Dans un vol de 10 heures, le pilote va fatiguer, devenir moins attentif et aura tendance à faire des "erreurs". Il pourra constater tout ça au débriefing et ainsi voir ce qu'il faudra surveiller/rectifier lors du prochain. On est plus efficace quand on connait les écueils.Teddy de Montreal a écrit : ↑mar. déc. 22, 2020 12:14 pmC'est quoi la différence avec un vol de 5h, hormis qu'il faut prévoir un peu plus de stocks de sandwichs et de poches pipi?
Il y a une partie dans l'immédiat, comme tu dis bien dormir (au niveau des réflexes et de la vigilance, accumuler 8 heures de déficit de sommeil est équivalent à conduire/piloter avec un taux alcoolique de 0,5 gr/l) et se nourrir convenablement.Teddy de Montreal a écrit : ↑mar. déc. 22, 2020 12:14 pmComment est-ce que tu "gères" la fatigue pendant un vol comme ça, hormis te coucher à une heure raisonnable pendant la semaine qui précède?
Il y a une autre partie dans la préparation continue. "Entrainement difficile, guerre facile". Un pilote avec plusieurs années d'expérience encaissera mieux les G, par exemple, que quand il était tout jeune macaroné.