et la modification de drones, lancé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky en 2022, de venir y mettre son nez pour y ajouter un système d'intelligence artificielle (IA). La vidéo partagée par Mykhaïlo Fedorov précise le rôle qu'ils seront amenés à jouer: «L'“Armée des drones” continue de renforcer les forces de défense ukrainiennes. Aujourd'hui, nous envoyons près de 2.000 drones Autel EVO Max 4T sur le front. Ces “oiseaux” serviront d'yeux à notre armée. Chaque [drone] Autel dispose d'un zoom 30x, ce qui lui permet de mener des missions de reconnaissance et de réglage de l'artillerie, sans s'approcher des positions de l'occupant.»
La Russie utilisait elle aussi des drones chinois au début du conflit, notamment des Mavic de la marque DJI, principalement pour corriger ses tirs d'artillerie. Cependant, il semblerait que le Kremlin ait décidé ces derniers mois d'en réduire drastiquement l'utilisation, pour se concentrer sur des drones développés en Russie, avec des composants locaux. Ces engins, moins sophistiqués, ont toutefois un avantage: réduire la dépendance du pays aux importations étrangères et occidentales.
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#312
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Re: Infos diverses sur les drones
#313Reception du 1er Protector pour la RAF
https://raf.mod.uk/news/articles/first- ... addington/
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Re: Infos diverses sur les drones
#314Je ne connaissais pas du tout...
Article Lignes de défense, avec le titre : L'école militaire des drones inaugurée par la Première ministre ce jeudi
https://lignesdedefense.blogs.ouest-fra ... 24198.html
Article Lignes de défense, avec le titre : L'école militaire des drones inaugurée par la Première ministre ce jeudi
https://lignesdedefense.blogs.ouest-fra ... 24198.html
La Première ministre Élisabeth Borne, doit inaugurer ce 26 octobre 2023, l'école des drones destinée au renseignement de l'Armée de Terre. Elle sera accompagnée du ministre des Armées Sébastien Lecornu.
Cette école a vu le jour en juillet dernier, au sein de la base de Chaumont-Semoutiers (Haute-Marne) qui accueille le 61e régiment d'artillerie subordonné à la brigade de renseignement. Ce régiment est commandé par le colonel Pierre-Yves Le Viavant.
Cette école assure la formation de personnels militaires et civils lors de stages qui durent d'une semaine à deux années (avec alors plusieurs modules).
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Re: Infos diverses sur les drones
#315Article OPEX 360, avec le titre : Le futur drone aérien de la Marine a effectué avec succès ses premiers essais à bord de la frégate Provence
https://www.opex360.com/2023/10/30/le-f ... -provence/
https://www.opex360.com/2023/10/30/le-f ... -provence/
Confié à Airbus Helicopters et à Naval Group en 2017, le programme SDAM [Système de drone aérien pour la Marine] repose pour le moment sur le démonstrateur VSR-700, développé à partir de l’hélicoptère civil léger Cabri G2 du constructeur français Guimbal. Son enjeu ne se limite pas qu’à mettre au point un énième appareil pouvant être utilisé par un navire de surface… Mais à valider une technologie censée lui permettre d’apponter automatiquement depuis une frégate, quel que soit l’état de la mer.
« Nous sommes sur le point de parvenir à une très grande avancée technologique sur le SDAM. […] L’appontage automatique d’un drone hélicoptère sur un bateau n’a jamais été réussi jusqu’à présent. Si nous y parvenons, il s’agira d’une véritable rupture en matière de drone », a d’ailleurs souligné l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], lors d’une récente audition parlementaire. Cette technologie repose sur le système Deckfinder, qui, selon Airbus Helicopters, permet de lancer et de récupérer automatiquement des drones « avec une précision de 10 à 20 cm dans des conditions difficiles, indépendamment des système de géolocalisation par satellite [GNSS/GPS] ».
Ces derniers mois, et après avoir connu quelques retards, le programme SDAM s’est accéléré. D’abord avec la validation, par la Direction générale de l’armement [DGA], des « capacités techniques en phase de survol maritime du démonstrateur de drone VSR-700, dans le cadre de l’étude de levée de risques », en décembre 2022. Puis, en mai dernier, avec les essais réussis « en configuration opérationnelle », réalisés depuis un navire civil et dans des conditions difficiles [vents de 42 noeuds, mer de niveau 4]. Il ne restait donc plus qu’à en faire autant depuis un navire militaire. Ce qui vient d’être réalisé, en Méditerranée, avec le concours de la frégate multimissions [FREMM] Provence.
« La dernière campagne d’essais [du VSR700] s’est déroulée du 2 au 9 octobre 2023 sur la FREMM Provence. Elle a permis de tester toute l’étendue des performances du système de drone », a en effet annoncé le ministère des Armées. « Ce sont plus de 25 ingénieurs et techniciens de la DGA, issus de DGA Essais en vol, DGA Techniques navales, DGA Ingénierie des projets et de l’industrie, en particulier Airbus Helicopters, Naval Group et Diades – pour le radar maritime – qui ont évalué le bon fonctionnement technique du démonstrateur en survol maritime au cours de sept vols totalisant plus de sept heures de mission », a-t-il ajouté.
Les vols d’essais « ont permis de valider la mise en œuvre du drone dans des scénarios de complexité croissante et de démontrer sa capacité à décoller et apponter de manière automatique, dans des conditions représentatives de son emploi opérationnel », a insisté le ministère. Pour rappel, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit l’acquisition de 8 SDAM d’ici 2030, l’objectif étant ensuite d’en doter tous les navires dits de premier rang à l’horizon 2035 [soit « au moins » 15 exemplaires]
Avec un rayon d’action de 150 km et une endurance de huit heures, le SDAM/VSR-700 devra pouvoir voler à 5’000 mètres d’altitude, à la vitesse de 185 km/h grâce à un moteur de 145 ch. Il sera équipé d’un radar Diades C-Ranger 200, d’une boule optronique Wescam MW-10, d’un récepteur AIS, voire de bouées acoustiques SonoFlash. « D’autres charges utiles pourraient être étudiées et testées dans le cadre des développements du programme SDAM », a d’ailleurs conclu le ministère des Armées.
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Re: Infos diverses sur les drones
#316L'Armée de l'Air s'intéresse à l'Aarok.
https://www.opex360.com/2023/10/06/dron ... pour-voir/
https://www.opex360.com/2023/10/06/dron ... pour-voir/
https://www.opex360.com/2023/10/12/m-le ... e-2024-30/Drone MALE français Aarok : L’armée de l’Air et de l’Espace est « prête à payer pour voir »
Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] comptera six systèmes de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] « Eurodrone » à l’horizon 2035 [chacun d’entre eux étant composé de trois appareils et de deux stations au sol, ndlr]… alors qu’il était initialement question de commander quatre unité pour 2 milliards d’euros [coûts de développement inclus].
Pour rappel, l’Eurodrone est développé dans le cadre d’une coopération européenne, emmenée par Airbus Defence & Space et avec Dassault Aviation et Leonardo pour sous-traitants. Proposé en 2013, ce projet devrait se concrétiser par la livraison à l’AAE d’au moins un premier système en 2030, d’après le projet annuel de performance du programme 146 « Équipement des forces ». Du moins, si tout va bien.
« Les travaux avancent. J’attends les prochains jalons pour savoir si on est bien correctement installé sur le fil directeur qui nous aménera à une livraison plutôt vers la fin de la Loi de programmation militaire », a confié le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], alors qu’il venait d’être interrogé sur l’Eurodrone lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 5 octobre.
Cependant, au moment de l’élaboration de la LPM 2024-30, il n’était pas encore question du drone MALE Aarok, développé sur fonds propres par l’entreprise française Turgis & Gaillard…
Relativement peu coûteux [son prix serait compris entre 5 et 10 millions d’euros], deux fois plus léger que l’EuroDrone avec ses 5,5 tonnes [ce qui le classe dans la même catégorie que celle du Reaper américain], cet appareil, qui eut les honneurs du dernier salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, a une endurance de plus de 24 heures et la capacité d’emporter un capteur optronique de grande dimension, un radar multimode, une charge de renseignement électromagnétique ou encore 1,5 tonne de munitions via six points d’emport. Du moins sur le papier… car il n’a pas encore effectué son vol inaugural.
Comme il avait déjà eu l’occasion de le dire, notamment aux sénateurs, le général Mille trouve que la démarche de Turgis & Gaillard est intéressante. C’est un drone « assez séduisant sur le papier », a-t-il même admis lors de son audition à l’Assemblée nationale. « Et je suis prêt à payer pour voir car entre ce que l’on annonce et ce que l’on sait faire, il y a parfois un écart », a-t-il dit.
« Pour voir, il faut payer un peu. Donc je suis prêt à payer », a insisté le CEMAA. Mais sous réserve, évidemment, d’en avoir « les ressources ». En tout cas, a-t-il poursuivi, la « démarche est intéressante » et elle « interroge le monde industriel de la défense ». Et donc, « il faut aller voir ce que l’on est capable de sortir d’une démarche de ce type », a-t-il conclu.
En attendant, le constructeur aéronautique ukrainien Antonov a été séduit par le concept de l’Aarok… au point de vouloir s’en inspirer pour développer une version « légère » [ou « consommable »] dans le cadre d’un partenariat avec Turgis & Gaillard. Un protocole d’accord a d’ailleurs été signé à cette fin la semaine passée.
Photo : Turgis & Gaillard
M. Lecornu suggère que le drone MALE Aarok pourrait s’inviter dans la programmation militaire 2024-30
Promulguée le 1er août, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 doit faire l’objet d’une actualisation avant la fin de l’année 2027, comme le prévoit son article 8. Et cela afin de « vérifier l’adéquation entre les objectifs fixés dans la présente loi, les réalisations et les moyens alloués », de « consolider la trajectoire financière et l’évolution des effectifs en fonction des besoins mis à jour au regard de l’inflation, du contexte stratégique du moment et des avancées technologiques constatées ».
En clair, les tableaux capacitaires et les équipements figurant dans cette loi ne sont pas gravés dans le marbre… Et peut-être que l’entreprise française Turgis & Gaillard pourrait en profiter, avec la commande éventuelle de son drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Aarok, dont il est beacoup question depuis sa présentation, lors du dernier salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget.
Pour rappel, d’une masse de 5,5 tonnes [ce qui le classe dans la catégorie du MQ-9 Reaper américain], l’Aarok est censé pouvoir emporter un capteur optronique de grande dimension, une charge électromagnétique et un radar multimode.
Pouvant être armé, grâce à six points d’emport sous voilure, cet appareil est supposé avoir une endurance de 24 heures. De conception « robuste » et ayant la capacité d’opérer depuis des terrains sommaires, il est « ITAR Free », c’est à dire qu’il ne contiendra aucun composant d’origine américaine… Ce qui est un atout pour l’exportation. Enfin, développé sur fonds propres, il constitue un exemple du concept « d’économie de guerre », promue par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.
Justement, lors d’une audition au Sénat, le 11 octobre, celui-ci a dit tout le bien qu’il pensait de cet Aarok… alors que, quelques jours plus tôt, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Stéphane Mille, avait dit qu’il était « prêt à payer pour voir » les capacités de ce drone.
« Aarok est un projet très intéressant, pour être très clair. Tout dépendra du premier vol qui va être effectué dans les prochains mois », a dit M. Lecornu. Mais « globalement, le travail est de bonne qualité [et se fait] en confiance avec Turgis & Gaillard et les différents services du ministère », a-t-il ajouté. « Il y a un ‘patch’ sur les drones dans la LPM [5 milliards d’euros sur la période, dédiés aussi aux robots, ndlr]. Et cela va nous permettre justement d’explorer un certain nombre de concepts », a-t-il continué.
« En tout cas, c’est un projet qui est bien suivi » par la Direction générale de l’armement [DGA] et les armées. Et quand je parle de programmation vivante, eh bien voilà aussi des enjeux ‘techno’ qui peuvent évidemment s’inviter dans la programmation », a conclu M. Lecornu.
En attendant, l’Aarok a déjà séduit le constructeur aéronautique ukrainien Antonov… puisque celui-ci envisage de produire une « version légère » de cet appareil au profit de l’armée ukrainienne.
Re: Infos diverses sur les drones
#317Article OPEX 360, avec le titre : Avec ASSYDUS, le ministère des Armées veut utiliser des essaims de drones pour leurrer les radars adverses
https://www.opex360.com/2023/11/16/avec ... -adverses/
https://www.opex360.com/2023/11/16/avec ... -adverses/
Il est sans doute plus facile de saturer une défense aérienne adverse avec un essaim de drones [ou d’effecteurs connectés] que de la leurrer, dans la mesure où entre en jeu la notion de « Surface équivalente radar » [SER]. D’où les travaux menés actuellement sous l’égide de l’Agence d’innovation de défense [AID] dans le cadre du projet ASSYDUS [pour « Autonomous system for decoying using uav swarms », « Systèmes Autonomes pour le leurrage en utilisant des essaims de drones »], en lien avex Thales DMS France SAS et le Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique [LaBRI].
Le principe, validé par les opérationnels, consiste à faire en sorte que des drones évoluant en essaim puissent se positionner de manière à obtenir une SER équivalente à celle d’un avion ou d’un drone de combat afin de tromper le radar d’un système de défense aérienne mis en oeuvre par un adversaire. « Si les capacités d’un unique drone peuvent s’avérer limitées [en termes de poids, dimensions de la charge utile, élongation temporelle et géographique, etc.], l’utilisation de plusieurs drones collaboratifs, formant un essaim, permet d’étendre les capacités aéroportées du système, tout en étant perçu comme une unique entité [un aéronef par exemple] par l’opérateur, du fait de ses capacités d’autonomie décisionnelle », résume l’AID, dans une note de présentation de ce projet.
Les études menées jusqu’à présent ont utilisé des drones multi-rotors autonomes. Leurs premiers résultats sont encourageants puisque les équipes impliquées dans ce projet ont réussi à obtenir une SER « souhaitée » et à « modéliser la SER produite par un essaim suivant les types de drones » le composant et « leurs positions », explique l’AID. Et d’ajouter : « L’ensemble a été testé lors d’essais en vol, la chaîne complète de traitements a été validée et les résultats ont été confirmés en temps réel ». L’une des applications d’ASSYDUS consisterait, par exemple, à envoyer les drones séparément vers un système de défense aérienne, puis de les réunir en essaim afin d’obtenir la SER d’un chasseur-bombardier.
Ce projet fait penser à une expérimentation menée en 2020 par le Rapid Capabilities Office [RCO] de la Royal Air Force [RAF]. Celle-ci avait consisté à faire voler un essaim de drones dotés, pour certains, d’un module de guerre électronique BriteCloud afin de leurrer et de saturer des radars représentatifs d’un système de défense aérienne adverse. Pour rappel, le système BriteCloud est un dispositif à mémoire de fréquence radio numérique [DRFM – Digital radio frequency memory] qui enregistre les signaux radio-électriques afin de les modifier et de les réémettre afin de fausser les données reçues par un radar.
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Re: Infos diverses sur les drones
#318cette histoire de vitesse, par rapport aux drones utilisés, m'avait également surpris.TOPOLO a écrit : ↑ven. nov. 17, 2023 12:59 pmA priori la discrimination par un radar de DA se fait sur la vitesse de déplacement de la piste, pas sur sa SER, donc si l'essaim de drone vole à moins à 100Kts ou moins, je ne vois pas comment on pourrait le prendre pour un avion de combat (ou un drone de combat).
Après, si c'est juste pour porter un pod de leurrage par émission d'un signal artificiel (du genre du BriteCloud dont on parle ici), je ne vois plus l'intérêt de l'essaim
Mais je rate sans doute quelque chose
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Re: Infos diverses sur les drones
#319
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Re: Infos diverses sur les drones
#320C'est un predator sous licence ou j'ai raté un truc?Kakumei a écrit : ↑ven. nov. 17, 2023 6:52 pmPremier vol du Protector de la RAF.
https://www.raf.mod.uk/news/articles/ra ... irst-time/
Re: Infos diverses sur les drones
#321
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Re: Infos diverses sur les drones
#322Article TF1 Info du 26 novembre, avec le titre : Guerre en Ukraine : "Backfire", l'indétectable drone qui déjoue les défenses russes
https://www.tf1info.fr/international/vi ... 77455.html
https://www.tf1info.fr/international/vi ... 77455.html
C'est la réponse de l'Ukraine aux brouilleurs russes. Ce lundi 20 novembre, un tout nouveau drone planant a passé avec succès les tests de la commission du ministère de la Défense de Kiev. Baptisé "Backfire", pour "contre-feu" en anglais, il a la particularité d'être insensible au brouillage de l'armée russe. Un engin devenu nécessaire dans la guerre électronique.
L'armée affirme que ce tout nouveau drone est capable de voler 80 kilomètres, par presque tous les temps, de jour comme de nuit. À son bord, cinq kilos d'explosifs. Une charge qui permet, selon ses développeurs ukrainiens, de frapper des équipements et des installations militaires russes. Bazooka, un pilote de drone de l'unité Angrybirds qui a participé à l'amélioration de l'engin, assure ainsi à notre micro que ce drone peut "neutraliser des soldats, des batteries anti-aériennes et des brouilleurs russes". D'après ce soldat ukrainien interrogé dans la vidéo en tête de cet article, ce nouvel engin peut même "détruire des blindés légers".
Une mission facilitée par son antenne GPS, comme l'explique le ministre de la Transformation numérique sur Telegram, qui rend l'engin "presque impossible à brouiller". Par ailleurs, sa grande autonomie le rendrait intraçable, les Russes ne pouvant pas "retrouver ses coordonnées et son équipe au sol", d'après Mykhaïlo Fedorov. "Les opérateurs sont donc en sécurité."
Une nouvelle technologie qui a un prix. Entre la rampe de lancement, la station de contrôle et les trois aéronefs qui le composent (estimé à 7000 dollars pièce), le système revient à 27.000 dollars. Ce qui n'a pas empêché l'armée ukrainienne d'en produire. Dans le laboratoire secret où il a été conçu, et dans lequel une équipe de LCI a pu se rendre, 20 exemplaires y ont déjà été fabriqués. Au total, le drone a déjà accompli avec succès une cinquantaine de missions en deux mois, selon le ministère en charge de la Transformation numérique.
(...)
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Re: Infos diverses sur les drones
#323Selon des sources anonymes Israélienne, un navire de la Marine Nationale a détruit des drones en Mer Rouge.
Information confirmée par la MN. La FREMM Languedoc a détruit 2 drones qui semblaient se diriger vers le navire
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Re: Infos diverses sur les drones
#324Le communiqué n’indique pas quels moyens ont été mis en œuvre pour l’interception / la destruction…
Re: Infos diverses sur les drones
#325Aster 15 / 76 mm peut-être les Narwhal de 20 mm sur un drone lent ...
Aster 15 d'après Air et Cosmos après, à mon humble avis les drones ont pénétré la bulle de défense de la frégate déterminée par l'équipe de conduite du navire sans pour autant la viser directement il faut de sacrés moyens pour la détecter en dehors du champ visuel ... il sera intéressant de voir mais le saura t on un jour ? si la frégate avait été détectée (comment avec quels moyens, actifs, passifs...) ou si les drones ont été abattus parce qu'ils entraient dans la no fly zone décidée par l'équipe de la frégate
Aster 15 d'après Air et Cosmos après, à mon humble avis les drones ont pénétré la bulle de défense de la frégate déterminée par l'équipe de conduite du navire sans pour autant la viser directement il faut de sacrés moyens pour la détecter en dehors du champ visuel ... il sera intéressant de voir mais le saura t on un jour ? si la frégate avait été détectée (comment avec quels moyens, actifs, passifs...) ou si les drones ont été abattus parce qu'ils entraient dans la no fly zone décidée par l'équipe de la frégate