Allez j'ajoute un message pour éviter d'éditer le message au dessus trop de temps après sa rédaction.
Je suis donc allé voir
l'étude en question, celle du scientifique qui n'irait pas dans mon sens. Allez, je mets la traduction (google Translate, je suis allé vite) de son abstract, comme ça, pour voir, pour rigoler :
Le changement climatique anthropique actuel est le résultat de l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qui enregistre l’agrégation de milliards de décisions individuelles. Nous considérons ici un large éventail de choix de vie individuels et calculons leur potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés, sur la base de 148 scénarios provenant de 39 sources. Nous recommandons quatre actions à fort impact (c'est-à-dire à faibles émissions) largement applicables et susceptibles de contribuer à un changement systémique et de réduire considérablement les émissions personnelles annuelles : avoir un enfant de moins (une moyenne pour les pays développés de 58,6 tonnes d'équivalent CO2 (tCO2e) de réduction des émissions par an), vivre sans voiture (2,4 tCO2e économisées par an), éviter les voyages en avion (1,6 tCO2e économisées par vol transatlantique aller-retour) et adopter une alimentation à base de plantes (0,8 tCO2e économisée par an). Ces actions ont un potentiel de réduction des émissions bien plus important que les stratégies communément promues comme le recyclage complet (quatre fois moins efficace qu’un régime alimentaire à base de plantes) ou le changement des ampoules domestiques (huit fois moins). Bien que les adolescents prêts à établir des modèles tout au long de leur vie constituent un groupe cible important pour promouvoir des actions à fort impact, nous constatons que dix manuels de sciences du secondaire au Canada omettent en grande partie de mentionner ces actions (ils représentent 4 % de leurs actions recommandées), se concentrant plutôt sur des changements progressifs avec des réductions potentielles d’émissions beaucoup plus faibles. Les ressources gouvernementales sur le changement climatique de l’UE, des États-Unis, du Canada et de l’Australie concentrent également leurs recommandations sur des actions à moindre impact. Nous concluons qu'il existe des possibilités d'améliorer les structures d'éducation et de communication existantes afin de promouvoir les stratégies de réduction des émissions les plus efficaces et de combler cet écart d'atténuation.
Que des valeurs dans lesquelles tu te retrouve, donc.
J'avais prévu 15 enfants, j'en ai 3, donc 12 de moins. Sauvé !
Plus sérieusement. En partant de ce postulat (enfant en moins y compris) : je peux arrêter les voyages en avion (si j'en fais), la consommation de viande (si j'en mange), l'utilisation de la voiture (plus facile à dire qu'à faire celle là), et de faire de nouveaux enfants (que j'en ai ou pas). Je vais, à an +1, avoir baissé ma production de CO2 pour l'avion, la voiture et la viande. Bon, l'enfant, si j'en ai, à moins de le tuer, ça ne change rien. Du coup, si l'étude se base sur des calculs corrects (pas vérifié mais admettons), l'utilisation qui est faite de ce résultat comporte de sérieux biais, consistant à dire que le plus efficace est..... DE NE RIEN FAIRE, puisque ne plus faire d'enfant économise 58T complètement virtuelles, supérieures au reste, qui lui est souvent bien réel. En moyenne, bien sûr. Et hop, la boucle est bouclée. Et ce n'est bien évidemment pas ce que dis ce chercheur, qui contextualise l'ensemble de façon macro. Et c'est là que tous les Gaston du monde (ils sont légion...) s'engouffrent avec délectation, auto satisfaits de leur supériorité sur tous ces connards de moralisateurs de merde.
Allez, j'arrête sur ce sujet spécifiquement, la majorité des autres lecteurs auront compris mon axe et mon propos, eux. Et pourraient même me contredire, mais au moins, de façon intelligente.