L'image du paramoteur où le centre de poussée est très loin (en dessous) de l'aile porteuse te fera aussi clairement comprendre l'idée.
(pour le reste on est loin du sujet, je te l'accorde)
L'image du paramoteur où le centre de poussée est très loin (en dessous) de l'aile porteuse te fera aussi clairement comprendre l'idée.
Les constructeurs Chinois, justement, ils ont des programmes qui traînent en longueur because, justement, la complexité de la certification "à l'occidentale' par laquelle ils se sont obligés à passer pour espérer vendre un jour leurs avions "en occident".RAMIUS1983 a écrit : ↑lun. avr. 08, 2019 8:15 pmLes errances de Boeing vont peut être faire le jeu des constructeurs chinois sur la gamme court moyen courrier...
Comme le souligne bien BeR1 ... et c'est vrai sur pas mal d'avions aussi.
Yes, exactement. Et c’est Bien ce qui est enseigné dans les cours d uprt, sortie de décrochage etc depuis pas mal de temps sur les avions avec moteurs sous les ailes.
Du point de vue ingénieur système (pas encore du tout expert): tout changement de quoi que ce soit sur avion demande une certification pour l'avioneur. même remplacer un capteur par un autre capteur qui a les mêmes caractéristiques. Plus ce que tu touches a d'impact ailleurs, plus il y aura de points à vérifier. Et plus le système a d'importance en terme de sécurité de vol, plus le processus sera lourd. Et c'est visiblement pour éviter de toucher à un système qui était certifié qu'ils ont visiblement fait en sorte que le MCAS vienne "juste" lire les valeurs d'incidence données par une chaîne de mesure déjà existante (mais visiblement pas assez fiable pour brancher un système aussi critique dessus).Knell a écrit : ↑lun. avr. 08, 2019 1:10 pm
4 - Les sondes d'incidence n'ont rien a voir avec le système anémométrique vu qu'elles sont électriques ( le système anemo est pneumatique ). En rajouter une ne devrait pas être plus compliqué que de l’intégrer dans la chaine d'incidence. Donc des câbles et des lignes de commandes. A ma connaissance cela ne justifie en rien une certification puisque on ne touche pas aux caractéristiques de vol de l'avion.
Bhé justement, rédiger un programme de certification c'est un métier à part entière. Il faut trouver quels article sont à satisfaire par quels équipements, comment tu montres que tu réponds à ces articles (qui sont parfois bien vagues dans leur formulation). Ils auraient fait un copier/coller pur d'A320, il faudrait quand même qu'ils réussissent à satisfaire à toutes les exigences de la certification. Bon courage.Flyingtom a écrit : Je ne pense pas que la lenteur du developpement des avions civils chinois soit lié directement à la certification , mais plutot à leur type de "recherche"/developpement (en gros, je copie ce qui marche et essaie de tout attacher ensemble en priant que ca tienne...) . Le C919 ressemble étrangement à un A320 avec la pointe arriere du EMB190. Je pense que s'ils étaient parti de la feuille blanche, l'avion serait deja certifié.
Au point de vue industriel , il est plus facile de faire certifier un ensemble crée de A à Z (l'intégration est plus simple et les corrections mieux maitrisées) que de faire certifir un ensemble hétéroclite de sous-systemes dont on a pas forcément la maitrise complete.
1- oui, mais 2- je n'ai pas de quoi trancher à partir des informations disponibles et de mes maigres connaissances en certification/maitrise des risques.
Exact, c'est comme ça que ça se passe.OPIT a écrit : ↑ven. avr. 19, 2019 8:54 pm...
Techniquement, et pas que dans le domaine aéro, c'est le futur certifié qui fait le travail de certification pour démontrer qu'il coche toutes les cases. Donc forcément que Boeing est partie prenante et qu'il y a ce qui pourrait ressembler à de la de sous-traitance.
L'autorité de certification se base ensuite sur ce travail
...
SI les conclusions sont positives Et a mon avis ça va être compliqué...
Il faut voir dans les détails. Par exemple le problème des sondes serait critique s'il entraînait un dysfonctionnement du MCAS au moment où il est nécessaire. Là on est sur un fonctionnement intempestif, ce qui est plus facilement réglé en coupant l'alimentation du trim plutôt qu'en multipliant les sondes à l'envie pour espérer avoir une mesure toujours fiable (au passage, même avec 3 sondes on a perdu un 2000D et un A320).ergo a écrit : ↑lun. avr. 22, 2019 12:53 pmSi ils n'ont que modifier le logiciel, la root cause (2 capteurs pour ce genre de mesure c'est pas assez) sera toujours présente, et donc soit ils prennent le risque d'avoir un MCAS trop autoritaire et on retourne à la situation d'origine, soit ils prennent le risque d'avoir un MCAS pas assez autoritaire pour être efficace.
C'est en tout cas l'analyse que j'en avais fait à l'époque.