Gaston a écrit : ↑dim. nov. 21, 2021 7:08 pm
Tu as hélas raison, sauf sur un point : ils ne s'asseoient pas dessus, ou alors, s'ils le font, c'est sous la menace. Mais, vu la corruption de leurs gouvernements, ils savent que de tels changements socio-économiques passent avant tout par des changements politiques (démocratie, respect des droits de l'homme, syndicats, législations sur le travail, régimes d'assurances sociales, etc...). Cette réponse est aussi pour Deejay, car s'ils ne font pas pareil, c'est pour les raisons que je mentionne.
Ce n'est pas pour cela mon ami Gaston (je le pense en tout cas).
Même si ils opérerait une révolution et foutaient à la porte leurs dirigeants corrompus que ça ne changerait pas radicalement la donne. (La corruption est souvent qu'une conséquence de pauvreté. Dans les pays riches, les corruption est plus rare, diffuse ou discrète, elle est surtout moindre et moins puissante).
Si ils ne peuvent pas c'est pour une histoire de PIB ... c'est aussi simple que cela. Tous ce dont tu parles, (droits de l'homme, syndicats, législations sur le travail, régimes d'assurances sociales) il faut pouvoir le financer. Ce n'est pas gratos.
L'argent ne tombe pas du ciel (tu le sais n'est-ce pas?). Ce qui fait le PIB c'est la productivité ... ce qui fait la productivité des pays OCDE ce sont les machines, et ce qui fait fonctionner les machines c'est l’énergie ... etc ...
C'est extrêmement facile à comprendre si on prend la peine de s'y intéresser un tout petit peu et d'accepter de changer un peu la manière dont on a l’habitude de regarder les choses. C'est facile de comprendre que les démocraties sont des conséquences de l'abondance (enfant de la croissance) ... non pas l'inverse.
(Pour cela par exemple que les américains ont ça dans le sang. En dehors de quelques questions d’ordre "morales" ou "culturel" dans certains états conservateurs, ils sont libertaires à l’extrême. Ceci est dû à leur histoire et au fait que quand ils sont arrivées, mis à part de devoir tuer un ou deux indiens, ils avaient absolument tout à profusion, "The land of plenty ... No limits!".)
Gaston a écrit : ↑dim. nov. 21, 2021 7:08 pm
Si nous avons tout cela, et pouvons en bénéficier, c'est grâce à nos grands-parents, arrières-grands-parents, etc, qui se sont unis dans des syndicats, car tout cela n'est pas tombé du ciel...
Ce sont aussi ceux (avec nous aussi) qui se sont gavés pendant des années où tout était illimité (en apparence) et à qui ont doit les problèmes dans lesquelles on s’apprête à sauter les deux pieds en même temps en faisant semblant de ne pas l'avoir vu venir.
Gaston a écrit : ↑dim. nov. 21, 2021 7:08 pm
... intéressez-vous à l'histoire syndicale, vous comprendrez mieux de quoi je parle.
Intéresses-toi un peu plus a l'histoire des hommes et aux limites de la physique ... et tu comprendras toi aussi de quoi je parles.
Surtout, tu réaliseras qu'il est est temps de se souvenir que les faits scientifique ne sont pas des opinions, que les faits scientifique obéissent à un certains nombre de lois et que ces lois s'imposent à nous quels-que soient nos aspirations et idéologies.
On as pas inventé les congés payés parce-que le temps nous à rendu plus intelligent et bon avec nos semblables. On les a inventés parce qu'on a eut de plus en plus de productivité nous permettant d'avoir des agriculteurs capables de nourrir eux plus huit à dix autres personnes alors qu'il y a deux cents ans, un agriculteur nourrissait lui (sa famille) plus 1/2 autre personne.
Si ce que tu dis était vrai, en France, les choses n’iraient qu'en s'améliorant avec le temps sans qu'il puisse y avoir des limites. Hors ce n'est pas la que l'on constate.
On arrive au sommet de la courbe. Le "toujours plus" ça ne passe plus. Avant on pouvait distribuer à ceux qui gueulaient le plus (ou avaient le plus gros pouvoir de nuisances) le rab de thunes que nous offrait la croissance demeuré et exponentielle. Maintenant, la croissance commence à ne plus augmenter comme avant ... voir elle arrive sur un plateau et va probablement commencer à baisser (par à coup, en dents de scie). Dans ce contexte tu ne peux plus donner plus ... tu es même obligé à commencer à reprendre. Évidement, il faut s'attendre à ce que certain écarts se creuses, et en démocratie pas plus qu’ailleurs, on aime pas ça ... le système se grippe, il tousse, ... et à terme ça craque. L’Algérie, la Tunisie ... pour ne citer que ces deux pays là, n’étaient pas des dictatures au moment des printemps arabes. Ils n'ont simplement pas supportés l'envolé des prix de blé et de certaines ressources vitales. Ces démocraties là sont en train de prendre une sacrée claque dans la gueule. Je ne te parles pas des voisins ni de la Syrie ...
Faut sortir des schémas post années 80' ... c'est fini ces temps la Gaston. On revient progressivement dans un monde un peu plus contrains qu'il ne l'a été ces cent dernières années. Et le problème du climat ne va évidement pas être de nature à améliorer les choses ni à les rendre plus simple, moins chers ... etc ...
As tu déjà pensé que plus on monte dans les latitudes, plus les espaces de réduisent (un indice pour toi => la convergence des méridiens) ... si il y a des zones qui devinent inexploitables voir invivables (au sens fort et littéral) dans la partie équatoriales et sub-équatoriale, comment va-t-on faire pour nourrir et loger tout ce beau monde qui ne désirent eux aussi que ce que tu chéri tant, à savoir, ... nos avantages d’occidentaux grassouillet. On saura les tenir à l’écart qu'un certain temps ...
...
Tu accuses les écolos (les pauvres) .... mais ce ne sont pas des délires d’écolos ça ... c'est très pragmatique et très terre à terre. Et surtout, on ne parle pas d’idéologie là. Les dauphins et l’ourson sur sa banquise on s'en fout là! ... on ne parle pas de ça. Si tu n'as plus de biodiversité (exemple, des poisson à pêcher), moins de ressources en tout genre, que les sols agraires se raréfient et ne produisent plus ou seulement au prix de plus en plus de traitements fertilisants ... etc ... , nos congés payés vont probablement se prendre une claque ... ailleurs, mais aussi ici.
On peut tenter d'oublier ces faits, ou de les minimiser. Seulement, de part leur nature systémiques, plus on les laisse de coté, plus on les glisse sous le tapis, plus ils nous sauteront violemment à la figure plus tard car malheureusement, ils ne se solutionneront pas par le simple fait de les ignorer.