Chasseur post-Rafale : état des lieux
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1751Pour info, deux photos de maquettes d'avions furtifs dans un tweet de Planète Aéro relatif à la soufflerie de Modane :
- Pièces jointes
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- Dassault NGF Modane 1.jpg (508.67 Kio) Consulté 2008 fois
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- Dassault NGF Modane 2.jpg (361.53 Kio) Consulté 2008 fois
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1752On dirait qu'il y a le même genre de "canards" que sur le Su-57. Intéressant.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1753'fectivement.
Sinon, même s'ils sont visiblement incomplets/succincts (manquent les représentations des entrées d'air et sorties des deux réacteurs prévus pour équiper le NGF), je trouve que ces deux designs sont plus sympas que la mocheté présentée au Bourget en 2019 (mais moins esthétiques que celle présentée à Euronaval en 2018).
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1754Alors pour la précision, on va rappeler que le centre de l'ONERA de Modane-Avrieux comprend 4 souffleries.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1755Merci pour la précision, mais, sinon, le terme USUEL pour désigner l'endroit est au singulier (y compris de la part de l'ONERA) :
https://www.ecpad.fr/nos-realisations/s ... n%20Savoie.
https://www.onera.fr/fr/site-index/souf ... odane.html
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 86492.html
https://www.challenges.fr/entreprise/ae ... ise_507364
Maintenant, "La" ou "Les", je ne vois pas bien ce que ça change à l'info sur ces deux maquettes...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1756Alors non, deltafan.
Les articles ONERA employent le singulier parce qu'ils ne parlent que la soufflerie S1MA (la plus grande, subsonique), sans évoquer S2MA (la meilleure supersonique jusqu'à Mach 2) ou les deux souffleries à rafale S3MA et S4MA (Mach 4 et Mach 8 si j'ai bonne mémoire).
Les autochtones ne disent jamais LA soufflerie.
Les articles ONERA employent le singulier parce qu'ils ne parlent que la soufflerie S1MA (la plus grande, subsonique), sans évoquer S2MA (la meilleure supersonique jusqu'à Mach 2) ou les deux souffleries à rafale S3MA et S4MA (Mach 4 et Mach 8 si j'ai bonne mémoire).
Les autochtones ne disent jamais LA soufflerie.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1757Désolé de ne pas être un autochtone...
Et donc, ces deux maquettes ont été testées dans laquelle ou lesquelles ?
Et donc, ces deux maquettes ont été testées dans laquelle ou lesquelles ?
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1758Pourtant Delta FAN, on pensait tous que tu t'y connaissais en matière de ventilation !
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1759Je brasse de l'air, certes, mais sans recourir aux moyens de l'Etatflavonoide a écrit : ↑lun. mars 27, 2023 8:23 pmPourtant Delta FAN, on pensait tous que tu t'y connaissais en matière de ventilation !
Ceci dit, effectivement, mon avatar a été choisi en fonction. Au début j'avais pensé mettre un ventilateur sur la grille duquel j'aurais collé de l'adhésif bleu en forme de triangle, mais, au final (après avoir utilisé quelques temps le MiG-31 Firefox de Clint, qui avait le défaut de ne pas avoir d'hélice), j'ai adopté ce dessin dynamique qu'un forumeur allemand m'a fait sur un site anglais (où je massacrais déjà consciencieusement la langue de Shakespeare...)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1760La soufflerie qu'on voit sur les photos est S1. Mais il paraît très probable que le NGF passera également dans S2 pour le domaine trans/supersonique.
Ma remarque ne visait qu'à rappeler que le site de Modane-Avrieux dispose d'une large gamme de souffleries à même de satisfaire les clients les plus exigeants.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1761Alors merci pour ces infos.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1762Article Contact Air, Land and Sea, avec le titre : Airbus takes first steps towards ‘swarming drones’ concept
https://www.contactairlandandsea.com/20 ... s-concept/
https://www.contactairlandandsea.com/20 ... s-concept/
Airbus Defence and Space and the company’s wholly-owned subsidiary, Airbus UpNext, have achieved in-flight autonomous guidance and control of a drone using an A310 MRTT.
In a first step towards autonomous formation flight and autonomous air-to-air refuelling (A4R), the technologies demonstrate a significant breakthrough for future aerial operations involving manned and unmanned assets, which could reduce crew fatigue and the potential for human error, as well as minimising crew training costs and providing more effective operations.
Head of Military Air Systems at Airbus Defence and Space Jean Brice Dumont said the success of this first flight-test campaign paved the way for developing autonomous and unmanned air-to-air refuelling technologies. “Even though we are at an early stage, we have achieved this within just one year and are on the right track for manned-unmanned teaming and future air force operations where fighters and mission aircraft will fly jointly with drone swarms,” Mr Dumont said.
Known as Auto’Mate, the technologies were integrated on an A310 MRTT flying testbed, which took off from Getafe, Spain, on 21 March, and on several DT-25 target drones, acting as receiver aircraft and flying from Arenosillo Test Centre (CEDEA) at Huelva, Spain. Over the waters of the Gulf of Cadiz, the control of the drone transitioned from a ground station to the A310 MRTT, autonomously guiding the DT-25 to the in-flight refuelling position. During almost six hours of flight test, the four successively launched receivers were sequentially controlled and commanded thanks to artificial intelligence and cooperative control algorithms, without human interaction. The different receivers were controlled and guided until a minimum distance of 150 feet (around 45 metres) from the A310 MRTT.
Auto’Mate Demonstrator technology focuses on three pillars:
-accurate relative navigation to precisely ascertain the relative position, speed and attitudes between the tanker and the receiver;
-intra-flight communication between platforms to allow information exchange among the different assets, increasing the autonomy of the system of systems; and,
-cooperative control algorithms to provide guidance, coordination, consensus and collision-avoidance functionalities to the tanker and the receiver/s.
A second campaign is expected towards the end of 2023, exploring the use of navigation sensors based on artificial intelligence and enhanced algorithms for autonomous formation flight.
In addition, there will be two simulated drones flying in the vicinity of the A310 MRTT to demonstrate multi-receiver autonomous operations and collision-avoidance algorithms.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1763Article OPEX 360, avec le titre : La phase 1B du Système de combat aérien du futur a été officiellement lancée à Madrid
https://www.opex360.com/2023/04/28/la-p ... -a-madrid/
https://www.opex360.com/2023/04/28/la-p ... -a-madrid/
En décembre, et après des mois de discussions et de polémiques, la France, l’Allemagne et l’Espagne entérina l’accord trouvé entre les industriels au sujet de la phase 1B du programme SCAF [Système de combat aérien du futur]. En effet, la Direction générale de l’armement [DGA] notifia, au nom des trois pays concernés, les contrats relatifs à cette nouvelle étape à Dassault Aviation, Airbus Defense and Space GmbH et Airbus Defense and Space SAU, Indra et Eumet [co-entreprise entre Safran Aircraft Engines et MTU Aero Engines]. Pour autant, les travaux n’étaient pas pour autant officiellement lancés par les trois ministres concernés, à savoir Sébastien Lecornu pour la France, Boris Pistorius pour l’Allemagne et Margarita Robles pour l’Espagne… Et ils viennent de l’être, lors d’une réunion organisée ce 28 avril… à Madrid. Un choix surprenant étant donné que la France assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet.
(...)
Pour rappel, la première tranche de cette phase, d’une durée d’environ 36 mois, nécessite un investissement de plus de 3 milliards d’euros, pris en charge à parts égales par les trois pays concernés. Selon le ministère des Armées, le montant total du contrat s’élève à près de 8 milliards d’euros « avec la phase 2 optionnelle ». « Le démarrage effectif du SCAF […] est une étape importante pour la préparation du système de combat aérien du futur. Il démontre l’excellence de notre industrie et permettra de faire émerger des innovations et ruptures technologiques dans certains domaines techniques clés comme la propulsion, la furtivité, la manœuvrabilité, l’optronique, la connectivité, et l’intelligence artificielle au profit du combat aérien, au service de notre autonomie stratégique européenne », a commenté M. Lecornu.
(...)
Cela étant, lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères, à l’Assemblée nationale, pour présenter le projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, M. Lecornu a laissé entendre que la route sera longue – et probablement encore semée d’embûches – avant que le SCAF soit opérationnel.
« Le SCAF repose sur plusieurs piliers […] et se décompose en plusieurs phases. Nous sommes actuellement dans la phase 1B, qui consiste à réaliser un démonstrateur, pour un coût global d’un peu moins de 3 milliards d’euros. Selon certains experts, sa réalisation dans un cadre national aurait coûté un peu moins cher au total. Mais comme le programme comprend trois partenaires […] cette phase coûte environ 1 milliard à la France. On peut évaluer l’économie à au moins 1 milliard », a d’abord expliqué le ministre, qui n’a d’ailleurs pas écarté l’ouverture de ce programme « à d’autres partenaires, pourvu que cela présente un intérêt industriel et militaire ».
Ensuite, il faudra encore se mettre accord avec l’Allemagne et l’Espagne sur les caractéristiques de l’avion de combat de nouvelle génération, celles-ci n’étant pas gravées dans le marbre pour le moment. Ce qui risque de donner lieu à d’autres tensions… « Il s’agit de savoir ce que l’on attend de l’avion de combat, y compris au sein de nos armées, où les approches peuvent encore diverger. Après la phase de démonstration technologique, il va falloir faire des choix avant de se lancer dans le développement et la production : des discussions interviendront avec notre partenaire allemand. Ces choix concerneront notamment le poids de l’avion, qui conditionne ses performances », a en effet expliqué M. Lecornu. « Nos amis allemands sont davantage attachés à la défense aérienne, alors que la France est plus attentive au rayon d’action nécessaire pour mener un raid nucléaire. La question de la dissuasion revient toujours et fait partie de la grille de lecture des choix militaires et industriels effectués sous l’autorité du président de la République. Nos partenaires allemands le savent car nous sommes clairs avec eux », a-t-il poursuivi.
Aussi, a conclu le ministre, « si l’on est de bonne foi, il est trop tôt pour être contre le SCAF, car nous connaîtrons la vérité des prix dans deux ans ».
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1764Le patron de dassault semble rancunier :
https://www.publicsenat.fr/actualites/ ... utres-pays
https://www.publicsenat.fr/actualites/ ... utres-pays
Industriellement ça a tout son sens mais politiquement…Pourquoi je ferais de la place dans mes usines, mon bureau d’études, à des gens qui ont fait le choix du F-35 ? […] Je vais enlever de l’emploi de France pour le mettre dans des pays qui ont fait le choix d’acheter du F-35 », affirme encore le responsable de Dassault Aviation, qui insiste : « C’est déjà difficile aujourd’hui. On fait la phase 1B. On obtient un contrat phase 2 avec les mêmes, sinon, on rouvrira tout le partage des tâches. […] Si on rouvre la porte trop vite… J’entends dire qu’on pourrait donner du travail aux sociétés belges tout de suite. Non. Si on me l’impose, je me battrai. Mais je ne vois pas pourquoi je donnerais du travail aux Belges aujourd’hui »…
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1765Moi c'est surtout politiquement que j'aurais dit que ça a du sens. En tout cas qu'il décide d'orienter sa com, à minima...
Je suis donc je pense
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1767L'argument du F-35 est un peu spécieux (après tout les espagnols aussi en auront sur leur PA, a priori) ; par contre l'argument du partage des responsabilités et des négos interminables associés, ca s'entend déja plus.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1768Article OPEX 360, avec le titre : L’ONERA mène le programme SUPERMAN pour améliorer la manoeuvrabilité de l’avion de combat du futur
https://www.opex360.com/2023/05/28/lone ... -du-futur/
https://www.opex360.com/2023/05/28/lone ... -du-futur/
Pendant que les discussions entre la France, l’Allemagne et l’Espagne s’éternisaient au sujet du lancement de la phase 1B du Système de combat aérien du futur [SCAF], les industriels français impliqués dans ce programme n’ont pas perdu leur temps. En effet, en janvier 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] fit état d’un essai majeur pour le développement du moteur de l’avion de combat de nouvelle génération [NGF, pour New Generation Fighter], dans le cadre de la phase 2 du programme Turenne, confié à Safran. Dans le même temps, Dassault Aviation, maître d’oeuvre pour le NGF, et l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] ont effectué les premiers essais en soufflerie du futur avion de combat.
Dans son bilan pour l’année 2022, qu’il vient de publier, l’ONERA explique, dans un langage très technique, que ces essais se sont concentrés sur les entrées d’air du NGF car « en régime supersonique, un décollement peut apparaître en aval des chocs ». Aussi, ces travaux ont porté sur une « technologie basée sur des parois poreuses », laquelle doit permettre d’améliorer à la fois « leur rendement et leur marge de pompage ». Par ailleurs, Dassault Aviation a également « soutenu le développement et la validation de la technique de modélisation de turbulence ZDES [Zonal Detached Eddy Simulation] pour les prises d’air », est-il encore avancé dans ce document.
Cela étant, l’ONERA travaille également à améliorer significativement la maoeuvrabilité du NGF, dans le cadre du plan de recherche amont SUPERMAN [SUPERMANoeuvrabilité], financé sur ses fonds propres. « Une forme générique, qui pourrait être représentative du NGF, a été définie » afin de « caractériser expérimentalement les écoulements tourbillonnaires en régime de haute incidence afin d’établir le lien entre les tourbillons et les efforts aérodynamiques », explique l’ONERA. Des essais ont été réalisés à cette fin dans la soufflerie « basse vitesse » de Lille, laquelle est « idéale car elle fournit les informations nécessaires en imposant à la maquette des oscillations grâce à un dispositif dédié : le montage pqR [p : taux de roulis, q : taux de tangage et R : taux de lacet], qui permet d’imposer des mouvements de rotation à la maquette dans plusieurs directions », détaille l’ONERA.
En clair, il s’agit d’étudier le comportement de l’appareil aux limites de son domaine de vol. Et pour améliorer sa manoeuvrabilité, l’ONERA s’intéresse de près aux gouvernes de type LEVCON [Leading Edge Vortex Controlers / Contrôleurs de tourbillons en bord d’attaque], c’est à dire des plans inclinables situés sur les surfaces fixes prolongeant l’emplanture des ailes [apex] de l’appareil. Le chasseur-bombardier russe de 5e génération Su-57 « Felon » en est équipé, de même que la version navale du Tejas indien.
Par ailleurs, impliqué, aux côtés de Safran et de l’Agence de l’innovation de Défense [AID] dans le programme ADAMANT [Accélération du Développement d’Alliages et de systèmes Multicouches pour Application à de Nouvelles Turbines], qui vise à mettre au point de nouveaux alliages métalliques pour les aubes et les disques de turbines des futurs réacteurs du NGF, l’ONERA a testé avec succès une « méthode basée sur l’intelligence artificielle », permettant de fournir « des prédictions de propriétés à chaud des matériaux ». « Des techniques récentes de machine learning ont ainsi été utilisées pour la conception des superalliages base nickel monocristallins destinés aux turbines haute pression des futures motorisations », est-il souligné dans ce rapport annuel.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1769Article A&C, avec le titre : Évolution du Rafale et avenir du SCAF : le point de vue de Dassault
https://air-cosmos.com/article/evolutio ... ault-65079
https://air-cosmos.com/article/evolutio ... ault-65079
Interrogé par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, le PDG de Dassault Aviation, s'est exprimé sur l'avenir du SCAF et les évolutions du Rafale avec ses standards F4 et F5.
À l'occasion d'une audition devant la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, le PDG de Dassault Aviation, a partagé des informations clés sur l'avenir de l'aviation militaire en France. L'audition, d'une durée d'1h30, a mis en lumière plusieurs points remarquables qui pourraient façonner les développements futurs de l'industrie aéronautique du pays (voir la version complète de l'audition).
Le Programme SCAF en est pour l’instant à la phase des commandes d’étude (phase 1B) démarrée en début d’année avec les partenaires allemands et espagnols. La mise en service du SCAF pourrait cependant être reportée bien au-delà de 2040. Son développement complet nécessiterait un temps considérable avant de devenir opérationnel, le programme devant déjà atteindre la phase de réalisation d'un démonstrateur. Conditionnée par la phase 2, cette part du programme SCAF sera soumise à un nouveau contrat une fois la phase 1B terminée. Le PDG de Dassault Aviation fait, à ce sujet, le parallèle avec le projet de drone de combat européen nEUROn en rappelant qu’il n’a fait l’objet que d’un seul contrat entre la phase T0, correspondant aux prémices du programme, jusqu’à l’essai en vol. Notons que le programme réunissait non pas trois mais six pays. Une multiplication des contrats pour chacune des étapes du SCAF, implique de nouvelles discussions entre l’ensemble des parties prenantes, elles même dépendantes de leurs autorités et parlements, un facteur qui pourrait en effet compliquer les avancées du programme et la réalisation du chasseur NGF (Next Generation Fighter) qu'il comprend.
(...)
Une autre annonce intéressante a été faite lors de l'audition : Dassault Aviation s'est engagée dans le développement d'un cloud souverain en collaboration avec Dassault Systèmes, tout rappelant l'intérêt qu'auraient les européens à s'entendre entre eux pour le développement de cette technologie. Au cours de l'audition, le président de Dassault Aviation différencie clairement les notions de « cloud souverain » et « cloud de confiance », ce dernier impliquant des technologies provenant issues de pays non européens à l'image des Etats-Unis.
Parallèlement à cette audition, une information cruciale est apparue concernant le Parlement français. En commission, un amendement a été accepté, stipulant que le Parlement serait consulté sur les fonds alloués au SCAF avant la prochaine phase du projet. Cette décision est similaire à celle en vigueur en Allemagne, où toute dépense, y compris militaire, doit être approuvée par le Bundestag. Cette décision semble découler d’une prise de conscience qui semble émerger en France quant à la coopération militaire avec l'Allemagne qui a déjà abandonné d'autres programmes de coopération avec la France.
Certains observateurs estiment que cette consultation du Parlement français, combinée aux avancées annoncées pour le Rafale, indique un possible changement de cap dans le développement du SCAF. Ils suggèrent que la France pourrait ne pas aller au-delà de la phase 1B du projet, en raison des équilibres politiques actuels. Selon cette perspective, les fonctions envisagées pour le SCAF pourraient être intégrées aux évolutions du Rafale. Si un nouvel avion devait être développé ultérieurement en remplacement du chasseur du SCAF, les avancées connues avec le programme de coopération européenne nEUROn concernant un démonstrateur de drone de combat pourraient être privilégiées afin de fournir à la France un avion de chasse opérationnel et technologiquement compétitif.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1770Oualà, on peut se passer des chleus !
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1772Ma vision : le PDG de Dassault ne défend que les intérêts de sa société. Il n'en a rien à faire des intérêts de la France (suis-je le seul à me souvenir d'un temps où Dassault menaçait d’arrêter sa branche avion de combat car elle n'était pas rentable ? source : https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html) par exemple, dans l'intervention ci-dessus, il l'a mauvaise d'être passé à coté du cloud de combat dans le contrat SCAF. Qu'à cela ne tienne, il utilise ses appuis politiques pour proposer sa solution, tant mieux si ça permet de torpiller un autre industriel français (c'est l'occasion d'éliminer à la fois un concurrent et un programme gênants). Sur ce sujet précis c'est une stratégie récurrente de Dassault : https://www.numerama.com/tech/22220-das ... ncais.html
En l'absence du programme SCAF je ne serai pas surpris que l'on garde du Rafale pendant encore 40 ans mais ça arrangerait bien Dassault car il garderait sa mainmise sur le marché français et tant pis si nous sommes déclassés.
En l'absence du programme SCAF je ne serai pas surpris que l'on garde du Rafale pendant encore 40 ans mais ça arrangerait bien Dassault car il garderait sa mainmise sur le marché français et tant pis si nous sommes déclassés.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1773En l'occurrence je trouve les exigences des Zallemands déraisonnable.Bacab a écrit : ↑mar. mai 30, 2023 6:55 pmMa vision : le PDG de Dassault ne défend que les intérêts de sa société. Il n'en a rien à faire des intérêts de la France (suis-je le seul à me souvenir d'un temps où Dassault menaçait d’arrêter sa branche avion de combat car elle n'était pas rentable ? source : https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html) par exemple, dans l'intervention ci-dessus, il l'a mauvaise d'être passé à coté du cloud de combat dans le contrat SCAF. Qu'à cela ne tienne, il utilise ses appuis politiques pour proposer sa solution, tant mieux si ça permet de torpiller un autre industriel français (c'est l'occasion d'éliminer à la fois un concurrent et un programme gênants). Sur ce sujet précis c'est une stratégie récurrente de Dassault : https://www.numerama.com/tech/22220-das ... ncais.html
En l'absence du programme SCAF je ne serai pas surpris que l'on garde du Rafale pendant encore 40 ans mais ça arrangerait bien Dassault car il garderait sa mainmise sur le marché français et tant pis si nous sommes déclassés.
Ils n'utilisent clairement ce programme QUE pour faire du rattrapage technologique sur notre dos. Ils n'ont pas grand chose à faire du résultat final, ils commanderont plus de F-35...
Quand on laisse Rheinmetall industriel de l'armement terrestre prendre en otage le SCAF pour forcer ses intérêts dans le MGCS où il n'était pas convié, ce n'est pas sérieux...
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1774Si encore c'était effectivement l'intérêt de l'entreprise qui étaient le critère, avec un contrôle des 2 parlements, il est douteux qu'il soit possible de transformer le programme SCAF en poule aux œufs d'or pour les dirigeants de la société comme ce fut le cas pour le Rafale, il est donc assez logique que les dits dirigeants n'aient aucune envie de s'y engager... (car si l'entreprise a, dans les 30 dernières années, eu des moments difficiles, la progression de ses dirigeants au classement FORBES a été régulière et spectaculaire)Bacab a écrit : ↑mar. mai 30, 2023 6:55 pmMa vision : le PDG de Dassault ne défend que les intérêts de sa société. Il n'en a rien à faire des intérêts de la France (suis-je le seul à me souvenir d'un temps où Dassault menaçait d’arrêter sa branche avion de combat car elle n'était pas rentable ? source : https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html) par exemple, dans l'intervention ci-dessus, il l'a mauvaise d'être passé à coté du cloud de combat dans le contrat SCAF. Qu'à cela ne tienne, il utilise ses appuis politiques pour proposer sa solution, tant mieux si ça permet de torpiller un autre industriel français (c'est l'occasion d'éliminer à la fois un concurrent et un programme gênants). Sur ce sujet précis c'est une stratégie récurrente de Dassault : https://www.numerama.com/tech/22220-das ... ncais.html
En l'absence du programme SCAF je ne serai pas surpris que l'on garde du Rafale pendant encore 40 ans mais ça arrangerait bien Dassault car il garderait sa mainmise sur le marché français et tant pis si nous sommes déclassés.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1775Ca tient plutôt du boulet que de la bonne nouvelle :
https://air-cosmos.com/article/la-belgi ... scaf-65267
Z'ont même pas encore touché leur premier F-35...
https://air-cosmos.com/article/la-belgi ... scaf-65267
Z'ont même pas encore touché leur premier F-35...