Poker

[Milos]

Ouais, comme les vrais Doubitchous de Sofia, roulés sous les aiselles

Roulés à la main sous les aisselles. Produit de l'artisanat albanais Labelisé

[TOPOLO]

Tain mais viendez claquer la PC au dessus de Toulouse non di diou ! C'est simple, si ce soir j'entends pas un chalumeau, prochaine fois je prends le DR400 et je leur jette des chocolatines

On dit "Pain au chocolat".

Dans le Nooord …

Là, je m'insurge, demande une chocolatine à un boulanger Marseillais... et quand il te reprendras, dis lui qu'il est du Nord.... (tu peux aussi mettre un maillot du PSG si su souhaites abréger tes souffrances)

[jojo]

Là, je m'insurge, demande une chocolatine à un boulanger Marseillais... et quand il te reprendras, dis lui qu'il est du Nord.... (tu peux aussi mettre un maillot du PSG si su souhaites abréger tes souffrances)

Ouais, mais pour un Toulousain, le Nord ça commence à Montauban.
Pour un Hyérois, ça commence à Cuers...
Tout est relatif

[pipo2000]

Bon voilà, maintenant on va pouvoir revenir à l'aéro .....

Comment on fait pour viser un lascard en mission poker ? Il sont plutôt FL100 ou BA-tabou ?

[baz0991]

Bon..... Ça devient relou...

[ironclaude]

Voila, tout est dit !

[baz0991]

Voila, tout est dit !

Eh bien vu que c'est un thread fourre-tout, je vais en profiter pour vous parler de ma grand mère

Lorsque la guerre éclata en 1939, ma grand-mère maternelle, étant née le 15 mai 1927, n’avait que 12 ans. Elle avait une soeur qui avait quatre ans de plus qu’elle ( donc 16 ans ), et un frère trop jeune pour être mobilisé pour la guerre. Personne de son entourage proche n’est parti à la guerre : son père qui avait déjà fait la première guerre mondiale était trop "vieux" ; ce passé explique qu’il arrivait rarement des lettres de ses copains d’études ...
Dès le début de la guerre, les Allemands ont réquisitionné la ferme où habitait la famille de ma grand-mère dans la banlieue de Valence. Un gradé de l’armée allemande est arrivé ; il s’est montré très poli et sympathique. Les parents de ma grand-mère ne comprenaient pas grand chose car ils n’avaient jamais étudié l’allemand. Il a "inspecté" la maison, puis il a vérifié le nombre de chambres que contenait la maison, mais il n’y avait plus de place, la seule place libre était une chambre dans la partie haute de la maison, mais elle était occupée depuis peu par un vieillard et sa fille, mis à la porte de chez eux, à cause de son fils réfractaire, parti juste après pour le maquis.
Les Allemands ont ensuite pris possession de leur hangar pour y installer leurs jeunes soldats.
Leurs armes étaient soigneusement installées sur un repose-armes, il y en avait des dizaines. Ils en avaient aussi installées dans une haie à la sortie de la maison, au cas où des ennemis viendraient à pénétrer au sein de la propriété. Ma grand-mère dit ne jamais avoir vu des hommes tomber sur ce chemin, mais elle est quasiment certaine qu’il y en a eu.

Ils sont restés environ trois semaines dans sa maison, mais ont cependant toujours été très gentils avec tous les membres de la famille, à part avec son père qui n’était pas très content de leur venue. En effet il ne "pouvait pas les voir", et cela se comprend, après toutes les choses qu’il avait vécues pendant la première guerre mondiale.
Il y a même un soldat qui a appris à ma grand-mère à jouer aux échecs, elle m’a décrit cette scène comme très chaleureuse ; cependant il avait toujours le fusil sur la table et les grenades autour de la ceinture, au cas où un assaut surviendrait.

Un jour, les réfugiés habitant chez les parents de ma grand-mère, leur ont dit qu’il leur restait des denrées alimentaires dans le sous-sol de leur maison détruite. Ils y sont allés tous ensemble ( ma grand-mère, son père, sa mère, sa soeur, son frère et leurs amis réfugiés ). Leur maison se trouvait à environ trois cent mètres de celle de mes arrières-grands-parents. Mais un Allemand est arrivé et leur a demandé de lui donner un bout de saucisson. Le père de ma grand-mère accepta de lui en donner un petit morceau, mais l’Allemand en exigea un plus gros. Ils se sont vaguement disputés et ils ont bien failli tous être exécutés pour cause de non-obéissance.
Le père de ma grand-mère a fini par obéir et ils sont tous rentrés ensemble à la maison de ma grand-mère.

Les Allemands partaient en mission chaque jour. Le temps passa, et un beau jour les Allemands sont partis après ces quelques jours de réquisition. Aujourd’hui cela ne nous parait pas long "quelques jours", mais à cette époque et avec le climat qui régnait, entre les bombes qui tombaient à quelques centaines de mètres sur l’aéroport de Chabeuil et les soldats allemands qui revenaient le soir avec des dizaines de morts, le temps devait être très long.

Enfin les Américains sont arrivés ; mais ça a été le malheur, surtout pour mon arrière-grand-mère qui était un peu prise pour une "bonniche". Les Américains pouvaient tout lui demander puisqu’ils arrivaient en "sauveurs" ; le père de ma grand-mère ne disait rien, car c’était grâce à eux que l’on remporta la guerre.
Ainsi, constat surprenant dans cette guerre, du point de vue de ces civils, les Allemands ont été beaucoup plus gentils avec eux que les Américains.



Et vous, quelles sont les épreuves qu'ont vécues vos grand-mères ? Racontez-nous, ce thread est là pour ça

[DeeJay]

(Je suis vraiment un sale troll )

[Mad Fly]

Même si ma mère a grandit à Chabeuil et a vécu cette période , on va fermer ce thread qui devient n'importe quoi.
On verra pour éventuellement rouvrir.