J'oubliais de préciser "le parti orange" c'est le pacte de Varsovie.VG-35 a écrit : ↑lun. mai 04, 2020 7:27 amFaut quand même pas être très fut-fut pour écrire ou répéter de pareilles inepties lues ailleurs...ironclaude a écrit : ↑ven. mai 01, 2020 8:11 pm
D'abord, ils envoyaient les "bataillons disciplinaires", pour faire chauffer les mitrailleuses allemandes, les faire enrayer et/ou épuiser leurs munitions.
Une fois cela fait, place aux unités "de la garde" pour emporter la position attaquée.
"civilisation", ?
Procurez-vous un TTA sur le "parti orange" et leur doctrine.
Chez les soviétiques
1)-.... (suivez le texte)
2)- les chars avancent
3)- l'infanterie occupe le terrain
Comme chez nous quoi*, à la différence près que c'est 1)- l'artillerie et l'aviation qui au préalable ont conquis le terrain.
*Chez nous les chars conquièrent, l'infanterie occupe. On n'avait pas les mêmes moyens au niveau des bouches à feu de calibres divers pour l'appui-feu...
Dans la pratique, vos mitrailleuses allemandes et leurs servants ont toutes les chances d'être fort "abattus" ou "écrasés" par les moyens précités avant de pouvoir "chauffer" sur qui que ce soit.
Evidemment en 1945 l'armée soviétique n'en était pas encore à la collaboration inter-arme au sein d'un même régiment comme en 1985. Dans un régiment du fusillers motorisés on trouvait du char (1 bataillon), des fantassins sur BTR ou BMP (2 bataillons), des SATCP, une section de mortiers etc...Mais la tendance était la même!
Je ne sais plus qui parlait de Beevor et de l'échec "temporaire" devant la ligne fortifiée de Seelow, à 48 m au dessus de l'Oder.
Ainsi, quand la 8e armée de la Garde (Tchouïkov) attaque, c'est après une préparation d'artillerie de 25-30 min avec une densité de feu de 480 canons au km linéaire!
Ce qui représente 1 millions d'obus environ.
Mais, les allemands ont fait sauter les digues ce 16 avril, qui a transformé la plaine horticole en contrebas en marécage et se sont réfugiés dans les bunkers de la ligne Wotan. Une partie des 374 chars de Tchouïkov s'embourbe, l'autre partie est détruite et les fantassins pataugent alors qu'ils sont contre attaqués par les 56e corps blindé allemand.
Les pertes augmentent, le moral vacille, et Joukov décide après quelques heures de lancer dans la bataille les 1eres et 2eme armées blindées de la garde sur un terrain qu'il leur sait peu favorable...
Il a suffisamment combattu pour savoir qu'une retraite qui tourne vite en débacle peut être autrement plus couteuse qu'un assaut, même sanglant.
Pour la petite histoire la décision est payante, l'armée soviétique s'emparant des hauteurs de Seelow le 18 avril au matin.
Bien entendu il faut soit cesser de lire Beevor soit essayer de comprendre ce qu'il écrit. Un échec même définitif devant Seelow ne risquait en rein de compromettre la prise de Berlin. D'abord elle ne concernait u'une armée sur les 11 engagées par Joukov de son 1er front de Biélorussie. Ensuite l'offensive sur Berlin était également menée par deux autres fronts (2e de Biélorussie) et (1er d'Ukraine) ou l'affaire s'engageait plutôt bien.
Les alliés ont galéré aussi devant Monté-Cassino ou bien à Omaha Beach. Encore faut-il préciser que Monté-Cassino n'était pas fortifié comme la ligne Siegfried ou la ligne Wotan et que les plages de Normandie sont loin de ressembler à un bayou...
Bref, c'est l'artillerie et les Chtourmoviks qui ont servi de M-25 à l'époque; quand ils ne les tuaient pas ils sonnaient les défenseurs pendant assez longtemps (15-25 minutes) pour les laisser hors d'état de réagir. C'est ce qui explique la conquête rapide de la première, parfois de la deuxième ligne allemande au début de l'opération.
Sinon, je n'ai jamais dit qu'ailleurs et dans d'autres circonstances les fantassins soviétiques ne soient pas montés à l'assaut tout seule, la baillonette au canon! Mais ce dysfonctionnement n'était pas lié à une doctrine! La situation était alors anormale vu que quelqu'un, quelque part n'avait pas bien fait son boulôt