Heureusement que si.
En temps de guerre, tu touches un complément de solde (avec ISSE si tu es en guerre à l'étranger, sans ISSE si tu es en guerre sur le territoire national).
Ce complément de solde dépend de ta solde globale, et de ton grade.
Heureusement que si.
Ce sont des chiffres que l'on trouve dans le rapport de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat sur les drones dans les forces armées. Il a été rédigé par Cédric Perrin, Gilbert Roger, Bruno Sido et François Bonneau.
Depuis leur armement par des bombes guidées laser (GBU) en décembre 2019, les Reaper du détachement drones de Niamey sont devenus le principal facteur d’attrition des groupes armés terroristes dans la région. Selon le rapport sénatorial, ils ont assuré 58 % des frappes aériennes en 2020, contre 29% pour l’aviation de chasse et 13% pour les hélicoptères d’attaque.
Actuellement, les Reaper français peuvent larguer des GBU 12. Dans les mois à venir, après la phase de qualification, ils vont être en mesure de tirer des GBU 49. Puis des missiles Hellfire.
Il serait intéressant de savoir si les Reaper ont pris des "part de marché" aux chasseurs, ou s'ils ont fait des frappes en plusDeltafan a écrit : ↑mer. juil. 07, 2021 11:45 amArticle Lignes de défense, Blog Ouest France, avec le titre : Frappes air-sol en BSS: 58% effectuées par les Reaper de Niamey
http://lignesdedefense.blogs.ouest-fran ... 22283.html
Ce sont des chiffres que l'on trouve dans le rapport de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées du Sénat sur les drones dans les forces armées. Il a été rédigé par Cédric Perrin, Gilbert Roger, Bruno Sido et François Bonneau.
Depuis leur armement par des bombes guidées laser (GBU) en décembre 2019, les Reaper du détachement drones de Niamey sont devenus le principal facteur d’attrition des groupes armés terroristes dans la région. Selon le rapport sénatorial, ils ont assuré 58 % des frappes aériennes en 2020, contre 29% pour l’aviation de chasse et 13% pour les hélicoptères d’attaque.
Actuellement, les Reaper français peuvent larguer des GBU 12. Dans les mois à venir, après la phase de qualification, ils vont être en mesure de tirer des GBU 49. Puis des missiles Hellfire.
(...)
« En coordination avec l’armée américaine, la force Barkhane a déclenché cette nuit, sur très court préavis, une opération contre un camp de l’EIGS, organisation affiliée à Daesh, dans la région de Ménaka [Mali]. L’identité des deux responsables de l’EIGS neutralisés au cours de cette action est en cours de confirmation », a (...) annoncé l’État-major des armées [EMA], ce 22 juillet.
(...)
Le rôle des forces américaines n’a pas été précisé. En tout cas, il est rare qu’un communiqué de l’État-major des armées fasse état de leur implication dans une opération conduite par Barkhane… Alors qu’elles assurent à cette dernière un soutien en matière de transport, de renseignement et de ravitaillement en vol.
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Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara a été tué par les forces françaises, a annoncé jeudi la présidence française sur Twitter.
"Il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a tweeté Emmanuel Macron.
Adnan Abou Walid al Sahraoui était le chef historique de la lutte djihadiste et de la branche de l'EI au Sahel, il était responsable d'attaques meurtrières au Niger, au Mali et au Burkina Faso, visant les populations civiles et les forces de sécurité de la région.
L'organisation avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en 2017. Le 9 août 2020, au Niger, Adnan Abou Walid al Sahraoui avait personnellement ordonné l'assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens.
C’est donc au coeur de la nuit dernière que le président Macron a donc annoncé la neutralisation d’Adnan Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique au grand Sahara [EIGS], confirmant ainsi une rumeur qui circulait depuis la fin août.
Lors d’une conférence de presse donnée ce 16 septembre, la ministre des Armées, Florence Parly, a précisé que cette figure du jihadisme sahélien, responsable de mort de 2000 à 3000 civils depuis 2015, avait succombé à ses blessures, après avoir visé par une frappe française, effectuée dans le Liptako malien, c’est à dire dans la zone des trois frontières, plus précisément dans environs d’Indelimane.
(...)
pour « l’émir » de l’EIGS, la frappe réalisée en août a (...) été l’aboutissement de plusieurs mois de traque.
« Grâce à une manœuvre de renseignement de longue haleine et grâce à plusieurs opérations de captures de combattants proche d’al-Saharoui, la force Barkhane avait réussi à identifier plusieurs lieux d’intérêt où ce dernier était susceptible de se terrer », a en effet expliqué Mme Parly. « À la mi-août, nous avons pris la décision de lancer une opération visant ces lieux. Des frappes aériennes ont été conduites et l’une d’entre elles a atteint sa cible », a-t-elle ajouté.
(...)
L’opération visant à neutraliser Adnan Abou Walid al-Sahraoui a donc été lancée le 17 août, en partenariat avec les forces armées maliennes, dans la forêt de Dangarous qui, située au sud d’Indelimane, est difficile d’accès. C’est d’ailleurs pour cette raison que, souligne l’EMA, elle était alors connue pour « abriter des campements de cadres et de membres de l’EIGS ainsi que des plots logistiques ».
Lors de la phase initiale de renseignement [17-20 août], une frappe aérienne avait déjà permis de neutraliser deux membres de l’EIGS circulant sur une moto. Puis, un groupe commando a ensuite été engagé pour reconnaître et fouiller la zone, avec l’appui de drones MQ-9 Reaper et de Mirage 2000D. Ces derniers ont été sollicités à plusieurs reprises pour viser des « objectifs clairement identifiés comme étant occupés » par des jihadistes.
« Les frappes ont été déclenchées après avoir respecté un processus de ciblage robuste et avec la confirmation que les objectifs visés correspondaient à des éléments de l’EIGS », a tenu à souligner l’EMA. Et c’est donc au cours de l’une d’entre-elles qu’Adnan Abou Walid al-Sahraoui a été mortellement blessé.
D'un autre côté, c'est pas une bonne nouvelle pour les barbus d'en face. "Wagner" ne va pas se contenter de faire des "shows of force", eux...
ça c'est l'alibi.TOPOLO a écrit : ↑ven. sept. 17, 2021 10:25 amIl ne sont pas là pour s'attaquer aux mouvement Jihadistes, ils ne sont là que pour défendre les intérêts des gouvernements qui les payent.
Je pense qu'il leur sera assez facile de trouver des arrangements pratiques avec tous les groupes terroristes de la région.
La communauté des commandos montagne est à nouveau durement éprouvée : un des siens, un caporal-chef a perdu la vie au Mali, lors d'un échange de tirs avec les GAT. Le caporal-chef Maxime Blasco (...) avait réalisé seul la mise en sécurité d'un équipage de pilote de Gazelle qui s'était crashée lors de l'opération Aconit, en juin 2019, lors de l'opération Aconit. Il était lui-même à bord de l'hélicoptère, comme tireur d'élite et avait été ejecté à l'impact. Blessé, il avait porté les deux Gazellistes blessés jusqu'à un Tigre du GTD-A, les avaient arrimés au Tigre, permettant leur évacuation dans des conditions extrêmes et inédites .
Ce tireur d'élite opérait au sein du 7e BCA. Il a été déployé avec ses camarades du groupement Falco3 après une détection d'un groupe armé terroriste dans le Gourma, au sud-est de Gossi. Ce groupe avait plusieurs motos avec lui, et "une dizaine" de personnes.
C'est un drone Reaper de la 33e ESRA qui a effectué la détection de ce GAT dans une zone boisée, situé à 50 km à l'est d'Hombori et à 15 km de la frontière malienne. Une zone où il n'y avait pas de troupes alliées.
L'alerte du drone a fait décoller deux Tigre de Gao, ainsi que trois Caïman chargés avec 30 personnels de Falco. Les Tigre sont arrivés les premiers et une heure s'est écoulée avant la mise au sol des GCM. Cette attente doit permettre d'assurer aux commandos les meilleures conditions de déploiement au sol. Les Tigre ont engagé les GAT au canon, et une fois déposés, les commandos montagne ont commencé à investiguer la zone boisée, très dense, dans laquelle les GAT étaient dispersés.
C'est au bout de trente minutes de cette reconnaissance par nature très risquée qu'un GAT a ouvert le feu à très courte distance, quelques mètres, sur le caporal-chef Blasco. Grièvement blessé à la tête, il est décédé au bout de quelques minutes, malgré la prise en charge de l'équipe médicale insérée dans le groupe. Le combattant adverse a été neutralisé dans la foulée.
La MEDEVAC a décollé de Gao pour réaliser le corps de Maxime Blasco, vers 13h30, à peine deux heures après le début de la reconnaissance. Les Tigre, à court de carburant, ont été relevés par une patrouille mixte Gazelle et Tigre.
Après mise en sécurité des combattants français, le drone et une patrouille de Mirage 2000, un 2000D de la 3e escadre de chasse et un 2000C du 2/5 Ile de France ont frappé la zone à plusieurs reprises, pour un total de trois frappes.
Le bilan de ces frappes n'est pas connu à cette heure.
(...)
Pas tout à fait d'accord
Du fait même de leur métier, on ne va pas communiquer pas sur les agissements individuels avec leur noms et tout... et ça reste valable une fois qu'ils sont dehors...