On est bien d'accordQuand au résultat réel (surtout en Inde, où les décisions sont "longues"), on verra bien... :
et si cela ne dépendait que de l'IAF , il y'a longtemps que le contrat serait signé
On est bien d'accordQuand au résultat réel (surtout en Inde, où les décisions sont "longues"), on verra bien... :
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New Delhi a lancé une nouvelle procédure, en avril 2018, pour se procurer 114 nouveaux avions de combat devant être produits en Inde. Plusieurs industriels ont répondu à la demande d’informations [RFI] émise pour cet appel d’offres, appelé MRFA [Multi Role Fighter Aircraft ou MMRCA 2.0]. Dont Lockheed-Martin [F-21, conçu à partir du F-16], Boeing [F-15EX], Saab [Gripen], Eurofighter [Typhoon] et, bien évidemment, Dassault Aviation [Rafale]. Deux avions russes seraient également en lice, dont le MiG-35 et le Su-35.
Seulement, trois ans plus tard, le dossier n’a guère évolué et l’appel d’offres n’a toujours pas été lancé. Cependant, en octobre 2020, il fut rapporté que les autorités indiennes hésitaient à acquérir 36 Rafale supplémentaires, ce qui aurait pour conséquence une réduction du nombre d’appareils à commander dans le cadre de la procédure MRFA.
Lors d’une conférence de presse donnée à la veille de la fête de l’IAF, le 8 octobre, l’Air Chief Marshal Chaudhari n’a pas échappé à une question sur ce sujet. Et il a laissé entendre que sa priorité irait vers le programme MRFA, soulignant que les réponses à la RFI émise pour ce dernier avaient été reçues. « Maintenant, nous attendons de faire avancer l’affaire », a-t-il dit.
Évidemment, étant donné qu’une procédure concurrentielle est en cours, le chef d’état-major de l’IAF ne peut pas préciser explicitement le type d’avion qui a sa préférence. Cependant, il a donné une indication, alors qu’il était interrogé sur le Rafale.
« Nous sommes satisfaits des performances de l’avion, mais je ne voudrais pas dire s’il sera le principal favori ou non du contrat MRFA », a répondu l’Air Chief Marshal Chaudhari, dont le fils est un pilote de… Rafale.
« Pour le MRFA, la plupart des candidats disposent de la technologie de génération 4.5. L’une des caractéristiques clés que nous recherchons est la capacité d’intégrer la technologie de 5e et de 6e génération. Ce sera un modèle fabriqué en Inde », a poursuivi le chef de l’IAF. En clair, le Rafale porté au standard F4, qui préfigure ce que sera le « système de combat aérien du futur » [SCAF], fait figure de candidat idéal… ses concurrents n’ayant pas les mêmes arguments à lui opposer.
D’ailleurs, selon des sources proche du ministère indien de la Défense et citées par le journal The Print, le Rafale « serait probablement le favori » de l’appel d’offres MRFA car l’IAF « n’envisage pas d’avoir plusieurs types d’avions » afin de rationaliser le soutien et la logistique. Qui plus est, les développements propres à la version indienne du chasseur-bombardier de Dassault Aviation ont été amortis, ce qui réduira le montant des éventuelles commandes à venir.
Three more French-origin Rafale fighters touched down at the Jamnagar airbase in India, after mid-air refueling by tankers of France and UAE, on Wednesday night.
The three new jets will add to the 26 such 4.5-generation fighters, which have a combat range of 780-km to 1,650-km without mid-air refueling, already delivered to India.
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Si le client demande un test, difficile de dire « non »…ironclaude a écrit : ↑lun. oct. 18, 2021 6:31 pmOn sait déjà qu'avec un tremplin un Rafale (ou un autre avion d'ailleurs) ne pourra décoller que plusieurs tonnes en dessous de ce qu'il peut faire avec une catapulte...
D'ou réduction sur le range ou la charge "utile" ou les deux... C'est un peu une contre-publicité pour l'avion auquel on fait faire ça !
Le tremplin sert justement à donner la bonne incidence en sortie de pont, donc non.
Je suis pas en train de dire que les Rafale C/B vont pouvoir aller partout. Mais que si la marine indienne choisi le Rafale M, il pourra aller aussi bien sur STOBAR que sur CATOBAR
Si, mais on parle bien d'envoyer des Rafale M faire des tests sur le tremplin de la base aéronavale de Goa (base des MiG-29K).ETBSmorgan a écrit : ↑mar. oct. 19, 2021 7:09 amIl ne faut pas un train renforcé pour les appontages ?
A suivre...En mars, la marine indienne fit savoir qu’elle entendait donner la priorité aux projets P-75I et P-75 Alpha afin de renforcer sa flotte de sous-marins d’attaque, avec 12 unités supplémentaires, dont six à propulsion nucléaire. Et, pour trouver des marges de manoeuvre financières, elle indiqua qu’elle était prête à réduire ses capacités aéronavales par rapport à ses plans initiaux.
Ces derniers prévoyaient l’exploitation de trois porte-avions, dont l’INS Vikramaditya, remis en état, à prix d’or, après avoir été acquis auprès de la Russie, l’INS Vikrant, qui, de conception locale, vient d’entamer ses essais en mer, et l’INS Vishal, qui reste à construire selon une configuration CATOBAR [catapultes et brins d’arrêt] différentes des deux autres [dits STOBAR, car dotés chacun d’un tremplin].
Un mois plus tard, le quotidien The Hindustan Times rapporta que la décision de retirer du service l’INS Vikramaditya au profit de l’INS Vhisal, une fois la construction de celui-ci terminée, tenait la corde. Aussi, cela signifie que l’Indian Navy aura toujours besoin d’avions embarqués pouvant opérer depuis des porte-avions en configuration STOBAR et CATOBAR. Et que, par conséquent, le programme MRCBF [Multi Role Carrier Borne Fighters], qui doit lui permettre d’acquérir 57 appareils ayant une telle capacité, est donc toujours d’actualité.
Mais au-delà des configurations des porte-avions, l’aéronavale indienne souhaite remplacer les MiG-29K qu’elle utilise actuellement, ces avions embarqués, de facture russe, ne lui donnant pas pleinement satisfaction. Entre 2017 et 2020, 4 des 45 appareils livrés furent perdus accidentellement et leur disponibilité insuffisante est régulièrement pointée du doigt.
Le programme MRCBF a donné lieu, en 2017, à une demande d’informations émise auprès de plusieurs industriels, dont, notamment, Boeing [pour le F/A-18 Super Hornet] et Dassault Aviation [Rafale Marine]. Le suédois Saab a par ailleurs fait savoir qu’il entendait proposer une version navale du JAS-39 Gripen E/F… qui n’existe, pour le moment, que sur le papier.
Dans le détail, l’Indian Navy cherche un avion pouvant décoller aussi bien d’un porte-avions STOBAR ou CATOBAR, assurer des missions de défense aérienne, de reconnaissance, de frappe et de guerre électronique, ce qui suppose une capacité d’emport assez conséquente et des capteurs performants, comme, par exemple, un radar AESA [Active Electronically Scanned Array].
En 2020, Boeing démontra que le F/A-18 Super Hornet était bien en mesure de décoller avec un tremplin, lors d’une campagne d’essais organisée à la Naval Air Station Patuxent River.
« Le premier décollage réussi et sûr du F/A-18 Super Hornet à partir d’un tremplin commence le processus de validation pour qu’ils puissent opérer efficacement à partir des porte-avions de la marine indienne », avait alors commenté Ankur Kanaglekar, le responsable des ventes de Boeing en Inde.
Cela étant, selon les images diffusées à l’époque, le F/A-18 Super Hornet avait effectivement décollé avec l’aide d’un tremplin… mais dans une configuration assez légère, avec seulement deux missiles air-air Sidewinder et, apparemment, deux bombes inertes.
Quant au Rafale Marine, une étude citée par Mer&Marine en 2012 avait assuré qu’il serait en mesure d’opérer à bord d’un porte-avions en configuration STOBAR. Mais encore faut-il le vérifier… Ce qui sera fait en 2022, selon le quotidien The Print, qui cite des responsables de la défense indienne.
Ainsi, Dassault Aviation serait prêt à envoyer un Rafale Marine en Inde pour une démontration au début de l’année 2022.
« Le Rafale M ne décollera pas d’un porte-avions mais depuis l’installation terrestre d’essais [SBTF] de la base navale INS Hansa, à Goa. Dassault Aviation est confiant et souhaite montrer les capacités [de l’avion] en Inde même », a confié l’une de ces sources. Les dates n’ont pas encore été arrêtées mais l’industriel français « a proposé de faire venir le Rafale M dès janvier si nécessaire », rapporte The Print.
Cependant, il faudra également vérifier si les dimensions du Rafale M seront compatibles avec les ascenseurs du porte-avions INS Vikrant. Cela vaut aussi pour le F/A-18 Super Hornet, même si celui-ci peut replier ses ailes. « Ils pourront accueillir tous les avions » a assuré une source de The Print. « Le simple fait que les deux compagnies [Dassault Aviation et Boeing] soient désireuses de proposer leur avion signifie qu’elles ont pris en compte diverses mesures », a-t-elle ajouté, sans vouloir entrer dans les détails.
Quoi qu’il en soit, l’an passé le chef d’état-major de l’Indian Navy, l’amiral Karambir Singh, avait émis l’idée que l’acquisition du futur avion embarqué pourrait se faire conjointement avec l’Indian Air Force, qui cherche à se doter de 114 avions de combat multi-rôles dans le cadre du programme MRFA [Multi Role Fighter Aircraft ou MMRCA 2.0]…
Si Dassault Aviation verrait cela d’un bon oeil [le Rafale B/C étant donné favori ndlr], ce ne serait pas le cas de Boeing, à en croire les sources sollicitées par The Print.
Enfin, il n’est pas encore certain que le nombre 57 chasseurs embarqués à acquérir via le programme MRCBF soit définitivement arrêté, dans la mesure où Hindustan Aeronautics Limited [HAL] travaille sur le projet TEDBF [Twin Engine Deck Based Fighter], qui vise à développer un avion de combat multi-rôles pour la marine indienne. Le premier vol d’un prototype est attendu pour 2026.
Merci Kakumei
OK, trouvé, merci.Kakumei a écrit : ↑sam. nov. 27, 2021 12:07 amVas essayer de retrouver. C est pas un blog avia.
https://disqus.com/by/gessleridf/?