Je ne peux pas répondre pour l'automobile, mais dans l'aéro, c'est retour fournisseur, batterie de test bien plus poussé (dès fois jusqu'à tester composant par composant) pour déterminer si la pièce est HS ou non, puis si la pièce est effectivement dans les 20 pièces de "faux-positif" alors elle est réinjecté chez le client pour resservir.
Encore une fois faut voir ce qu'on souhaite :
- Avoir un avion qui vol avec l'assurance que 100% de ces éléments sont OK, et donc prendre le risque de changer une pièce non-défectueuse "dans le doute"
- Avoir la garantie qu'une pièce envoyé en réparation est véritablement HS, et donc prendre le risque de laisser sur l'avion des pièces douteuses, mais "dans le doute" on préfère voler avec
Résultat pas un Rafale ne vole avec une pièce à risque ... c'est quand même pas rien.
Le revers de la médaille :
- Un rafale peux vite être immobilisé car il a une pièce dite "HS" et l'avion refusera d'y aller (pas moyen de "forcer")
- Les industrielles sont bien plus sollicité
- Les mécano perdent la connaissance des pièces de l'avion ( "on se fie plus à la machine qu'au moustachue")
J'ai pas dis que tout était rose, mais le choix pris c'est celui d'avoir un minimum de risque quand on envoie un avion en vol.