Merci Jojo !
Le Bronco, c'est pour les photos officielles ?
C'est par pour un ravitaillement en vol en tout cas...Col. Chibani a écrit : ↑sam. juin 10, 2023 6:45 pmMerci Jojo !
Le Bronco, c'est pour les photos officielles ?
Et l'article de journaleux qui va avec https://infoccitanie.fr/mystere-dans-le ... n-aeronef/
En mai 2022, et grâce à des ressources extrabudgétaires abondées par la cession de 12 avions Rafale à la Croatie, la Direction générale de l’armement [DGA] a commandé auprès de Thales 21 nacelles optroniques TALIOS pour 100 millions d’euros, l’objectif étant alors d’en disposer de 67 exemplaires pour les besoins de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] ainsi que pour ceux de l’Aéronautique navale. Cette nouvelle commande était attendue dans la mesure où, ces dernières années, plusieurs rapports parlementaires ont déploré le manque de nacelles de désignation laser ainsi que le faible taux de disponibilité [34% en 2021] des plus anciennes, par ailleurs inadaptées aux exigences opérationnelles du moment.
La nacelle TALIOS [TArgeting Long-range Identification Optronic System – système optronique d’identification et de ciblage à longue distance] marque un bond capacitaire, grâce à ses capteurs électro-optiques et infrarouges de haute résolution hautement performants. Elle permet ainsi d’effectuer des frappes à longue portée et de mener parallèlement des missions de reconnaissance, les informations qu’elle collecte étant transmises en temps réel. Enfin, son système de maintenance prédictive SmartFleet augmente son taux de disponibilité. « Nous disposerons aussi, dès 2026, de 51 pods Talios. Aucune patrouille ne décollera sans pod Talios, alors qu’aujourd’hui nous nous agitons beaucoup pour en avoir un au bon endroit et au bon moment », s’est récemment réjoui le général Stéphane Mille, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], devant les députés.
Et d’expliquer : « C’est le retour d’expérience qui nous apprend l’importance de ces pods : imaginés au départ pour reconnaître un objectif pour une attaque au sol, ils ont montré toute leur utilité pour l’identification visuelle, par exemple. Nos Rafale qui rentrent de Lituanie l’utilisaient pour reconnaître, à vue, les Sukhoï qu’ils interceptaient. Lors de nos missions en Irak et en Syrie, nous nous sommes rendu compte que ce pod permettait de faire du renseignement. Ce n’était pas le cœur de la mission, mais on regardait et on apprenait des choses… Tout cela se construit donc au fur et à mesure ». Cela étant, le Rafale met aussi en oeuvre la nacelle de reconnaissance aérienne stratégique de nouvelle génération RECO NG. Celle-ci permet de prendre des photographies en haute comme à très basse altitude, de jour comme de nuit. Et elle peut cibler un objectif – voire plusieurs – sous différents angles en un seul survol grâce à ses capteurs optiques pouvant tourner à 180°.
Mais, à l’avenir, les nacelles TALIOS et RECO NG ne feront plus qu’une.
En effet, selon le bilan d’activités que vient de publier l’Agence de l’Innovation de Défense [AID], des études ont été confiées à Thales LAS dans le cadre du projet « Pod TR », lequel vise à mettre au point une nouvelle nacelle de désignation et de reconnaissance destinée au Rafale F5. L’objectif est d’effectuer les « travaux d’architecture, de montée en maturité et de dérisquage » afin d’en « préparer le développement à partir de 2026/2027 ». L’AID explique que ce Pod TR [TR pour Targeting and Recce, ndlr] assurera des « missions de détection, reconnaissance, identification et localisation des cibles en temps réel » et que, par conséquent, il fusionnera les capacités des nacelles TALIOS et RECO-NG. « L’intégration du pod TR au Rafale se fera dans le cadre du standard F5 [2033-2036] », conclut l’AID.
De nos jours, acquérir la supériorité opérationnelle face à un adversaire passe désormais par le combat collaboratif, rendu possible par les récents progrès technologiques, que ce soit dans le numérique, les communications ou bien encore l’intelligence artificielle. Et cela suppose d’élaborer de nouveaux concepts tactiques, comme le fait actuellement la Marine nationale. Par exemple, la Veille coopérative navale [VCN] consiste à établir une situation tactique grâce aux informations collectées par différents capteurs installés à bord de plusieurs navires d’une flottille, ce qui permet ensuite de « traiter » une menace en choisissant l’unité la mieux placée pour le faire. C’est ce qu’a récemment fait la frégate multimissions [FREMM] Bretagne, qui a détruit une cible représentative d’un missile antinavire en tirant un Aster 30 en fonction des données envoyées par le radar S1850M de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul.
En 2020, lors de la mission Foch, un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA], envoyé au devant du porte-avions Charles de Gaulle, avait désigné une menace « fictive » à des Rafale M, via l’avion de guet aérien E2C Hawkeye et la liaison de données tactiques L-11. Mais le combat collaboratif peut également multiplier les effets contre un adversaire. Tel a été l’objet de l’exercice OCEANIS, qui a mobilisé des avions de patrouille maritime Atlantique 2 Standard 6 mis en oeuvre par les flottilles 21F et 23F ainsi que des Rafale M de la flottille 11F.
Au cours de cet exercice, un Atlantique 2 de la 21F et un Rafale M ont effectué un « tir coordonné de deux missiles antinavires AM39 Exocet sur une cible représentant un navire de combat ennemi », a indiqué la Marine nationale, ce 14 juin. Par la suite, deux avions de patrouille maritime ont largué deux torpilles MU90 pour neutraliser un « sous-marin hostile » qui menaçait de s’en prendre à une « frégate amie ».
Cette dernière séquence n’est pas anodine : lors de ses derniers déploiements, le porte-avions Charles de Gaulle a été systématiquement accompagné par un Atlantique 2… Ce qui a permis de compenser l’absence – temporaire – d’un SNA au sein de son escorte. « Cet entraînement au combat multi-luttes démontre la capacité d’emploi de l’armement de l’Atlantique 2 au standard 6 et ses excellentes capacités de coordination, tant avec les unités navales qu’avec l’aviation de chasse », a souligné la Marine nationale. Et celle-ci d’ajouter : « Grâce, notamment, à l’analyse des tirs réels de munitions, son retour d’expérience sera porteur de nombreux enseignements : l’emploi de l’Atlantique 2 en luttes antinavire et anti sous-marine, sa coordination au combat avec le Rafale M et son intégration au sein d’une force aéromaritime. L’exercice vient ainsi enrichir la préparation au combat de haute intensité de l’Aéronautique navale ».
Pour rappel, déclaré opérationnel en 2022, l’Atlantique 2 porté au standard 6 est doté de nouveaux équipements [calculateur tactique, capteurs, consoles de visualisation des opérateurs, systèmes de renseignement optronique et acoustique, ndlr] ainsi que d’une capacité de détection avec le radar à antenne active Searchmaster de Thales. Il est aussi équipé d’une nouvelle version du logiciel de mission LOTI [Logiciel Opérationnel de Traitement de l’Information], d’un sous-système de traitement acoustique numérique de dernière génération [STAN] et de l‘interrogateur IFF TSA2542.
MerciFGhouse a écrit : ↑sam. juin 24, 2023 7:03 pmY'avait le nom sur un des supports en dessous du rack tri-bombe.
Thunder P32
Export EAU.
https://halcon.ae/products
(...)
communication de l’État-major des armées [EMA] qui, ce 6 juillet, a dénoncé le comportement d’un Su-35 « Flanker-E » à l’égard de Rafale de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] engagés dans l’opération Chammal [nom de la participation française à Inherent Resolve, ndlr]. « Le 06/07, deux Rafale français en mission de protection à la frontière irako-syrienne ont réagi à une interaction non-professionnelle de la part d’un Su-35 russe », a en effet affirmé l’EMA, via Twitter. Et pour appuyer son propos, il a diffusé une photographie de l’avion de combat russe en question… Ce qui suggère qu’il s’est approché de [trop] près des deux Rafale. Pour le moment, le ministère des Armées n’a fait aucun commentaire.
(...)
En tout cas, cet incident au Levant est survenu vingt-quatre heures à peine après que trois Su-35 russes ont « harcelé » trois drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper américains, qui étaient alors engagés en Syrie dans une mission contre Daesh.
C’est la première fois que je vois l’Exocet sur un Rafale C
Le Rafale M depuis le retrait du SEM emporte et tire un seul missile AM 39 Exocet.
Je pense qu’on est quand même assez conservateur.EREBUS a écrit : ↑sam. juil. 15, 2023 12:59 pmLe Rafale M depuis le retrait du SEM emporte et tire un seul missile AM 39 Exocet.
Si le Rafale M emporterait deux missiles AM39 Exocet, dans le cas d'un retour de mission où l'avion n'aurait tiré qu'un seul missile, l'avion subirait des contraintes mécaniques à l'appontage (le missile possède une masse de plus de 600Kg).
Et cela même si les commandes de vol électriques compenseraient largement le déséquilibre causé par le largage de l'autre missile.
De plus ce serait évidemment absurde de larguer avant appontage le second Exocet pour éliminer ces contraintes qui exigent une répartition adaptée de l'armement sous les points d'emport.
Conservateur je ne pense pas, plutôt adepte d'une sorte de principe de précaution, je ne sais pas si la voilure du Hornet possède une conception qui autorise les contraintes mécaniques imposées par l'appontage avec cette configuration spécifique Harpoon.jojo a écrit : ↑sam. juil. 15, 2023 1:15 pm
Je pense qu’on est quand même assez conservateur.
Sur Hornet le Harpoon était emporté sous les ailes et il n’est pas plus léger.
Enfin pour la Grèce qui utilise des Rafale C depuis la terre, ce serait intéressant, mais les développements spécifiques et les coûts associés feront probablement qu’on ne le verra pas.
(...)
Le carnet de commandes Défense France s’élève à 7,953 milliards d’euros au 30 juin 2023 contre 8,403 milliards d’euros au 31 décembre 2022. Ce montant comprend en particulier 37 Rafale, les contrats de MCO Rafale (Ravel), Mirage 2000 (Balzac), ATL2 (OCEAN) et le standard F4 du Rafale. L’annonce, le 13 juillet 2023, par le gouvernement Indien de la sélection du Rafale Marine pour équiper l’Indian Navy d’un chasseur de dernière génération viendra s’ajouter aux commandes. Il faudra attendre 2024 pour comptabiliser ces 26 avions supplémentaires.
La taille de l’actuel carnet de commandes et les contrats à venir ont décidé Dassault à passer à une cadence de production de 3 avions par mois. Actuellement, au niveau de l’assemblage final, la cadence est de 2, mais dans les usines où sont produites les pièces primaires du Rafale, la cadence est déjà à 3. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes.
Malgré un contexte difficile au niveau de la supply chain, Dassault maintient ses objectifs 2023 de livraison de 15 Rafale et de 35 Falcon (incluant des Falcon 6X) et un chiffre d’affaires en baisse par rapport à l’an dernier. Le groupe Dassault prévoit d’embaucher 1.400 salariés cette année. Dassault fait état d’un résultat net consolidé du 1er semestre 2023 de 362 millions d’euros contre 272 millions d’euros au 1er semestre 2022. La marge nette consolidée s’établit ainsi à 15,7% au 1er semestre 2023 contre 8,7% au 1er semestre 2022.