Solutions Anti-drone
Re: Solutions Anti-drone
#51Mon propos ne visait pas la Marine ni l'Armée bien sùr. Même si je suis retraité, je ne crache pas dans la soupe et je soutiens nos armées. Cependant, j'ai de plus en plus de mal avec la com (toutes les coms d'ailleurs, de l'armée ou pas) et son langage aseptisé. Je pense que l'amiral qui a dit ça en a surement utilisé un plus ... direct
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
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Re: Solutions Anti-drone
#52Article Forces Opérations, avec le titre : D’autres parades que PARADE pour protéger les armées face aux drones
https://www.forcesoperations.com/dautre ... ux-drones/
https://www.forcesoperations.com/dautre ... ux-drones/
Pour le ministère des Armées, l’effort mené dans le segment de la lutte anti-drones ne se limite pas aux programmes d’acquisition comme PARADE. D’autres initiatives moins médiatiques sont en cours, à l’image du projet Deeplomatics soutenu par l’Agence de l’innovation de défense (AID) et du contrat d’expérimentation notifié à la PME EPSI par le cluster d’innovation technique BINGO.
Deeplomatics (...) « DEEP-learning pour la LOcalisation MultimodAle en Temps réel et l’Identification de Cibles aériennes à faible Signature ». Lancé en février 2019, ce projet a bénéficié d’un financement ASTRID octroyé par la Direction générale de l’armement (DGA). Il s’est achevé récemment.
Le projet était porté par un consortium rassemblant deux laboratoires du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM Paris), le LMSSC et le CEDRIC*, ainsi que les équipes « acoustique et protection du combattant » et « visionique avancée et processing » de l’ISL et la société lyonnaise ROBOOST. Loin d’être novice sur la question, cette dernière est impliquée dans une dizaine d’autres programmes (SPID, DAMNED, etc.), dont certains au profit de la DGA et du GIGN. Soit, une vingtaine de chercheurs et de techniciens mobilisés durant 36 mois.
Leur objectif ? Plancher sur une solution capable de « détecter les drones, les suivre, établir leur trajectoire dans des environnements complexes, dans des environnements urbains, dans des environnements montagneux », expliquait hier le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. Bref, dans des lieux où les multiples « masques » limitent les performances des outils de détection classiques comme le radar.
Deeplomatics repose sur des techniques de deep learning appliquées à un réseau de surveillance constitué d’antennes microphoniques compactes, omnidirectionnelles et indépendantes couplées à un système d’imagerie active monté sur tourelle orientable sur 360°.
Installée sur des supports anti-vibratiles, anti-vent et anti-pluie, chaque antenne est dotée de sa propre intelligence artificielle entrainée pour détecter, localiser et identifier en temps réel le type de drone dans un rayon de 300 mètres. Bien que doté d’un angle d’observation plus restreint, le système d’imagerie active présente une portée de 1,5 km et est orienté en temps réel grâce à la fusion des données en provenance des capteurs acoustiques.
Les données récoltées viennent alimenter en continu des algorithmes d’apprentissage développés spécifiquement pour chaque module. Cette exploitation simultanée des signatures acoustiques et visuelles rend dès lors possible « la poursuite vidéo d’une cible non coopérative », explique le ministère des Armées.
À chaque acteur sa mission. L’ISL, par exemple, coordonnait les questions d’optimisation de motorisation du système d’imagerie active et de fusion de données multimodales et multicapteurs. Pour le laboratoire CEDRIC, il s’agissait de piloter le volet du suivi et de la reconnaissance de drones par deep learning video.
Au terme de 36 mois d’élaboration et d’expérimentation, la formule « a permis de réaliser un saut scientifique et technique sans précédent pour la sécurisation d’une vaste zone à protéger ». « On constate que l’on a une capacité de détection de drones supérieure à 95% et que l’on peut reconnaître le modèle de drone à plus de 85% », complète le ministère des Armées.
Si Deeplomatics s’achève, une autre initiative à l’enjeu similaire vient de démarrer, cette fois au travers du cluster d’innovation BINGO (Bretagne Innovation Grand Ouest) piloté par DGA Maîtrise de l’information. Celui-ci a en effet notifié le 2 février la société EPSI pour la conduite d’une étude relative à « la détection des drones de loisir ».
Ce contrat, le premier conclu depuis l’établissement de BINGO en février 2021, verra EPSI adapter sa technologie de radar de détection PSR pour une utilisation à des fins opérationnelles militaires. L’armée de Terre pourrait en bénéficier, souligne le ministère des Armées. Labellisée par l’AID en janvier dernier, cette étude durera neuf mois sous le contrôle de la DGA.
Division produits du garonnais ITNI, EPSI a conçu sa famille de radars PSR pour la surveillance et la protection d’activités et de sites sensibles. Selon les modèles, ces radars à onde continue présentent une portée de détection de 120 à 500 mètres pour les piétons et de 150 à 900 mètres pour les véhicules. Leur zone de couverture varie de 0,1 hectares à 20 hectares pour la version la plus « puissante ».
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#53Article A&C du 5 mai, avec le titre : MBDA perce dans la lutte anti-drones.
https://air-cosmos.com/article/defense- ... ones-34225
https://air-cosmos.com/article/defense- ... ones-34225
Le missilier (...) a été sélectionné au sein d’un consortium de 42 sociétés européennes par l’Union européenne pour développer une nouvelle architecture de lutte anti-drones. Pas moins de 14 pays européens, dont la France, sont regroupés sur ce programme de développement qui pourrait déboucher sur un programme financé par le fonds européen de défense. L’Europe est à la traîne dans ce domaine, comparé aux avancées américaines ou israéliennes.
MBDA est notamment en charge du développement d’un nouvel effecteur, et de la démonstration qui aura lieu sous deux ans, durée maximale de ce programme qui peut sembler modeste (13,5 M€) mais dont le caractère interdisciplinaire doit amener des ruptures. Difficile à ce stade de savoir à ce stade quel type d’effecteur sera retenu (propulsé ou pas, à l’instar d’un dard sans explosif à bord) indique-t-on chez MBDA. D’autant que CILAS, spécialiste français du laser, est aussi partie prenante. Plusieurs autres français ont été retenus, dont l’ONERA, Thales et CS (ces deux derniers ont remporté l’appel d’offres français PARADE il y a quelques semaines, pour une valeur de 350 M€). MBDA France n’est pas le seul retenu, sa sœur italienne est aussi de la partie.
La France a multiplié les programmes ces dernières années dans le domaine, mais pas toujours avec succès. Le programme MILAD (moyen interarmées de lutte anti-drone) développé par CS n’a pas avancé à la vitesse et avec les résultats voulus par les Armées. La protection des unités en mouvement n’est pas non plus assurée, malgré un prototype de véhicule de l’avant blindé disposant d’une mitrailleuse de 12,7 mm montée sur un tourelleau Kongsberg M151 Protector et de briques du MILAD. L’Armée de l’Air et de l'Espace a eu plus de succès avec Hologarde, en développant une approche plus opérationnelle, qui assure un meilleur taux de détection.
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Re: Solutions Anti-drone
#54Tourelle anti-drone pour blindés, 30mm .
La description évoque le canon du Tigre, donc le NEXTER 30M781, associé à des munition spécifique (explosion à retardement ou fusée de proximité).
La description évoque le canon du Tigre, donc le NEXTER 30M781, associé à des munition spécifique (explosion à retardement ou fusée de proximité).
Re: Solutions Anti-drone
#56Article Forces Opérations, avec le titre : CS Group, seul Français en lice pour l’exercice anti-drones TIE22 de l’OTAN
https://www.forcesoperations.com/cs-gro ... -de-lotan/
https://www.forcesoperations.com/cs-gro ... -de-lotan/
Quelques acteurs de la filière défense et sécurité se réunissent durant 10 jours aux Pays-Bas pour un exercice de lutte anti-drones conduit par l’Agence de communication et d’information de l’OTAN (NCIA). Parmi eux, un seul français : CS Group, actif dans le segment depuis 2016 et, notamment, co-titulaire du marché PARADE du ministère des Armées.
(...)
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Re: Solutions Anti-drone
#57Article Avions Légendaires, avec le titre : Vol record de 24 heures par un drone MQ-9 Reaper italien au Moyen-Orient.
https://www.avionslegendaires.net/2022/ ... en-orient/
https://www.avionslegendaires.net/2022/ ... en-orient/
Habituellement stationné à Amendola dans le sud-est de l’Italie l’avion sans pilote en question été déployé au Koweït. L’Aeronautica Militare vient de révéler qu’au début de ce mois de septembre 2022 un de ses drones General Atomics MQ-9A Reaper avait réalisé une mission opérationnelle d’un peu plus de 24 heures. Il s’agit de la plus longue utilisation d’un tel aéronef par cette force aérienne, le poussant ainsi dans ses limites. Trois équipages de télépilotes se sont succédés afin de mener à bien la mission.
(...)
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Re: Solutions Anti-drone
#58Article A&C, avec le titre : Défense : l'ARLAD 40mm de lutte antidrones est prêt
https://air-cosmos.com/article/defense- ... pret-62143
https://air-cosmos.com/article/defense- ... pret-62143
(...)
Signe que le sujet est pris à bras le corps, l’adaptation réactive à la lutte antidrones est désormais classée « urgences opérations » (UO), pour prendre la suite d’une première série de six premiers véhicules blindés VAB ARLAD modifiés sur la base de l’architecture définie par la STAT. L’UO concerne désormais 12 véhicules (dont la modernisation des 6 VAB ARLAD historiques) dotés d’un lance-grenades Heckler & Koch de 40 mm, avec des adaptations pour rendre le concept de base plus efficace encore. Le premier standard, dont deux véhicules ont été déployés au Mali, ne comportait qu’une mitrailleuse de 12,7 mm qui n’a pas été jugée suffisante pour garantir la destruction des drones.
12 kits auront été livrés pour la fin 2022 par Arquus à l'Armée de Terre. Aucune date n’est par contre disponible pour l’arrivée des grenades airburst de 40 mm, et du programmateur des fusées, essentiel pour indiquer aux munitions à quelle distance exploser. Des grenades Nammo et Diehl ont été évaluées, mais c’est finalement le modèle 40x53 ABM de Rheinmetall qui a été retenu. Campagne de tir après campagne de tir (il y en a une en cette troisième semaine d’octobre à Mourmelon, aussi pour former les équipages du 68e RAA), les limites de la portée sont repoussées (600 mètres actuellement).
Les premiers essais en début d’année avaient démontré la capacité à intercepter un drone volant à 60 km/h à 466 mètres de distance. Un quadricoptère volant à 20 km/h avait été neutralisé à 547 m. Le radar de FLIR Systems, issu du moyen interarmées de lutte antidrone (MILAD) est donné pour détecter un minidrone jusqu’à 2500 m, un microdrone juqu’à 1500 mètres. En trente secondes, il peut être à pied d’œuvre à la bonne hauteur, au sommet d’un mat télescopique.
Les différents standards de l’ARLAD ont mis à profit les capacités de conception de l’atelier de soutien aux expérimentations de la STAT, à Satory, avec la conception d’interfaces et de petites pièces, la gestion électrique, des coffres. L’un d’eux a même bien résisté aux mauvais traitements au Mali. Aucun tir n’avait eu lieu lors de ce déploiement, les deux véhicules étaient systématiquement mis en œuvre lors des convois potentiellement exposés à la menace. Par contre, le radar étant aussi apte aux détections sol-sol, il a été utilisé pour détecter des présences suspectes aux abords des bivouacs. Un ARLAD a aussi continué à être utilisé depuis son porte-char, après avoir cassé ses ponts.
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Re: Solutions Anti-drone
#59Article OPEX 360, avec le titre : Laser : La Commission européenne autorise le rachat de 63% du capital de CILAS par Safran et MBDA
http://www.opex360.com/2022/10/17/laser ... n-et-mbda/
http://www.opex360.com/2022/10/17/laser ... n-et-mbda/
Compte-tenu de l’importance qu’elles sont susceptibles de prendre dans les années à venir, en particulier en matière de lutte anti-drones [en permettant d’éviter le tir d’un missile surface-air coûteux], les armes à effet dirigé [ou laser] sont considérées comme prioritaires par la Direction générale de l’armement [DGA].
Ainis, en juin dernier, celle-ci a commandé un premier prototype opérationnel de l’arme laser HELMA-P auprès de la Compagnie industrielle des lasers [CILAS], dans le cadre du marché L2AD [Laser de lutte anti-drones], doté de 10 millions d’euros.
Or, cette PME, qui produit également des désignateurs laser [comme par exemple le DHY3], connaît actuellement des difficultés financières, avec une dette cumulée de 50 millions d’euros, conséquence d’un chiffre d’affaires en recul constant depuis 2018 [il s’est élevé à 27,25 millions l’an passé, ndlr] et d’un résultat net ayant chuté de 89,73% en 2021.
En outre, après le groupe Areva, qui cédé sa participation de 37% à Lumibird, chef de file européen dans le domaine des laser, son actionnaire ArianeGroup a récemment fait connaître son intention de se désengager de CILAS… et de revendre sa participation dans le capital de la PME.
Voyant l’occasion de créer une filière française unique dans le domaine des laser, Lumibird s’était mis sur les rang pour le rachat de la participation de 63% dans le capital de CILAS afin d’être seul aux commandes. Seulement, ArianeGroup annonça, en décembre 2021, être entré en négociations exclusives avec Safran Electronics & Defense [SED] et MBDA France, les deux industriels ayant alors l’intention de créer un co-entreprise ad hoc.
Lors de l’audition du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, au Sénat, la semaine passée, le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, a évoqué le dossier CILAS, en réponse à une question du sénateur Olivier Cadic, inquiet de la tournure des évènements.
« L’arme laser, cruciale pour la lutte anti-drones, est une mission prioritaire pour nos armées, mais la France a pris du retard. La société CILAS, acteur indispensable en la matière, connaît une situation financière catastrophique, doublée d’une grave dépendance technologique envers les États-Unis. Seul un développement de son partenariat avec Lumibird, leader européen pour les lasers, est susceptible de retourner cette situation. Allez-vous prendre rapidement les mesures qui s’imposent? », a ainsi demandé le parlementaire.
« CILAS fabrique, entre autres, des armes laser. Lumibird est aussi un fournisseur mondial de diodes laser, notamment pour le domaine spatial. Le service des affaires industrielles et de l’intelligence économique [SIIE] de la Direction générale pour l’armement prend garde à ce que les actifs critiques pour la BITD [Base industrielle et technologique de défense] soient préservés », a d’abord fait valoir.
Et d’ajouter : « Le projet de reprise de CILAS est prêt. Nous attendons l’avis de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne […]. Nous espérons un avis positif, qui permettra la reprise par Safran et MBDA. […] Lumibird garderait ses parts et nous ferons en sorte de préserver le développement de la filière laser en France ».
En effet, certains concurrents de Safran et de MBDA se sont inquiétés de ce rapprochement avec CILAS, ce qui a motivé une enquête de la Commission européenne… Et celle-ci a annoncé son verdict, ce 17 octobre.
« La Commission a conclu que la concentration ne soulèverait pas de problème de concurrence compte tenu de son impact limité sur la structure du marché, ainsi que du fait que la nouvelle entité n’aurait pas la capacité de verrouiller l’accès des potentiels fournisseurs d’effecteurs lasers à un éventuel marché des systèmes d’armes laser. La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure normale de contrôle des concentrations », a indiqué l’exécutif européen.
Reste maintenant à voir comment les nouveaux actionnaires de CILAS vont cohabiter… En tout cas, l’État, via l’Agence des participations de l’État [APE], s’est porté acquéreur d’une action de CILAS « auprès de la société ArianeGroup SAS, au prix de 2,47 euros », selon un arrêté paru au Journal Officiel en mars dernier.
L’État « va prendre une action dans Cilas pour pouvoir la transformer le moment venu, en action de préférence afin qu’il puisse avoir le même niveau de protection sur Cilas qu’il a aujourd’hui à travers l’action de préférence qu’il détient dans ArianeGroup », avait expliqué une source officielle à l’AFP.
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Re: Solutions Anti-drone
#61Le marteau VS la mouche.
Ces drones en particulier font des dégâts considérables. Pourtant ils sont lents et leur aérodynamique ne suggère pas des trajectoires complexes. Une shilka ou un phalanx avec radar adapté devrait faire l'affaire ?
Ces drones en particulier font des dégâts considérables. Pourtant ils sont lents et leur aérodynamique ne suggère pas des trajectoires complexes. Une shilka ou un phalanx avec radar adapté devrait faire l'affaire ?
Re: Solutions Anti-drone
#62C'est le résultat qui compte
Les Saoudiens en font de même avec des F-15.
Shilka et Phalanx ne protègent que des zones restreintes.
Re: Solutions Anti-drone
#63Je me suis fait la même réflexion: combien coûterait la production du Flak Vierling de 20mm par rapport au prix du drone qu'il doit descendre... ?
Par ce que tant qu'à faire dans le low-cost...
Sinon, il y a ça:
Re: Solutions Anti-drone
#64J’insiste à chaque fois, mais la question n’est pas le prix de la munition pour détruire la cible, mais plutôt le prix des dommages et les vies épargnées
Re: Solutions Anti-drone
#65On est d'accord qu'il vaut mieux un Meteor que rien. Mais il ne s'agit pas d'une solution viable face à un essaim de drones, encore plus quand le ciel est contesté.
Peut-on faire mieux ? Quel est le diamètre le bulle de protection d'un phalanx ?
Re: Solutions Anti-drone
#66La portée efficace maximale est donnée pour 1500m, donc 3km de diamètre.
Maintenant les Ukrainiens font avec ce qu'ils ont.
Re: Solutions Anti-drone
#67Je suis 200% d'accord avec ça. Mais dans une guerre d'usure, il est toujours préférable qu'une opération vous coûte moins à mener qu'à votre ennemi. La question de "coût" étant évidemment affaire de nombreux paramètres, pas forcément financiers mais aussi, quand même...*
Donc la question de savoir si un système "simple" comme de l'artillerie type 2eme Guerre mondiale, ou un "bon vieux" Phanlax ne serait pas efficace mérite d'être posée, non ?
Re: Solutions Anti-drone
#68Oui, mais combien de systèmes ?Merlock a écrit : ↑sam. oct. 22, 2022 11:30 pmJe suis 200% d'accord avec ça. Mais dans une guerre d'usure, il est toujours préférable qu'une opération vous coûte moins à mener qu'à votre ennemi. La question de "coût" étant évidemment affaire de nombreux paramètres, pas forcément financiers mais aussi, quand même...*
Donc la question de savoir si un système "simple" comme de l'artillerie type 2eme Guerre mondiale, ou un "bon vieux" Phanlax ne serait pas efficace mérite d'être posée, non ?
Parce que ce n'est efficace que pour défendre des cibles très ponctuelles...
Re: Solutions Anti-drone
#69Au delà du coût, auquel on peut légitimement opposer la destruction évitée, il y a surtout la viabilité de la solution. Intercepter une volée de 50 shaded-machin ça implique un nombre d'avion non négligeable. Intercepter 20 volées ça implique un stock de missile impensable (on évoque une première commande de 2400 shaded). Tout ça pour un bousin qui se traîne en ligne droite à la vitesse d'un DR-400...
@jojo
Pour la shilka, wikipedia donne une portée max 2.5km. Sur le papier c'est limitant mais une petite dizaine de Gepards bien placés peuvent déjà protéger une ville de taille importante. On a des engins dans le genre chez nous ?
@jojo
Pour la shilka, wikipedia donne une portée max 2.5km. Sur le papier c'est limitant mais une petite dizaine de Gepards bien placés peuvent déjà protéger une ville de taille importante. On a des engins dans le genre chez nous ?
Re: Solutions Anti-drone
#70Et ça c'est un scénario monté sur mesure pour cacher le biais initial.pipo2000 a écrit : ↑dim. oct. 23, 2022 12:31 amAu delà du coût, auquel on peut légitimement opposer la destruction évitée, il y a surtout la viabilité de la solution. Intercepter une volée de 50 shaded-machin ça implique un nombre d'avion non négligeable. Intercepter 20 volées ça implique un stock de missile impensable (on évoque une première commande de 2400 shaded). Tout ça pour un bousin qui se traîne en ligne droite à la vitesse d'un DR-400...
Un avion ça se déplace, ça peut tirer du drone n'importe où, et même plusieurs s'ils veulent tenter des passes canon.
Un truc au sol n'a qu'une bulle d'intervention limitée et n'est pas assez mobile pour choper un drone qui passerait légèrement à côté. Donc il faut multiplier ces bulles, en dehors des zones sensibles pour ne pas voir le drone péter au dessus des immeubles (puisqu'en l'occurrence les cibles font la taille d'une ... ville), ce qui accroît encore davantage le nombre de batteries nécessaires et le nombre de personnels dédiés à cette tâche.
On reparle du prix maintenant ?
PS: Accessoirement, les pellots de 20mm qui retomberaient en ville ça ne dérangerait personne ?
Re: Solutions Anti-drone
#71La question que je me pose est de savoir si un système comme Iron Dome pourrait faire le travail contre ces drones qui volent lentement en TBA ?
Il me semble qu'il est plutôt optimisé pour lutter contre les roquettes.
PS: j'ai vu passer une info affirmant qu'Israël ne fournirait pas l'Iron Dome à l'Ukraine.
Il me semble qu'il est plutôt optimisé pour lutter contre les roquettes.
PS: j'ai vu passer une info affirmant qu'Israël ne fournirait pas l'Iron Dome à l'Ukraine.
Re: Solutions Anti-drone
#72Je ne sais pas de quel biais tu parles ?
L'avion a effectivement la mobilité pour lui. Mais :
- Il lui faut un ciel plus ou moins dégagé de la menace air/sol
- Si une volée de 50 drones est envoyée, ce qui arrive en ce moment, il faut une dizaine d'avion en vol au moment de l'attaque. Plus que ce que ne possèdent la plupart des pays à travers le monde.
- On parle d'une première livraison de 2000 shaded-136, ça commence à faire beaucoup de missiles. Moins qu'imaginé initialement car comme tu le fais remarquer les Ukrainiens peuvent y aller au canon.
Pour le bilan financier, je suis de l'avis de jojo qu'il faut comparer avec le coût des destructions. Disons que l'on fait tenir Kiev dans un carré de 40km de côté. Un guépard/Toungouska bien informé couvre grosso modo 5km ; il en faudra une petite dizaine par côté du carré. Ca fait beaucoup si on réfléchit en terme de solutions actuelles, seuls 600 Guépard on étés produits, et de leur coût. Par contre ça laisse largement la place à des solutions plus simples et adaptées à la menace.
Vue les dégâts provoqués par ces drones low-tech lors des derniers conflits le marché de la protection s'annonce prometteur. On est passé à côté de celui des drones offensifs, au point d'être en retard sur les Turcs/Iraniens ( ). Pour des raisons éthiques, le "Predator" et ses assassinats ciblés faisaient tâches en pleine période des "dividendes de la paix", mais aussi pour des raisons de positionnement marché. Maintenant que l'intérêt, l'inéluctabilité, du drone est actée on doit se précipiter sur le marché de la contre mesure. Pour protéger les cibles stratégiques mais aussi le front. En 2022 la Russie achète des armes à l'Iran. Des grenades lancées depuis des drones achetés sur amazon tombent sur ses soldats. C'est dingue quand même !
Il me semble que les munitions utilisées par un C-RAM sont équipées de dispositif de d'autodestruction type fusées de proximité.
edit : voilà à quoi ressemblerait un essaim de shaded. Si j'ai bien compris la brochure commerciale Iranienne, en croisière l'opérateur pilote un drone et les autres suivent. Une fois sur place l'essaim orbite et l'opérateur attribue des cibles individuelles qui seront traitées automatiquement.
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Re: Solutions Anti-drone
#73Si les drones sont téléopérés, un nombre relativement réduit de brouilleurs peut aussi rendre un essaim inopérant. Il ne serait pas nécessaire dans ce cadre de les détruire tous dans une fenêtre de temps très réduite.
A moins que leur utilisateur choisisse des les utiliser comme missiles autonomes peu coûteux, lancés contre des cibles aux coordonnées pré-enregistrées, mais en ce cas on est dans le cas qu'on connaît déjà d'une attaque de missiles saturante. C'est inarrêtable pour l'essentiel... mais c'est aussi une attaque qui consomme un nombre élevé de matériels par nature, et donc peu répétable.
A moins que leur utilisateur choisisse des les utiliser comme missiles autonomes peu coûteux, lancés contre des cibles aux coordonnées pré-enregistrées, mais en ce cas on est dans le cas qu'on connaît déjà d'une attaque de missiles saturante. C'est inarrêtable pour l'essentiel... mais c'est aussi une attaque qui consomme un nombre élevé de matériels par nature, et donc peu répétable.
Re: Solutions Anti-drone
#74Les Ukrainiens ont reçu des Gepards justement. Je n'en sais pas plus.pipo2000 a écrit : ↑dim. oct. 23, 2022 12:31 amAu delà du coût, auquel on peut légitimement opposer la destruction évitée, il y a surtout la viabilité de la solution. Intercepter une volée de 50 shaded-machin ça implique un nombre d'avion non négligeable. Intercepter 20 volées ça implique un stock de missile impensable (on évoque une première commande de 2400 shaded). Tout ça pour un bousin qui se traîne en ligne droite à la vitesse d'un DR-400...
@jojo
Pour la shilka, wikipedia donne une portée max 2.5km. Sur le papier c'est limitant mais une petite dizaine de Gepards bien placés peuvent déjà protéger une ville de taille importante. On a des engins dans le genre chez nous ?
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Re: Solutions Anti-drone
#75D'après mes dernières lectures, on arrive à mettre des fusées de proximité à partir du 40mm.
Il y a d'ailleurs eu récemment une présentation des nouvelles tourelles de 40mm avec munition télescopées (comme le canon du Jaguar qui va remplacer nos AMX-10RC) pour la défense rapprochée des bateaux. Les premiers à en bénéficier seraient les prochains pétroliers-ravitailleurs.
Bref, sur ces obus, on a la place de mettre une fusée de proximité et une charge explosive.
On compte sur ma fusée de proximité pour augmenter le PK plutôt que la densité (donc forte consommation d'obus) comme sur les systèmes CIWS/ CRAM.
Il y a effectivement une auto-destruction sur les obus 20mm des CRAM dérivés du Phalanx.
Mais je soupçonne que ce soit plutôt un système mécanique.
Les obus tournent à une certaine vitesse pour stabiliser leur trajectoire:
- armement au-dessus d'une certaine vitesse de rotation (force centrifuge)
- auto-destruction en-dessous d'un certain seuil. Avec un petit delta en fonction des conditions du jour, cela ce produit à un temps de vol et donc une distance prévisible.
En zone urbaine, ça laisse la question de la fiabilité de l'auto-destruction.
Portée pratique du CRAM: 1500M.
Gabarit de sécurité: 6000m.
Même quand l'auto-destruction fonctionne, quelle elle l'énergie des shrapnels (éclat) ?
Je ne connais pas les résultats sur le voisinage de "la zone verte" à Bagdad ?
Après, plus on augmente le calibre (30mm, 40mm...) plus les shrapnels peuvent être problématiques.