Article Avions légendaires, avec le titre : Des F-35A Lightning II appelés en renfort en Allemagne pour contrer l'expansionnisme russe.
https://www.avionslegendaires.net/2022/ ... sme-russe/
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le Pentagone a reçu l’ordre d’expédier douze chasseurs de 5e génération de type Lockheed-Martin F-35 Lightning II en Allemagne. C’est le 388th Fighter Wing, un Lead Wings in Extremis qui s’est chargé de la mission.
Les douze avions de combat américains ont donc quitté leur nid de Hill AFB dans l’Utah pour rejoindre Spangdahlem AB.
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Si organiquement c’est donc le Lead Wings in Extremis 388th Fighter Wing qui a été choisi c’est en son sein le 34th Fighter Squadron qui assure le gros du déploiement. Avions et pilotes en font parties, mais aussi la majorité des armuriers et mécanos. Des personnels du 4th Fighter Squadron les accompagnent. Ce sont deux Boeing C-17A Globemaster III qui ont assuré le soutien opérationnel de ce déploiement. L’US Air Force n’a pas communiqué sur l’origine de ces deux quadriréacteurs.
Le rôle premier du 388th Fighter Wing est l’appui tactique et l’attaque au sol tous temps.
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Article OPEX 360, avec le titre : Méditerranée : Un Su-35 russe se serait approché à 1,5 mètre d’un avion de patrouille maritime américain
http://www.opex360.com/2022/02/17/medit ... americain/
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les 12 et 13 février derniers, selon le Pentagone (...), trois P-8A Poseidon auraient été interceptés par des avions de combat russes de manière « non-professionnelle », alors qu’ils étaient en mission au-dessus de la Méditerranée, dans « l’espace aérien international ». Probablement évoluaient-ils au large de Tartous [Syrie], où la marine russe dispose d’une base permanente.
Chacune de ces interceptions ont impliqué un Su-35 Flanker-E. Et au cours de l’une d’entre-elles, rapporte la presse américaine, le chasseur russe se serait approché d’environ 1,5 mètres de l’un des trois P-8A Poseidon. Ce qui a été qualifié de manoeuvre « dangereuse » par le Pentagone.
Les deux autres interception auraient été effectuées, toujours selon la même source, d’une façon « non professionnelle ». Aucun détail supplémentaire n’a été fourni.
Normalement, de telles interactions sont régies par l’accord INCSEA, lequel fut signé par les États-Unis et l’Union soviétique en 1972 afin de prévenir d’éventuels incidents entre leurs forces respectives.
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« Les États-Unis continueront d’opérer en toute sécurité, de manière professionnelle et conformément au droit international dans les eaux et les espaces aériens internationaux. […] Nous attendons de la Russie qu’elle fasse de même », a commenté le capitaine de vaisseau Mike Kafka, un porte-parole du Pentagone.
« Bien que personne n’ait été blessé, des interactions comme celles-ci peuvent être source de malentendus et d’erreurs susceptibles d’aboutir à des conséquences plus graves », a-t-il encore fait valoir. Et d’ajouter : « Nous avons fait part de nos préoccupations aux responsables russes par la voie diplomatique ».
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À noter que ces trois interceptions de P-8A Poseidon ont été effectuées par les forces aériennes russes au moment où Moscou a accusé un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] américain d’avoir violé ses eaux territoriales au niveau des îles Kouriles. Ce que l’US Navy a démenti.
Puisqu'il est question de photos satellites et de positionnement de forces (donc aériennes également, surtout en ce moment) :
Article OPEX 360, avec le titre : La Russie menace de réagir « militairement » si les États-Unis ne retirent par leurs troupes d’Europe de l’Est
http://www.opex360.com/2022/02/17/la-ru ... e-de-lest/
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dans le cadre des manoeuvres conjointes qu’elle mène en Biélorussie, l’armée russe s’est exercée à poser à un pont flottant de type PMP-P [Pomtommo Mostovoy Park] sur la rivière Pripiat, au niveau de la Réserve radioécologique d’État de Polésie, créée en 1988 à la suite de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl [Ukraine].
C’est en effet ce qu’a permis de constater l’imagerie satellitaire, fournie par la société Maxar. En outre, et selon des images diffusées via les réseaux sociaux, l’armée russe aurait également déployé le système de pose de pont mécanisé lourd TMM-3 en Biélorussie.
Évidemment, le choix du secteur où ce pont flottant a été posé interroge, d’autant plus que d’autres parties de la rivière Pripiat aurait pu convenir pour un tel exercice, qui plus est sans avoir à exposer les sapeurs à la radioactivité libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl.
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Cela étant, c’est dans la région du Donbass [sud-est de l’Ukraine] que la situation s’est brusquement détériorée, avec des violations qualifiées « d’inhabituelles » du cessez-le-feu entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes pro-russes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.
Dans un communiqué publié ce 17 février, les forces ukrainiennes ont accusé les séparatistes de la région de Louhansk d’avoir bombardé la localité de Stanytsia Luhanska. Une école maternelle a été endommagée. Selon Kiev, trois personnes auraient été blessées.
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De leur côté, les séparatistes de Louhansk ont livré une autre version, soulignant que la « situation sur la ligne du front s’est dégradée au cours des dernières 24 heures ». Et d’accuser Kiev d' »essayer de pousser le conflit vers une escalade ». À Moscou, on ne dit pas autre chose.
« Nous avons à maintes reprises prévenu qu’une concentration exagérée des forces armées ukrainiennes à proximité immédiate de la ligne de contact ajoutée à d’éventuelles provocations pourrait constituer un danger terrible. Nous voyons maintenant que d’épouvantables provocations sont en cours », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, selon qui les « premières frappes sont venues du côté ukrainien ».
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À Washington, le président américain, Joe Biden, a mis en garde contre une opération sous fausse bannière devant servir à la Russie de prétexte pour envahir l’Ukraine. Une estimation partagée par Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
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« En l’absence de disposition de la partie américaine à s’entendre sur des garanties juridiques fermes pour notre sécurité […] la Russie sera forcée de réagir, notamment par la mise en oeuvre de mesures à caractère militaire et technique », a prévenu la diplomatie russe, rappelant qu’elle veut le « retrait de toutes les forces et armements des États-Unis déployés en Europe centrale et orientale, en Europe du Sud-Est et dans les pays baltes » et qu’elle attend aussi des propositions des Alliés au sujet de leur « renoncement à tout élargissement futur de l’Otan ».