trois états L'algérien L'égypte, l'indonésie ne veulent plus du su-35
une des raison, serait l'incapacité de l'industrie russe à remplacer des composants européens ou israéliens
The Russian defense industry lost three large orders for its Su-35 fighters at once due to the failure to replace scanned array radar and avionics, which were previously imported from a number of European countries and Israel,” sources told Defence Blog
Les égyptiens ont même interrompu une livraison en cours de 30 su-35
On top of that, Egypt stopped the deal for the supply of 30 Su-35 fighters, until the Russian side can solve the problem with imported components, despite the fact that about a dozen aircraft have already been produced.
Les algériens pour leur part préfèrent se concentrer sur la modernisation des su-30
S'agissant du cas égyptien, et, dans une moindre mesure, du cas indonésien, article A&C, avec le titre : "Mais où sont passés les Su-35 égyptiens ?" analyse exclusive OSINT
Alors que le contrat pour l'acquisition de Sukhoï Su-35 par l'Egypte a été signé et que leur construction a bien été réalisée, les appareils ne sont toujours pas livrés à l'Egypte. Analyse OSINT (Open Source INTelligence) de Antoine BOISSY, consultant et auditeur jeune IHEDN.
(...)
Le 18 mars 2019, le quotidien économique moscovite Kommersant vend la mèche : l’Egypte du Maréchal Al-Sissi aurait acquis 20 appareils pour un montant d’environ 2 milliards de dollars (n’intégrant vraisemblablement pas les armements, ni le soutien). Accréditant de manière dramatique l’information dévoilée, l’article est rapidement supprimé et deux journalistes de Kommersant sont arrêtés au motif de « trahison ».
Signe de l’extrême discrétion entourant ce contrat, on ne doit sa confirmation institutionnelle qu’à l’identification le 14 mai 2020 de la référence du contrat sur le site internet relatif à l’attribution des marchés publics russes, préalable à un communiqué minimaliste de l’agence d’Etat TASS, deux jours après.
(...)
Après de premières observations satellite du tarmac extrême-oriental de KnAAZ à la fin du mois de juin 2020, il faut attendre la fin mois de juillet pour que des clichés (ci-contre) permettant d’attester d’un début d’exécution du contrat apparaissent. Ils montrent des appareils au camouflage gris deux-tons, analogue à celle de certains des MiG-29M/M2 de l’EAF, et arborant son système d’immatriculation à quatre digits (mais sans aucune marque d’identification nationale) à l’atterrissage sur la partie militaire de l’aéroport de Novossibirsk-Tomalchevo. Ces 5 Su-35, qui portent les numéros 9210, 9211, 9212, 9213 et 9214, semblent constituer le premier lot d’appareils en convoyage à destination de l’Egypte.
En août 2020, le film d’une visite de KnAAZ par le Ministre de la Défense russe, Sergeï Choïgu, permet d’obtenir de nouvelles informations « volées » quant à l’état du contrat russo-égyptien (image ci-dessous). Celui-ci ne porte non pas sur 20 ou 24 Su-35, mais bien sur 30 exemplaires dont la production est répartie comme suit : 22 pour l’année 2020 et 8 pour 2021.
L’histoire aurait pu s’arrêter-là et considérer ces 5 premiers appareils comme effectivement livrés sur une base aérienne égyptienne d’où ils mèneraient d’hypothétiques exercices de combat aérien face aux Rafale de Dassault Aviation. Cette idée serait renforcée par des informations publiées le 11 mars 2021 par le quotidien Zhukovskie Vesti indiquant que l’Egypte aurait bien perçu ses premiers Su-35 en 2020 (le magazine professionnel New Defence Order Strategy vient même donner le chiffre de 5 appareils livrés pour 2020) et en recevrait 10 nouveaux en 2021. De sérieux doutes provenant d’observateurs et analystes indépendants viennent cependant contrebalancer cette opinion admise.
Comment expliquer plusieurs détails troublants :
-Aucune image ou aucun communiqué officiel ne permet d’attester d’une quelconque livraison sur le sol égyptien, et ce plus d’un an après la date présumée de la livraison du premier lot d’appareils.
-Dès le mois de décembre 2020 les Su-35 n°9212, 9213 et 9214 effectuant des essais en vol sont identifiés au décollage du Gromov Flight Research Institute (LII) de Zhukovsky, à 40 km de Moscou. En février 2021, le 9214 est remarqué à nouveau.
-Mois après mois, de nouveaux Su-35 à la livrée similaire aux appareils déjà identifiés viennent s’accumuler sur le tarmac de KnAAZ : de 11 appareils en juin à 15 appareils en décembre 2021 (image ci-contre), dont un appareil immatriculé 9226 (soit théoriquement le 17e appareil égyptien).
-Plus troublant encore, le même mois, c’est au tour du Su-35 numéroté 9210 d’être identifié au décollage du LII, avant que le 9211 ne le soit aussi en octobre 2021.
Ainsi, entre décembre 2020 et octobre 2021, l’ensemble du premier lot de production aura été identifié à Moscou avec 15 appareils supplémentaires sur le sol de l’usine de production à Komsomolsk-sur-Amour, sans aucune preuve concrète que le Su-35 n’ait foulé la terre des Pharaons. Il est néanmoins possible que l’imbroglio relatif à la livraison trouve tout son sens en changeant de perspective et en considérant la notion de livraison comme un transfert officiel de la responsabilité des appareils de KnAAZ à l’EAF, s’entraînant sur leur nouvelle monture depuis le LII, à défaut d’être en mesure de pouvoir les emmener au pays. Cela aurait le mérite de donner un cadre aux différents vols observés depuis Zhukovsky, ainsi qu’aux armements identifiables sous les ailes des Flanker.
L’arme fatale qui pourrait avoir ralenti (à défaut d’avoir tué) l’exécution du contrat Su-35 entre l’Egypte et la Russie se dénomme CAATSA pour Countering America’s Opponents through Sanctions. Cette loi fédérale américaine adoptée en juillet 2017 sous l’administration Trump, vise à donner aux Etats-Unis des instruments juridiques pour sanctionner les activités déstabilisatrices des régimes iraniens, russes et nord-coréens. Sa section 231 « Imposition of sanctions with respect to persons engaging in transactions with the intelligence or defense sectors of the government of the Russian Federation” est sans ambiguïté : des sanctions économiques s’appliqueront en de mise en exécution d’un contrat d’armement avec la Russie, excepté dérogation spécifique de la Présidence américaine autorisée par le Congrès.
Le spectre de la mise en application du CAATSA a déjà fait une première victime parmi les contrats Su-35. Le 23 décembre 2021 (voir notre article dédié : L'Indonésie renonce au Su-35, pour choisir entre le Rafale et le F-15EX), le gouvernement indonésien annonce officiellement avoir renoncé « à contre cœur » à son idée d’acquérir le Su-35 sélectionné en 2015, avec un contrat pour 11 exemplaires en gestation depuis 2018 (s’il a bien été signé, il semblerait qu’il n’ait jamais été exécuté avec versement des acomptes nécessaires à l’initiation de la production des appareils).
S’il est encore trop tôt pour présager d’un destin à l’indonésienne, force est de constater que le contrat russo-égyptien semble à minima en situation de blocage. L’extrême précaution prise par les officiels égyptiens pour ne laisser filtrer aucune information relative à ce contrat, à laquelle s’ajoute la mise en garde du 23 février 2021 adressée par les Etats-Unis par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat Anthony Blinken « préoccupé » par « le potentiel achat par l’Egypte d’avion de combat Su-35 à la Russie » à son homologue égyptien Sameh Choukri le 23 février 2021 ne faisant que conforter un peu plus cette idée.
Si l’hypothèse d’un blocage devait se poursuivre dans la durée pour se transformer en impasse, la question sera d’imaginer le devenir de ces appareils flambant neufs aux capacités de combat modernes. La nature ayant horreur du vide, on est en droit de s’interroger sur le poids pris par l’incapacité de la Russie et de l’Egypte à exécuter le contrat Su-35 dans le processus décisionnel ayant mené à l’acquisition de 30 Rafale supplémentaires auprès de Dassault Aviation en janvier 2021, puis confirmé en novembre par le versement du premier acompte.
Moi je vais prendre ça avec des pincettes.
Quelle est la source de Tom Cooper ?
Si les Su-35 n'ont pas été livrés en Égypte, comment ont-ils organisé ce test ?
Dernière modification par jojo le jeu. janv. 06, 2022 10:14 am, modifié 1 fois.
Moi je vais prendre ça avec des pincettes.
Quelle est la source de Tom Cooper ?
Si les Su-35 n'ont pas été livrés en Égypte, comment ont-ils organisé ce test ?
Je pense que le problème vient plus du (faible niveau de votre/notre*) "globish" que des supposées contradictions de Tom Cooper.
En fait "Word is the Egyptians tested an Irbis-E radar (from the Su-35) against Rafale’s ECM-system," voudrait dire " La problématique, ou le problème ou la supposition que les Egyptiens AURAIENT testé un radar Irbis-E etc..." et non pas " Le mot ou fait est que les Egyptiens ont testé un radar Irbis-E...".
La forme juxtaposée de le phrase "Word is the Egyptians tested an Irbis-E radar (from the Su-35) against Rafale’s ECM-system etc.",est donc ironique, humoristique, sarcastique et ce que vous voulez... mais aucunement affirmative.
L'idée est de dire en (bon) français "comment voulez-vous que l'Egypte aie pu organiser ces tests, alors qu'elle n'a pas reçu de Su-35".
*Voili-voilou, mes souvenirs de mes séjours linguistiques d'adolescent à Oxford ne sont pas récents, et j'ai d'ailleurs plus pratiqué les anglaises et les pubs que l'anglais...
Moi je vais prendre ça avec des pincettes.
Quelle est la source de Tom Cooper ?
Si les Su-35 n'ont pas été livrés en Égypte, comment ont-ils organisé ce test ?
Je pense que le problème vient plus du (faible niveau de votre/notre*) "globish" que des supposées contradictions de Tom Cooper.
En fait "Word is the Egyptians tested an Irbis-E radar (from the Su-35) against Rafale’s ECM-system," voudrait dire " La problématique, ou le problème ou la supposition que les Egyptiens AURAIENT testé un radar Irbis-E etc..." et non pas " Le mot ou fait est que les Egyptiens ont testé un radar Irbis-E...".
La forme juxtaposée de le phrase "Word is the Egyptians tested an Irbis-E radar (from the Su-35) against Rafale’s ECM-system etc.",est donc ironique, humoristique, sarcastique et ce que vous voulez... mais aucunement affirmative.
L'idée est de dire en (bon) français "comment voulez-vous que l'Egypte aie pu organiser ces tests, alors qu'elle n'a pas reçu de Su-35".
*Voili-voilou, mes souvenirs de mes séjours linguistiques d'adolescent à Oxford ne sont pas récents, et j'ai d'ailleurs plus pratiqué les anglaises et les pubs que l'anglais...
Tu extrapoles largement.
I really do not like playing a party crusher, but there’re ever more indications that Egypt is never going to get any Sukhoi Su-35 fighter jets.
By side the US pressure – which, certainly enough, was crucial (why should Washington continue providing US$ 3 billion aid to Cairo (incl. about US1.7 billion military aid), if the latter goes buying Russian combat aircraft) – but, word is the Egyptians tested an Irbis-E radar (from the Su-35) against Rafale‘s ECM-system, and the latter easily overpowered the former.
Thus, think, the jets parked there in Komsomolsk-on-Amur are going to remain where they are for a while longer (and regardless what national markings and serials they ‘already’ wear).
Je le lis comme suit:
« La rumeur veut que les Égyptiens auraient testé le radar Irbis-E du Su-35 contre les CME du Rafale qui l’auraient facilement neutralisé.
Donc je pense que les jets parqués à Komsomolsk sur Amour vont y rester un certain temps, peu importe leurs numéros de série ou leurs cocardes »
Je ne vois aucune ironie sur la rumeur du test, il l’utilise même pour appuyer l’idée que les Su-35 ne sont pas prêts d’être livrés.
On a vu sortir cette nouvelle, on n’en connaît pas la source et c’est donc une rumeur.
Tom Cooper propage cette rumeur.
Avant Desert Storm, l’Armée de l’Air a testé son tout dernier Mirage 2000C RDI S4 contre un ou deux Mirage F1 EQ6 (non livrés) avec pod REMORA (pod Français mais uniquement vendu à l’export).
On a aussi prêté ces Mirage F1 EQ6 à l’US Navy pour tester ses matériels.
En bref, le REMORA a mis la misère à tout le monde (Mirage, Hawkeye, Tomcat, Sea Sparrow…)
Mais ces tests ont permis d’adapter les CCME des radars leur permettant ainsi de contrer le REMORA.
Si les Su-35 étaient en servie en Égypte et que les Égyptiens avaient fait les tests entre eux, ce serait juste marrant.
S’ils ont fait venir un Su-35 mis en œuvre par les Russes pour tester le radar Irbis-E contre SPECTRA ça laisse la possibilité aux Russes d’améliorer les CCME de leur radar. Potentiellement ce ne serait pas une bonne nouvelle.
Bien sûr, on peut aussi se poser la question de savoir si la France a récupéré des informations sur le radar Irbis-E ?
La guerre électronique c’est vraiment l’épée contre le bouclier et c’est très dynamique. La vérité d’un jour n’est pas forcément celle du landemain.
PS: pendant que je tapais ce message, YouTube m’a proposé cette vidéo.
Non seulement ils cherchent toutes les occasions de mettre à jour les bibliothèques, mais ils étudient aussi l’ergonomie dans le cockpit ainsi que la collaboration dans une COMAO pour répondre aux menaces de façon optimale.
Edit: j'avais oublié la vidéo.
Dernière modification par jojo le ven. janv. 07, 2022 5:28 pm, modifié 1 fois.
On a vu sortir cette nouvelle, on n’en connaît pas la source et c’est donc une rumeur.
Tom Cooper propage cette rumeur.
Les deux sources originales mentionnées (mais JAMAIS linkées) sont un article du site Breaking Defense et un tweet du journaliste égyptien Mahmoud Gamal. Problème : cet article et ce tweet n'existent pas ou plus. Dans tous les cas, je suis preneur si quelqu'un les trouve ou en donne le lien direct.
Maintenant, s'ils ont existé, la question est de savoir pourquoi ils ont disparu.
Dans tous les cas, à ce jour, il n'existe aucune preuve matérielle d'un passage ou d'une présence de Su-35 de cette commande égyptienne sur le sol égyptien. Ca ne veut pas dire qu'il n'y en a pas ou qu'il n'y en a plus, mais que cette présence, SI elle existe ou a existé, n'est pas prouvée.
On peut se rappeler aussi que le contrat Rafale Égyptien a été retardé à cause de certains composants des missiles SCALP devenus "ITAR" au "bon" moment.
Hypothèse:
Cette suspension des livraisons Russes pourrait ne pas être dû à un essais contre le Rafale mais peut-être à une rupture d'approvisionnement de certains composants à cause des sanctions CATSAA imposées par les USA.
(Notez les précautions oratoires).
Il n'est pas intéressant pour le client de prendre livraison des 5 premiers avions (sur 30 ?) si on ne peut pas garantir la poursuite des livraisons et l'approvisionnement de certains composants.
Déso VG-35, j'ai plus pratiqué l'anglais que les Anglaises, et l'interprétation de Jojo est plus réaliste que la tienne, IMO.
"Word is that ..." veut dire "la rumeur dit que ...". La reformulation mise en avant par VG-35 (l'idée est de dire en bon français...) est un contre-sens.
Etonnant que les russes ne veulent pas les garder. On peut pas dire que leur aviation ait brillé récemment
Ou alors c'est qu'ils n'ont plus de munitions intéressantes à mettre dessus, la ou les iraniens auraient moins de scrupules à mettre des bombes lisses ?
Depuis plusieurs mois, des rumeurs contradictoires circulent au sujet de la vente de trente avions de combat multirôles Su-35 Flanker E par la Russie à l’Égypte. La seule certitude est que le contrat existe bien étant donné qu’un avis de marché relatif à cette commande avait été publié par un site gouvernemental russe en mai 2020.
Puis certaines sources affirmèrent que les cinq premiers exemplaires avaient été livrés aux forces aérienne égyptiennes… Ce qui fut remis en cause le magazine Air & Cosmos qui, sur la foi d’une analyse OSINT [renseignements en sources ouvertes], démontra le contraire… les Su-35 en question n’ayant jamais quitté la Russie.
« Ainsi, entre décembre 2020 et octobre 2021, l’ensemble du premier lot de production aura été identifié à Moscou avec 15 appareils supplémentaires sur le sol de l’usine de production à Komsomolsk-sur-Amour, sans aucune preuve concrète que le Su-35 n’ait foulé la terre des Pharaons », avait affirmé le magazine, en janvier dernier.
L’explication la plus probable est que l’Égypte a renoncé à son achat de Su-35 « Flanker E » pour ne pas s’exposer aux rigueur de la loi américaine dite CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act], laquelle prévoit d’éventuelles sanctions contre toute entité ayant signé des contrats avec l’industrie russe de l’armement. L’application de ce texte est cependant à géométrie variable : si la Turquie en a fait les frais pour avoir commandé des systèmes de défense aérienne S-400, l’Inde y a échappé…
Quoi qu’il en soit, il a aussi été avancé que ces Su-35 pourraient être repris par l’Iran, dans le cadre d’un « partenariat stratégique » annoncé en 2021 et qui devait être signé en janvier à l’occasion d’une visite officielle à Moscou d’Ebrahim Raïssi, le président iranien. Mais là encore, aucune annonce concernant ces avions ne fut faite…
Cela étant, la piste iranienne a récemment été relancé, après que le renseignement américain a affirmé que la Russie avait l’intention de se procurer différents types de drones auprès de l’Iran, dont des Shahed-129, des Shahed-191 [copie du RQ-170 Sentinel américain] et munitions téléopérées Shahed-136. Et cela, en échange d’avions Su-35.
(...)
Début août, un compte Twitter spécialisé dans le renseignement en sources ouvertes cita des sources non officielles affirmant que des pilotes et des techniciens iraniens étaient arrivés en Russie pour prendre en main le Su-35 « Flanker-E ». N’étant pas en mesure de confirmer cette information de manière indépendante, l’Institute for the Study of War [ISW] avait estimé qu’elle était « cohérente » avec de précédents rapports selon lesquels la Russie et l’Iran était engagés dans une coopération de plus en plus importante dans le domaine de l’aéronautique, en vue de « contourner les sanctions internationales » visant Moscou pour la guerre en Ukraine.
« Si cela est vrai, cette affirmation suggère que l’Iran pourrait recevoir des avions russes Su-35 en échange des drones, ce qui aurait pu faire partie d’un accord signé par Moscou et Téhéran le 26 juillet », avait résumé le centre de recherches américain.
En tout cas, cette hypothèse a pris de la consistance avec les récentes déclarations du général Hamid Vahedi, le chef des forces aériennes iraniennes. En effet, dans un entretien accordé à l’agence de presse Borna, il a affirmé que l’achat de Su-35 auprès de la Russie était « à l’ordre du jour ».
« Nous espérons pouvoir obtenir ces chasseurs de génération 4+ à l’avenir », a ajouté le général Vahedi, avant de rappeler que la décision de les acquérir reviendrait à l’état-major des forces armées iraniennes. Le nombre d’avions concernés n’a pas été précisé.
Cela étant, Téhéran ne devrait pas manquer l’occasion d’acquérir des avions de combat récents… au regard de l’état des forces aériennes iraniennes, celles-ci disposant d’appareils livrés durant le règne du Shah, dont des F-14 Tomcat, des F-4 Phantom II et des F-5. Leur maintien en condition opérationelle [MCO], compte tenu des sanctions ayant visé l’Iran [et qui ont été levées en 2020, nldr], étant aléatoire… À noter qu’elles mettent aussi en oeuvre des MiG-29 « Fulcrum » et des Su-24 « Fencer » de facture russe.
Etonnant que les russes ne veulent pas les garder. On peut pas dire que leur aviation ait brillé récemment
Ou alors c'est qu'ils n'ont plus de munitions intéressantes à mettre dessus, la ou les iraniens auraient moins de scrupules à mettre des bombes lisses ?
Je viens d'enlever l'article d'Avions Légendaires, pour le remplacer par celui d'OPEX 360, plus explicite et moins sujet à caution (mais ta remarque reste valable)