Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#27Un grand merci à Balto pour le compliment que j'apprécie à sa juste valeur...
Pour ce qui est des commandes de tir du Zéro, le croquis posté par Col. Chibani me facilite le travail d'explication. On y voit que la commandes de tir des mitrailleuses (la poignée semblable à une poignée de frein de vélo) et la commande de tir des canons (le bouton rouge en forme d'interrupteur au sommet de la poignée) se trouvent toutes situées sur la manette des gaz. De fait, le pilote tenait la manche de la main droite et de la gauche, il actionnait la manette des gaz et les armes de bord.
Jusqu'à l'automne 1943 et l'apparition du canon type 99 à long tube sur l'A6M3 Kô puis sur l'A6M5, le canon type 99 à tube court a été produit avec un chargeur de 60 obus jusqu'à janvier 1942 puis de 100 obus, ce qui lui conférait (à peu de choses prés) 7 sec puis 12 sec de feu. Les mitrailleuses de 7,7 mm, alimentées à 670 ou 700 cps, autorisaient (toujours à peu de choses prés) 60 sec de feu. Pour cette raison, les pilotes nippons utilisaient surtout les mitrailleuses. Si il leur arrivait parfois d'aligner la cible avec les mitrailleuses puis de la finir au canon, cela ne pouvait se faire qu'à courte distance de 50 à 150 m. La vitesse initiale des obus était inférieure à celles des balles de 7,7 mm, de sorte que les trajectoires (la flèche) des projectiles étaient différentes et que la différence s'accentuait avec la distance. A 400 m, quand les balles de 7,7 mm frappaient la cible, les obus de 20 mm tirés au même moment et du même avion passaient en dessous...
De fait, jusqu'à la fin de 1943, les canons de 20 mm étaient plutôt utilisés contre les cibles au sol, contre les bombardiers ou pour achever un adversaire à courte distance. De plus, contrairement aux obus de 20 mm utilisés par les Occidentaux, les japonais étaient réglés en usine pour détoner à l'impact, sans réel effet de perforation. Ils pouvaient être dangereux sur un chasseur (encore que durant la bataille de Guadalcanal, les F4F-4 rentrant après avoir encaissé sans broncher deux ou trois obus de 20 mm ne furent pas rares) mais beaucoup moins, à l'inverse, sur un B-17 ou un SBD-3...
La configuration de la poignée gaz-armement et les caractéristiques techniques et balistiques des armes faisaient tout naturellement que les pilotes déclenchaient toujours les mitrailleuses en premier (plus de munitions et plus de précision à longue distance) puis, le cas échéant actionnaient les canons d'un petit coup de pouce lorsque la distance s'était considérablement réduite réduite. On ne peut pas réellement dire qu'il "cadraient" la cible avec les mitrailleuses avant d'actionner les canons... Non, les canons étaient utilisés dès que la distance le permettait, c'est à dire bien après le déclenchement des mitrailleuses et alors que, de fait, la cible se trouvait bien cadrée dans le collimateur.
B.B.
Pour ce qui est des commandes de tir du Zéro, le croquis posté par Col. Chibani me facilite le travail d'explication. On y voit que la commandes de tir des mitrailleuses (la poignée semblable à une poignée de frein de vélo) et la commande de tir des canons (le bouton rouge en forme d'interrupteur au sommet de la poignée) se trouvent toutes situées sur la manette des gaz. De fait, le pilote tenait la manche de la main droite et de la gauche, il actionnait la manette des gaz et les armes de bord.
Jusqu'à l'automne 1943 et l'apparition du canon type 99 à long tube sur l'A6M3 Kô puis sur l'A6M5, le canon type 99 à tube court a été produit avec un chargeur de 60 obus jusqu'à janvier 1942 puis de 100 obus, ce qui lui conférait (à peu de choses prés) 7 sec puis 12 sec de feu. Les mitrailleuses de 7,7 mm, alimentées à 670 ou 700 cps, autorisaient (toujours à peu de choses prés) 60 sec de feu. Pour cette raison, les pilotes nippons utilisaient surtout les mitrailleuses. Si il leur arrivait parfois d'aligner la cible avec les mitrailleuses puis de la finir au canon, cela ne pouvait se faire qu'à courte distance de 50 à 150 m. La vitesse initiale des obus était inférieure à celles des balles de 7,7 mm, de sorte que les trajectoires (la flèche) des projectiles étaient différentes et que la différence s'accentuait avec la distance. A 400 m, quand les balles de 7,7 mm frappaient la cible, les obus de 20 mm tirés au même moment et du même avion passaient en dessous...
De fait, jusqu'à la fin de 1943, les canons de 20 mm étaient plutôt utilisés contre les cibles au sol, contre les bombardiers ou pour achever un adversaire à courte distance. De plus, contrairement aux obus de 20 mm utilisés par les Occidentaux, les japonais étaient réglés en usine pour détoner à l'impact, sans réel effet de perforation. Ils pouvaient être dangereux sur un chasseur (encore que durant la bataille de Guadalcanal, les F4F-4 rentrant après avoir encaissé sans broncher deux ou trois obus de 20 mm ne furent pas rares) mais beaucoup moins, à l'inverse, sur un B-17 ou un SBD-3...
La configuration de la poignée gaz-armement et les caractéristiques techniques et balistiques des armes faisaient tout naturellement que les pilotes déclenchaient toujours les mitrailleuses en premier (plus de munitions et plus de précision à longue distance) puis, le cas échéant actionnaient les canons d'un petit coup de pouce lorsque la distance s'était considérablement réduite réduite. On ne peut pas réellement dire qu'il "cadraient" la cible avec les mitrailleuses avant d'actionner les canons... Non, les canons étaient utilisés dès que la distance le permettait, c'est à dire bien après le déclenchement des mitrailleuses et alors que, de fait, la cible se trouvait bien cadrée dans le collimateur.
B.B.
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#28Dans le cocpit du zéro
Juste en face du manche il y'a ceci
28. 20mm cannon master switch
Au-dessus il y'a un voyant.
A gauche du pilote sur la console latérale , il y'a aussi
42 Machine gun selector switch EDIT correspond au dessin de chibani
Ainsi qu'une sécurité
40. Machine gun safety lever
Juste en face du manche il y'a ceci
28. 20mm cannon master switch
Au-dessus il y'a un voyant.
A gauche du pilote sur la console latérale , il y'a aussi
42 Machine gun selector switch EDIT correspond au dessin de chibani
Ainsi qu'une sécurité
40. Machine gun safety lever
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#29Sur l'image , on voit bien le levier en bois qui sert de manette de gaz et la poignée de vélo qui permet de déclencher les armes comme BB a expliqué
Le sélecteur se trouve au sommet de la manette des gazs
https://www.thefirearmblog.com/blog/201 ... ro-pt-2-2/
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#30Juste pour pinailler, je comprends moi que le bouton rouge au sommet de la poignée est juste le sélecteur. Il n'actionne pas les armes. Le "frein de vélo" actionne soit les mitrailleuses seules, soit mitrailleuses + canons, en fonction de la position du sélecteur.B.B. a écrit : ↑mer. nov. 13, 2019 10:09 am...
On y voit que la commandes de tir des mitrailleuses (la poignée semblable à une poignée de frein de vélo) et la commande de tir des canons (le bouton rouge en forme d'interrupteur au sommet de la poignée) se trouvent toutes situées sur la manette des gaz.
...
B.B.
[HS]
Mes confuses. N'y connaissant rien en chars, j'ai tendance a appeler "Tiger" tout char allemand, comme certains appellent "Rafale" tout chasseur à réaction.LEPEREMAGLOIRE a écrit :HS: Il me semble qu'il s'agissait d'un Phanter
Et puis c'est Panther ...
[/HS]
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#31Yes les gars... J'ai été un peu short dans mes explications.
Comme le dit très justement Warbird, il y avait un commutateur principal d'alimentation du circuit d'armement sur le tableau de bord.
Le déclenchement des armes se faisait à l'aide de la manette des gaz et de ses attributs (poignée de frein de vélo et bouton poussoir). Un témoignage de Harada Kaname cité dans le HS précise : "La détente des armes était accouplée à la manette des gaz que le pilote manipulait de sa main gauche. Elle ressemblait à une poignée de frein de vélo. Le sélecteur d’armement se présentait sous la forme d’un interrupteur situé sur le pommeau de la manette des gaz que le pilote actionnait avec son pouce gauche. En appuyant vers l’avant, on sélectionnait les seules mitrailleuses de capot. En appuyant vers l’arrière, on sélectionnait toutes les armes." L'expérience acquise en Chine ayant montré qu'en combat aérien une fraction de seconde pouvait être d'une importance vitale, et le Zéro étant conçu de telle manière que son armement principal (héritage du passé) était toujours les 2 mitrailleuses de capot, celles-ci étaient prioritairement actionnées et leur feu pouvait être renforcé par celui des canons d'un simple coup de pouce sur l'interrupteur sans avoir à relâcher ou à autrement manipuler la poignée de frein. L'aspect négatif du système (encore que...!) était que les canons ne pouvaient être actionnés seuls que lorsque les mitrailleuses étaient vides.
Tout cela faisait que de nombreux pilotes nippons dans le feu de l'action et sous le coup d'un stress intense en oubliaient d'actionner le fameux interrupteur. J'ai été surpris en lisant les Kôdôshôchô des différents groupes de chasse de voir que dans prés de la moitié des combats aériens des premiers mois de guerre, le nombre des pilotes qui rentrèrent sans avoir fait usage de leurs canons de 20 mm est supérieur à celui de ceux qui les avaient utilisés.
B.B.
Comme le dit très justement Warbird, il y avait un commutateur principal d'alimentation du circuit d'armement sur le tableau de bord.
Le déclenchement des armes se faisait à l'aide de la manette des gaz et de ses attributs (poignée de frein de vélo et bouton poussoir). Un témoignage de Harada Kaname cité dans le HS précise : "La détente des armes était accouplée à la manette des gaz que le pilote manipulait de sa main gauche. Elle ressemblait à une poignée de frein de vélo. Le sélecteur d’armement se présentait sous la forme d’un interrupteur situé sur le pommeau de la manette des gaz que le pilote actionnait avec son pouce gauche. En appuyant vers l’avant, on sélectionnait les seules mitrailleuses de capot. En appuyant vers l’arrière, on sélectionnait toutes les armes." L'expérience acquise en Chine ayant montré qu'en combat aérien une fraction de seconde pouvait être d'une importance vitale, et le Zéro étant conçu de telle manière que son armement principal (héritage du passé) était toujours les 2 mitrailleuses de capot, celles-ci étaient prioritairement actionnées et leur feu pouvait être renforcé par celui des canons d'un simple coup de pouce sur l'interrupteur sans avoir à relâcher ou à autrement manipuler la poignée de frein. L'aspect négatif du système (encore que...!) était que les canons ne pouvaient être actionnés seuls que lorsque les mitrailleuses étaient vides.
Tout cela faisait que de nombreux pilotes nippons dans le feu de l'action et sous le coup d'un stress intense en oubliaient d'actionner le fameux interrupteur. J'ai été surpris en lisant les Kôdôshôchô des différents groupes de chasse de voir que dans prés de la moitié des combats aériens des premiers mois de guerre, le nombre des pilotes qui rentrèrent sans avoir fait usage de leurs canons de 20 mm est supérieur à celui de ceux qui les avaient utilisés.
B.B.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#32Pour la faire courte, le Tigre faisait plus de 50t (très bien blindé) avec un canon de 88mm, contre 30t avec un canon de 76mm pour le Panther.
Donc il y avait peu de chance qu’un char allié le dégomme (Sherman ?) le dégomme de l’autre bout des Champs Élysées.
Donc il y avait peu de chance qu’un char allié le dégomme (Sherman ?) le dégomme de l’autre bout des Champs Élysées.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#33De front, même pour un Panther, j'ai des doutesjojo a écrit : ↑mer. nov. 13, 2019 12:52 pmPour la faire courte, le Tigre faisait plus de 50t (très bien blindé) avec un canon de 88mm, contre 30t avec un canon de 76mm pour le Panther.
Donc il y avait peu de chance qu’un char allié le dégomme (Sherman ?) le dégomme de l’autre bout des Champs Élysées.
ps : le canon du Panther est un 75 L/70, et il faisait plutôt dans les 45 tonnes.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#34Ah oui, en effet, j’avais mal lu un article.jeanba a écrit : ↑mer. nov. 13, 2019 3:50 pmDe front, même pour un Panther, j'ai des doutesjojo a écrit : ↑mer. nov. 13, 2019 12:52 pmPour la faire courte, le Tigre faisait plus de 50t (très bien blindé) avec un canon de 88mm, contre 30t avec un canon de 76mm pour le Panther.
Donc il y avait peu de chance qu’un char allié le dégomme (Sherman ?) le dégomme de l’autre bout des Champs Élysées.
ps : le canon du Panther est un 75 L/70, et il faisait plutôt dans les 45 tonnes.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#35Parler de chars lourds dans un article concernant un des chasseurs les plus légers, fallait le faire !!!
HS reçu aujourd'hui par la poste !
HS reçu aujourd'hui par la poste !
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#36@B.B Merci pour toutes ces precisions et la citation du témoignage de Harada Kaname qu’il va me falloir attendre un peu pour lire en totalité.
Pour revenir au canon de 20 mm japonais, il me semble qu’un de ses gros défaut était sa faible vitesse initiale. D’où sa faible portée et sa précision médiocre par rapport aux 7.7 mm.
Je ne me rappelle pas l’origine de cette arme? Était-elle de conception purement nationale ou une copie (sous licence ou pas d’ailleurs) d’une arme occidentale?
Pour revenir au canon de 20 mm japonais, il me semble qu’un de ses gros défaut était sa faible vitesse initiale. D’où sa faible portée et sa précision médiocre par rapport aux 7.7 mm.
Je ne me rappelle pas l’origine de cette arme? Était-elle de conception purement nationale ou une copie (sous licence ou pas d’ailleurs) d’une arme occidentale?
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#38le MG FF allemand (celui notamment du 109 E)larsenjp a écrit : ↑mer. nov. 13, 2019 7:29 pm@B.B Merci pour toutes ces precisions et la citation du témoignage de Harada Kaname qu’il va me falloir attendre un peu pour lire en totalité.
Pour revenir au canon de 20 mm japonais, il me semble qu’un de ses gros défaut était sa faible vitesse initiale. D’où sa faible portée et sa précision médiocre par rapport aux 7.7 mm.
Je ne me rappelle pas l’origine de cette arme? Était-elle de conception purement nationale ou une copie (sous licence ou pas d’ailleurs) d’une arme occidentale?
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#39OK, il ne me reste plus qu’à me le procurer une fois rentré en France
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#40J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#41Salut à toi JP et bonne mission...
Le canons de 20 mm type 99 1-Gô était la copie nippone produite sous licence du Oerlikon FF. En 1937, des industriels japonais fondèrent la société Dainihon Heiki KK avec l'assistance technique de conseillers prêtés par la Sté Oerlikon elle-même avec laquelle il avaient signés des contrats. La Dainihon Heiki KK commença à produire la version nippone du Oerlikon FF en 1939 dans son usine de Tomioka. Les premiers modèles reçurent l'appellation de E-Shiki 1-Gata (type E modèle 1; E étant la première syllabe de Elikon la prononciation japonaise de Oerlikon). En 1941, l'appellation devint 99-Shiki 1-Gô (type 99 1ère version dont découlèrent plusieurs modèles ou Gata).
La vitesse initiale de ses obus était de 600 m/s. Cela en faisait un canon de 20 mm très honnête. Le problème sur le Zéro venait de la différence assez marquée de vitesse initiale entre les projectiles des canons et des mitrailleuses de capot. De fait, ces armes ne pouvaient être synchronisées qu'à courte distance. Dès 150 m les trajectoires des projectiles commençaient à différer et à 400 m elles étaient franchement différentes. Le problème était encore accentué lors des tirs en virage.
L'autre problème du canon type 99 était le réglage (jamais corrigé) des fusées en usine pour détoner à l'impact. Même à courte distance, les dégâts étaient inférieurs à ceux produits par un obus perforant. Là réside l'explication au fait que les bombardiers alliés, au demeurant bien protégés, résistaient bien aux attaques des Zéro.
B.B.
Le canons de 20 mm type 99 1-Gô était la copie nippone produite sous licence du Oerlikon FF. En 1937, des industriels japonais fondèrent la société Dainihon Heiki KK avec l'assistance technique de conseillers prêtés par la Sté Oerlikon elle-même avec laquelle il avaient signés des contrats. La Dainihon Heiki KK commença à produire la version nippone du Oerlikon FF en 1939 dans son usine de Tomioka. Les premiers modèles reçurent l'appellation de E-Shiki 1-Gata (type E modèle 1; E étant la première syllabe de Elikon la prononciation japonaise de Oerlikon). En 1941, l'appellation devint 99-Shiki 1-Gô (type 99 1ère version dont découlèrent plusieurs modèles ou Gata).
La vitesse initiale de ses obus était de 600 m/s. Cela en faisait un canon de 20 mm très honnête. Le problème sur le Zéro venait de la différence assez marquée de vitesse initiale entre les projectiles des canons et des mitrailleuses de capot. De fait, ces armes ne pouvaient être synchronisées qu'à courte distance. Dès 150 m les trajectoires des projectiles commençaient à différer et à 400 m elles étaient franchement différentes. Le problème était encore accentué lors des tirs en virage.
L'autre problème du canon type 99 était le réglage (jamais corrigé) des fusées en usine pour détoner à l'impact. Même à courte distance, les dégâts étaient inférieurs à ceux produits par un obus perforant. Là réside l'explication au fait que les bombardiers alliés, au demeurant bien protégés, résistaient bien aux attaques des Zéro.
B.B.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#42Les allemands ont assez rapidement (il me semble) remplacé le MG-FF par des MG-151/15 puis MG-151/20, les Japonais n'ont jamais suivi cette voie ?
Intel(R) Core(TM) i7-14700KF 3.40 GHz / 32GB RAM
GPU : NVIDIA GeForce RTX 4060 Ti / Win 11
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#43pour le zero , je laisse BB répondre
mais le ki-61 avait bien des mg-151 d'origine allemande
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kawasaki_Ki-61_HienLe MG 151 (MG 151/15) était un canon automatique tirant des munitions de calibre 15 mm ... MG 151/20 furent acheminés au Japon par sous-marin, pour équiper 388 chasseurs Ki-61-I Hien du Service aérien de l'Armée impériale japonaise ...
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#44Non Warbird, les Japonais (la Marine) s'en sont tenus au type 99 qu'ils ont légèrement amélioré au fil du temps. Ils sont entrés en guerre avec le type 99 1-Gô 2-Gata (canon court et tambour de 60 obus). En janvier 1942, ils ont sorti le type 99 1-Gô 3-Gata (canon court et tambour de 100 obus) A la mi-1943, ils ont sorti le type 99 2-Gô 3-Gata (canon long et tambour de 100 obus) dont les projectiles avaient une meilleure vitesse initiale. En 1944 est sorti le type 99 2-Gô 4-Gata (canon long et bande de 125 obus). En mai 1945 est sorti le type 99 2-Gô 5-Gata qui n'a jamais atteint le statut opérationnel.
Quant à l'armée, elle a débuté la guerre avec le canon Hô-3, initialement une arme antichar, impossible à monter sur un monomoteur (monté sur le bimoteur Ki.45-Kaï). Il en a résulté l'assistance allemande sous la forme de 400 MG 151/20 qui ont équipé les 400 exemplaires de la série Ki.61-I Heï (modèle C).
Dès lors les ingénieurs Japonais ont mixé le MG 151/20 allemand et la Browning M2 américaine pour donner naissance au canon Hô-5, une arme très performantes alimentée par bandes pouvant aller jusqu'à 250 obus qui, eux, copiés sur ce que faisaient les allemands, étaient traçants, explosifs ou perforants.
B.B.
Quant à l'armée, elle a débuté la guerre avec le canon Hô-3, initialement une arme antichar, impossible à monter sur un monomoteur (monté sur le bimoteur Ki.45-Kaï). Il en a résulté l'assistance allemande sous la forme de 400 MG 151/20 qui ont équipé les 400 exemplaires de la série Ki.61-I Heï (modèle C).
Dès lors les ingénieurs Japonais ont mixé le MG 151/20 allemand et la Browning M2 américaine pour donner naissance au canon Hô-5, une arme très performantes alimentée par bandes pouvant aller jusqu'à 250 obus qui, eux, copiés sur ce que faisaient les allemands, étaient traçants, explosifs ou perforants.
B.B.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#45Le fait qu'un obus soit traceur ou non est complètement indépendant de sa charge, explo, perfo ou incendiaire.
Le traceur se situe à l'extérieur de l'enveloppe, au cul ou sur l'ogive.
Le traceur se situe à l'extérieur de l'enveloppe, au cul ou sur l'ogive.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#46Aaarrg... Freiherr tu me fais mal en me faisant constater que je commence à gatouiller.
Bien évidemment, je voulais dire incendiaire et non traçant. C'est un malheureux lapsus pour lequel je m'en veux d'autant plus que je me suis relu deux fois avant de poster. C'est l'âge... que veux-tu...
Toutes mes confuses comme dirait Monsieur Prezkovicz.
Bien évidemment, je voulais dire incendiaire et non traçant. C'est un malheureux lapsus pour lequel je m'en veux d'autant plus que je me suis relu deux fois avant de poster. C'est l'âge... que veux-tu...
Toutes mes confuses comme dirait Monsieur Prezkovicz.
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#47Voilà récupéré et comme déjà dit plus haut hormis les erreurs de légende et autres coquilles du même genre, les responsables de ce mag continuent à se foutre de la gueule du monde, quand ce n'est de celle des auteurs, illustrateurs etc . Franchement juste un exemple page 82-83 faut vraiment être tordu pour mettre des profils sur deux pages alors qu'en les centrant mieux il y avait moyen de les mettre entièrement sur la page 83 et même sans les réduire, il y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent
J'espère que le travail de Bernard n'a pas été plus saccagé, je vais voir ça dès ce soir
J'espère que le travail de Bernard n'a pas été plus saccagé, je vais voir ça dès ce soir
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#48Cette mise en page est effectivement grotesqueFranchement juste un exemple page 82-83 faut vraiment être tordu pour mettre des profils sur deux pages alors qu'en les centrant mieux il y avait moyen de les mettre entièrement sur la page 83
Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#49Mon cher Bernard, l'erreur est humaine, et la vieillerie nous guette tous...
Sinon, effectivement, l'auteur de cette mise en page abominable devrait penser à changer de métier...
Sinon, effectivement, l'auteur de cette mise en page abominable devrait penser à changer de métier...
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Re: Le Fana HS n°64 Mitsubishi Zero
#50Le problème est aggravé par le fait que c'est un dos collé et non pas agrafé comme le magazine.
Les photos sur double pages étaient à proscrire.
Mais peut-être que le graphiste "metteur en page" n'avait pas cette info ?
Les photos sur double pages étaient à proscrire.
Mais peut-être que le graphiste "metteur en page" n'avait pas cette info ?