Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1201KA52? Shooté à bout portant celui-là
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1202Il est donné par d'autres comme un Mil 24 ou 35 mais peu importe c'est un appareil des vilains
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1203Oui, je suis assez d'accord, pas très envie de lire vos commentaires sur les images horribles de la télé ni votre avis sur le conflit et ce même si je le partage.
Dernière modification par fougamagister le lun. mars 07, 2022 1:21 pm, modifié 1 fois.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1204#avionmoche : Mais le F35 reste moche ...
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1208Vu la boule de feu et le vol pas du tout plané nez en premier sur la planète, je doute qu'il s'agisse du Mi24 vu précédemment.
Par contre, je m'interroge sur ce mouvement de caméra qui ressemble à une caméra mobile de sécurité, mais à une hauteur pareille? Et je doute que ce soit l'opérateur mais plutôt le système de tracking de la caméra qui suive la cible, du moins jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1209L’avion touché par deux missiles hier soir au dessus de Kharkov est confirmé comme un SU-34, le RF-95070 red 06. Un membre d’équipage a été retrouvé et arrêté
https://www.airliners.net/photo/Russia- ... /5145009/L
https://www.airliners.net/photo/Russia- ... /5145009/L
Dernière modification par Franck66 le lun. mars 07, 2022 1:36 pm, modifié 3 fois.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1210Je me suis fait la même réflexion. Je me demande s'ils n'utilisent pas des petits drones genre quadri comme guetteurs (ce qui pourrait expliquer le tir réussi en face à face à grande vitesse à basse altitude ? )Warlordimi a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 1:25 pmVu la boule de feu et le vol pas du tout plané nez en premier sur la planète, je doute qu'il s'agisse du Mi24 vu précédemment.
Par contre, je m'interroge sur ce mouvement de caméra qui ressemble à une caméra mobile de sécurité, mais à une hauteur pareille? Et je doute que ce soit l'opérateur mais plutôt le système de tracking de la caméra qui suive la cible, du moins jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1211Si tu zoomes sur la vidéo, on reconnait la forme d’un HindVu la boule de feu et le vol pas du tout plané nez en premier sur la planète, je doute qu'il s'agisse du Mi24 vu précédemment
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1212Ah oui, pourquoi pas? Bien vu! Parce qu'à part un stade ou une antenne, je ne vois pas dans cette pampa un immeuble haut, et encore, vu que c'est mon taf, quel crétin irait placer une caméra à cette hauteur...
Tu as peut-être raison. Mais la couleur et la forme du nez vu la qualité me faisait penser au 52. Dans tous les cas, je doute que ce soit celui de la page précédente vu l'impact.
C'est moi ou ils tombent à côté d'un cimetière?
Dernière modification par Warlordimi le lun. mars 07, 2022 1:42 pm, modifié 1 fois.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1213Encore un Su-34 apparemment:
https://lostarmour.info/aflosses/item.php?id=30318
Edit : Grilled par Franck66
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1214Puisqu’il y a ici des commentaires externes au domaine aérien, une supputation sans prétention (puisque focus uniquement sur la partie militaire) sur les objectifs de guerre potentiels de l’Ours.
Lorsqu’on conduit une action sur une zone de terrain, militairement (action secondaire), on cherche à l’isoler/la compartimenter, surtout si cette absence de cloisonnement permet le passage de renforcement/de soutien matériel pour l’adversaire. En l’occurrence ce soutien vient de l’ouest (Pologne) et du sud-ouest (Roumanie).
Militairement, la logique aurait donc voulu une action russe Nord Sud proche de la frontière polonaise et en direction (c’est bien loin, certes) de la frontière roumaine.
Cette action n’a pas (encore ?) eu lieu. Et lorsqu’on ne réalise pas (au moins partiellement) une action qui participe à la manœuvre que l’on entreprend, c’est soit qu’on n’en a pas la capacité, soit qu’on ne le veut pas.
Or une force de manœuvre russe est positionnée depuis le début de l’attaque à l’extrémité ouest de la Biélorussie, à proximité de la frontière ukrainienne. Elle n’a pas été jusqu’ici engagée. En raison d’une incapacité logistique ? Peu probable, car malgré les problèmes supposés des Russes, cette force ne pouvait que disposer d’une autonomie initiale (sinon pourquoi l’avoir mis là ?) lui permettant a minima de franchir la frontière.
Puisque le militaire a tout intérêt à cet engagement pour faciliter sa manœuvre, et que ce n'est pas joué, c’est donc que le politique s’y est opposé. La proximité de la frontière d’un pays de l’OTAN (Pologne) pourrait en être la raison, mais je pense plutôt que cela montre que l’objectif initial politique n’était pas un contrôle de la totalité de l’Ukraine.
On pourrait même penser que si une force de manœuvre s’est dirigée vers Kiev, c'est presque par « obligation », puisque centre politique de l’Ukraine. Au moins initialement il s’agissait peut-être plus de mettre la pression sur le gouvernement ukrainien que de s’emparer physiquement de la capitale.
Tout ceci milite plus pour un objectif de partition de l’Ukraine (Crimée (officialisation), Dombass, tout ou partie du littoral sud) + neutralité + destruction/humiliation du pouvoir actuel + du terrain sans dépasser une ligne Nord Sud à l’est de Kiev) qu’à celui d’une conquête totale (d’autant qu’après, il faut tenir le terrain).
Si maintenant cette force s’engage (car toujours présente), c’est que l’objectif est changé par rapport à l’initial.
Lorsqu’on conduit une action sur une zone de terrain, militairement (action secondaire), on cherche à l’isoler/la compartimenter, surtout si cette absence de cloisonnement permet le passage de renforcement/de soutien matériel pour l’adversaire. En l’occurrence ce soutien vient de l’ouest (Pologne) et du sud-ouest (Roumanie).
Militairement, la logique aurait donc voulu une action russe Nord Sud proche de la frontière polonaise et en direction (c’est bien loin, certes) de la frontière roumaine.
Cette action n’a pas (encore ?) eu lieu. Et lorsqu’on ne réalise pas (au moins partiellement) une action qui participe à la manœuvre que l’on entreprend, c’est soit qu’on n’en a pas la capacité, soit qu’on ne le veut pas.
Or une force de manœuvre russe est positionnée depuis le début de l’attaque à l’extrémité ouest de la Biélorussie, à proximité de la frontière ukrainienne. Elle n’a pas été jusqu’ici engagée. En raison d’une incapacité logistique ? Peu probable, car malgré les problèmes supposés des Russes, cette force ne pouvait que disposer d’une autonomie initiale (sinon pourquoi l’avoir mis là ?) lui permettant a minima de franchir la frontière.
Puisque le militaire a tout intérêt à cet engagement pour faciliter sa manœuvre, et que ce n'est pas joué, c’est donc que le politique s’y est opposé. La proximité de la frontière d’un pays de l’OTAN (Pologne) pourrait en être la raison, mais je pense plutôt que cela montre que l’objectif initial politique n’était pas un contrôle de la totalité de l’Ukraine.
On pourrait même penser que si une force de manœuvre s’est dirigée vers Kiev, c'est presque par « obligation », puisque centre politique de l’Ukraine. Au moins initialement il s’agissait peut-être plus de mettre la pression sur le gouvernement ukrainien que de s’emparer physiquement de la capitale.
Tout ceci milite plus pour un objectif de partition de l’Ukraine (Crimée (officialisation), Dombass, tout ou partie du littoral sud) + neutralité + destruction/humiliation du pouvoir actuel + du terrain sans dépasser une ligne Nord Sud à l’est de Kiev) qu’à celui d’une conquête totale (d’autant qu’après, il faut tenir le terrain).
Si maintenant cette force s’engage (car toujours présente), c’est que l’objectif est changé par rapport à l’initial.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1215Pour info:
[lien retiré, cf quote intégral + bas]
[lien retiré, cf quote intégral + bas]
Dernière modification par Azrayen le lun. mars 07, 2022 7:40 pm, modifié 1 fois.
Les deux secrets pour réussir un projet:
1. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (M. Twain)
2. Ne pas confondre facilité et simplicité aka théorie du barrage à merde (votre serviteur)
1. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (M. Twain)
2. Ne pas confondre facilité et simplicité aka théorie du barrage à merde (votre serviteur)
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1216L'axe d'attaque par la Biélorussie passe par la Polésie qui est actuellement en pleine Raspoutina. Les images montrent qu'en plus les ukrainiens ont innondé la zone. Ca doit fortement réduire la possibilité d'une manœuvre mécanisée.Rouge a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 1:57 pmOr une force de manœuvre russe est positionnée depuis le début de l’attaque à l’extrémité ouest de la Biélorussie, à proximité de la frontière ukrainienne. Elle n’a pas été jusqu’ici engagée. En raison d’une incapacité logistique ? Peu probable, car malgré les problèmes supposés des Russes, cette force ne pouvait que disposer d’une autonomie initiale (sinon pourquoi l’avoir mis là ?) lui permettant a minima de franchir la frontière.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1217Certes pour la Raspoutina, mais il ne semble pas que le maillage routier soit moins important au nord-ouest et vers le sud qu'il ne l'est au nord de Kiev ou au nord-est où les attaques ont cependant été conduites.pipo2000 a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 2:19 pmL'axe d'attaque par la Biélorussie passe par la Polésie qui est actuellement en pleine Raspoutina. Les images montrent qu'en plus les ukrainiens ont innondé la zone. Ca doit fortement réduire la possibilité d'une manœuvre mécanisée.Rouge a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 1:57 pmOr une force de manœuvre russe est positionnée depuis le début de l’attaque à l’extrémité ouest de la Biélorussie, à proximité de la frontière ukrainienne. Elle n’a pas été jusqu’ici engagée. En raison d’une incapacité logistique ? Peu probable, car malgré les problèmes supposés des Russes, cette force ne pouvait que disposer d’une autonomie initiale (sinon pourquoi l’avoir mis là ?) lui permettant a minima de franchir la frontière.
Va donc pour les inondations dans cette zone exclusivement.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1218Ça serait cool de contextualiser un peu tes liens, voire même, soyons fou, de faire un petit récap
Parce que là on arrive en haut de la page 310 d'un forum avec des dizaines de posts..... Tu voulais nous dire quoi en fait ?
Je suis donc je pense
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1219Mes excuses, voilà ce que je voulais partager:
L’armée de l’air russe est-elle réellement incapable d’opérations aériennes complexes ?
Justin Bronk (4 mars 2022)
Plus d’une semaine après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, l’armée de l’air russe n’a toujours pas commencé ses opérations à grande échelle. L’inactivité au cours des premiers jours pourrait être attribuée à divers facteurs, mais l’absence persistante d’opérations aériennes majeures soulève maintenant de sérieuses questions sur les capacités.
L’une des plus grandes surprises de la phase initiale de l’invasion russe de l’Ukraine a été l’incapacité des flottes de chasseurs et de chasseurs-bombardiers des Forces aérospatiales russes (VKS) à établir leur supériorité aérienne ou à déployer une puissance de combat importante à l’appui des forces terrestres russes sous-performantes. Le premier jour de l’invasion, une série anticipée d’opérations aériennes russes à grande échelle à la suite des premières frappes de missiles de croisière et de missiles balistiques ne s’est pas matérialisée. Une première analyse des raisons possibles de cette situation a permis d’identifier des difficultés potentielles de la Russie en matière de déconfliction entre les batteries de missiles sol-air (SAM), un manque de munitions à guidage de précision et un nombre limité de pilotes possédant l’expertise requise pour mener des frappes précises à l’appui des opérations terrestres initiales en raison des faibles heures moyennes de vol VKS. Ces facteurs restent tous pertinents, mais ne suffisent plus à eux seuls à expliquer l’activité anémique de VKS alors que l’invasion terrestre se poursuit dans sa deuxième semaine. Les avions à réaction rapides russes n’ont effectué que des sorties limitées dans l’espace aérien ukrainien, en simple ou en paires, toujours à basse altitude et principalement la nuit pour minimiser les pertes dues aux systèmes de défense aérienne portatifs ukrainiens (MANPADS) et aux tirs au sol.
Ces dernières années, les analystes, y compris l’auteur, ont eu tendance à se concentrer sur l’impressionnante modernisation des équipements de combat aérien menée par la Russie depuis 2010. Plus particulièrement, cela a vu le VKS acquérir environ 350 avions modernes en une décennie, y compris les chasseurs de supériorité aérienne Sukhoi Su-35S, les chasseurs multi-rôles Su-30SM et les bombardiers Su-34. Il y a également eu une ambitieuse campagne de modernisation pour refabriquer et mettre à niveau environ 110 intercepteurs Mikoyan Mig-31BM/ BSM et un plus petit nombre d’avions d’attaque au sol Su-25SM(3). La Russie dispose d’environ 300 avions de combat modernes normalement stationnés dans les districts militaires occidentaux et méridionaux – à portée de l’Ukraine – et avait également déplacé des régiments d’ailleurs en Russie dans le cadre de son renforcement militaire avant l’invasion. Il y avait clairement une intention d’au moins signaler leur utilisation, en particulier à la lumière de l’intervention militaire russe en Syrie depuis 2015, qui a été caractérisée par une utilisation intensive des ressources à voilure fixe VKS pour les patrouilles de combat aérien et les missions de frappe. Alors que l’offensive terrestre russe peine à progresser dans le nord et l’est de l’Ukraine, et que les pertes de véhicules lourds et de personnel continuent d’être infligées par les forces ukrainiennes, l’absence d’activité aérienne russe nécessite une explication sérieuse.
Explications potentielles improbables ou insuffisantes
Un argument potentiel est que les flottes de chasseurs VKS sont gardées en réserve, potentiellement pour dissuader une intervention directe des forces de l’OTAN. Il est peu probable que ce soit le cas. Si le VKS est capable d’opérations de combat à grande échelle pour établir rapidement sa supériorité aérienne sur l’Ukraine, en ne le faisant pas, il affaiblit en fait sa valeur dissuasive potentielle contre les forces de l’OTAN plutôt que de la préserver. L’échec de l’armée russe tant redoutée à submerger rapidement les forces ukrainiennes beaucoup plus petites et mal positionnées, et ses lourdes pertes de véhicules et de personnel modernes, ont déjà gravement endommagé les perceptions internationales de la puissance militaire conventionnelle de la Russie. Du point de vue de la dissuasion de l’OTAN, l’état-major russe et le Kremlin ont tout intérêt à utiliser au maximum leur puissance aérienne pour rétablir une partie de cette crédibilité perdue.
Un autre argument a été qu’en raison de la proportion relativement faible de la flotte à voilure fixe VKS capable d’utiliser efficacement des munitions à guidage de précision, les frappes à grande échelle avec des bombes et des roquettes non guidées ont été évitées en raison d’un désir d’éviter d’endommager les infrastructures critiques que la Russie espère conquérir et utiliser, ou d’un désir de minimiser les pertes civiles ukrainiennes. C’était une hypothèse potentiellement valable dans les premiers jours de l’invasion, lorsque les dirigeants russes prévoyaient une victoire militaire rapide. Cependant, comme cette possibilité s’est rapidement estompée et que les forces russes se sont installées dans un schéma de bombardements d’artillerie lourde et de missiles de croisière contre plusieurs villes encerclées – notamment Kharkiv et Marioupol – cette théorie n’explique plus l’absence de frappes VKS à grande échelle.
Une autre théorie est que les commandants russes sont moins disposés à risquer de subir de lourdes pertes à cause de leurs jets rapides coûteux et prestigieux, et ont donc retenu le VKS en raison de sa faible tolérance au risque. Cela n’a pas non plus de sens. Les forces terrestres russes ont perdu des centaines de chars modernes, de véhicules blindés de transport de troupes, de systèmes de défense aérienne à courte et moyenne portée et des milliers de soldats, y compris un nombre disproportionné de parachutistes d’élite (VDV) et de forces spéciales en une semaine. L’économie russe est rapidement étouffée par des sanctions paralysantes, et les dirigeants russes ont brûlé leurs réseaux d’influence et leurs alliances soigneusement développés à travers l’Europe et le reste du monde. En bref, le Kremlin risque tout – retenir l’armée de l’air pour éviter les pertes n’a pas de sens dans ce contexte.
La seule explication actuellement viable
Bien que l’incapacité précoce des VKS à établir la supériorité aérienne puisse s’expliquer par un manque d’alerte précoce, de capacité de coordination et de temps de planification suffisant, la poursuite de l’activité suggère une conclusion plus importante : la VKS n’a pas la capacité institutionnelle de planifier, d’informer et de piloter des opérations aériennes complexes à grande échelle. Il existe des preuves circonstancielles significatives à l’appui de cette explication, certes provisoire.
Premièrement, bien que le VKS ait acquis une expérience de combat significative dans des environnements aériens complexes au-dessus de la Syrie depuis 2015, il n’a exploité des avions que dans de petites formations au cours de ces opérations. Un seul avion, des paires ou parfois quatre navires ont été la norme. Lorsque différents types d’aéronefs ont été vus opérant ensemble, ils n’ont généralement comporté que deux paires au maximum. Outre les événements de prestige tels que les défilés aériens du Jour de la Victoire, le VKS effectue également la grande majorité de ses vols d’entraînement en simple ou en couple. Cela signifie que ses commandants opérationnels ont très peu d’expérience pratique de la planification, de l’instruction et de la coordination d’opérations aériennes complexes impliquant des dizaines ou des centaines de moyens dans un environnement aérien à forte menace. C’est un facteur que de nombreux spécialistes et praticiens de la puissance aérienne occidentale négligent souvent en raison de l’omniprésence des opérations aériennes complexes – menées par des centres d’opérations aériennes combinées – aux opérations militaires occidentales au-dessus de l’Irak, des Balkans, de la Libye, de l’Afghanistan et de la Syrie au cours des 20 dernières années.
Deuxièmement, la plupart des pilotes VKS passent environ 100 heures (et dans de nombreux cas moins) de vol par an, soit environ la moitié de celle des forces aériennes de l’OTAN. Ils manquent également d’installations de simulation modernes comparables pour s’entraîner et pratiquer des tactiques avancées dans des environnements complexes. Les heures de vol en direct que les pilotes de chasse russes obtiennent sont également beaucoup moins précieuses pour préparer les pilotes à des opérations aériennes complexes que celles effectuées par les forces de l’OTAN. Dans les forces aériennes occidentales telles que la RAF et l’US Air Force, les pilotes sont rigoureusement formés pour effectuer des sorties complexes dans des conditions météorologiques épouvantables, à basse altitude et contre des menaces terrestres et aériennes réelles et simulées. Pour réussir l’entraînement avancé des jets rapides, ils doivent être en mesure de le faire de manière fiable tout en atteignant des cibles dans les cinq à dix secondes suivant le temps prévu. Il s’agit d’une compétence vitale pour les missions de première ligne qui permet à plusieurs éléments d’un ensemble de frappes complexes de séquencer leurs manœuvres et leurs attaques de manière sûre et efficace, même sous le feu et par mauvaise visibilité. Il faut également beaucoup de temps pour s’entraîner et du temps régulier de vol en direct et de simulateur pour rester à jour. En revanche, la plupart des sorties d’entraînement en première ligne VKS impliquent des environnements relativement stériles et des tâches simples telles que des vols de navigation, des livraisons d’armes non guidées à portées ouvertes et des vols de simulation de cibles en coopération avec le système de défense aérienne au sol. La Russie n’a pas accès à une architecture d’entraînement et d’exercice pour rivaliser avec celle dont disposent les forces aériennes de l’OTAN, qui s’entraînent régulièrement ensemble à des distances bien instrumentées en Méditerranée, en mer du Nord, au Canada et aux États-Unis. La Russie n’a pas non plus d’équivalent aux exercices aériens complexes à grande échelle avec simulation réaliste de la menace que les membres de l’OTAN organisent chaque année – dont le plus célèbre est Red Flag. En tant que tel, il ne serait pas surprenant que la plupart des pilotes russes n’aient pas les compétences nécessaires pour opérer efficacement dans le cadre de grandes formations mixtes exécutant des missions complexes et dynamiques sous le feu.
Troisièmement, si les VKS étaient capables de mener des opérations aériennes complexes, il aurait dû être relativement simple pour eux d’atteindre la supériorité aérienne sur l’Ukraine. Le petit nombre de chasseurs ukrainiens restants, menant des efforts héroïques de défense aérienne au-dessus de leurs propres villes, sont contraints d’opérer à basse altitude en raison des systèmes SAM russes à longue portée et ont par conséquent une connaissance de la situation et une endurance relativement limitées. Ils devraient être relativement faciles à submerger pour les combattants VKS beaucoup plus nombreux, mieux armés et plus avancés disposés autour des frontières ukrainiennes. Les systèmes SAM mobiles ukrainiens à moyenne et courte portée tels que SA-11 et SA-15 ont connu des succès contre les hélicoptères et les jets rapides russes. Cependant, les gros avions de frappe russes volant à moyenne ou haute altitude avec des chasseurs d’escorte seraient en mesure de trouver et de frapper rapidement tous les SAM ukrainiens qui démasquaient leur position en tirant sur eux. Ils perdraient des avions dans le processus, mais seraient en mesure d’atteindre les SAM restants et d’établir rapidement la supériorité aérienne.
La Russie a tout intérêt à établir une supériorité aérienne et, sur le papier, devrait être plus que capable de le faire si elle s’engage à mener des opérations de combat dans de grandes formations mixtes pour réprimer et traquer les chasseurs ukrainiens et les systèmes SAM. Au lieu de cela, le VKS continue de n’opérer qu’en très petit nombre et à faible niveau pour minimiser la menace des SAM ukrainiens. Au plus bas, leur conscience de la situation et leur efficacité au combat sont limitées, et ils sont bien à portée des MANPADS tels que Igla et Stinger que les forces ukrainiennes possèdent déjà. Le nombre de MANPADS augmente également, car de nombreux pays occidentaux envoient des fournitures aux forces ukrainiennes assiégées. Pour éviter des pertes supplémentaires aux MANPADS, les sorties continuent d’être principalement effectuées de nuit, ce qui limite encore l’efficacité de leurs armes air-sol, pour la plupart non guidées.
Cette explication peut encore s’avérer fausse; le VKS peut soudainement commencer à monter des opérations aériennes complexes à grande échelle comparables à celles menées régulièrement par les États de l’OTAN et d’autres forces aériennes modernes telles qu’Israël. Si ce n’est pas le cas, cependant, il aura de profondes implications pour sa puissance de combat potentielle contre les forces ukrainiennes dans les semaines à venir, et sa valeur en tant qu’outil de dissuasion conventionnel contre les pays occidentaux.
Justin Bronk est chercheur pour airpower à RUSI
L’armée de l’air russe est-elle réellement incapable d’opérations aériennes complexes ?
Justin Bronk (4 mars 2022)
Plus d’une semaine après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, l’armée de l’air russe n’a toujours pas commencé ses opérations à grande échelle. L’inactivité au cours des premiers jours pourrait être attribuée à divers facteurs, mais l’absence persistante d’opérations aériennes majeures soulève maintenant de sérieuses questions sur les capacités.
L’une des plus grandes surprises de la phase initiale de l’invasion russe de l’Ukraine a été l’incapacité des flottes de chasseurs et de chasseurs-bombardiers des Forces aérospatiales russes (VKS) à établir leur supériorité aérienne ou à déployer une puissance de combat importante à l’appui des forces terrestres russes sous-performantes. Le premier jour de l’invasion, une série anticipée d’opérations aériennes russes à grande échelle à la suite des premières frappes de missiles de croisière et de missiles balistiques ne s’est pas matérialisée. Une première analyse des raisons possibles de cette situation a permis d’identifier des difficultés potentielles de la Russie en matière de déconfliction entre les batteries de missiles sol-air (SAM), un manque de munitions à guidage de précision et un nombre limité de pilotes possédant l’expertise requise pour mener des frappes précises à l’appui des opérations terrestres initiales en raison des faibles heures moyennes de vol VKS. Ces facteurs restent tous pertinents, mais ne suffisent plus à eux seuls à expliquer l’activité anémique de VKS alors que l’invasion terrestre se poursuit dans sa deuxième semaine. Les avions à réaction rapides russes n’ont effectué que des sorties limitées dans l’espace aérien ukrainien, en simple ou en paires, toujours à basse altitude et principalement la nuit pour minimiser les pertes dues aux systèmes de défense aérienne portatifs ukrainiens (MANPADS) et aux tirs au sol.
Ces dernières années, les analystes, y compris l’auteur, ont eu tendance à se concentrer sur l’impressionnante modernisation des équipements de combat aérien menée par la Russie depuis 2010. Plus particulièrement, cela a vu le VKS acquérir environ 350 avions modernes en une décennie, y compris les chasseurs de supériorité aérienne Sukhoi Su-35S, les chasseurs multi-rôles Su-30SM et les bombardiers Su-34. Il y a également eu une ambitieuse campagne de modernisation pour refabriquer et mettre à niveau environ 110 intercepteurs Mikoyan Mig-31BM/ BSM et un plus petit nombre d’avions d’attaque au sol Su-25SM(3). La Russie dispose d’environ 300 avions de combat modernes normalement stationnés dans les districts militaires occidentaux et méridionaux – à portée de l’Ukraine – et avait également déplacé des régiments d’ailleurs en Russie dans le cadre de son renforcement militaire avant l’invasion. Il y avait clairement une intention d’au moins signaler leur utilisation, en particulier à la lumière de l’intervention militaire russe en Syrie depuis 2015, qui a été caractérisée par une utilisation intensive des ressources à voilure fixe VKS pour les patrouilles de combat aérien et les missions de frappe. Alors que l’offensive terrestre russe peine à progresser dans le nord et l’est de l’Ukraine, et que les pertes de véhicules lourds et de personnel continuent d’être infligées par les forces ukrainiennes, l’absence d’activité aérienne russe nécessite une explication sérieuse.
Explications potentielles improbables ou insuffisantes
Un argument potentiel est que les flottes de chasseurs VKS sont gardées en réserve, potentiellement pour dissuader une intervention directe des forces de l’OTAN. Il est peu probable que ce soit le cas. Si le VKS est capable d’opérations de combat à grande échelle pour établir rapidement sa supériorité aérienne sur l’Ukraine, en ne le faisant pas, il affaiblit en fait sa valeur dissuasive potentielle contre les forces de l’OTAN plutôt que de la préserver. L’échec de l’armée russe tant redoutée à submerger rapidement les forces ukrainiennes beaucoup plus petites et mal positionnées, et ses lourdes pertes de véhicules et de personnel modernes, ont déjà gravement endommagé les perceptions internationales de la puissance militaire conventionnelle de la Russie. Du point de vue de la dissuasion de l’OTAN, l’état-major russe et le Kremlin ont tout intérêt à utiliser au maximum leur puissance aérienne pour rétablir une partie de cette crédibilité perdue.
Un autre argument a été qu’en raison de la proportion relativement faible de la flotte à voilure fixe VKS capable d’utiliser efficacement des munitions à guidage de précision, les frappes à grande échelle avec des bombes et des roquettes non guidées ont été évitées en raison d’un désir d’éviter d’endommager les infrastructures critiques que la Russie espère conquérir et utiliser, ou d’un désir de minimiser les pertes civiles ukrainiennes. C’était une hypothèse potentiellement valable dans les premiers jours de l’invasion, lorsque les dirigeants russes prévoyaient une victoire militaire rapide. Cependant, comme cette possibilité s’est rapidement estompée et que les forces russes se sont installées dans un schéma de bombardements d’artillerie lourde et de missiles de croisière contre plusieurs villes encerclées – notamment Kharkiv et Marioupol – cette théorie n’explique plus l’absence de frappes VKS à grande échelle.
Une autre théorie est que les commandants russes sont moins disposés à risquer de subir de lourdes pertes à cause de leurs jets rapides coûteux et prestigieux, et ont donc retenu le VKS en raison de sa faible tolérance au risque. Cela n’a pas non plus de sens. Les forces terrestres russes ont perdu des centaines de chars modernes, de véhicules blindés de transport de troupes, de systèmes de défense aérienne à courte et moyenne portée et des milliers de soldats, y compris un nombre disproportionné de parachutistes d’élite (VDV) et de forces spéciales en une semaine. L’économie russe est rapidement étouffée par des sanctions paralysantes, et les dirigeants russes ont brûlé leurs réseaux d’influence et leurs alliances soigneusement développés à travers l’Europe et le reste du monde. En bref, le Kremlin risque tout – retenir l’armée de l’air pour éviter les pertes n’a pas de sens dans ce contexte.
La seule explication actuellement viable
Bien que l’incapacité précoce des VKS à établir la supériorité aérienne puisse s’expliquer par un manque d’alerte précoce, de capacité de coordination et de temps de planification suffisant, la poursuite de l’activité suggère une conclusion plus importante : la VKS n’a pas la capacité institutionnelle de planifier, d’informer et de piloter des opérations aériennes complexes à grande échelle. Il existe des preuves circonstancielles significatives à l’appui de cette explication, certes provisoire.
Premièrement, bien que le VKS ait acquis une expérience de combat significative dans des environnements aériens complexes au-dessus de la Syrie depuis 2015, il n’a exploité des avions que dans de petites formations au cours de ces opérations. Un seul avion, des paires ou parfois quatre navires ont été la norme. Lorsque différents types d’aéronefs ont été vus opérant ensemble, ils n’ont généralement comporté que deux paires au maximum. Outre les événements de prestige tels que les défilés aériens du Jour de la Victoire, le VKS effectue également la grande majorité de ses vols d’entraînement en simple ou en couple. Cela signifie que ses commandants opérationnels ont très peu d’expérience pratique de la planification, de l’instruction et de la coordination d’opérations aériennes complexes impliquant des dizaines ou des centaines de moyens dans un environnement aérien à forte menace. C’est un facteur que de nombreux spécialistes et praticiens de la puissance aérienne occidentale négligent souvent en raison de l’omniprésence des opérations aériennes complexes – menées par des centres d’opérations aériennes combinées – aux opérations militaires occidentales au-dessus de l’Irak, des Balkans, de la Libye, de l’Afghanistan et de la Syrie au cours des 20 dernières années.
Deuxièmement, la plupart des pilotes VKS passent environ 100 heures (et dans de nombreux cas moins) de vol par an, soit environ la moitié de celle des forces aériennes de l’OTAN. Ils manquent également d’installations de simulation modernes comparables pour s’entraîner et pratiquer des tactiques avancées dans des environnements complexes. Les heures de vol en direct que les pilotes de chasse russes obtiennent sont également beaucoup moins précieuses pour préparer les pilotes à des opérations aériennes complexes que celles effectuées par les forces de l’OTAN. Dans les forces aériennes occidentales telles que la RAF et l’US Air Force, les pilotes sont rigoureusement formés pour effectuer des sorties complexes dans des conditions météorologiques épouvantables, à basse altitude et contre des menaces terrestres et aériennes réelles et simulées. Pour réussir l’entraînement avancé des jets rapides, ils doivent être en mesure de le faire de manière fiable tout en atteignant des cibles dans les cinq à dix secondes suivant le temps prévu. Il s’agit d’une compétence vitale pour les missions de première ligne qui permet à plusieurs éléments d’un ensemble de frappes complexes de séquencer leurs manœuvres et leurs attaques de manière sûre et efficace, même sous le feu et par mauvaise visibilité. Il faut également beaucoup de temps pour s’entraîner et du temps régulier de vol en direct et de simulateur pour rester à jour. En revanche, la plupart des sorties d’entraînement en première ligne VKS impliquent des environnements relativement stériles et des tâches simples telles que des vols de navigation, des livraisons d’armes non guidées à portées ouvertes et des vols de simulation de cibles en coopération avec le système de défense aérienne au sol. La Russie n’a pas accès à une architecture d’entraînement et d’exercice pour rivaliser avec celle dont disposent les forces aériennes de l’OTAN, qui s’entraînent régulièrement ensemble à des distances bien instrumentées en Méditerranée, en mer du Nord, au Canada et aux États-Unis. La Russie n’a pas non plus d’équivalent aux exercices aériens complexes à grande échelle avec simulation réaliste de la menace que les membres de l’OTAN organisent chaque année – dont le plus célèbre est Red Flag. En tant que tel, il ne serait pas surprenant que la plupart des pilotes russes n’aient pas les compétences nécessaires pour opérer efficacement dans le cadre de grandes formations mixtes exécutant des missions complexes et dynamiques sous le feu.
Troisièmement, si les VKS étaient capables de mener des opérations aériennes complexes, il aurait dû être relativement simple pour eux d’atteindre la supériorité aérienne sur l’Ukraine. Le petit nombre de chasseurs ukrainiens restants, menant des efforts héroïques de défense aérienne au-dessus de leurs propres villes, sont contraints d’opérer à basse altitude en raison des systèmes SAM russes à longue portée et ont par conséquent une connaissance de la situation et une endurance relativement limitées. Ils devraient être relativement faciles à submerger pour les combattants VKS beaucoup plus nombreux, mieux armés et plus avancés disposés autour des frontières ukrainiennes. Les systèmes SAM mobiles ukrainiens à moyenne et courte portée tels que SA-11 et SA-15 ont connu des succès contre les hélicoptères et les jets rapides russes. Cependant, les gros avions de frappe russes volant à moyenne ou haute altitude avec des chasseurs d’escorte seraient en mesure de trouver et de frapper rapidement tous les SAM ukrainiens qui démasquaient leur position en tirant sur eux. Ils perdraient des avions dans le processus, mais seraient en mesure d’atteindre les SAM restants et d’établir rapidement la supériorité aérienne.
La Russie a tout intérêt à établir une supériorité aérienne et, sur le papier, devrait être plus que capable de le faire si elle s’engage à mener des opérations de combat dans de grandes formations mixtes pour réprimer et traquer les chasseurs ukrainiens et les systèmes SAM. Au lieu de cela, le VKS continue de n’opérer qu’en très petit nombre et à faible niveau pour minimiser la menace des SAM ukrainiens. Au plus bas, leur conscience de la situation et leur efficacité au combat sont limitées, et ils sont bien à portée des MANPADS tels que Igla et Stinger que les forces ukrainiennes possèdent déjà. Le nombre de MANPADS augmente également, car de nombreux pays occidentaux envoient des fournitures aux forces ukrainiennes assiégées. Pour éviter des pertes supplémentaires aux MANPADS, les sorties continuent d’être principalement effectuées de nuit, ce qui limite encore l’efficacité de leurs armes air-sol, pour la plupart non guidées.
Cette explication peut encore s’avérer fausse; le VKS peut soudainement commencer à monter des opérations aériennes complexes à grande échelle comparables à celles menées régulièrement par les États de l’OTAN et d’autres forces aériennes modernes telles qu’Israël. Si ce n’est pas le cas, cependant, il aura de profondes implications pour sa puissance de combat potentielle contre les forces ukrainiennes dans les semaines à venir, et sa valeur en tant qu’outil de dissuasion conventionnel contre les pays occidentaux.
Justin Bronk est chercheur pour airpower à RUSI
Les deux secrets pour réussir un projet:
1. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (M. Twain)
2. Ne pas confondre facilité et simplicité aka théorie du barrage à merde (votre serviteur)
1. Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (M. Twain)
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1220Intéressant. Si ça se confirme, c’est une bonne nouvelle pour les Ukrainiens. Et pour l’OTAN.Jhon92 a écrit :L’armée de l’air russe est-elle réellement incapable d’opérations aériennes complexes ?
Justin Bronk (4 mars 2022)
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1221Merci pour l'article, c'est intéressant.
Je me suis posé aussi la question de l'absence quasi totale de bombardiers lourds, ce qui n'est pas plus mal pour la population ukrainienne cela dit...
Je me suis posé aussi la question de l'absence quasi totale de bombardiers lourds, ce qui n'est pas plus mal pour la population ukrainienne cela dit...
(\_/)
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Asus Maximus VII Ranger, Core i5-4690K refroidi par un Raijintek Triton, MSI GTX660 OC 2Go, 4x4Go DDR3 Corsair LP, Corsair HX450, WD Ecogreen 500Go, Samsung 830Pro 250Go, Sony Optiarc 7241S, NZXT Switch 810, Iiyama XB2783HSU-B1 27".
Track-IR 4 Pro grâce au 3Sqn! Warthog et palo Saitek, et Corsair 1500 pour les oreilles.
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Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1222Merci
Intéressant en effet même si plus ça va, moins j'arrive à me fier aux "experts", les mêmes qui analysaient, avec un relatif consensus auprès des gens que je considérai comme sérieux, sur le fait que tout ça n'était que de la diplomatie musclée...
Pas qu'ils soient mauvais, mais comme je le dis plus haut ces analyses me paraissent avoir du mal à se mettre à la place du mec en face en partant du principe qu'il agira selon notre schéma de pensée...
Intéressant en effet même si plus ça va, moins j'arrive à me fier aux "experts", les mêmes qui analysaient, avec un relatif consensus auprès des gens que je considérai comme sérieux, sur le fait que tout ça n'était que de la diplomatie musclée...
Pas qu'ils soient mauvais, mais comme je le dis plus haut ces analyses me paraissent avoir du mal à se mettre à la place du mec en face en partant du principe qu'il agira selon notre schéma de pensée...
Je suis donc je pense
J'ai choisi
La joie comme vengeance
Vae soli
Mass hysteria
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Mass hysteria
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1223Le CVN 75 est en mer Egée pour appuyer la police du ciel en Europe de l'est. L'occasion de quelques photos.
Re: Ca vole beaucoup autour de l'Ukraine et de la Baltique
#1224
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I like it. Can we make it the main?
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