![Music Whistling :hum:](./images/smilies/music_whistling.gif)
Mais dans tous les cas, l'histoire se terminant bien pour les deux pilotes réels ou fictifs, j'avoue avoir souri à sa lecture...
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https://www.radiocockpit.fr/2015/08/28/ ... 1u7to.dpbsTout avait pourtant bien commencé alors que les deux pilotes du 1er escadron de chasse de Tulle avaient décidé d’emprunter un avion de combat Mirage 2000B biplace pendant le weekend. Leur intention était de se rendre depuis Dubaï où ils sont basés, jusqu’à Manama, la capitale du Bahrain afin d’y retrouver deux «amies locales» ayant loué une villa. Cette pratique d’emprunt, juste tolérée mais jugée utile pour faire décompresser les pilotes soumis à rude épreuve dans la guerre contre DAECH, n’avait rien d’exceptionnelle. Sitôt après le décollage, le pilote en place avant a mis le pilotage automatique pour les quelques minutes de vol entre les deux villes. C’est à ce moment que l’histoire est devenue tragi-comique. Le pilote en place arrière avait mal fixé son gilet de sauvetage, obligatoire pour le survol maritime, et a cherché à l’ajuster afin d’être assis plus confortablement. Un geste malencontreux lui a alors fait percuter la bouteille de gaz du gilet qui a commencé à se gonfler. Comprimé par les sangles, le gilet est venu pousser le manche à balai entre les deux jambes du pilote. A l’avant, l’autre pilote a alors vu que son manche à balai avançait sans qu’il y touche, désactivant le pilotage automatique et faisant plonger l’appareil. Il s’en est saisi et a commencé à le tirer vers lui, fortement, étonné d’une telle résistance. Malheureusement, le gilet prenait toujours plus de place et continuait à pousser. Le pilote à l’arrière, ne pouvant dégonfler son équipement, a sorti son couteau de son étui sur sa jambe et a percé le gilet afin de le faire éclater. Le pilote à l’avant a alors entendu une explosion puis senti que le manche à balai revenait d’un coup, faisant grimper l’avion par la même occasion. Pensant à une explosion sur le réacteur, et prenant le talc contenu dans le gilet pour de la fumée qui provenait de l’arrière et se répandait dans le cockpit, il a immédiatement coupé le moteur. Plusieurs klaxons se sont alors déclenchés. Le pilote a l’arrière, à peine remis de ses émotions, voyant le réacteur coupé, entendant les alarmes, s’est alors éjecté sur le champ. Le pilote restant, voyant avec surprise son collègue s’éjecter, s’est alors dit qu’il avait certainement vu le feu et la fumée, puisqu’assis à l’arrière, et a fait de même.
Les deux pilotes ont été récupérés par les bateaux de secours. L’avion s’est abîmé en mer, dans les eaux peu profondes entre le Qatar et le Bahrain et a été également renfloué mais quelques semaines plus tard. Le Ministère a bien essayé de garder cette histoire secrète mais a été contraint de faire connaître le rapport aux autorités qataries qui ont, parait-il, bien ri à sa lecture.