Chasseur post-Rafale : état des lieux
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1351Pas tout à fait : l'USAF gardent le deux pour la série... sauf pour le F-22 (2 moteurs différents pour moins de 200 avions ça fait désordre) et le F-35 où il n'y en a jamais eu deux (sauf le RR comme miroir aux alouettes)
La NAVY n'a qu'un seul fournisseur, celui qui ne motorise pas le F-35
Aucun des motoriste n'est propriétaire de l'IP de ses moteur (c'est le DoD, USAF, NAVY qui l'est) et cette API est partagée entre les 2 constructeurs "concurents" (GE & PW).
Le gouvernement US peut décider de fabriquer, maintenir, exporter... les moteurs en question sans que les constructeurs n'aient leur mot à dire sur la question.
Si ils restent fournisseurs, c'est uniquement parce que c'est ce que décide le gouvernement US.
Un peu comme si SAFRAN devait "apprendre" à MTU à faire ses M-88 like jusqu'à ce qu'ils soient aussi efficace que les originaux pour voir ses propres moteur commandés et que la DGA et ses équivalents pouvaient décider, pour chaque lot, à qui ils alloue la production, le MCO... ou tous contrat se rapportant aux moteurs.
La NAVY n'a qu'un seul fournisseur, celui qui ne motorise pas le F-35
Aucun des motoriste n'est propriétaire de l'IP de ses moteur (c'est le DoD, USAF, NAVY qui l'est) et cette API est partagée entre les 2 constructeurs "concurents" (GE & PW).
Le gouvernement US peut décider de fabriquer, maintenir, exporter... les moteurs en question sans que les constructeurs n'aient leur mot à dire sur la question.
Si ils restent fournisseurs, c'est uniquement parce que c'est ce que décide le gouvernement US.
Un peu comme si SAFRAN devait "apprendre" à MTU à faire ses M-88 like jusqu'à ce qu'ils soient aussi efficace que les originaux pour voir ses propres moteur commandés et que la DGA et ses équivalents pouvaient décider, pour chaque lot, à qui ils alloue la production, le MCO... ou tous contrat se rapportant aux moteurs.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1352Donc ça nous ferait un modèle Safran, un dérivé PW et une variante R&R. Va peut-être falloir ajouter un critère plus sélectif, non ?
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1353Oui mais enfin, ça reste très théorique ton truc.TOPOLO a écrit : ↑mar. avr. 06, 2021 9:36 amPas tout à fait : l'USAF gardent le deux pour la série... sauf pour le F-22 (2 moteurs différents pour moins de 200 avions ça fait désordre) et le F-35 où il n'y en a jamais eu deux (sauf le RR comme miroir aux alouettes)
La NAVY n'a qu'un seul fournisseur, celui qui ne motorise pas le F-35
Aucun des motoriste n'est propriétaire de l'IP de ses moteur (c'est le DoD, USAF, NAVY qui l'est) et cette API est partagée entre les 2 constructeurs "concurents" (GE & PW).
Le gouvernement US peut décider de fabriquer, maintenir, exporter... les moteurs en question sans que les constructeurs n'aient leur mot à dire sur la question.
Si ils restent fournisseurs, c'est uniquement parce que c'est ce que décide le gouvernement US.
Un peu comme si SAFRAN devait "apprendre" à MTU à faire ses M-88 like jusqu'à ce qu'ils soient aussi efficace que les originaux pour voir ses propres moteur commandés et que la DGA et ses équivalents pouvaient décider, pour chaque lot, à qui ils alloue la production, le MCO... ou tous contrat se rapportant aux moteurs.
Que je sache, en pratique, PW ne fabrique pas des moteurs GE et inversement.
Et les industriels restent dans le même pays et sous le contrôle des autorisations du gouvernement.
Exporter toute notre technologie en Allemagne, ce n'est pas la même chose.
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1354Merci pour les infos sur le SCAF.warbird2000 a écrit : ↑lun. avr. 05, 2021 8:23 pmhttp://psk.blog.24heures.ch/archive/202 ... 70822.html
Les motoristes ne se sont pas toujours mis d'accord
@deltafan : pour le F-35 c'est clair qu'on ne peut pas parler de réussite à 100 %. En faisant un avion pour trois services, l'objectif était quandLe programme SCAF n’est pas encore complètement sorti d’affaires, et le temps joue en défaveur. En effet, il faut absolument trouver un accord global avant le mois de juin prochain, sans quoi le Parlement allemand pourrait purement et simplement refuser le budget de financement du SCAF. Un élément qui doit permettre de pérenniser le programme.
même de faire des économies. Au final le F-35A coute plus cher le F-15 dernière itération qui lui a quand même le gros avantage d' être bimoteur
Pour le F-35, sur ces aspects là, tu prêches un convaincu
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1355Article La Tribune, avec le titre : SCAF : accord entre Safran et l'allemand MTU sur le moteur mais sans l'espagnol ITP
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 81742.html
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 81742.html
Safran et l'allemand MTU ont trouvé un nouvel accord sur le pilier moteur du programme SCAF (Système de combat aérien du futur). Ils ont remis une offre, qui n'a pas été signée par le motoriste espagnol ITP, à Berlin, Madrid et Paris.
Après Dassault Aviation et Airbus, les motoristes Safran et l'allemand MTU ont eux aussi scellé, selon nos informations, un accord sur le pilier 2 (moteur du Next Generation Fighter ou NGF) du SCAF (Système de combat aérien du futur) dans le cadre de la phase 1B, qui prévoit le développement d'un démonstrateur. Alliés au sein d'une société commune (50-50) depuis la fin 2019, les deux industriels ont remis vendredi leur proposition aux trois gouvernements (Allemagne, France et Espagne).
Ils ont notamment convenu que le démonstrateur serait propulsé par le moteur M88 du Rafale, qui sera amélioré. Cette proposition a été signée par Safran et MTU mais pas par le motoriste espagnol ITP, filiale de Rolls Royce, qui n'y trouve pas son compte pour le moment. Résultat, "il n'y pas eu d'accord" avec ITP, explique-t-on à La Tribune. Dans l'accord envoyé, Safran et MTU ont toutefois octroyé un tiers de la charge de travail à ITP, conformément à la part prévue pour les industriels de chaque pays (un tiers, un tiers, un tiers).
Pourquoi ITP a-t-il été laissé au bord de la route ? L'espagnol, qui est le partenaire principal de la société commune franco-allemande, n'adhère pas aux principes fondateurs, qui ont été à la base de l'accord fin 2019 entre Safran et MTU. Le groupe espagnol s'en est éloigné lors de la négociation avec les deux autres motoristes en souhaitant profiter de ce programme pour monter en compétence. "L'espagnol veut apprendre sur des parties du moteur qu'il ne maîtrise pas", assure-t-on à La Tribune. C'est donc clairement non de la part de Safran et MTU, qui ont adressé une fin de non-recevoir à ITP. Reste à savoir comment le gouvernement espagnol va réagir.
"Nous n'accepterons jamais de partir sur des bases, qui ne sont pas saines", affirme-t-on de source proche du dossier. Les motoristes français et l'allemand considèrent que les domaines de compétence d'ITP sont essentiellement dans les turbines basse pression et dans les tuyères. Cette négociation à trois a donc permis de vérifier la solidité de la relation entre Safran et MTU. Les deux motoristes ont été "en phase" et n'ont "pas eu d'écart" entre l'un et l'autre dans la négociation avec ITP, confirme-t-on à La Tribune. Un front commun franco-allemand qui laisse miroiter un passage sans problème de ce dossier au Bundestag.
D'une manière générale, Safran et MTU ne veulent en aucun cas dévier du sacro-saint principe du "best athlete", un principe qui permet de distribuer les leaderships et la charge de travail en fonction de qui maîtrise les technologies dans telle ou telle partie du moteur en particulier, et du programme SCAF en général. L'industriel doit également démontrer cette compétence. Le principe du "best athlete" est "une ligne rouge à ne pas franchir pour Safran", explique-t-on à La Tribune. En outre, Safran et MTU souhaitent mettre en place des responsabilités claires pour ne pas reproduire toutes les erreurs catastrophiques constatées sur le programme A400M.
Avec cette proposition envoyée aux trois gouvernements, les deux industriels ont envoyé un message très clair à ITP : pas question de dévier du cap qu'ils se sont fixés, y compris sur le moteur qui propulsera le démonstrateur. ITP pousse quant à lui, pour le moteur de l'Eurofighter, l'Eurojet. "ITP doit adhérer au principe que le M88 est la seule solution possible pour propulser le démonstrateur", martèle-t-on à La Tribune. Cette crise, qui ne sera malheureusement pas la dernière, a également permis à Safran de vérifier la qualité du soutien de la France dans ce bras de fer. De son côté, ITP va désormais devoir supporter la pression de tous les autres industriels partenaires du SCAF, qui souhaitent avancer. Pas simple, non plus pour l'espagnol.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1357Article OPEX 360, avec le titre : Le Sénat est « plutôt optimiste » sur la validation de la prochaine phase du SCAF par le Parlement allemand
http://www.opex360.com/2021/04/07/le-se ... -allemand/
http://www.opex360.com/2021/04/07/le-se ... -allemand/
Décidément, pour le SCAF, la vie est un long fleuve tranquille...La semaine passée, Dassault Aviation et Airbus Defence & Space, qui représente les intérêts de l’Allemagne et de l’Espagne, ont fini par trouver un accord sur le partage des tâches dans le cadre de la phase 1B du programme SCAF [Système de combat aérien du futur], dont les travaux sont dirigés par la France.
L’enjeu de cette phase 1B est de mettre au point un démonstrateur du « New Generation Fighter », l’avion de combat sur lequel reposera le SCAF, d’ici 2026.
Jusqu’alors, estimant avoir déjà fait beaucoup trop de concessions à Airbus, Dassault Aviation n’entendait plus rien céder sur les questions de propriété intellectuelle ainsi que sur le partage des tâches les plus sensibles. Céder sur ces points reviendrait pour l’industriel français à renoncer à la maîtrise d’oeuvre qui lui a pourtant été confiée.
Aussi, si on ne connaît pas le contenu de l’accord qui a été transmis aux trois États impliqués dans le programme [France, Allemagne et Espagne], il est peu probable que Dassault Aviation ait capitulé face aux exigences d’Airbus Defence & Space. Et sans doute que le plan B évoqué par son Pdg, Éric Trappier, a fait bouger les lignes…
Quoi qu’il en soit, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, Christian Cambon, a publié un communiqué, le 6 avril, pour se « réjouir » de cet accord. Il s’agit, sauf erreur, d’une première réaction officielle.
(...)
Cependant, la phase 1B n’est pas lancée pour autant. Il faut l’accord entre Dassault Aviation et Airbus Defence & Space soit validé par les États. Puis il devra être examiné par le Bundestag [chambre basse du Parlement allemand], qui a toujours son mot à dire dès qu’un investissement supérieur à 25 millions d’euros doit être effectué.
En 2020, au moment de lancer la phase 1A, les députés d’outre-Rhin firent des difficultés, estimant que les intérêts de l’industrie allemande étaient insuffisamment pris en compte dans ce programme. Cependant, ils finirent pas donner leur feu vert, mais en exigeant des garanties industrielles et que le projet franco-allemand de char du futur [MGCS – Main Ground Combat System] avançât au même rythme que le SCAF.
Qu’en sera-t-il cette fois-ci, après les débats de ces dernières semaines sur le partage des tâches et les questions de propriété intellectuelle? D’autant que l’accord sur la phase 1B doit être validé d’ici l’été prochain, c’est à dire avant les prochaines élections fédérales allemandes, à l’issue incertaine.
« De mes échanges récents avec plusieurs de mes collègues du Bundestag, je suis plutôt optimiste, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques semaines. Je les appelle à appuyer ce projet historique qui donne un contenu très concret à l’autonomie stratégique européenne », a indiqué Christian Cambon.
(...)
Cela étant, même si les députés allemands donnent leur accord, le programme SCAF n’en aura probablement pas terminé avec les soucis. Et l’un d’eux pourrait bien être budgétaire.
En effet, fin mars, le ministre allemand des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, a dévoilé les grandes orientations budgéraires pour les quatre prochaines années. S’il progressera de 5% en 2022, pour s’établir à 49,29 milliards d’euros [contre 46,9 milliards cette année, ndlr], le budget de la Bundeswehr [forces armées allemandes] devrait diminuer assez significativement par la suite.
Ainsi, le plan de M. Scholz prévoit d’allouer à la Bundeswehr 46,3 milliards d’euros en 2023, puis 46,1 milliards en 2024 et 45,6 milliards en 2025. Rien ne dit que cette trajectoire financière sera respectée : cela dépendra des élections de septembre prochain… et des couleurs de la coalition gouvernementale qui prendra les rênes du pays.
En attendant, pour la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, le compte d’y est évidemment pas. D’autant plus que la Bundeswehr doit financer une quinzaine de programmes majeurs d’armement. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle avait espérer un budget de 61,5 milliards d’euros pour 2025… En clair, il lui manquera une quarantaine de milliards sur la période 2022-25.
« Nous recevrons 2,5 milliards d’euros supplémentaires l’année prochaine. Cependant, à la fin de la planification financière à moyen terme, les dépenses de défenses seront équivalente à 1,2% du PIB. Je ne pense pas que ce soit acceptable. […] C’est pourquoi les prochaines négociations pour former une coalition seront cruciales. En cela, les grands projets d’armement doivent être sécurisés pour l’avenir. La sécurité est une mission centrale pour l’ensemble du gouvernement », a fait valoir Mme Kramp-Karrenbauer dans un entretien donné à RedaktionsNetzwerk Deutschland.
Outre les projets menés en coopération qu’elle a cités [SCAF, MGCS], la ministre allemande a insisté sur le remplacement des chasseurs-bombardiers Tornado [pour répondre aux exigences de l’Otan, notamment au niveau des plans nucléaires] ainsi que sur celui des avions de patrouille maritime P-3C Orion. Elle a également évoqué l’acquisition d’un nouveau système de défense aérienne tactique et d’hélicoptères de transport lourd [HTL].
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1358Article Aero.de, avec le titre : Wie es beim FCAS jetzt weitergeht
https://www.aero.de/news-39348/Wie-es-b ... rgeht.html
Tentative de traduction (sur base Google Trad) :
https://www.aero.de/news-39348/Wie-es-b ... rgeht.html
Tentative de traduction (sur base Google Trad) :
A suivre...Quelle est la situation du programme SCAF ?
PARIS - Les constructeurs se sont mis d'accord, mais l'approbation des politiques pour le projet d'avion de combat européen SCAF continue à se faire attendre : Dassault dirigera le développement, Airbus aura plus de poids dans la production. Un prototype du nouvel avion de combat doit être présenté dès 2026.
Le constructeur français d'armement Dassault Aviation a, selon son PDG Eric Trappier, trouvé un accord avec Airbus au sujet du differend relatif à la répartition des tâches dans le cadre de ce projet prestigieux.
"Ce fut difficile, mais nous avons trouvé une position équilibrée", a confirmé Trappier mardi à Paris. Dassault se verra ainsi confier le leadership industriel dans le développement du nouvel avion de combat, qui remplacera l'Eurofighter et le Rafale français après 2040.
En contrepartie, Airbus recevra une participation des deux tiers dans la construction du Système de Combat Aérien Futur (SCAF).
Cependant, les divergences politiques sur les droits de propriété intellectuelle ne sont pas encore résolues. Trappier a déclaré qu'il espérait que les parlementaires comprendraient l'importance stratégique du projet de 100 milliards d'euros et qu'ils régleraient les différends.
C'est surtout en Allemagne que la décision politique est considérée d'un œil critique. La Commission du budget doit y donner son feu vert en juin. Mais, si peu de temps avant les élections générales, le calendrier apparaît ambitieux.
Le patron de Dassault a été surpris par le départ de son partenaire de négociation chez Airbus, Dirk Hoke. Le chef de la division armement, âgé de 52 ans, a annoncé lundi soir son départ au 1er juillet. Trappier s'est montré élogieux à l'égard de Hoke: après des «discussions difficiles», il avait apporté une contribution décisive à l'accord.
La relation entre les deux partenaires de négociation a été décrite dans les milieux industriels comme empreinte de méfiance. Arrivé chez Airbus il y a cinq ans, en provenance de Siemens, Hoke négociait depuis longtemps son départ, mais, selon des déclarations provenant des milieux de l'entreprise, il l'a reporté à cause de la crise de la Covid. Il voulait devenir lui-même PDG d'une grande entreprise.
Le successeur de Hoke à la tête de la division armement vient également d'Allemagne. Il s'agit de Michael Schöllhorn, auparavant Chief Operating Officer (COO). Le nouveau chef de la division aéronautique militaire, qui gère également le projet SCAF, sera un Français, Jean-Brice Dumont, qui remplace l'Espagnol Alberto Gutierrez. Ce dernier entre à la direction générale en tant que responsable de la branche technologique, tout en restant responsable de la filiale espagnole.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1360Article RFI, avec le titre : Le SCAF, avion de chasse du futur, sur la piste d'envol
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-d ... te-d-envol
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-d ... te-d-envol
Le SCAF (Système de combat aérien du futur), le projet français, allemand et espagnol, d’avion de chasse du futur va connaître une étape décisive : Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre fédérale allemande de la Défense, est attendue en début de semaine prochain à Paris où elle rencontrera Florence Parly, son homologue française. L’enjeu est de taille : pour l’Allemagne et la France, il s’agit de s’engager définitivement dans ce projet industriel structurant pour la défense européenne. D’ici vingt ans, le projet doit aboutir à un avion de nouvelle génération, pouvant emporter des drones armés. Mais le chemin pour y parvenir reste semé d’embûches.
(...)
Le dossier est désormais politique : il va falloir arbitrer sur ce qu’on attend réellement du SCAF, car de part et d’autres du Rhin, les besoins opérationnels ne sont pas nécessairement les mêmes. Et les calendriers non plus.
(...)
Si dans les prochaines semaines, tous les signaux sont au vert, les industriels l’assurent, ils seront en mesure de présenter à l’horizon 2026-2027, un premier démonstrateur.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1361Oui, enfin, si c'est elle qui gagne les prochaines élections allemandes :
https://www.liberation.fr/international ... UKMAVP5FQ/
… on ne parlera plus d'un programme de futur avion de combat franco-allemand !
Ou alors, on se contentera d'en parler, mais n'est-ce pas ce qu'on fait depuis un moment...
https://www.liberation.fr/international ... UKMAVP5FQ/
… on ne parlera plus d'un programme de futur avion de combat franco-allemand !
Ou alors, on se contentera d'en parler, mais n'est-ce pas ce qu'on fait depuis un moment...
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1362Au moins ce sera clair, à contrario de la parodie actuelle.ironclaude a écrit : ↑lun. avr. 19, 2021 6:56 pm… on ne parlera plus d'un programme de futur avion de combat franco-allemand !
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1363Pas sûrironclaude a écrit : ↑lun. avr. 19, 2021 6:56 pmOui, enfin, si c'est elle qui gagne les prochaines élections allemandes :
https://www.liberation.fr/international ... UKMAVP5FQ/
… on ne parlera plus d'un programme de futur avion de combat franco-allemand !
Ou alors, on se contentera d'en parler, mais n'est-ce pas ce qu'on fait depuis un moment...
Les élections législatives allemandes sont à la proportionnelle. Si les Verts obtiennent 20% des suffrages (comme le dit un autre article du lien), il leur faudra gouverner avec une coalition. Je ne sais pas pour le FDP, mais dans les discussions initiales sur le MGCS et le SCAF, les membres SPD et CDU de la commission de Défense n'étaient pas les derniers à vouloir conserver les avantages de leur industrie de Défense.
Quel que soit l'éventuel partenaire des Verts, la question du SCAF pourrait constituer un élément des négociations. Maintenant, difficile de deviner aujourd'hui ce qui pourrait en ressortir, en particulier pour tout ce qui concerne l'export...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1364Oh si, facile à deviner: obstruction vis a vis des exports et traînage de pieds permanent via vis le l'avancement / financement du programmeDeltafan a écrit : ↑mar. avr. 20, 2021 1:05 amPas sûrironclaude a écrit : ↑lun. avr. 19, 2021 6:56 pmOui, enfin, si c'est elle qui gagne les prochaines élections allemandes :
https://www.liberation.fr/international ... UKMAVP5FQ/
… on ne parlera plus d'un programme de futur avion de combat franco-allemand !
Ou alors, on se contentera d'en parler, mais n'est-ce pas ce qu'on fait depuis un moment...
Les élections législatives allemandes sont à la proportionnelle. Si les Verts obtiennent 20% des suffrages (comme le dit un autre article du lien), il leur faudra gouverner avec une coalition. Je ne sais pas pour le FDP, mais dans les discussions initiales sur le MGCS et le SCAF, les membres SPD et CDU de la commission de Défense n'étaient pas les derniers à vouloir conserver les avantages de leur industrie de Défense.
Quel que soit l'éventuel partenaire des Verts, la question du SCAF pourrait constituer un élément des négociations. Maintenant, difficile de deviner aujourd'hui ce qui pourrait en ressortir, en particulier pour tout ce qui concerne l'export...
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1365Article Reuters/Boursorama, avec le titre : Paris et Berlin souhaitent un accord d'ici fin avril sur le projet d'avion de combat européen SCAF
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 0324f4fd39
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 0324f4fd39
Plus que 9 jours avant la fin du mois...Paris et Berlin souhaitent parvenir à un accord d'ici la fin avril sur le projet d'avion de combat européen SCAF, a déclaré mardi la ministre française des Armées, Florence Parly, à l'issue d'un entretien avec son homologue allemande Annegret Kramp-Karrenbauer.
Après des négociations tendues, Dassault Aviation AVMD.PA et Airbus AIR.PA ont surmonté leurs divergences au début du mois pour soumettre à la France, l'Allemagne et l'Espagne, les trois Etats impliqués, une proposition en vue de la construction d'un démonstrateur du futur avion de combat.
Mais des divergences persistent sur la construction du moteur et sur les droits de propriété intellectuelle pour parvenir à un accord viable et pérenne, a précisé Annegret Kramp-Karrenbauer.
"Nous pensons toutes les deux la même chose: il nous faut un accord avant la fin du mois d'avril", a déclaré Florence Parly pendant une conférence de presse conjointe.
"Nous avons l'intention d'être au rendez-vous (...) Il y a encore des discussions ici ou là, mais nous essayons de les surmonter étape après étape, pas à pas, dans un climat de confiance et de respect mutuels", a poursuivi la ministre.
Annegret Kramp-Karrenbauer a pressé les industriels de surmonter leurs divergences et de soumettre aux Etats des propositions "dans les prochains jours" pour respecter un calendrier contraint par les élections législatives en Allemagne en septembre.
(...)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1366Article A&C, avec le titre : Leonardo s'invite sur le programme SCAF
https://www.air-cosmos.com/article/leon ... scaf-24719
https://www.air-cosmos.com/article/leon ... scaf-24719
le groupe italo-britannique Leonardo rachète 25,1% d'un autre radariste, l'électronicien allemand Hensoltd AG qui participera au programme SCAF.
(...)
Le groupe italien investira 606 millions d’euros pour entrer au capital de Hensoldt AG, soit environ 23 euros par action. Ce qui permettra à Leonardo de devenir l’un des principaux actionnaires de la société allemande. L’autre principal actionnaire de Hensoldt est la banque allemande « Kreditanstalt für Wiederaufbau » (KfW), qui détient le même pourcentage de parts que Leonardo : 25,1%. La transaction sera bouclée durant la deuxième moitié de 2021.
(...)
Installée à Taufkirchen en Bavière (Allemagne), Hensoldt est une entreprise de l’industrie allemande de défense dont les équipements vont des radars, pour surveiller l’espace aérien, en passant par l’optronique, les systèmes ISR/ISTAR ainsi que SIGINT, comme le secteur du naval et du cyber. La spécialisation de Hensoldt dans le domaine des capteurs, et son rôle grandissant de radariste sur avions d'armes paraît particulièrement intéresser Leonardo, également partie prenante du programme britannique Tempest.
(...)
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1368Merci pour l'info.warbird2000 a écrit : ↑ven. avr. 30, 2021 2:40 pmaccord entre les motoristes
https://www.defenseworld.net/news/29474 ... Iv6e6E6-Uk
Sinon, pour le reste des "divergences de vue", il ne reste qu'un peu plus de 8H00 pour les résoudre (si on en croit la MinDef il y a 10 jours)...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1369En français :
Article OPEX 360, avec le titre : SCAF : Safran, MTU et ITP Aero ont trouvé un accord sur le moteur du futur avion de combat européen
http://www.opex360.com/2021/04/30/scaf- ... -europeen/
A suivre...
Article OPEX 360, avec le titre : SCAF : Safran, MTU et ITP Aero ont trouvé un accord sur le moteur du futur avion de combat européen
http://www.opex360.com/2021/04/30/scaf- ... -europeen/
La répartition au nivau du moteur, entre ITP et MTU est... inattendue...Ces dernières semaines, les discussions – compliquées – entre Dassault Aviation et Airbus [avec ses filiales allemande et espagnole] ont alimenté la chronique, les industriels peinant à s’entendre sur le partage des tâches et les questions de propriété intellectuelle concernant le développement de l’aviation de combat [le NGF pour New Generation Fighter], sur lequel reposera le Système de combat aérien du futur [SCAF]. Un accord a cependant fini par être trouvé et le dossier est désormais entre les mains des États clients, à savoir la France [qui dirige ce programme], l’Allemagne et l’Espagne.
Le 20 avril dernier, recevant son homologue allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre française des Armées, Florence Parly, a affirmé qu’il fallait un accord entre les États d’ici la fin du mois afin de pouvoir lancer la phase 1B du programme, celle ouvrant la voie à la mise au point d’un démonstrateur. Nous y sommes… Et, pour le moment, on attend toujours la fumée blanche, la question de la propriété intellectuelle faisant a priori obstacle.
Cela étant, pendant que Dassault Aviation et Airbus négociaient ferme et alors qu’on la croyait réglée avec la création d’une co-entreprise par le français Safran et l’allemand MTU, la question de la motorisation du futur avion de combat est revenue sur le tapis, en partie à cause de l’arrivée du motoriste espagnol ITP Aero [filiale de Rolls Royce] dans l’équation de départ.
En effet, MTU et ITP Aero auraient voulu imposer le moteur Eurojet, lequel équipe l’avion de combat européen Eurofighter Typhoon aux dépens du M-88 du Rafale, développé par Safran. En outre, le motoriste espagnol n’adhérait pas au principe du « meilleur athlète », pourtant à la base du programme SCAF. Finalement, les trois industriels ont fini par s’entendre.
« Safran Aircraft Engines, MTU Aero Engines et ITP Aero ont finalisé un accord de coopération pour le développement, la production et le soutien communs du moteur du futur avion de combat européen [NGF], qui est un élément central du SCAF [Système de Combat Aérien du Futur] », ont-ils en effet annoncé, via un communiqué publié le 29 avril.
Dans le détail, ITP Aero sera le « partenaire majeur » d’EUMET [European Military Engine Team], la co-entreprise créée par Safran et MTU sous la pression de la chambre basse du Parlement allemand [Bundestag]. Cette disposition permettra ainsi d’assurer une « répartition à parts égales entre la France, l’Allemagne et l’Espagne » des tâches et de la charge de travail relatives aux moteurs du NGF. En outre, ce sera bien le moteur M88 qui propulsera le démonstrateur de ce futur avion de combat. Du moins si ce dernier finit par voir le jour.
« Le SCAF est un programme hautement stratégique, car il nous permettra de maintenir nos compétences fondamentales dans la propulsion militaire, tout en renforçant les capacités de défense nationale et européenne », a fait valoir Jean-Paul Alary, le Pdg de Safran Aircraft Engines. « En tant que leader de la conception et de l’intégration du moteur du NGF, Safran Aircraft Engines se réjouit de bâtir des fondations solides et de renforcer le partenariat avec les équipes de MTU et d’ITP Aero », a-t-il ajouté.
Directeur des programmes de MTU et président non-exécutif de l’assemblée générale d’EUMET, Michael Schreyögg a expliqué que cet accord établit un « cadre sécurisé et solide qui permettra aux partenaires de prendre des décisions pragmatiques et ciblées, pendant tout le cycle de vie du moteur. » Désormais, a-t-il continué, « nous allons nous concentrer ensemble sur les prochaines étapes majeures : sécuriser le contrat pour la phase de démonstration au cours des prochains mois et monter en cadence sur les activités de développement, conformément au calendrier très ambitieux qui a été défini jusqu’en 2040. »
Quant au Pdg de ITP Aero, Carlos Alzola, cet accord « marque une étape très importante » pour le motoriste espagnol. « Nous pensons que ce programme sera déterminant pour l’avenir d’ITP Aero, mettant en valeur le rôle et les capacités de l’industrie de défense espagnole pour contribuer à l’avenir de la souveraineté européenne », a-t-il dit.
Les responsabilités sont maintenant clairement établies : au sein d’EUMET, Safran sera chargé de la conception et de l’intégration des moteurs, avec le soin confié à ITP Aero de s’occuper des turbines basse pression et de la tuyère. De son côté, MTU sera le chef de file pour les services associés.
« Selon le calendrier défini par les autorités nationales, la prochaine phase de recherche et technologie [R&T 1B/2] devrait franchir les processus d’approbation nationaux d’ici le milieu de cette année, afin de faire avancer le programme SCAF à l’étape supérieure », rappellent les trois industriels. Mais pour l’instant, la balle est dans le camp des États… Et tout dépendra de ce que décidera le Bundestag quand il sera saisi des accords qui viennent d’être obtenus, si possible avant l’été… et les prochaines élections fédérales allemandes, dont l’issue pourrait tout remettre en cause.
A suivre...
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
Yoda
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1370Bof, SAFRAN garde la majorité du moteur et en particulier semble-t-il le coeur haute pression et la chambre de combustion.
Par contre, il faut arrêter ce délire avec le Bundestag.
Il faut qu'ils signent un accord fermé et définitif. On ne peut pas rester suspendu comme ça à chaque élection !
Par contre, il faut arrêter ce délire avec le Bundestag.
Il faut qu'ils signent un accord fermé et définitif. On ne peut pas rester suspendu comme ça à chaque élection !
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1371Amusant. Hensoldt, c'est le nom qu'avaient pris les filiales d'Airbus defence & Space, quand elles se sont faîtes sortir du groupe pour être vendues au fond américain KKR. Ce dernier ne les a pas gardé bien longtemps avant de les revendre à un gros concurrent. Je me demande ce qu'en pensent les employés en Allemagne, qui vont sûrement se faire "rationaliser ".Deltafan a écrit : ↑mar. avr. 27, 2021 3:44 amArticle A&C, avec le titre : Leonardo s'invite sur le programme SCAF
https://www.air-cosmos.com/article/leon ... scaf-24719
le groupe italo-britannique Leonardo rachète 25,1% d'un autre radariste, l'électronicien allemand Hensoltd AG qui participera au programme SCAF.
(...)
Le groupe italien investira 606 millions d’euros pour entrer au capital de Hensoldt AG, soit environ 23 euros par action. Ce qui permettra à Leonardo de devenir l’un des principaux actionnaires de la société allemande. L’autre principal actionnaire de Hensoldt est la banque allemande « Kreditanstalt für Wiederaufbau » (KfW), qui détient le même pourcentage de parts que Leonardo : 25,1%. La transaction sera bouclée durant la deuxième moitié de 2021.
(...)
Installée à Taufkirchen en Bavière (Allemagne), Hensoldt est une entreprise de l’industrie allemande de défense dont les équipements vont des radars, pour surveiller l’espace aérien, en passant par l’optronique, les systèmes ISR/ISTAR ainsi que SIGINT, comme le secteur du naval et du cyber. La spécialisation de Hensoldt dans le domaine des capteurs, et son rôle grandissant de radariste sur avions d'armes paraît particulièrement intéresser Leonardo, également partie prenante du programme britannique Tempest.
(...)
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1372Je ne crois pas que l'info soit déjà passée : Airbus nomme un français à la direction des programmes militaires, un domaine qui était jusque là plutôt trusté par des allemands ou des espagnols. J'imagine qu'il faut y voir un déplacement du centre de gravité jusque là porté sur l'eurofighter et l'A400M vers le SCAF
https://www.ladepeche.fr/2021/04/12/jea ... 483944.php
https://www.ladepeche.fr/2021/04/12/jea ... 483944.php
Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1373C'est malin, ils mettent un Français pour défendre le bifteck d'Airbus.fockewulf a écrit : ↑sam. mai 01, 2021 7:39 amJe ne crois pas que l'info soit déjà passée : Airbus nomme un français à la direction des programmes militaires, un domaine qui était jusque là plutôt trusté par des allemands ou des espagnols. J'imagine qu'il faut y voir un déplacement du centre de gravité jusque là porté sur l'eurofighter et l'A400M vers le SCAF
https://www.ladepeche.fr/2021/04/12/jea ... 483944.php
Ils espèrent dans doute que ça passera mieux en France...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1374Ah oui et puis, kolossale finesse, ils en ont choisi un avec un nom bien français. Pas un gusse avec un nom d'origine alsacienne...jojo a écrit : ↑sam. mai 01, 2021 9:46 amC'est malin, ils mettent un Français pour défendre le bifteck d'Airbus.fockewulf a écrit : ↑sam. mai 01, 2021 7:39 amJe ne crois pas que l'info soit déjà passée : Airbus nomme un français à la direction des programmes militaires, un domaine qui était jusque là plutôt trusté par des allemands ou des espagnols. J'imagine qu'il faut y voir un déplacement du centre de gravité jusque là porté sur l'eurofighter et l'A400M vers le SCAF
https://www.ladepeche.fr/2021/04/12/jea ... 483944.php
Ils espèrent dans doute que ça passera mieux en France...
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Re: Chasseur post-Rafale : état des lieux
#1375Si, hélas… c'est comme ça qu'ils fonctionnent… plus comme des panzers mais plutôt comme des boulets