http://www.opex360.com/2020/03/21/missi ... de-gaulle/Ainsi, relate l’État-major des armées [EMA] dans son dernier compte-rendu des opérations, grâce à ses capteurs, le SNA a d’abord repéré et identifié une « menace fictive ». Puis, il est revenu à l’immersion périscopique pour transmettre les informations nécessaires à l’avion de guet aérien E-2C Hawkeye alors en mission à 150 nautiques du sous-marin, via la liaison de données tactiques L-11. Cette dernière permet en effet des échanges automatiques de données entre des unités de surface, aériennes et sous-marines en temps réel, généralement en gamme HF, qui a cependant le défaut d’avoir un faible débit.
« Capable de suivre plus de 1.500 pistes et de transmettre cette information à une portée de près de 200 nautiques, le Hawkeye a joué pleinement son rôle de contrôleur en relayant les informations recueillies aux Rafale Marine qui se sont ensuite rendus, depuis le porte-avions Charles de Gaulle, sur l’objectif identifié par le sous-marin. »
Voilà qui ouvre la porte à des scénarios intéressants, où un submersible peut assurer discrètement la détection et l'identification de navires tandis que le groupe aéronaval reste à distance de sécurité, ses avions prêts à intervenir. Si j'en crois l'article, la L11 n'est pas exploitable via les antennes filaires du SNA et nécessite une montée à l'immersion périscopique pour hisser un mât antenne. Mieux vaut avoir la supériorité aérienne sur zone...