Rhoooo tu y vas fort
Ost n'est pas si vieux !
Rhoooo tu y vas fort
Un sniper vise rarement la tête. Plutôt la poitrine en général, qui offre une cible plus grosse donc plus facile à atteindre. Et vu les calibres généralement employés, en touchant la poitirine le but recherché est atteint.
Si le gars est dans sa tourelle 12,7, le truc qui dépasse le plus est la tête. De même s'il est derrière un rocher en train de chercher l'ennemi du regard. Quant au calibre, je ne sais pas si le Dragunov perce les gilets de protection.
Certes, mais sniper ou pas sniper, c'est pareil. Si seule la tête dépasse, seule la tête sera touchée.
Citation de l'article
Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes.
Ca va dépendre de beaucoup de choses. La distance effectivement, qui conditionne l'énergie restante dans la balle (j'ai pas les formules, mais certains sauront les exposer) et l'angle de pénétration, principalement.
Je ne suis pas spécialiste du combat terrestre, mais quand une "guerilla" affronte des troupes régulières, bien équipées, bénéficiant d'appuis (chasseurs, hélicoptères de combat, artillerie, voir 25mm des VBCI...), la courte distance empêche ou complique l'utilisation de l'appui feu et nivèle un peu la différence technologique.Oscarbob a écrit : ↑mar. mai 05, 2020 9:07 pmQuand je disais tir de loin j'entends au moins 200m où le projectile a déjà perdu une partie de son énergie. Le communiqué dit "courte distance" mais pour de l'infanterie c'est quoi ? 20m ? 50m? 100m? Plus? On ne sait pas. Vu la puissance de feu des français je doute que les méchants s'essayent a du combat très rapproché. Donc un tir a 200m pourquoi pas. Après je peux me tromper. Ce n'est que spéculation. C'est d'ailleurs un peu indécent.
D'un autre côté, là-bas, c'est surtout de l'AK et du Dragonov que l'on trouve à la pelle.
Ben quoi, tu ne connais pas le coup du crack/ bang pour deviner la distance du tireur ?
Action combinée Reaper, Mirage 2000D,....
Le commandant de la force (comanfor) Barkhane a transmis ce matin, mardi 5 mai, un bilan de la force qu’il va quitter dans quelques semaines. Assez étonnamment, il n’a pas détaillé l’attrition réalisée sur les groupes armés terroristes, le principal point d’intérêt d’un bilan. Le Président de la République a donné six mois à l’Etat-Major des armées pour obtenir des résultats significatifs à Barkhane. Cette attrition est « substantielle » selon le comanfor et « l’ennemi est aux abois ». Dans les faits, suite aux décisions prises par le Président de la République dès la fin 2019, cette attrition s’est nettement accentuée, sous l’action combinée des Reaper armés de l’escadron de drones 1/33 Belfort, des Dassault Mirage 2000D de la 3e escadre de chasse, de la Légion étrangère (qui a perdu deux des siens en une semaine dans les opérations) et évidemment, des forces spéciales, regroupées dans la task force Sabre.
Le rôle de la troisième dimension
La troisième dimension, de Barkhane ou de Sabre, est responsable de la quasi-totalité de l’attrition des forces adverses, un point que le comanfor n’a pas vraiment détaillé. Les Reaper, les Mirage 2000D et l'hélicoptère de combat Tigre sont les principaux acteurs de l’attrition. Selon nos informations, Reaper et chasseurs ont tiré plus d’une quarantaine de bombes en quatre mois, un bilan exceptionnel. Reaper et Mirage 2000D se partagent à peu près équitablement les cibles et la consommation de bombes, ce qui montre à quel point le drone armé est entré dans le paysage sahélien.
le 14 mai, une importante opération ayant mobilisé deux Mirage 2000D, un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper, trois hélicoptères d’attaque Tigre et un sous-groupement tactique Désert [SGTD] a été conduite dans le Gourma malien.
(…)
La décision de la lancer a été prise après que le drone Reaper a repéré, à plusieurs reprises, des signes suggérant un rassemblement important de combattants de l’État islamique au grand Sahara [EIGS] dans une zone boisée.
Le renseignement a été transmis au Poste de commandement interarmées de théâtre [PCIAT] de N’Djamena, lequel a donc ordonné le décollage d’une patrouille de chasseurs-bombardiers Mirage 2000D depuis la base aérienne projetée [BAP] de Niamey et celui de trois hélicoptères Tigre basés à Gao. Pendant ce temps, le Reaper est resté sur zone, ses capteurs continuant de suivre l’évolution des jihadistes.
Dans un premier temps, les Mirage 2000D ont effectué des frappes contre le rassemblement des combattants de l’EIGS. Puis, les Tigre ont assuré « plusieurs survols offensifs » du secteur et « neutralisé » d’autres terroristes. Enfin, le Reaper a largué au moins une bombe à guidage laser GBU-12.
Le SGTD, qui était alors en opération de contrôle de zone à plusieurs dizaines de kilomètres de la zone où été effectuées les frappes, a été envoyé sur les lieux pour en assurer le bouclage et le ratissage. Ce qui a permis de constater que plus de 30 jihadistes avaient été neutralisés. En outre, 40 motos, 1 pick-up, 1 mitrailleuse lourde de 12,7 mm, 1 lance-roquette RPG-7 et de « nombreuses ressources militaires » ont été détruits.
(…)
Dans le même temps [ou presques], Barkhane a conduit trois autres opérations.
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le 17 mai, une patrouille de reconnaissance du groupement Centurion [armé par les légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie] a également été au contact d’un groupe armé terroriste ans la région d’Ansongo [Liptako malien], dans le cadre d’une opération de « harcèlement zonal ».
Appuyée par un drone Reaper, la patrouille a ainsi « mis hors de combat » des jihadistes, a indiqué l’EMA, sans donner le détail des pertes infligées au groupe armé terroriste. « Au bilan, un pick-up et 4 motos sont saisies, ainsi que 7 AK47, un important volume d’explosif et de munitions, des téléphones, des radios, et de nombreux matériels militaires divers », a-t-il toutefois précisé.
en 2019 (…) le théâtre extérieur le plus exigeant reste le Sahel où, dans le cadre de l’opération Barkhane, les Mirage 2000 C/D ont assuré 1.620 sorties aériennes pour 4.400 heures de vol. Au cours de ces missions, 83 munitions ont été tirées.
Certaines l’ont été par les drones MQ-9 Reaper, qui ont désormais une capacité de frappe depuis le 19 décembre dernier. Les trois appareils affectés à la base aérienne projetée [BAP] de Niamey ont assuré 60% des heures de vol dédiées aux missions de renseignement et de surveillance [10.000 heures au total, assurées par d’autres aéronefs].
On notera que, à ce propos, le CDAOA mentionne explicitement la présence au Sahel d’au moins un avion léger de surveillance et de reconnaissance [ALSR], alors que le premier exemplaire attendu par l’armée de l’Air n’a toujours pas été livré. A priori, il s’agit d’un Beechcraft 350 Super King Air, loué auprès d’un prestataire privé.
Quoi qu’il en soit, le niveau de la consommation de munitions au Sahel est supérieur à celui de 2018. Cette année-là, les Mirage 2000C/D avaient largué 64 bombes lors de 1.650 sorties aériennes [et 5.471 heures de vol]. Par ailleurs, le CDAOA ne précise pas si les frappes effectuées en février 2019 pour arrêter des colonnes de rebelles tchadiens dans la région du Tibesti ont été prises en compte.
Avec l’intensification des opérations depuis le sommet de Pau [13 janvier] dans le Liptako-Gourma, il est plus que probable que la consommation de munitions va augmenter significativement, les Mirage 2000D et les Reaper étant sollicités très régulièrement.
C'est sûr qu'on va pas le regretter...DeeJay a écrit : ↑sam. juin 06, 2020 1:19 amAllé, ça c'est fait.
Le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique tué lors d’une opération française menée dans le nord du Mali