Les livraisons de série ont débuté au début des années 2000.
2035-2040 c'est en principe la fenêtre pour mettre en service son remplaçant.
À voir s'il y aura une nouvelle tranche de Rafale M d'ici là pour faire la soudure ?
Les livraisons de série ont débuté au début des années 2000.
Oui, mais il avait été retiré depuis un moment, donc le nom était "réutilisable"Milos a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 8:22 pmOui je me rappelle. Mais il y avait déjà eu un navire avec ce nomironclaude a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 7:57 pmJe crois que le CdG devait s'appeler Richelieu au départ
C'est même un tradition dans la/les Marine(s) de réutiliser les noms des bâtiments...ironclaude a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 8:43 pmOui, mais il avait été retiré depuis un moment, donc le nom était "réutilisable"Milos a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 8:22 pmOui je me rappelle. Mais il y avait déjà eu un navire avec ce nomironclaude a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 7:57 pmJe crois que le CdG devait s'appeler Richelieu au départ
Tootafé !jojo a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 9:35 pmC'est même un tradition dans la/les Marine(s) de réutiliser les noms des bâtiments...ironclaude a écrit : ↑lun. nov. 07, 2022 8:43 pmOui, mais il avait été retiré depuis un moment, donc le nom était "réutilisable"
Vrai, mais je n'ai pas bien compris de ce que tu veux dire par "pavillon" si c'est celui de la France, oui.
Je pensais à ça et je suis tombé sur cet article un peu marrant du coup :
Ah! Ok! Pour la petite histoire,le Commandant L'Herminier reçut de l'amiral commandant le groupe de sous-marins britanniques basé à Oran un Jolly Roger (pavillon "pirate" à tête de mort et tibias entrecroisés) qui est traditionnel chez les sous-mariniers britanniques pour afficher leur tableau de chasse, suivant un code bien défini. Le navire est, avec le Casabianca, le seul bâtiment de la Marine Nationale autorisé à le porter.CrazyFry a écrit : ↑mar. nov. 08, 2022 7:51 pmJe pensais à ça et je suis tombé sur cet article un peu marrant du coup :
https://www.letelegramme.fr/_amp/980/10999980.php
Ah! Ok! Pour la petite histoire,le Commandant L'Herminier reçut de l'amiral commandant le groupe de sous-marins britanniques basé à Oran un Jolly Roger (pavillon "pirate" à tête de mort et tibias entrecroisés) qui est traditionnel chez les sous-mariniers britanniques pour afficher leur tableau de chasse, suivant un code bien défini. Le navire est, avec le Casabianca, le seul bâtiment de la Marine Nationale autorisé à le porter.
Pour plus de détails:
https://www.bateaux.com/article/22731/c ... olly-roger
Le Jolly Roger a été offert par la Royal Navy au Casabianca commandé à l'époque par le capitaine de corvette Jean L'Herminier, c'est pour celà qu' à ce jour seul un aviso (avant son désarmement) et un sous-Marin sont autorisés à le porter, tout comme les futures unités de la Marine nationale destinées à porter ces deux noms.DR_Corse66 a écrit : ↑mer. nov. 09, 2022 2:03 pmAh! Ok! Pour la petite histoire,le Commandant L'Herminier reçut de l'amiral commandant le groupe de sous-marins britanniques basé à Oran un Jolly Roger (pavillon "pirate" à tête de mort et tibias entrecroisés) qui est traditionnel chez les sous-mariniers britanniques pour afficher leur tableau de chasse, suivant un code bien défini. Le navire est, avec le Casabianca, le seul bâtiment de la Marine Nationale autorisé à le porter.
Pour plus de détails:
https://www.bateaux.com/article/22731/c ... olly-roger
Je suis étonné par cette phrase.. le "Rubis" n'est pas encore en service actif?
Vu qu'il me semble qu'il a aussi le droit de le porter le Jolly Roger... (le 3ème et dernier sous marin autorisé étant le "Curie" mais actuellement pas de navire à ce nom)
EDIT : ah ben si .. il est en cours de désarmement.. dommage c'etait le plus "fourni" de tous les Jolly Rogers
Le 5 décembre, au Sénat, lors de l’examen des crédits de la mission « Défense » dans le cadre du projet de loi de finances 2023, le groupe « communiste républicain citoyen et écologiste » a présenté un amendement visant à couper le financement des études actuellement menées pour le porte-avions de nouvelle génération [PA NG] pour le réorienter vers l’action 09 « Engagement et combat » du Programme 146 « Équipement des forces ».
« Il s’agit d’un amendement d’appel », a expliqué le sénateur Pierre Laurent, durant la séance. « Nous sommes interrogatifs sur le programme du futur porte-avions et sur sa compatibilité avec les orientations qui sont données s’agissant des conflits de haute intensité », a-t-il enchaîné.
« Nous nous interrogeons sur la vulnérabilité de ce système d’armement, qui demande, pour être sécurisé, a fortiori dans un conflit de haute intensité, des moyens considérables », a ensuite développé M. Laurent, avant d’évoquer les « enjeux de souverainetée, en rappelant que l’embargo décidé par les États-Unis sur les composants des catapultes du Charles de Gaulle afin de « punir » la France pour son opposition à la guerre en Irak, en 2003.
Rapporteur spécial de la commission des Finances pour les crédits de la mission Défense, le sénateur Dominique de Legge a opposé un avis défavorable sur cet amendement. « S’il était adopté, les interrogations de nos collègues ne pourraient pas trouver de réponses, puisque les crédits destinés à réaliser des études seraient ainsi supprimés. Cela entraînerait en outre un allongement certain des délais et une remise en cause de l’un des fleurons de l’armée française : l’aéronavale », a-t-il fait valoir.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’est aussi dit dévaforable à cet amendement… Seulement, son intervention [voir à 12:17:56] peut susciter des doutes sur l’avenir du PA NG…
« On a besoin des études. Déjà parce qu’il y le porte-avions en tant que tel mais vous avez aussi tout le volet des études qui concernent la propulsion nucléaire. Or, ces études pour la propulsion nucléaire du futur porte-avions nous servent également sur la nouvelle génération de SNLE 3G [sous-marins nucléaires lanceurs d’engins] ou d’ailleurs aussi, actuellement, sur la classe de sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Barracuda. Donc […] nous devons garder un savoir-faire français et une autonomie française, liée à notre dissuasion », a d’abord déclaré M. Lecornu.
Pour rappel, les SNA de la classe Barracuda sont chacun dotés d’une chaufferie nucléaire K-15, la même que celle utilisée par les SNLE de type Le Triomphant ainsi que par le porte-avions Charles de Gaulle [qui en a deux, nldr].
Ensuite, M. Lecornu a déclaré qu’il « est trop tôt pour dire si, oui ou non, on aura besoin d’un nouveau porte-avions. On acte que oui, c’est pour ça qu’il y a des études ». Cela voudrait-il dire que la construction du PA NG n’est pas encore inscrite dans le marbre ?
« Je suis un militant du fait de garder un groupe aéronaval. Je pense qu’il est très compliqué de parler d’Indo-Pacifique et d’avoir des partenariats avec de grandes marines, notamment l’Inde, sans disposer d’un groupe aéronaval. Il me semble aussi qu’un groupe aéronaval peut avoir du sens pour la défense éventuelle de nos territoires d’outre-mer », a toutefois enchaîné le ministre.
Cependant, a-t-il poursuivi, « il ne faut pas balayer d’un revers de main » les arguments développés dans l’amendement présenté par le sénateur Laurent. « La question de la vulnérabilité sur un engagement majeur revient souvent. J’ai demandé que l’état-major de la marine soit à la disposition des parlementaires dans le cadre de la construction de la prochaine LPM [Loi de programmation militaire, ndlr] pour mieux réaffirmer les missions opérationnelles », a dit M. Lecornu. Et de demander, en guise de conclusion : « Qu’attend-on d’un porte-avions? ».
Cela étant, les responsables de la Marine nationale ont, à maintes reprises, expliqué en quoi la vulnérabilité d’un porte-avions n’était pas forcément un sujet… [d’ailleurs, cette question ne se pose pas pour un porte-hélicoptères amphibie, moins bien protégé que ne l’est le Charles de Gaulle, par exemple…]. Et de faire remarquer sur les pays qui cherchent à se procurer des missiles « tueurs de porte-avions » sont aussi les mêmes qui développement leurs capacités aéronavales, comme la Chine.
« S’agissant du projet de nouveau porte-avions, nous en discutons régulièrement avec nos camarades britanniques, italiens et américains. Des mots même de l’amiral Gilday, mon homologue américain, […] un groupe aéronaval est un summum de protection », a encore récemment fait valoir l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale, lors de son passage devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense.
« Par ailleurs, a-t-il insisté, si le concept de porte-avions était dépassé, les Américains n’en construiraient pas 11, les Britanniques, les Italiens et les Turcs deux. Sans oublier les Chinois qui débutent la construction de leur 4ème porte-avions, qui sera potentiellement à propulsion nucléaire. Ce discours peut s’appliquer à toutes les capacités dont nous disposons ».
Depuis plusieurs jours, un bruit de fond se fait de plus en plus audible dans l’ecosphére défense française : face aux contraintes budgétaires encadrant la prochaine Loi de Programmation Militaire en cours de préparation, le programme de Porte-Avions de Nouvelle Génération, ou PANG, qui fut pourtant la star incontestée du salon Euronaval 2022 il y a quelques semaines, serait menacé. Même avec une hausse budgétaire sensible, avec 100 Md€ de plus entre 2024 et 2030 vis-à-vis de la période 2018-2025, autour de 400 Md€ soit 57 Md€ par an en moyenne, les ressources disponibles ne seraient en effet pas suffisantes pour financer l’extension des forces avec notamment le recrutement de 40 à 60.000 réservistes supplémentaires, le financement des programmes en cours (SNA Suffren, FDI, Rafale F4/F5, Hélicoptères H160M Guépard, programme SCORPION, CAESAR NG etc..), et le développement de nouveaux programmes, comme le remplaçant SNLE 3G des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe le Triomphant, l’avion de combat SCAF développé conjointement avec l’Allemagne et l’Espagne, ou encore le programme de char de combat de nouvelle génération franco-allemand MGCS.
Avec un cout de développement qui atteindrait voir dépasserait désormais le 8 Md€, qui serait au moins pour moitié consommé sur la LPM à venir, le financement du PANG tel qu’envisagé aujourd’hui obligerait à des arbitrages difficiles concernant d’autres programmes majeurs, et le ministre des Armées, Sebastien Lecornu, a laissé entendre qu’une réflexion était désormais menée non seulement pour évaluer un éventuel report du programme, mais également de l’annuler purement et simplement, pour être, ou pas, remplacé par une solution alternative.
(...)
Je ne me rappelle plus dans quelle émission télé, un intervenant a indiqué il y a quelques jours que la Première ministre, en opposition avec les ministres de la Défense et de l'Economie, souhaitait en fait les "petites marches annuelles", parce que voir annoncer "413 milliards pour les armées", à travers tous les médias dans le contexte actuel de mouvements sociaux par rapport aux retraites, ne serait pas opportun... Dans tous les cas, si le plus gros de l'effort budgétaire doit être reporté après la fin de l'actuel quinquennat, on peut s'interroger sur sa valeur et son avenir... (notamment, pour les sujets qui nous intéressent ici, à savoir tout ce qui est "aérien")(...)
La construction du nouveau porte-avions à propulsion nucléaire français, censé remplacer le Charles-de-Gaulle, débutera entre fin 2025 et début 2026 avec les premiers essais en mer en 2036-37, a annoncé samedi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu au journal Le Parisien. Dans une interview, il a indiqué que le gouvernement allait "enclencher définitivement le début de sa réalisation fin 2025/début 2026". Le processus sera acté dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, d'un montant total de 413 milliards d'euros, qui doit être présentée ce mardi en Conseil des ministres. "Les sociétés Naval Group, Technicatome et les chantiers de l'Atlantique pourront démarrer sa construction", a ajouté le ministre.
"Les essais à la mer devront avoir lieu en 2036-2037", a-t-il précisé, en décrivant "une cathédrale de technologie et de compétences humaines" de 75.000 tonnes. "Il n'y a plus que deux pays au monde qui savent construire et mettre en oeuvre des porte-avions nucléaires : les Américains et nous", a-t-il encore affirmé, revendiquant sa nécessité dans un environnement mondial marqué par la guerre en Ukraine et de multiples tensions internationales. "Avoir un groupe aéronaval renforce notre présence bien au-delà de notre propre espace maritime", a estimé Sébastien Lecornu. "Renoncer à cette capacité, c'est perdre des savoir-faire uniques chez nos marins, et assumer un déclassement durable parmi les autres nations". Selon lui, une première somme de 5 milliards d'euros sera consacrée au porte-avions dans la future LPM.
Il a par ailleurs affirmé avoir "demandé au président de la République et à la Première ministre de présenter prochainement au parlement une demande de dépense supplémentaire de 1,5 milliard d'euros en 2023" pour "amortir les effets de l'inflation mais aussi accélérer la réparation de nos armées". Dans les discussions sur la LPM, Élisabeth Borne a plaidé pour de petites marches annuelles, afin de repousser le plus gros de l'effort budgétaire après 2027, soit à la fin du quinquennat. En cas de vote par le Parlement, l'augmentation budgétaire pour 2023 passerait donc de 3 à 4,5 milliards d'euros.
(...)
Azrayen a écrit :Bouton Signaler de substitution
Ghostrider a écrit : ↑dim. mai 09, 2021 2:42 pm- Les forums Checksix ne sont pas une tribune politique ou religieuse !
L’US Navy a ouvert un dossier de vente de matériel militaire à l’étranger (foreign military sales) avec son homologue française pour faciliter la vente de 2 équipements clé utilisés à bord des porte-avions de la classe Ford. Il s’agit du système de lancement électromagnétique d’avions (EMALS) et du système de brins d’arrêt (AAG), tous deux fabriqués par General Atomics. Ils permettent d’accélérer les décollages et appontages d’avions, un des critères les plus importants pour un porte-avions.
(...)
La France n’a pas de constructeur pouvant fournir les catapultes et brins d’arrêt et la marine nationale souhaite maintenir l’interopérabilité entre porte-avions français et américains. Ces équipements devront donc être achetés auprès du fabricant américain, au travers de la procédure FMS. Ce processus est très long et nécessite d’obtenir les autorisations de la Defense Security Cooperation Agency, du bureau du Pentagon en charge de la supervision des FMS, du département d’Etat et, pour terminer, des parlementaires.
S’il est improbable que ces intervenants bloquent la vente à un allié aussi proche que la France d’équipements aussi importants pour son prochain porte-avions, cela ne signifie pas pour autant que la procédure puisse être accélérée. En attendant, les marins français auront probablement l’occasion de se former à bord des porte-avions américains. « Nous avons des programmes d’échange. L’un des sujets abordés récemment est d’augmenter le nombre de marins français pouvant avoir une expérience embarquée sur le Ford. Cela arrivera probablement comme une progression naturelle de notre relation avec un allié, » déclare le Capt. Metcalf.